La vie en couple

Quand on demande aux personnes vivant seule ce qu’elles pensent de la vie de couple, dans leurs réponses on se retrouve à la Samaritaine :  on trouve de tout et pour cause, chaque personne est unique et sa vision des choses peut s’approcher de celle d’autres mais il y aura toujours la petite différence qui sera caractéristique d’une personne donnée.

Donc voici les quatre questions que j’ai posée invariablement à des personnes hétéro ou LGBT.

  1. Ta conception d’un couple c’est quoi ?
  2. Qu’est-ce que tu attends de la vie de couple?
  3. Qu’est-ce que tu ne veux pas ?
  4. Pour toi, quelles sont les raisons qui te poussent à te mettre en couple?

Jetés comme ça pêlemêle, voici les réponses les plus exprimées :

  • Faire des choses à deux même les choses les plus simples
  • Avoir des projets communs
  • Une complicité de tous les instants
  • Deux personnes qui s’aiment et ayant les mêmes valeurs dans le couple
  • Savoir évoluer dans le temps en même temps.
  • Être protégé et protéger
  • Être en osmose
  • Avoir une vie équilibrée
  • Fonder un foyer
  • Faire en sorte que notre couple fonctionne
  • Que ma moitié soit mon ami, mon amant, mon confident
  • Aimer et se sentir aimé
  • Me sentir en sécurité
  • Rire avec lui de tout et n’importe quoi
  • Trouver du soutien dans des sales moments, et inversement
  • Accompagner l’autre dans son cheminement, l’aider à accomplir ses projets,
  • J’attends d’être écouté, mais je dois écouter aussi mon partenaire,
  • Être soutenue et le soutenir
  • Le voir s’épanouir, lui donner les moyens de son épanouissement
  • le rendre heureux d’un rien
  • Veiller sur l’autre.
  • Se donner mutuellement l’exclusivité ce qui n’a rien à voir avec la possessivité
  • Être là pour les bons moments mais aussi dans les moments difficiles
  • C’est avoir des problèmes à 2 que tu n’aurais jamais eu tous seul
  • Parler et échanger sur choses de la vie,
  • Dialoguer tout en respectant les différences de point de vue de l’autre
  • Partage de façon naturelle et positive sans obligations
  • Donner et recevoir de la tendresse
  • Avoir ou faire du sexe en parfaite osmose
  • Qu’il soit attentif et attentionné comme je lui serai tout aussi attentif et attentionné.
  • Ne se voir que pour les meilleurs moments, profiter
  • Être avec la bonne personne pour passer sa vie
  • Être en phase sur tout (quotidien et sexe) sinon ça ne marche pas
  • Alors confiance en tout lieu en tout point. Ne pas se poser de questions toxiques. Se dire que l’autre t’aime et si par hasard il dérape se convaincre du peu d’importance de la chose.
  • Se baser sur ce pourquoi on est ensemble. Par exemple des valeurs morales communes ce qui est primordial.

Ce que tu ne veux plus …

  • Je ne veux plus être fliqué, surveillé
  • Ne pas être dominé ni dominer l’autre, être sur le même niveau d’égalité pour tout ce qui construit le couple
  • Se faire humilier et rabaisser car notre moitié n’a pas confiance en elle
  • Être un trio et non un duo
  • Subir ses problèmes personnels (alcool, drogue, ..) je suis là pour l’aider à s’en sortir pas pour subir ses sautes d’humeur ou sa violence.
  • Ne pas être gênée quand on fait des sorties (famille ou amis)
  • Se sentir seul(e)
  • Me sentir oppressée ou harcelée moralement
  • Qu’il pète un plomb pour rien
  • Être en couple cela induit une exclusivité. Je suis sa priorité et il ou elle est ma priorité
  • Me sentir agresser
  • je ne plus être enfermé dans une vie que je veux pas où je ne me sens pas bien. Dans une vie qu’il a choisie pour nous deux mais qui ne me convient pas
  • Je ne veux pas revivre la même expérience qu’avec mon ex :  être malheureux avec lui et lui qui ne le voit pas ou fait comme si et résister en espérant que sa s’arrange
  • Faire à bouffer et ce n’est jamais bon, lui faire ses lessives et son repassage et ce n’est jamais assez bien pour lui. 
  • Ne plus être libre de voir mes amis, de sortir sans avoir une scène…
  • Ne pas avoir de jardin secret. Ne pas le voir fouiller et me fliquer, en trouvant et utilisant tous mes mots de passe
  • Avoir un mec qui rentre souvent tard de réunion et apprendre par des langues de pu** sur le net qu’il s’est fait baiser sur des parkings par des routiers.
  • Plus jamais ça : quand tu rentres ça te fait la gueule, quand tu pars au boulot ça t’engueule. je veux plus d’un colérique.
  • Le voir sur son ordinateur toute la journée car il joue toute la journée sur son pc aux jeux vidéos et me laisser tout le boulot à la maison.
  • Être esclave d’un type qui est jaloux comme tout
  • je veux plus vivre avec un menteur et un hypocrite.

Un mot revient souvent pour ne pas dire toujours « Respect ». Il partage la même marche du podium avec le mot « partage ». Ces mots sont présents dans toutes les réponses.  Mais (oui purée y a un « mais »), en ce qui concerne le partage, ce dernier est à géométrie variable. Mais quel que soit le modèle retenu par les membres du couple, aucun effort ne doit être fait pour parvenir à construire le modèle choisi puisque c’est exactement ce que veulent chacun des deux partenaires. 

Définitions du couple :

  • Personnes unies par le mariage, liées par un pacs ou vivant en concubinage : Un couple uni.
  • Couple au sens de vie en couple, lors du recensement de la population : « Une personne vit en couple si, âgée de 14 ans ou plus, elle répond oui à la question « vivez-vous en couple ? ». Cette question, introduite dans le bulletin de recensement depuis 2004, n’impose aucune condition concernant l’état matrimonial légal ou le conjoint (celui-ci peut vivre ou non dans le même logement, être ou non de sexe différent…). »
  • Couple, au sens des enquêtes auprès des ménages : Un couple est composé de deux personnes de 15 ans ou plus, habitant le même logement et déclarant actuellement être en couple, quel que soit leur état matrimonial légal (qu’ils soient donc mariés ou non).
  • Couple au sein d’un ménage (recensement de la population) : « le couple au sein d’un ménage correspond à un ensemble formés de deux personnes de 18 ans ou plus sauf exception, qui partagent la même résidence principale et qui répondent à au moins l’un des critères suivants : ils déclarent tous les deux vivre en couple ou être mariés, pacsés ou en union libre. Les couples ainsi constitués à partir des réponses au questionnaire du recensement sont des couples de fait. Cette définition est utilisée dans certaines exploitations statistiques du recensement pour étudier la composition des familles au sein d’un logement, et notamment des familles avec enfant(s) ».

La monogamie

du grec monos, un seul, et gamos, mariage, est chez les humains un régime juridique n’autorisant à un homme de n’épouser par mariage qu’une seule femme et pour une femme qu’un seul homme. Par opposition, on parle de polygamie.

La polygamie ou polyamour 

La polygamie ou polyamour (de l’anglais polyamory), ou pluriamour, est une orientation et une éthique des relations amoureuses où les partenaires sont en relation amoureuse avec plus d’une personne, avec le consentement éclairé de toutes les personnes concernées. Ces relations sont souvent confondues avec l’adultère, l’infidélité, la polygamie ou le libertinage. Ces relations sont basées sur la liberté sentimentale et sexuelle, l’égalité et l’honnêteté entre partenaires, le respect des choix individuels et de l’autonomie de chacun, le consentement mutuel.

Le terme « polyamoureux / polyamoureuse » (ou « poly ») désigne les personnes adhérant à cette éthique — qu’elles soient ou non présentement engagées avec plusieurs partenaires — ainsi que les relations et les couples basés sur ces principes. Ces « relations polyamoureuses » peuvent prendre des formes très diverses, le polyamour prônant la négociation par les partenaires des modalités de la relation.

Classer les schémas amoureux ?

Nous allons les classer par niveaux de catégories sur une échelle qui en comptera 5

Niveau 1

Chacun chez soi, pas de vie commune, juste une relation régulière et suivie pour du sexe, uniquement du sexe et peut-être un verre de temps en temps dans un bar de la ville, ou une sortie au ciné éventuellement. Aucun compte à rendre. Liberté totale. Hors de question de laisser la clé de son appart au partenaire … A ce niveau là on ne sait si on peut parler de sex-friends ou de couple …

Niveau 2

Chacun chez soi, pas de vie commune, juste une relation régulière et suivie pour du sexe avec quelques options supplémentaires, celle de passer quelques soirées (et nuits) l’un chez l’autre quand ça nous chante, de passer les week-ends ou les vacances ensemble. Chacun garde ses habitudes et son style de vie. Tout est et restera cloisonné : L’un ou l’autre est libre d’aller et venir où bon lui semble, de voir qui il veut (membre de la famille, simples amis, ou plan cul) et rien ne l’oblige à partager avec l’autre son tissu social. Mais pas de compte à rendre sur le ou les jardin(s) secret(s). Il est toutefois possible de laisser la clé de son appart au partenaire …

Niveau 3

Là on peut dire que le schéma est identique au niveau deux et, pour ne pas être seul, on y ajoute la vie commune en supplément.  Le niveau 3 se différencie du niveau 2 par le fait qu’on habite ensemble, on vit ensemble, on dort ensemble toutes les nuits. Cependant, comme pour le niveau 2, il ne doit être imposée aucune contrainte.  Chacun garde ses habitudes et son style de vie. Tout est et restera cloisonné : L’un ou l’autre est libre d’aller et venir où bon lui semble, de voir qui il veut (membre de la famille, simples amis, ou plan cul) et rien ne l’oblige à partager avec l’autre son tissu social. Être entièrement libre de tout sans aucun compte à rendre. Côté sexe, même si c’est pas trop encouragé, on peut se permettre l’un et l’autre (à la condition expresse qu’aucun des deux ne soit jaloux) quelques escapades de temps à autres tant que ça reste occasionnel. Tout doit être dit au partenaire et à chaque instant il conserve son droit de veto ! Chacun fait fait c’qu’il lui plaît, plaît… 

Niveau 4

OK pour la vie commune et on est dans le partage total au sein duquel il n’existe plus aucun cloisonnement familial (l’un et l’autre rencontre tous les membres de la famille du partenaire), il connait tous ses amis et même tout ou partie des collègues de boulot. Un compte courant commun est ouvert.  On peut même investir dans de gros projets (envisager le mariage ou plus simplement un PaCS, l’achat d’une maison,  etc…). Côté sexe, l’exclusivité sera de mise. aucune escapade ne sera tolérée. Des règles sont mises en œuvre et chacun se doit de les respecter sans les transgresser.  Dans le cas contraire les choses se passeront mal, ce serait pris comme une trahison.

Niveau 5

Exclusivité sinon rien, y compris TOUT partager, le bon et le mauvais sans restriction soit,  partager à deux des problèmes qu’on aurait jamais eu seul. On essaie de passer le maximum de temps ensemble. On partage tout avec l’autre et la réciproque est vraie aussi. Aucun effort ne doit être fait pour y arriver puisque c’est exactement ce que veulent chacun des deux partenaires. Aucun écart sexuel, aucune infidélité ne sera tolérée. Si c’est le cas, ses valises sont prêtes dans la demie heure qui suit !

Destination Couple-Land

Nous sommes d’accords ? Quel que soit le modèle retenu par les membres du couple, aucun effort ne doit être fait pour  parvenir à construire sur le modèle choisi puisque c’est exactement ce que veulent chacun des deux partenaires.  Le modèle devra convenir aux deux partenaires. S’il ne convient qu’à l’un deux alors le couple part dans le mur et le tout est voué à l’échec. Imaginons, une situation donnée qui ne colle pas avec les aspirations de chacun :

  • Disons que « A » n’aime pas courir le gueux. « A » aime avoir une vie simple auprès de « B » et le reste ne l’intéresse absolument pas !
  • En revanche, « B » aime avoir un amant en supplément de « A », quand ce n’est pas plusieurs. Cela induit que « B » devra s’absenter durant les week-end pour aller auprès de « C » (qui, soit dit en passant, se classera dans la catégorie de niveau 1
  • « B » n’est finalement jamais seul. Ce dernier vit auprès de « A » toute la semaine et part tous les week-end retrouver « C » son amant  avec lequel il partagera d’autres choses telles que les repas entre amis les soirées conviviales, les soirées sexe et bien sûr les nuits câlines,
  • En résumé, « A » devra partager « B » avec « C ». Bien que « A » en soit affecté, ce dernier devra se contenter de week-end en solitaire tout en attendant que « B » veuille bien lui revenir. « B » est plutôt satisfait de sa vie de couple. Mais qu’en est-il de « A »… Même par amour, que gagne « A » dans ce schéma qui ne lui va pas du tout ?

C’est pourquoi, envisager une vie de couple c’est comme préparer un voyage à l’étranger avec son partenaire. 

  • La première des évidences est d’être certains que les deux ont envie d’aller au même endroit ! 
  • Partir pour le même pays, y visiter les mêmes villes.
  • Puis, au sein de ces villes, s’assurer que l’on ait envie d’y voir les mêmes choses serait un gros plus. Cela dit rien n’empêche d’avoir envie de visiter des choses différentes et dans ce cas, il est préférable de s’assurer que l’autre est partant pour ça sinon, il faut s’organiser pour que, pendant que l’un visite un musée, l’autre ait le loisirs d’en visiter un autre…

Si on reprend point par point cette exemple on peut donc faire aisément un parallèle avec la vie de couple.

Billet pour une même destination

La première des évidences est d’être certains que les deux ont envie d’aller au même endroit ! En effet, les deux partenaires ont-il envie de s’investir à fond dans une vie de couple ? L’un des deux ne se contenterait-il pas tout simplement d’une vie ami-amant ? Chacun ayant son appartement et les deux se retrouvent dans la semaine pour passer des soirées ensemble ainsi que quelques-uns (ou tous les) week-end et même pourquoi pas les vacances ensemble.

Si l’un d’eux n’est pas dans le même trip, il est inutile de continuer dans cette voie, sinon, cela revient à dire que les deux partenaires se retrouvent dans le même aéroport mais pour prendre deux vols différents … ça n’a pas de sens.

Partir pour le même pays y visiter les mêmes villes.

Un fois que l’on est d’accord sur le principe de la vie commune, est-on prêt à abandonner son appartement et ses affaires pour intégrer celui du partenaire ? Préfère-t-on se débarrasser de nos appartements respectifs mais garder les meubles ? Oui encore plus radical : tout bazarder pour recommencer une nouvelle vie à zéro ?

Puis, au sein de ces villes, a-t-on envie de visiter les mêmes choses ?

Chacun des deux partenaires a ses propres goûts, ses propres envies, ses propres centres d’intérêts. Certains sont communs au deux, d’autres pas. A-t-on envie de les faire partager à l’autre ? A-t-on envie de découvrir ceux de l’autre ? Si non qu’est-on prêt à faire pour laisser l’autre jouir de ses passions ? Est-ce que ça nous coûte de laisser l’autre nous quitter pour sa passion ? Si ça nous coûte (cher) alors on parle de concessions sinon tout va bien. Faire des concessions peut peser sur un couple à la longue.

Dans tous les cas, envisager une vie de couple suppose de revoir sa propre vie. Ça impose de prendre de grandes décisions avec de lourds investissements personnels. Cela engage nos responsabilités l’un envers l’autre. Démarrer une vie de couple n’est pas une chose anodine, c’est une étape importante dans la vie de chacun. Ça fait peur à beaucoup d’homosexuels et pourtant, regarde-t-ils du côté hétéros ? Où en serait le monde si les hétéros hésitaient de la sorte ? Entre homos, il ne s’agit que de vie commune, avec une maison ou un appart éventuel à la clé. Entre hétéros il est question d’enfants ! Faire des enfants est encore plus lourd en termes de responsabilités.

Bien sûr que les couples hétéros divorcent.

Mais pas tous ! Y en a qui tiennent non ? Et puis même s’ils divorcent, est-ce une raison pour s’arrêter de vivre et de ne pas vouloir vivre en couple ? Le monde serait mort depuis longtemps si les hétéros pensaient comme beaucoup d’homos. La vie de couple vaut la peine d’être vécue. S’endormir chaque soir auprès de celui qu’on aime, enlacés, n’a pas de prix… Et que dire de se réveiller auprès de lui, de voir son sourire comme premier spectacle du matin, de prendre le petit déjeuner ensemble avant de commencer une journée dure au milieu d’une jungle humaine impitoyable ? Et que dire du fait de pouvoir vieillir auprès de celui qu’on aime ? De pouvoir s’occuper de lui quand tout merde pour lui ? et réciproquement ? Y a-t-il quelque chose de plus précieux que d’avoir la chance de partager sa vie avec celui qui nous va parfaitement ??

Ne penser qu’à lui. Tout lui donner pour mieux tout recevoir de lui. Compter sur lui…

Ok on a tous nos amis mais ils ont leurs vies à mener ! Ils ne peuvent être présents dans nos vies 24/24h 7/7jours… Eux aussi ont leurs affaires à mener, leurs soucis à résoudre, leurs quotidiens à remplir.

Quand ils nous quittent après une super bonne soirée, ils partent vers leur quotidien et nous restons seuls face au nôtre. Les soirs de certaines déprimes, a-t-on envie de les emmerder avec notre spleen ? Et eux ? pensent-ils à nous ? Quand on est cloué au lit avec 39°, a-t-on envie de les appeler pour qu’ils nous prépare un dîner chaud tant on est incapable de se lever ? Et eux où sont-ils ? Les amis c’est une force dans nos vies mais ce n’est pas tout. Ils sont souvent absents (inconsciemment) pendant que nous déprimons seuls devant nos solitudes…

Au contraire, que dire du bonheur de partager au quotidien les tout petits plaisirs de la vie avec l’homme que l’on aime ? Que dire du plaisir de partager nos sentiments sur un film à la sortie due la salle de ciné, devant un verre, dans un café de la ville ? Que dire de la joie de se retrouver devant un paysage somptueux au centre d’un pays fabuleux à ses côtés pour partager avec lui nos émotions ?

Mince y a pas photo les gars.

Vous avez trouvé l’homme de votre vie ? Merde foncez ! On a qu’une seule vie. Ne la vivez pas au travers du regard des autres !

Ils seront où ces gens qui vous aurons gâché votre vie au soir de celle-ci ? Qu’en auront-ils à faire devant votre constat d’échecs parce que vous avez passé vos jours à vous soucier du « qu’en dira-t-on ? ». Quand aurez vous compris que votre vie vous appartient, que vous ne devez laisser personne d’autre en prendre les rennes, que vous devez la vivre pleinement sans vous soucier de ce qu’en pense votre voisin, votre famille, ou même vos amis. Tous ces gens vivent la leur, vivez la vôtre. Faites en sorte de n’avoir jamais à dire « purée, si j’avais su, si j’avais été moins con… ». Des regrets ? bof ! Mais des remords ! jamais ! Ne rien regretter sera déjà pas si mal non ?

Conclusion :

Et pour terminer je vous renvoie à la dernières séquence du film de 1994, réalisé par Stephan Elliott : « Priscilla, folle du désert » où Hugo Weaving (Mitzi) dit Terence Stamp (Bernadette/Ralph) Tu es sûr ? et la réponse de Bernadette : « tu n’en sais rien tant qu’on a pas essayé…. »

Suicide : Le PLACARD de Benoît

Le PLACARD de Benoît : Pour sa mémoire.

Vous vous dites peut-être :

  • « A quoi bon dénoncer l’homophobie au quotidien ? »
  • « A quoi ce site (qui paraît être communautaire issu de cette ancienne émission du début des années 2000 « GAY GRAFFITI« ) peut-il servir ?? »
  • C’est peine perdue que de penser un jour ne plus entendre dans la rue, au boulot ou et surtout dans la famille : « sale pédé »
  • On est aux portes des années 2020, l’homophobie n’existe plus ou alors c’est anodin.

Il est vrai que moi aussi, certains soirs, seul devant mon micro, je me suis pris à douter. Certains soirs, seul dans ce studio avec ma pile de papier pleine d’infos diverses, mes disques et les platines, je me posais des questions :

  • Ne suis-je pas l’animateur de radio pour une poignée de copains homos, genre « animateur pour potes du bout de la rue » ?
  • Est-ce que je sers vraiment à quelque chose ? A quelqu’un ?
  • Passer cinq heures dans les studios de Radio Latitude a-t-il vraiment un sens ?
  • Dois-je continuer ou devrais-je laisser tomber et passer mes vendredis soirs auprès de mes amis ?

Qu’on le veuille ou non, le doute est toujours présent, surtout quand les auditeurs ne réagissent pas, ne se manifestent pas …

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Bien sûr, je savais que la réponse était : non.

Certains m’ont appelé durant l’émission : des gens que je ne connaissais pas pour me féliciter, pour me dire combien je leur apportais de l’air dans leur quotidien… Eux qui n’auraient jamais oser entrer dans un kiosque à journaux pour tendre la main vers la plus haute étagère, ceci afin d’attraper le magazine pédé « TETU » ou « Lesbia mag« ; Eux qui n’ont pas Internet auquel ils ne comprennent rien.

Mais bon, je relativise toujours, pensant que si je stoppais Gay Graffiti demain, peu importe la raison, au bout de quinze jours, tous l’oublieraient, point barre… et sincèrement, qui s’en souvient aujourd’hui ?

C’est avec ces doutes, mais surtout accompagné de ces manifestations chaleureuses que je produisais, chaque fin de semaine, GAY GRAFFITI. En me faisant plaisir d’abord, je communiquais ce plaisir souvent sans le savoir, cette allégresse, cette chaleur à des tas de gens enfermés dans leur placard…

Un vendredi soir, tout bascule !

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Le vendredi 24 mai 2002 tout devait basculer pour moi ! Une lettre m’attendait aux studios de Radio Latitude. Elle avait été postée le mardi 21.

Après l’avoir lue, j’étais flatté mais surtout très inquiet : cette lettre ne me disait rien qui vaille. Benoît (son auteur) préparait une bêtise ; Je ne sais pourquoi j’en étais sûr mais je le savais !!!!!!!!!  Aussitôt après l’émission, j’appelais aussitôt son ami (que je ne connaissais pas non plus), il m’apprenait que Benoît était dans le coma depuis deux jours des suites d’une tentative de suicide, ayant pris un cocktail détonnant auquel on ne réchappe que rarement !

Cette lettre dont l’expéditeur (Benoît), coordonnées et autres noms (son ami) seront tenus secrets du fait que ses parents ne savent rien de ce qu’il était, n’est publiée ici que pour convaincre les plus septiques d’entre vous qu’il y a encore du boulot et que cette émission, humblement, contribue à faire avancer les choses… même si celles-ci se font prier pour cela !

Lettre de B. verso et Lettre de B. recto ; Le texte intégral du courrier de B. est reproduit en fin de cette page. Pour des raisons de sécurité envers B. je publie ces pages sous forme de vignettes afin que son écriture ne soit pas reconnue.

Texte intégral de la lettre de B.

Salut mec,

Tous les vendredis j’écoute ton émission et c’est vraiment super !! Moi j’suis homo, mais je le vis très mal !! dur..dur.. J’arrive pas à m’assumer c’est horrible. Si mon père le découvre, il me fait la peau !! Pourtant j’ai 25 ans !! Alors merci à toi car tous les vendredis je m’évade en t’écoutant. J’ai entendu parlé de ton asso « HOMOSPHERE » : peux-tu en parler en détail dans une de tes prochaines émissions ? Je voudrais franchir la porte mais j’ai la trouille ! Je vis l’enfer ! Je drague bien des nanas pour l’image mais je souffre. J’ai eu des aventures vite fait avec des mecs du côté des petits jardins, mais BOF !!!

Ca me fait du bien de t’écrire. Je ne peux pas en parler ni dans ma famille, ni à mon boulot. J’ai un ami qui est au courant, il est super et tellement bien dans sa tête. Il me dit de vivre ma vi, de ne pas me soucier des autres. Facile pour lui, sa famille est au courant, pas de problème, il b_recto_pconnait un tas de monde qui l’accepte en tant qu’homo et mène une vie à 200 l’heure. Sans lui je serais déjà mort !! Il m’écoute si bien, même si je lui prends la tête parfois. Comment peut-on être homo et libre dans sa tête ? Si un jour, tu cherches des gens pour ton assoc, tu devrais le contacter. Il a 33 ans, s’appelle E. et son téléphone est le 06 XX XX XX. Tel lui de la part de B. c’est mon prénom.

Si des gens comme toi et lui peuvent faire avancer les choses pour nous tous les coincés, ça ira peut-être mieux. Des fois je me sens si prisonnier que j’ai envie de me foutre en l’air. Troyes est une petite ville, les gens savent tout si vite. Je ne sais pas si j’ai bien fait de t’écrire mais j’avais envie de le faire. Ca me fait du bien. Merci vraiment pour ton émission. J’suis sûr qu’elle fait du bien à beaucoup de mecs comme moi. Merci Merci Benoît. Excuse pour l’écriture.J’ai tellement la trouille de moi que je l’ai déformé. Quel con je suis!!

A vendredi!! Tel à mon pote, il est super…

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Chronologie :

  • Lettre postée le 21 mai 2002.
  • Le directeur de la radio, sans l’avoir ouverte bien sûr, me la remet le vendredi 24 mai 2002
  • le soir même de la lecture de cette lettre, j’apprends le suicide de Benoît et son coma
  • Je recevrais une seconde lettre de Benoît, écrite dans sa voiture, garée près d’une boite aux lettres postales, dans une rue aux portes de Paris.
  • Après avoir envoyé une lettre à ses parents, une à son meilleur ami et une à moi-même, Benoît retournera dans sa voiture et passera le reste de la nuit dedans pour s’éteindre à jamais.
  • C’est au petit matin que les riverains le retrouverons… sans connaissance … dans un coma avancé.
  • Benoît décédera mardi 28 mai 2002 au matin, vers 5h du matin.

Benoît m’écrira donc une seconde lettre (ainsi qu’à son meilleur ami E. et à ses parents), juste après avoir pris son cocktail mortel. Cette lettre, sur les vœux de Benoît ne sera pas publiée ici.

Benoît ne sera pas au rendez-vous qu’il m’avait fixé pour le vendredi suivant : sa tentative de mettre fin à ses jours se soldera par 6 jours de coma profond avant de nous quitter. Benoît décède le mardi 28 mai 2002 au matin, vers 5h…. me laissant un goût amer dans la bouche, ré ouvrant une plaie dans mon cœur.

Benoît. : Gay Graffiti (ce site) sera dédiée à ta mémoire ; à toi et tous ceux qui comme toi ont souffert dans leur chair au point de vouloir nous quitter. 

Benoît sois sûr que je penserai toujours à toi durant l’émission… ou en mettant à jour ce site…. qui, s’il est toujours en ligne, c’est pour entretenir ta mémoire …

 

Les homophobes de tous poils, qu’ils soient actif ou passif devant un homosexuel attaqué, harcelé, poussé à bout, ont du sang sur leurs mains ne serait-ce que du fait de laisser faire et ne rien dire. Ils sont tous plus ou moins coupable de complicité. Certains, à force d’être harcelés en viennent au suicide !

Puisse un jour, les responsables de la mort de Benoît (et de tant d’autres)  payer pour tant de haine répandue sur vous…

 

Irréductiblement Célibataire

A l’heure où le mariage gay alimente les débats en tout genre dans les salons intellectuels gay parisiens, au sien des associations LGBT, à le happy hour des bars gay, il en est parmi nous qui s’insurgent contre cette institution concédée par la République à l’Eglise de Rome.

Se marier ? Pourquoi faire ? Quelle idée de « singer » les hétéros ? Pour se protéger ? De qui finalement quand on est foncièrement dans l’âme pour conserver sa liberté au travers d’un célibat qui nous rassure ?

Je vais être très clair et direct (je ne sais pas faire autrement) ! Et ce, même au risque d’en choquer quelques-uns parmi vous qui avez des idées reçues sur la notion de couple….

Premier point :

  • Être célibataire c’est un art de vivre.
  • On n’a aucun compte à ne rendre à personne !
  • On mène sa vie comme on l’entend.
  • On est libre de voir qui on veut quand on veut où on veut.
  • On aménage son Home Sweet Home suivant ses propres goûts.
  • La question de la déco nous appartient totalement.
  • Si c’est le bordel chez soi personne pour râler.
  • On mange, on se lève et/ou on se couche à l’heure qu’on veut.
  • Les programmes TV et la télécommande sont à notre entière disposition.
  • On navigue sur le Net là où ça nous chante.
  • Pas besoin d’effacer les historiques, et les mots de passe ne servent à rien.
  • On remplit le frigo de ce qui nous fait plaisir et s’il n’y a que des bières ça nous regarde.
  • On change les draps, on fait le ménage ou la vaisselle quand on a le temps.
  • On sort retrouver les potes dans les bars de notre choix sans demander la permission à qui que ce soit.
  • On rentre à l’heure qu’on veut sans culpabiliser.
  • Et j’en passe…

Deuxième point :

  • L’homme par définition ne pense qu’avec son sexe.
  • On est chasseur dans l’âme.
  • La vie est trop courte pour s’y faire chier.
  • Les plans sans lendemain sont les bienvenus. Sans prise de tête.
  • Pour certains même, c’est une religion, un sacerdoce.
  • On a besoin de cette montée d’adrénaline que procure la chasse.
  • On a besoin de savoir qu’on plait.
  • C’est d’autant plus vrai que l’âge avance. Avec l’âge, on plait de moins en moins et la drague nous rassure, voir flatte notre égo.
  • On est capable de faire l’amour sans sentiment. Le sexe pour le sexe.
  • Certains revendiquent même leur côté salope au lit !!! Et le premier qui ose leur lancer la première pierre pourrait n’être qu’un gros hypocrite surtout s’il se fait retourner en cachette par tout ce qui bouge au fond d’une backroom ou sur quelque parking, dans de profonds buissons la nuit.

Troisième point :

Quand on est célibataire : faîtes un copié collé à ceci près que :

On n’est pas fidèle (manquerait plus que ça ! Les mâles, eux, ne le sont pas avec nous ! LOL Tant qu’on ne tombe pas sur le bon mâle, celui qui nous accompagnera un bon bout de chemin, on n’a aucune raison de changer d’attitude.

Capote obligatoire (mince pas cool mais c’est comme ça !) quand on ne connait pas le partenaire sinon elle peut être enlevée si on est (presque) sûr de l’autre. Encore que le risque zéro n’existe pas et que dans l’absolu, mieux vaudrait la garder

Quatrième point :

L’amitié/sexe n’est pas incompatible pour bon nombre d’entre nous.

Il arrive qu’entre amis ayant une attirance pour le même sexe, certains soirs peuvent être très chauds. Si l’on a envie l’un de l’autre alors why not ? Bien sûr entre potes, nous ne sommes pas obligés de baiser chaque fois qu’on se voit.

L’amitié prime entre nous.

Mais une fois de plus, si en dehors de notre amitié nous ressentons l’envie de faire l’amour l’un et l’autre alors, et ce tout naturellement, on se donne le plaisir que nous attendons d’une soirée cool et un peu arrosée.

Dernier point :

Avec notre mec (quand on en a un) on est à fond dans le sexe : no barrière ! No tabou ! No limite ! Et tout à lui. Rien qu’à lui…

Si un jour on tombe sur le bon alors on avise. On peut redevenir à nouveau rien qu’à lui à la seule condition que nous puissions nous voir autant de fois que nous en avons envie.

Y compris en semaine.

Plus question d’attendre le week-end alors que l’envie de baiser se faire sentir en milieu de semaine.

Si on a un mec, la réciprocité doit être de mise. Il a envie de nous nous sommes dispo mais l’inverse devra être vrai.

C’est pourquoi les relations à distance peuvent devenir problématique si la relation devait être autre chose qu’un plan sans lendemain.

N’entendez pas par-là « vie commune ». Chacun chez soi nous va très bien mais pas de Kms entre nous car c’est incompatible avec ce que je viens d’écrire ci-dessus.

Ca n’empêche que pour la grande majorité des couples établit, souvent pacsés (ça vaut pour les couples hétéros), l’homme ne peut s’empêcher d’aller voir ailleurs.

Et le ou la partenaire ? à votre avis ? Être célibataire ou ne pas l’être ?

Alors la question reste posée ?

Tout dépend de votre sensibilité. De votre réaction face à la solitude. Et surtout, si vous êtes du genre à tomber amoureux pour un simple regard échangé furtivement alors vous êtes perdu à la cause du célibat.

Pour être célibataire, il faut être solitaire, aimer la solitude. Il faut préférer sa liberté au-delà de tout. Le célibataire ne s’embarrasse pas d’états d’âmes quand il passe d’un partenaire à l’autre … pour lui, les mecs sont du consommable, jetable. Surtout ne pas s’attacher. Trop dangereux pour sa liberté ! Ne pas (jamais) laisser ses sentiments prendre le dessus ! Ne jamais aimer ! Et pas question de voir arriver la brosse à dent de l’autre sur l’étagère de la salle de bain : ça commence comme ça et ça finit pas voir toute notre déco longuement pensée, chamboulée avec des trucs et des machins disparates ! Sans parler des sms reçus du genre « t’es où là ? » ou « t’es avec qui ? » ou encore « pourquoi tu ne réponds pas ? » … Fin de notre liberté ! Out la tranquillité ! Bonjour la cour des rapports de comptes !

Être célibataire c’est refuser de partager tout au quotidien pour préserver sa liberté de choix. Être célibataire c’est vivre dans la solitude mais être libre de ses choix. Être célibataire c’est ne rendre de compte à personne qu’à soi-même.

Aimer …

Aimer …

Pourquoi ce mot est-il toujours accompagné de souffrance ?

Aimer quand on a dépassé la cinquantaine c’est se fourrer dans de sales draps.

Pourquoi, à plus de cinquante ans, ce sentiment est-il capable du meilleur comme du pire ?

Il ne suffit pas d’aimer quelqu’un pour être aux anges.

Aimer, c’est s’ouvrir aux coups bas de la vie.

Aimer, c’est s’exposer aux pires blessures.

Aimer, c’est choisir de voir son âme, son cœur et sa vie mourir un peu.

On ne choisit pas d’aimer quelqu’un, pas plus qu’on ne choisit pas de ne plus l’aimer.

Ça vous tombe dessus sans que vous n’y prêtiez attention.

L’amour ne sert à rien. A rien ?

Qui a dit cela ?

Quand l’amour s’abat sur vous, votre regard sur les choses et sur les gens change.

On n’est plus le même quand on aime.

La vie vous semble douce. Tout vous semble vous sourire.

Vous vous sentez pousser des ailes. Même les montagnes ne pourraient vous arrêter. Vous vous sentez capable de tout et surtout, un sentiment d’immortalité vous envahit. Vous êtes le Roi du Monde. Vous nagez dans la plénitude. La volupté est votre lit et vous vous drapez dans l’allegresse…

Mais l’Amour n’existe pas sans ses deux compagnons de fortune.

Le hasard et la vie.

La vie et le hasard.

La vie, elle, est une grande salope. Elle s’empresse de vous reprendre ce qu’elle vous a donné. Rien n’est gratuit avec elle. Quant au hasard, lui, c’est un vaste fumiste qui joue avec vous comme on joue au Monopoly où le dé, c’est vous !

Avec la Vie et le Hasard, rien ne marche comme vous le voudriez.

L’une prend plaisir à vous faire attendre des années un bonheur légitime, l’autre se fout de vous et de votre avenir comme de sa première grenouillère.

Quand l’Amour met sur votre chemin celui ou celle qui vous rendrait enfin heureux, ses compères s’empressent de vous fichent des bâtons dans vos roues.

Aimer …

Pourquoi ce mot est-il toujours accompagné de souffrance ?

Aimer quand on a dépassé la cinquantaine c’est se fourrer dans de sales draps.

Pourquoi, à plus de cinquante ans, ce sentiment est-il capable du meilleur comme du pire ?

A cinquante ans on a fait sa vie. La grande majorité des quinquas possède un bon boulot et par les temps qui courent mieux vaut le garder. Souvent l’on possède un appartement dont on est propriétaire. Enfin, rarement mais cela arrive, on partage cet appartement avec un ou une ex dont on n’arrive pas à se séparer pour diverses raisons la plus fréquente étant le sacro sait « pour ne pas vivre seul ». Et c’est ainsi qu’à plus de cinquante ans, on se trouve enfermé dans une vie trop étroite comme une sorte de cellule dans une prison dorée. Le pire c’est qu’on s’y complait tout à son confort relatif. Une sorte de demi-sommeil s’est installé au fil du temps qui a anesthésié vos sentiments. La vie coule comme un long fleuve tranquille et les années passent sans crier « gare ! ».

Et c’est là qu’entre en scène le Hasard. Ce fripon s’arrange pour vous faire croiser le chemin de celui ou celle dont vous tomberez amoureux. Et là, votre vie vous semble fade. Un arrière-goût de ratage vous envahit. Vous avez envie de foncer, de tout casser, de tout abandonner et tout recommencer. Les mots de René Char résonnent dans votre tête «Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. A te regarder, ils s’habitueront. » Vous voici prêt à tout (surtout tout oublier de ce dont est construit votre vie jusqu’à ce jour) pour vivre ce nouvel Amour qui se présente à vous si soudainement mais si prometteur… Et d’élaborer des vacances de rêves sous des cieux enchanteurs, et d’échafauder des projets de vie idylliques, et de se vautrer dans des illusions de bonheur … Mais la Vie, elle, ne l’entend pas de cette oreille.

Vous souvenez-vous que vous n’êtes pas seul ? Vous rappelez-vous que vous vivez toujours avec votre « ex » ? Avez-vous vraiment oublié que vous trimballez cette vieille casserole qui vous allait bien quand vous étiez seul, vous procurant un confort affectif illusoire ? Avez-vous pensé qu’un jour cette casserole se changerait en un énorme boulet à la patte ?

Aimer …

Pourquoi ce mot est-il toujours accompagné de souffrance ?

Aimer quand on a dépassé la cinquantaine c’est se fourrer dans de sales draps.

Pourquoi, à plus de cinquante ans, ce sentiment est-il capable du meilleur comme du pire ?

Bien sûr, on peut décider du jour au lendemain de faire table rase de tout ce passé embarrassant pour aller de l’avant. Mais combien le font-ils ? Rares sont ceux qui ont assez de crans pour renoncer à tout par Amour… En revanche, trop nombreux sont ceux qui s’accommodent de leur double vie faisant patienter l’être cher en lui servant la phrase qui tue « C’est pas le bon moment, le contexte (la conjoncture, mon ex… ou tout autre paramètres fallacieux) ne sont pas favorables pour l’instant à ça. Je ne peux tout quitter comme ça. Nous devons patienter. Un jour, tu verras, nous serons réunis…. » Et c’est ainsi que bon nombre d’amants, de maîtresse, vivent seuls, triste, désespérés même tout en devant se contenter des miettes que vous voudrez bien leur donner et ce, en toute bonne foi certes mais simplement surtout parce que vous n’avez pas assez de courage pour vous approprier cette phrase si belle qui chante encore à vos oreilles.

Quoi ? Qu’est-ce qu’il y a ? La vie est une salope ? Elle s’amuse de vous et de votre Amour ?

Aimer …

Pourquoi ce mot est-il toujours accompagné de souffrance ?

Aimer quand on a dépassé la cinquantaine c’est se fourrer dans de sales draps.

Pourquoi, à plus de cinquante ans, ce sentiment est-il capable du meilleur comme du pire ?

Et de vous dire qu’on fait pas de qu’on veut et surtout plus à plus de cinquante ans. Que nous ne sommes plus des enfants. Que les rêves sont bons pour les poètes et que nous devons garder les pieds sur terre. Que l’on risque gros en renversant cette table que l’on a patiemment dressée. A quoi bon … après tout on est bien comme ça … pourquoi vouloir tout foutre en l’air … on a la chance de s’être trouvé et de s’aimer par-dessus le marché, c’est déjà bien non ? pourquoi foutre un coup de pied dans cette fourmilière qui n’a rien demandé ? Quant à l’être aimé, que veut-il de plus ? Pourquoi en voudrait-il plus ? Ne peut-il pas nous comprendre nous qui sommes coincé et qui n’y pouvons finalement rien ?

Mais quel toupet que de penser ça !

Avez-vous pensé à ce qu’est devenue la vie de celui ou celle qui est entré dans votre vie mal rangée ? Vous demandez-vous à quoi ressemble sa vie quand vous êtes rentré chez vous auprès de votre « ex » ? Êtes-vous capable d’empathie pour ressentir la souffrance de celle ou celui qui vous aime ?

Avez-vous ne serait-ce qu’une vague idée de l’état dans lequel se trouve son cœur quand il/elle vous raccompagne sur le quai de la gare pour au minimum une semaine de séparation ? Savez-vous ce qu’est sa vie après votre départ, quand s’abat sur l’appartement ce grand vide indescriptible ? Demandez-vous ce qui lui passe par la tête quand le soir après la journée de boulot, il/elle rentre seul chez lui et dîne d’un rien devant une télé qui lui raconte des choses qu’il n’écoute plus depuis que vous faites partie de sa vie ? Posez-vous la question de savoir si sa compagne, la solitude, ne lui est tout simplement pas devenue insupportable ?

Décidément, la vie est une salope et son copain, le hasard, un fieffé connard.

Et avec cette phrase on s’excuse de tout. C’est pas de votre faute si ces deux compères ne font rien d’autre que de brouiller les cartes. Vous n’y êtes pour rien, c’est la vie qui est faite ainsi. Vous n’y pouvez rien, c’est ainsi, rien ne changera, on n’y peut rien changer…

Aimer …

Pourquoi ce mot est-il toujours accompagné de souffrance ?

Aimer quand on a dépassé la cinquantaine c’est se fourrer dans de sales draps.

Pourquoi, à plus de cinquante ans, ce sentiment est-il capable du meilleur comme du pire ?

A force de tirer sur la corde à la fin elle casse.

La patience a elle aussi ses limites.

Et l’Amour fini, lui aussi, par s’user si on ne l’entretient pas.

Un jour la fatigue s’empare doucement de l’être aimé.

Il finit par être las de souffrir.

Bien qu’il parle, qu’il vous dit combien tout ça lui pèse. Au bout d’un temps, quelques années, votre ritournelle « C’est pas le bon moment, le contexte (la conjoncture, mon ex… ou tout autre paramètres fallacieux) ne sont pas favorables pour l’instant à ça. Je ne peux tout quitter comme ça. Nous devons patienter. Un jour, tu verras, nous serons réunis…. », finit par raisonner comme un vieux vinyl rayé. L’être aimé, lassé, fini par mettre fin à votre histoire. Et vous de lui dire que finalement ça vaut mieux, que vous n’y pouvez rien, que votre vie est établie et que vous n’avez pas le contrôle sur elle, qu’elle est ainsi faite et que vous acceptez cette fatalité en lui demandant d’en faire autant.

Face à ce gâchis, meurtri, l’être aimé et qui n’a jamais cessé de vous aimer, doit à son tour se résigner à tuer l’amour qu’il vous porte ceci afin de se protéger lui-même.

Aimer …

Pourquoi ce mot est-il toujours accompagné de souffrance ?

Aimer quand on a dépassé la cinquantaine c’est se fourrer dans de sales draps.

Pourquoi, à plus de cinquante ans, ce sentiment est-il capable du meilleur comme du pire ?

A plus de cinquante ans, il ne reste plus qu’à se construire des remparts solides, monter ses murailles le plus haut et les plus épaisses possible pour cacher son cœur derrière et ne plus jamais au grand jamais le sortir de sa cachette.

Aimer ?

Pour quoi faire ?

Souffrir c’est se rappeler qu’on est vivant disait quelqu’un…

A cela je réponds : pas obligé non plus d’être maso….

Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. A te regarder, ils s’habitueront. ».

Depuis le début de l’année 2011, la RATP nous présente ses vœux avec une citation philosophique de René Char : « Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. A te regarder, ils s’habitueront. ».

Voici une phrase qu’on peut lire sur bon nombre d’affiches dans le Métropolitain parisien et qui a détourné un peu notre attention du « 20 minutes », du « Metro » ou du « Direct matin » encore froids et humides d’être restés trop longtemps à l’entrée de la bouche de métro et que nous nous apprêtions à lire bêtement comme des dizaines de personnes comme nous dans la même rame. Cette citation philosophique est extraite de « Les Matinaux » de René Char aux Editions Gallimard ; 1950.  De la philosophie le matin dans le métro sans qu’on s’y attende ? En voilà une idée saugrenue !

Aaahhhh philosophie quand tu nous tiens…. Voici une phrase qui peut coller à la vie de chacun laissant à tous la possibilité se l’approprier pour l’adapter à son existence. La RATP a-t-elle une idée de ce qu’elle sème parfois ? D’ailleurs, cela s’applique à chacun de nous : par nos actes, par nos propos, nous influençons sans le savoir la vie des autres et parfois même, nous pouvons devenir le modèle de quelqu’un… Ne vous a-t-on jamais dit qu’à cause de (ou grâce à) votre comportement face à la vie et ce, sans le savoir, un jour, vous avez changé celle qu’un de vos amis ? J’ai le souvenir d’un SDF, que je rencontrais tous les matins au cœur de  l’hiver 2010 en allant au bureau. il était assis sur sa valise les jambes enroulées dans une couverture , toute sa vie contenue dans cette dernière et quelques sacs plastiques à ses pieds. Chaque matin nos regards se croisaient, le sien accompagné d’un merveilleux sourire qui me remettait d’équerre les jours où je n’avais pas le moral. Depuis, nos bureaux ont déménagés et je ne croise plus cet homme qui paraissait avoir qui ? 50 ? 60 ans ? Mais qui me manque un peu le matin et pour qui, les jours où j’ai une baisse de moral, j’ai une pensée pleine de tendresse et d’amitié. On sème constamment des choses dans notre sillage à l’image de cet homme qui ne saura jamais qu’il a marqué ma mémoire au point que nos courtes tranches de vie matinales se retrouve ici, consignée dans cet article…  Certaines graines resteront mortes à jamais, d’autres « dorment  » attendant qu’on vienne les arroser, d’autres enfin germent spontanément et donnent de belles récoltes.

Il semble que René Char, quelques décennies après sa mort, ait encore la possibilité de changer la vie de bon nombre de ceux qui l’ont lu un matin de très bonne heure, sur un quai de métro, les yeux encore plein de sommeil, entre deux bâillements pas très discret, un casque sur les oreilles diffusant une musique sensée les aider à se réveiller avant d’atteindre qui son bureau, qui son magasin, qui sa cuisine de restauration collective ou traditionnelle, qui son entrepôt ou son atelier …. Pour info, René Char était poète et résistant français. Né le 14 juin 1907 à L’Isle-sur-la-Sorgue il est décédé à Paris le 19 février 1988.

C’est ainsi qu’un homme de ma connaissance me disait début janvier avoir été tellement interpellé par cette citation qu’il avait envie de changer sa vie, tout chambouler, voir ne rien effacer mais recommencer à zéro. Un homme qui allait fêter ses cinquante ans. Un homme qui, semblait-il, n’avait plus rien à prouver ni à lui, ni aux autres. Un homme qui, du moins le pensait-il jusque là, n’aspirait qu’à poser ses quelques valises pour mieux se poser lui-même.

Car enfin, en quoi cet homme a-t-il besoin de changer sa vie ? Il a quitté sa province natale quand il avait une bonne vingtaine d’année pour vivre depuis, librement, sa vie sans devoir rendre compte à sa famille.

Partir (fuir un peu) pour devenir ce qu’il était (« Deviens ce que tu es » ; Nietzche – phrase reprise par la marque LACOSTE comme slogan publicitaire dans les années 2000) et le faire simplement (« Just do It » ; slogan publicitaire bien connu de la marque NIKE) sans affronter le regard réprobateur des siens.

Se découvrir un jour homosexuel et décider de ne plus avoir honte de l’être n’était pas une histoire aussi simple à assumer dans les 70’s que ça peut l’être aujourd’hui en ce début du troisième millénaire.

En 1976, on cassait du pédé en toute impunité, pire même et on le faisait comme le dirait Jacques Martin : « sous vos applaudissements » car les histoires de ratonnades (casser du raton entendez casser de l’arabe) comme celles de pédés battus et détroussé amusaient bon nombre de gens « bien pensant » le lundi matin devant la machine à café. En rance, il aura fallu attendre 1981 pour voir l’homosexualité dépénalisée par le gouvernement de Mitterrand, puis retirée du tableau du manuel diagnostique et statistique des maladies mentales, en 1985 par l’O.M.S (Organisation mondiale de la Santé) puis enfin elle a été déclassifiée lors du congrès de 1992, pour tous les états signataires de la Charte de l’OMS.   Jusque là en effet, l’homosexualité a été couramment considérée comme une maladie par les psychologues et les médecins de la fin du XIXème siècle. C’est Magnus Hischfeld, qui dès 1931, tente de démontrer que l’homosexualité est constitutionnellement déterminée, innée et non modifiable. Bien sûr, le débat est toujours d’actualité chez ceux qui refusent l’idée que si la nature fait toujours en sorte que l’humanité est composée de 52% de femmes contre 48% d’hommes elle fait également en sorte, qui qu’il arrive, de maintenir une proportion de 8% de lesbienne chez les femmes et autant chez les hommes. Depuis 1992 donc, l’homosexualité n’est donc plus considérée comme une maladie. Tout pays tentant par un biais ou par un autre d’instaurer un suivi médical pour homosexualité est condamnable sur le plan international (Convention européenne de sauvegarde des droits de l’Homme), et sur le plan national (Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen et les articles 225-1 et 225-2 du code pénal français ).

 

« Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. A te regarder, ils s’habitueront. »

 

Ils ? Mais qui ça « ils » ? Et à quoi s’habitueront-ils ? Au fait que jamais il ne sera accompagné d’une femme lors des déjeuners dominicaux ? Au fait que les mots d’amour qu’il prononcera, les gestes de tendresses dont il sera capable seront pour un homme ? Au fait que jamais il n’aura d’enfant ? Au fait qu’avec son compagnon, il formera un jour un véritable couple à l’image de ceux formés par les hétéros ? Au fait que ce faisant il dérangera parce qu’il brouillera les codes si ancrés dans la conscience humaine : la femme à la vaisselle et à la lessive, l’homme au bricolage et à la réparation de la voiture ? Mais qui fait quoi chez un couple homo ? Qui se colle au repassage ? Qui se plante devant les fourneaux pendant que l’autre (lequel) fais les poussières et passe l’aspirateur ? et finalement la question qui brule les lèvres mais qui n’est jamais posée : qui fait la femme ?

« Impose ta chance » :

Impose le fait d’être bien dans tes baskets en n’ayant plus honte d’être homo comme d’autres sont simplement hétéros.

« serre ton bonheur » :

Le bonheur d’être en bonne santé, de n’avoir aucune maladie grave, d’avoir un mec dans ta vie qui t’aime et qui ferait n’importe quoi pour toi !

« et va vers ton risque » :

Oui, aujourd’hui, on prend encore un risque en sortant de son placard et en assumant son homosexualité ! Oui certains se font rejeter de leur famille ! Oui certains dans le monde professionnel se voient mettre dans un placard pour qu’on ne voit pas ce pédé au grand jour ! Oui en ce IIIème millénaire il existe encore une discrimination avérée envers les homosexuels ! Alors tout dire à ses parent alors qu’il vient de fêter ses 50 ans est pour lui un acte douloureux, presque héroïque, avec la crainte au ventre de voir ses parents (voir sa sœur aussi) le rejeter.

« A te regarder ils s’habiteront »:

A te voir épanouis, heureux d’être enfin libre d’être toi-même sans avoir à te mentir, à mentir aux autres et surtout pas à tes proches, en somme, à te voir vivre ta vie d’homosexuel ils se rendront à l’évidence : être soi-même est important pour l’épanouissement soi. C’est presque enfoncer une porte ouverte d’écrire ça et pourtant, il existe encore des gens à qui il faut encore et encore le démontrer. Les psychiatres du 19e siècle (dont Freud) pensaient que l’homosexualité engendrait des dépressifs, voir des gens suicidaires. Foutaises bien sûr ! En fait ces psychiatres ne voyaient dans leurs cabinets que des gens persécutés, mal dans leurs peaux parce que n’ayant pas la possibilité de s’assumer en tant qu’homosexuels. Les autres, ceux pour qui être homo ne posaient aucun problème ne fréquentant pas les cabinets de Freud et consorts, ceux heureux d’être ce qu’ils étaient, bien sûr, les psy ne les voyant jamais ne pouvaient les étudier. Que d’hypocrisie !

« Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. A te regarder, ils s’habitueront. »

En observant cet ami regarder sa vie ou du moins ce qu’il en a fait jusqu’à ce jour et en le voyant vouloir remettre tout en question je ne peux que penser à tous ceux, qui comme lui, on lu un matin cette phrase de René Char et se disant que décidément, 2011 (étant un nombre premier) allait être une grande année pour eux : l’année de tous les changements. Gay Graffiti sera à leurs côtés pour les soutenir dans leur cheminement. A tous ceux qui ont envie de prendre enfin leur vie à bras le corps parce qu’après tout leur vie n’appartient qu’à eux et eux seuls j’ai envie de dire écrivez-nous ici et dîtes nous ce qui a changé en 2011 pour vous ! Faîtes-nous part des avancées, des difficultés, des obstacles surmontés, ceux où vous avez trébuché, ceux qui vous ont achevés… dîtes nous où vous souhaitez aller, où vous vous être rendu, ce que votre vie est devenue. Laissez nous vos commentaires : ils serviront à d’autres, croyez nous ….

A tous (et toutes) Gay Graffiti souhaite enfin la vie que vous méritez : être vous, rien que vous ! Deviens ce que tu es…. Just do it !

 

Fidelity or not fidelity ? That is the question

Être fidèle quand on est gay, est-ce possible ?

Ça revient à poser cette question : est-il possible pour un hétéro d’être fidèle à la personne avec laquelle il se marie en lui jurant d’être fidèle et de rester avec elle pour le meilleur comme pour le pire.

Mais au fait que dit le maire avant de vous demander les consentements mutuels ?

Article 212 : Les époux se doivent mutuellement respect, fidélité, secours, assistance.

Article 213 : Les époux assurent ensemble la direction morale et matérielle de la famille. Ils pourvoient à l’éducation des enfants et préparent leur avenir.

Article 214 : Si les conventions matrimoniales ne règlent pas la contribution des époux aux charges du mariage, ils y contribuent à proportion de leurs facultés respectives.
Si l’un des époux ne remplit pas ses obligations, il peut y être contraint par l’autre dans les formes prévues au code de procédure civile.

Article 215 : Les époux s’obligent mutuellement à une communauté de vie.
La résidence de la famille est au lieu qu’ils choisissent d’un commun accord.
Les époux ne peuvent l’un sans l’autre disposer des droits par lesquels est assuré le logement de la famille, ni des meubles meublants dont il est garni. Celui des deux qui n’a pas donné son consentement à l’acte peut en demander l’annulation : l’action en nullité lui est ouverte dans l’année à partir du jour où il a eu connaissance de l’acte, sans pouvoir jamais être intentée plus d’un an après que le régime matrimonial s’est dissous.

Les époux se doivent mutuellement respect, fidélité, secours, assistance.

Est-ce qu’une personne dite « en couple » peut être mal jugée parce qu’elle « va voir ailleurs » comme on dit ? Si on répond oui c’est aller un peu vite en besogne si on oublie certains paramètres qui ont conduit cette personne à se conduire ainsi. Les tentations sont fortes et les occasions fréquentes pour ne pas trébucher, voir tomber, devant elles. Ceux qui y arrivent ont du mérite certes mais, qui nous dit qu’elles ne finiront pas par céder, au moins une fois ? Et si tel est le cas, comment les juger ? Qui leur jettera la première pierre ? Pas moi en tout cas…

Mais examinons quelques cas de figures concrets pour illustrer nos propos.


Caïn (Cas  1)

A et B s’aiment passionnément mais A et B habitent chacun dans une ville séparée l’une de l’autre de 100kms au minimum. Seuls les samedis et les dimanches leur donnent l’occasion de se réunir enfin (ce que nous appelons des amours de week-end.

• Pour A, les choses sont bien ainsi et il est toujours heureux de voir B quand la semaine prend fin.

• En revanche, pour B, le sexe est très important et ses besoins plus grands.

Au début tout roule, B fait fi de ses grandes envies de sexe mais le temps aidant effrite sa patience. Avec le temps (plus ou moins long), B fini par aller voir ailleurs durant la semaine pour combler son manque et ses frustrations. B est-il un infidèle, un sale gosse qui trompe effrontément son partenaire ?


Cas 2

A et B s’aiment passionnément mais

• B est plutôt du genre coincé en matière de sexe.

• A a bien essayé de parler avec B mais B considère que certaines choses sont trop lubrique, trop perverses pour lui. Pour B le sexe doit rester dans l’ultra classique, ne se pratiquer que dans le noir complet et prohiber certaines pratiques de bases pourtant courantes chez la plupart des couples.

A, qui aime sincèrement B patiente, parlemente, mais fini par perdre patience et à trouver ailleurs la compensation à son manque ainsi provoqué pas B. A est-il à blâmer ?


Cas 3

A et B s’aiment passionnément mais

• A est actif/passif

• et B seulement actif.

A donne entière satisfaction à B mais B, même après avoir fait des efforts incommensurables ne se résout pas à devenir passif pour son partenaire. Après moult échanges entre A et B les choses ne changent pas : A se voit frustré. Il ne cherche pas à aller ailleurs mais quand l’occasion se présente, il tombe ! Doit-on en vouloir à A ?


Cas  4

A et B s’aiment passionnément et sont restés fidèles mais les mois, les années ont passés. Avec eux leurs envies de sexes l’un pour l’autre. Petit à petit chacun se prend à se retourner sur d’autres personnes sur les trottoirs, dans les transports, au boulot … La tentation est grande certes mais ils résistent… Jusqu’à quand ?

• Et quand l’un, B par exemple, d’eux fini par tomber doit-on lui jeter la pierre ?

• Si nous admettons que B tombe le premier, doit-il en parler à A au risque de lui faire du mal ?

• Et s’il lui en parle, A doit-il penser qu’ainsi, puisque la porte a été ouverte par B, A a désormais tous les droits pour tromper B qui l’a bien cherché finalement ?


Cas 5

Peut-être le plus épineux et sans doute le plus courant (je puis me tromper). A et B s’aiment passionnément et tout se passe bien entre eux.

• Mais un jour A rencontre de façon fortuite C (dans une grande surface, dans un transport, au bureau, chez des amis communs, chez un prestataire de sa société, ou ailleurs…). C possède un certain charisme qui sème le trouble chez A

• C qui est lui-même attiré par A s’en rend compte et fini par lui faire des avances.

A trouve en C des choses que ne possède pas B (un autre physique (viril avec présence de poils sur les bras et la poitrine par exemple) ou une allure différente ou un humour débordant qui fait rire A ou un côté très câlins et sensuel que n’a pas B ou que sais-je d’autre encore. Devant les avances effectives de C, A fini par tomber sans savoir comment il en est arrivé là. A est-il fautif ? Si oui de quoi ?


Cassis (cas 6)

Que vous pourriez nous décrire ci-dessous dans l’espace qui vous est réservé en fin de cette page qui est finalement la vôtre. Expliquez-nous pourquoi vous êtes finalement tombé. Qu’est-ce qui vous a rendu infidèle, comment et pourquoi ?


En conclusion

• Qu’est-ce la fidélité.

• Quel est son concept et comment le respecter ?

• Est-ce une notion essentiellement rattachée à un concept hétéro-judéo-chrétien qui voulait, par le passé, qu’en étant fidèle on préservait le patrimoine terrien (ou autre) au sein de la cellule familiale ne prenant ainsi aucun risque de voir celui-ci morcelé et cédé ainsi à des « bâtards » ? Au passage notons que les curés pouvaient se marier mais l’Eglise en a décidé autrement pour préserver ainsi, sur le principe que nous venons de décrire, son patrimoine terrien et autres richesses qui restaient ainsi la propriété du Vatican.

• Si on parle de fidélité, on se doit de s’interroger sur la nature humaine. Quelle est-elle ?

• Est-il possible d’aimer plus d’une personne à la fois (Jules et Jim) ?

• L’amour est-il exclusif ?

Je n’ai pas de réponse à ces questions tant que je ne répondrai pas correctement et objectivement à la question « qu’est-ce que la nature humaine ? ». La race humaine est faite de tant de diversité qu’il serait complètement utopique, contre toute attente, de vouloir la faire rentrer dans une seule et unique case. Le monde a changé doucement et certains concepts ont « oublié » d’évoluer avec lui. Le monde continue d’évoluer, parfois tellement vite que lorsqu’on s’en rend compte, c’est aussi pour se rendre compte qu’on est descendu du train en marche et qu’on est sur un quai de gare sans comprendre comment on en est arrivés là.

NIETZSCHE disait : « L’amour pardonne jusqu’au désir de l’être aimé ».

Pour finir ces liens vers un ouvrage très intéressant sur le sujet que nous vous conseillons vivement de lire si ce sujet pour passionne :

Lien n°1

lien n°2

POUR QUI SONNE LE DEBAT ?

Mais non je suis pas vénère ! (Quoi que … )

Un grand Démocrate, nous a quitté récemment, avec mille regrets de part la presse. Quelle perte pour l’Humanité (pas celle du journal, ce dernier , écrivain lauréat du prix de l’Académie Française, ayant pondu un livre sur le communisme), que la disparition d’un intellectuel de cette envergure !

Quel tollé médiatique, pour un ballon d’essai se révélant une baudruche qui explose dans l’indifférence générale ! Pour une fois qu’un tenant de l’extrême droite nous prouve qu’il avait quand même de la matière grise et que comme ses corolégionnaires, il ne soit pas une lobotomie bilatérale en survivance d’un passé pas si lointain. De plus quel acte, profondément emprunt de la démarche d’un très soi-pensant bien de morale hautement catholique, pour :

D’une part se suicider, péché qui est vraiment mortel celui-là … ndlr, J’espère que la famille pensera pour les obsèques à la cérémonie de la réconciliation, puisque notre avant dernier Pape nous a supprimé les Limbes, j’ai pas envie à cause du Lévitique 20-13, de le côtoyer pour mon éternité dans le four, si chère à ses Mannes inspirées de Tonton Adolf et autre Pie X.

D’autre part, dans Notre Dame. Bonjour l’insulte à la face de son tout puissant… !. La contrevenance au Décalogue et « Le Blasphème » pour un chevalier digne d’Innocent III, (pour ceux que ça intéressent, créateur par la Bulle de 1213, («Vergentes in senium (25 mars 1199 ,Licet Heli (1213), complétée par Per tuas litteras, qui permettent de l’appliquer contre les hérésies. Toutes les dispositions relatives à la procédure inquisitoriale seront reprises et mises en ordre en 1215 par le IVe concile du Latran.», de l’inquisition et du statut des juifs et des homosexuels, et prosélyte de la croisade ), dans une Cathédrale, qui plus est en un lieu Consacré s’il en est, lui devait en « être » un Sacré sûrement !

Que de bruits, que de fureur, (non pas de Führer, soyons sérieux , vous me feriez de la Pen à mariner dans la piscine de l’approximation glauque), que de pleurs, relayés par nos chères média en mal de « chiens écrasés » (Chères non médias ? 131 Euros la redevance télé pour entendre ça ? Merci la télé…. ndlr).

Où sont « les chiens » ?

Pour un « événement », quel événement ! Dans l’Ile de la cité, qu’un « humain » (mais je connais énormément de tenant des « sous races » du règne animal, ayant plus dans leurs comportements le mérite du vocable de ce titre), qui s’est mis quelques chose en tête, puisse être aussi médiatisé ? Et dans nos cités ? Le quatrième pouvoir relaye-t-il ce que perpétuait, ce que Dominique Vennere défendait aussi ardemment ? Combien d’actes Homophobes, ou racistes gratuit sont dus à ce qu’il a mis, lui et ses amis, dans la tête de décérébrés parfois au nom d’un dieu me prothèse ? Il y en a pourtant des « mises à mort », si c’est le sang qui les intéressent pour faire vendre à cette presse people. Si c’est le suicide, qui poussent les familles à d’autres Drames (on va pas en faire une cathédrale…), qui les fait vibrionner, où sont ces médias et ces « charités chrétiennes », ces familles en mal de poussettes et de rosaires, un peu Lourde et qui rejettent Fatima (je sais c’est au Portugal !) ? Où sont « les militants des causes justes » ? endoctrinés par le dogmatisme d’une putain romaine (le mot est d’un ecclésiastique pas de moi …désolé), fondant ses règles sur le seul apôtre homophobe (et homosexuel refoulé d’ailleurs), ayant éradiqué l’église de Jérusalem (disciple de St Jacques, pour les canonniers qui tirent à boulets rouge, les premiers « christiques ») et qui, selon ses « écrits » (je n’entre pas en polémique sur leur véracité, ce n’est pas le propos), n’a jamais connu le fondateur de l’entreprise dont il est le Zélateur (tiens, au fait, un Zélote est un sectateur juif qui a mal fini… et un peu d’ailleurs l’initiateur à contrario de la loi de 1905 ! N’est pas à confondre avec Ilote qui est un esclave, pour ceux qui suivent et croient être des Pilotes au pis ne sont qu’ilotes…).

Où sont donc ces familles exemplaires et méritantes qui défilent par centaines milliers le dimanche pour manifester contre un loi pour le Mariage Pour Tous qui de toute façon est déjà votée et pour laquelle il n’y a plus rien à dire sauf de prendre acte (up ?) ? Les entend-on quand on s’immole par le feu dans les ANPE, et que l’on chasse des « familles » (monoparentales mais aussi recomposées, ou « « « « NORMALES » » » ») pour faits de fermetures d’emplois ? Ach c’est l’hore, de la bataille, sidérée rugit ces familles perdues, dans cette querelle allemande ? Ont-elles compassion (Con passion oui, honte je crois pas), pour les familles en Deuils, de la perte de l’un des leurs, souvent très jeune, qui sous leurs pressions ou répressions, recourent à l’autolyse, pour le seul fait d’être Homo, (quand ils n’ont pas été tabassés (de Charonne, à Charogne ? c’est un nouveau Credo ?))

Ben non, en bon crétins (aie faute de frappe : il fallait lire : chrétien) ces familles si loquaces le dimanche pour battre le pavé et élever bien haut leurs voix contre le mariage pour tous (au nom du lévitique 20.13) ont un peu de mal à s’exprimer aux côté de la CFTC quand ce syndicat les appelle quatre pauvre clampins chrétiens (dont certains, comme moi, homosexuels et syndiqués CFTC ! Si ! Si ! Il y en a je vous assure !) à manifester contre les ouvertures dominicales des supermarchés dans lesquels, malgré tout, on les retrouve dans celui du coin après la messe le Dimanche (jour du seigneur… …) ou promène le chien ou caresse le chat au lit (revoir aussi Lévitique ; voir également l’article publié ici sur « La Bible et les Homosexuels« )

Petite aparté, pour détendre l’atmosphère, devant ma science des ânes qu’est l’orthographe, chat avec un T c’est pour caresser, chas avec un S c’est pour enfiler…on peut être homo et avoir une culture Hétéro. Hey, c’est qu’on a de l’humour chez les pédés ! Ça au moins, c’est pas une légende urbaine…

Mais revenons à « nos moutons », je demande où sont les articles thuriféraires et emphatiques, voir expiatoires relatifs à ces « sacrifices suprêmes » , pour une cause voulue, choisie, ou subit ? Honoré un « mort pour la fange » en le faisant « Mort pour la France » ? J’aurai le Bourdon parce que ça c’est passé à Notre Dame ? Pour une république de « Salo », des salauds qui salopent la République (et qui la confondent pour une fille de joie ?). Ce croit-il obligé d’en être parce qu’ils nous fait du Dumas, à vouloir nous conter qu’il démontre le Christ tôt, dans un monde dantesque qu’il redoute ? S’il voulait faire une démonstration à la Kipling du « ivre » de la Jungle, maintenant il apprendra peut être le parfum de l’IF.

Soyons sérieux, (plutôt que de m’indigner, mais en ai-je encore le droit ? Puisque vous ne m’estimez pas la capacité d’être digne, en tant que représentant d’une sous race à détruire, (deuxième credo détruire les sous-races et les Sourates ? ), j’ai le dos large, pas le dos fin et a force de me faire Flipper, j’ai les boules (c’est normal quand ça sent le sapin), je commencerai à m’inquiéter, quand des véritables « Humanistes », seront obligés d’en arriver là à cette extrémité, (tiens au fait quoi de neuf dans les média, au Tibet ? Rien Tintin !). Des humains déshumanisés s’expriment pourtant tout les jours dans le désert (c’est pas leur desserts et ça leur dessert ?) médiatique.

Dans le pays de Voltaire, prêts à mourir pour quelqu’un qui ne représentait pas ses convictions, je vais pas m’écraser devant l’infâme. Pour une fois que j’apprécierai l’extrême droiture, ( ok c’est entendu, je ne suis pas dextrogyre, mais je respectes les autres, ni extrolévogyre, et je crains le sinistrogyre (pas pour la gauche, mais pour le présage)), qui interpellent sur une véritable dérive sociétale et non parce qu’elle est perturbée que l’humanité ne soit pas sous la Cagoule (évidemment bien pensante, de l’idée unique) de l’Opus Dei (par fatalement celle qui « chemine » (voir Camino, pour les curieux), mais dans l’optique «d’œuvre de Dieu » ( et son cortège de créationnistes, Eugénistes, et vulgarisateurs du SIDA (sauvagement introduit dans l’anus…) châtiment des réprouvés …on va pas en faire une querelle de Jésuites non plus, pour ceux qui fustigent sidaïque (tiens ça rime avec Hébraïque) et sidéens))

On va pas en faire une histoire non plus

Un « grand » (non pas un gland, il était d’inspiration divine et moi aussi j’aimais bien Divine, alors paix à ses cendres), historien (qu’importe qu’on se réfère à Decaux pour apprécier aussi la Latrine), nous a quitté brutalement ! Eh alors ? Les Saint Nicolas (qui nous prennent pour des Quiches, pas forcément en Lorraine dont il est le St Patron), du Chardonnet, (rue Bernardin pour ceux qui ont oublié l’adresse ), qui nous prennent aussi pour des enfants de chœurs, (mais toutes les prélatures ne sont pas forcément des conservateurs de l’âme des enfants ni pédophiles… ok je fait ici un procès d’intention, mais convenons qu’il est plus rapide d’excommunier le curé de Megève (pour ses engagements maçonniques) que le curé d’Uruffe (pour avoir éventré sa maîtresse qu’il avait engrossé), ou celui qui extrapole la parole de St Mathieu en laissant venir à lui les petits enfants pour leur proposer son « gros » sucre d’orge…), devraient pour une fois réfléchir, (je sais je proteste, à quoi bon Luther, inutilement, c’est interdit par le Dogme de commenter l’infaillibilité et les Ecritures, on ne se réforme pas ), et dirigés leur pensée (oui c’est au singulier !) sur le sens de l’Histoire et où aboutissent les civilisations obscurantistes et monomaniaques. Pour un anti-communiste, sa doctrine ressemble diablement au mot de Lénine qui disait « l’avenir appartient à celui qui détient le passé », mais pour un « humaniste » avoir des utopies, c’est ne pas manquer du Moore (Thomas… Quoi ? C’est pas lui qui a écrit « Uthopia » ?)

A force d’épuration « éthniques », ne nous étonnons pas qu’un jour 8 à 10 % (et je compte pas les sympathisants, ni les modérés ou les lâches) de la population s’insurgent. S’il y a du Perefitte, (litt/ Pierre fichée, bonjour Edwige née en 1946, qu’on annonce à tort sur l’Ardoise, la mort en 2001), ne confrontons pas Roger et Alain au risque que « les amitiés particulières » donnent dans « quand la Chine s’éveille » , « et si tout les « chinois » se mettaient à vouloir frapper du pied en même temps, l’occident tremblerait… », ainsi te croyant ministre des cultes tu t’arroges ministre de l’intérieur ? Dans un instar gaullien ? Que la race des Seigneurs (sans pour sang avoir le goût…) ne te serait pas tienne ? Allons, tu crois encore à ton troisième credo : le bon Aryen éradique le bon à rien (dans la procréation sans doute)? (mais prêt à tout), tu es tenant du :

  • Travail (t’es où ? je me répète dans les conflits sociaux),
  • Famille (t’es où ? quand les banques saisissent les maisons et que nos enfants si chèrement issus de tes valeurs voient leurs mères battues, leurs parents se déchirer pour trois chaises, leur père absent pour cause de travail ou de libertinage, et échouent à l’école ou sur le marché du travail (ou parfois dans le lit du curé)) ?
  • Patrie, (toi qui tient tant à placer tes « économies de bon père de famille » dans des multinationales pour avoir encore plus de profits, qui rejette l’Europe sociale, mais approuve l’Europe économique qui permet de délocaliser en Pologne ou en Roumanie, qui applaudit des deux mains quand on démantèle au nom de cette même rentabilité pour fonds de pensions américains ou hollandais, les fleurons de l’industrie française).

Permets-moi de sourire quand je te vois mépriser :

  • La Liberté (de penser autrement, d’agir autrement, sais-tu que la loi républicaine de 1905 (approuvée par tous les courants religieux de l’époque aux côtés des citoyens laïques te permettant ainsi de ne pas débourser un rond pour la réparation de ton lieu de culte) te protégé d’exercer en toute liberté ta foi ? Que c’est le Concordat qui t’a privé de ton émancipation face au Vatican ? Et que celle de 1901 te permets de te faire rembourser, par TOUS les contribuables (y compris par les homosexuels que tu méprises) 66% de tes « DONS » à ton culte (hum un don remboursable t’appelle ça de la générosité ????? Et si moi, je t’envoyais un coup de pied au culte…),
  • L’Égalité (moi d’abord, les autres en suites ? Égalité en Droit (pas de sous citoyens), Égalité en Devoir (ne l’oublie-tu pas, quand tu rêves de paradis fiscaux en regardant tes chères têtes blondes allez à l’école (ah non, c’est vrai, tu les envoie en école confessionnelles non conventionnées bien sur, (n’oublie pas de le déduire aussi dans les dons aux œuvres…), ou de penser à tes allocations familiales que ces « salauds de PD » célibataires n’auront pas (je te rassure : Si ! Si !! (Face à mon destin) Je payes pour élever tes chiares). Égalité tout simplement de vivre en liberté sans une opprobre constante.
  • Et je ne te parle pas de la Fraternité. Il est vrai que tu restes mon frère dans l’humanité. Par le principe, cependant, tu ne seras jamais mon ami, en regard de l’adage qui énonce que sa famille (et la vision de la tienne encore plus) on la subit, ses amis on les choisit.

Toi le grand théologien ! Qui n’a sûrement pas lu la bible ni le nouveau testament, t’as raison ! L’amour du prochain, dit par un hippie qui disparaît entre 12 et 30 ans (on ne sait pas ce qu’il a fait après sa naissance mis à part tuer les oiseaux ni ce qu’il a fait entre ses douze ans et ses 30 ans ! A propos, Il était où ce sauveur ? Il faisait quoi ? Avec qui ? Quelqu’un sait ??). Ca fait pas sérieux. T’as encore moins lu le Coran qui donne tant de pouvoir aux femmes et prône la tolérance. Si ! Si ! J’en ai un à la maison. Tu viens prendre une bière ? On le lira ensemble ma poule et tu conviendras, après sa lecture, que tu t’es fourré le doigt dans l’œil (je dis ça aussi à l’adresse des extrémiste musulmans…Mais après tout, on va pas demander à discourir sur le contre-nature à des mecs (pas des Mecques pas d’amalgame) qui se glorifient de fondateurs issue de filles de 16 ans (Marie n’avait que 16 quand sa virginité s’est volatilisée par l’opération sur Grand Saint Esprit en se prenant, comme on dit à Lyon, un bon gros Jésus mais … oups… on s’égare là…), qui laissent des gosses de 12 ans traîner dans les rues, et épouse en troisième noce des gamines de 4 ou 6 ans (Pour rappel : Mahomet a épousé Aïcha alors qu’elle n’avait que ……. 6 ans au mieux !!!) .PTdR : A l’époque qui aurait été taxé de pédophilie ??? Tu t’es posé la question ou tu préférais dormir au catéchisme ?

T’a raison la famille c’est sacré ! Et ne croit pas pour autant que dans le lot, les assassins (pas toujours d’enfant et pas toujours homo d’ailleurs parce qu’il préfère Sephora) soit en odeur de sainteté. Notons au passage qu’elle aussi avait pas beaucoup de kilomètre au compteur . Puisque le langage de la chaire t’es plus familier, réfléchit à la différence entre un Paulien (et son église) et un Johannique (sectateur de Jean). Cool : pendant que tu réfléchis dans ton temple intérieur, au moins, tu me feras pas chier dans les manif contre la Mariage pour tous et je pourrai me délecter du silence des agneaux (Dei). Ça me prouvera que : 1- tu es lecteur (Lecter ?) et 2- même les culs de jatte ont des corps au pieds si tu fais une migraine. Quand à moi, ça me fera un peu de vacances avec ce silence de l’Amer (Vercors).

Toi qui t’intéresse tant à des filiations si pures, as-tu oublié que selon la Genèse, nous sommes issus d’un inceste (Bonjour l’atavisme et la consanguinité) ? Si t’es chipoteur ou Lilith, si tu me bottes en touche pour me dire que Caïn a trouvé femme dans une tribu à l’est d’Eden :

  • soit c’était sa sœur (A propos, que foutait-elle à l’Est de de l’Eden ? A part cherchez James qui ne naîtrait que quelques 4000 ans plus tard, je ne vois pas trop ce qu’elle fichait là ! Tu m’expliqueras bien sûr, toi qui a la Science Infuse (et moi l’Athée (le thé Hoollééé !)) avec tes Livres Sacrés dans les mains)

  • soit les deux autres (Adam et Ève ! Prends des notes quand je parle) n’étaient pas les premiers. Dans les deux cas ya un hiatus dans le texte…Bon allez je te l’accorde pour un hiatus on pas en faire un fondement à mettre dans les annales, alors occupe toi de ton cul et laisse le mien tranquille)

Bref messieurs, les encenseurs, ascenseurs (pour l’échafaud ?), et autres censeurs qui résument l’homosexualité qu’à son rapport sexuel, comme si on définissait une civilisation par l’usage et la forme de ses latrines, à tout ces empêcheurs de s’aimer « en rond » (le rata prend du ton pour ceux qui voient où je veux en venir), un jour l’échine que vous maltraiter se rebelle. Avant de me faire visiter la Pologne en wagon plombé (si pour une fois le SNCF mets à disposition un train qui part à l’heure et ne sera pas en panne avec un personnel de bord qui s’est pas réveillé, ou en grève), vous, qui m’entendez « unter-medchen » faute de pouvoir m’étendre (pour le compte ou pour le conte que je viens de jouer et regrettant que l’homosexualité dans la société, soit sortie de la nuit et du brouillard, (nacht und nebel…pour les puristes) et ne se fasse plus assez discrète pour accroire comme le modèle de référence), laissez moi vous dire (relisez vos classiques) que le « Pater familia » modélisé romain dont vous êtes si fier, était, s’il était viril, homosexuel actif !!!! Si les « folles » se mettaient à taper ensemble sur la table, ton occident auquel tu tiens tant risquerait bien de vaciller. C’est de ça que tu as peur ? Un conseil, fous-nous la paix : tant qu’on dors ton occident ne risque rien ! Si tu continue de nous empêcher de dormir comme tu le fais si bien ces derniers temps, ne t’étonne pas si on se met tous à taper du pied, comprendo ? Si d’action, tu en ris, tu risques d’en avoir le jour où, moi aussi, je te présenterais la facture. Mais demander à quelqu’un qui préfère la Télé-thon au Sid-action de comprendre le tiers du quart de mes propos qui n’ont pour but que de remettre l’HUMANISME au cœur du débat semble être pour moi comme pour beaucoup de Chrétiens et Musulmans (rendons-leur hommage) qui n’adhèrent pas à tes idées, un combat, non à l’image de ta bassesse ou d’un certain Don qui choque, contre des moulins à flatulences.

Au fait, t’as entendu l’adage : « l’état chez lui et l’ Eglise chez elle » alors excuse moi si je t’interpelle quand tu te mêles de savoir qui met l’habit occulte .

Bon vous l’avez compris, je ne suis pas Vennere, juste un peu agacé mais que personne ne s’inquiète, comme tout bon homosexuel, je vais me recoucher pour m’endormir jusqu’au prochain son de cloche fêlée des réveils extrêmes. Gut nacht, « Gott mit uns », avec vous sûrement !

Autres liens : Le courrier International/Le Monde

La France m’insulte ! La France m’humilie ! La France m’assassine ! Les français sont et seront responsables de leurs actes !

Pourquoi tant de haine ?

A Gay Graffiti nous avons reçu cette lettre (longue lettre qui pourrait décourager ceux pour qui la lecture fait pousser une vague d’urticaire !). Mais elle vaut la peine d’être lue jusqu’au bout. Elle apporte la lumière à tous ceux et celles qui actuellement sont humiliés, bafoués, terrassés dans leurs dignité d’Hommes et de Femmes homosexuelles.

Nous la publions, in extenso, afin de répondre, nous aussi, à toute cette haine déversée par de bons français, bien pensants, donneurs de leçons, pour qui, la société dans son ensemble n’a d’image que celle qu’ils voient de leurs étroites fenêtres. Ne juger les autres que par soi-même. Vouloir une société à l’image de leurs aspirations occultant ainsi, ce qui fait l’Homme, l’être humain dans sa diversité et son Histoire au travers de toutes les civilisations, anciennes, actuelles, et à venir. On sait où mène l’obscurantisme : Le fanatisme et l’étroitesse d’esprit ont mené et mènent encore à la dictature et au génocides. Le monde n’est pas fait de 0 ou de 1, ni de blanc ou de noir, de portes fermées ou ouvertes. Il existe, pour rappel, des portes entre ouvertes, tout un nuancé de gris et d’autres couleurs, quand aux chiffres, il en faut au moins 10 (0 1 2 3 4 5 6 7 8 9) et à partir desquels on peut compter et dénombrer à l’infini la quantités d’idioties et d’inepties proférées, en ce moment, dans nos rues, dans les médias, sur les bancs de nos institutions….

Bonne lecture (et laissez-nous vos commentaires à la fin, pros ou antis ils seront le reflet de la pensée humaine, si tant est que l’Homme pense…)

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Je ne suis rien, je ne suis personne.

Un citoyen français qui, jusqu’il y a peu, vivait sa vie comme tant d’autres, ni dans la joie, ni dans la peur, juste dans la passivité de nos existences actuelles et la sérénité de son épanouissement personnel.

Mais, n’en déplaise à certains, je suis depuis peu un français traqué. Un français méfiant. A la fois angoissé et en colère. Un français insulté, humilié, rabaissé. Cette angoisse est de votre fait, de votre faute. Votre faute à tous. Car il me semble très clair que le climat actuel tient autant de ceux qui l’initient, que de ceux qui ne font rien, voire en rient.

En l’espace de quelques mois, j’ai appris que mon homosexualité représentait une menace pour la famille, pour les enfants, pour la société, pour la civilisation. J’ai découvert aussi que j’avais des tendances polygames, zoophiles et pédophiles. Mon homosexualité serait également preuve d’une immaturité intellectuelle ou affective tendant à la déviance perverse incontrôlable et dangereuse. Cette « déviance » m’empêcherait donc de construire une relation stable et durable, à moins d’être nécessairement infidèle ou adepte d’orgies sado-masochistes. Je sais désormais que je suis incapable d’élever un enfant, car l’amour ne suffit pas, que mon immaturité me place sur le même plan intellectuel que lui, et que ma sexualité risquerait de me pousser à le violer, voir, comme disent certains de nos députés, à l’assassiner. J’ai appris aussi que ce projet de Loi de « mariage pour tous », comme tous les homosexuels, je n’en veux pas et qu’adopter un enfant n’est, là encore, que l’expression de mon immaturité et de mon égoïsme comparable à celle d’un enfant voulant un nouveau jouet. Je me suis également découvert de nouveaux liens avec Pierre Bergé, les francs-maçons, les industries pharmaceutiques commercialisant des antiviraux contre le VIH, et même Satan. J’ai aussi pris conscience que des milliers de personnes, descendues dans la rue, m’aimaient. Et que ces gens qui m’aiment aussi facilement sans me connaître étaient, plus que moi, à même de dire que l’amour que je ressentirais pour un homme que je connaitrais et avec qui je ferais ma vie serait erroné, non sincère, ou à tout le moins, pas suffisant. Je sais enfin que je suis un citoyen appartenant à un lobby, et pour lequel une partie du Code civil ne s’applique pas, mais qu’il en va de mon bien et de celui de ma société. Que je dois être heureux de pouvoir me pacser et de dire à mes parents « rendez-vous au tribunal à 11h45, j’ai réservé le ‘restau’ pour 12h, on devrait avoir fini la ‘cérémonie’ à temps ». Que je ne dois pas me plaindre car les gens m’aiment, ni m’inquiéter car les agressions contre les homosexuels sont, soit le fruit d’un complot organisé par eux-mêmes, soit des actes isolés. Et qu’enfin, je peux me montrer reconnaissant envers tous ces députés qui ont eu l’infime bonté et charité de condamner ces actes isolés, ainsi qu’envers tout ceux qui savent pour moi ce qui est bon et nécessaire pour mon épanouissement .

Alors maintenant que j’en ai appris plus sur moi et sur la place que je dois occuper, laissez moi, en guise d’expression de ma gratitude, vous en apprendre plus sur vous. Car dans une société comme la nôtre, la fin peut-elle justifier les moyens ? Aussi, n’ayant pas l’âme, ni la trempe, d’un Zola, au lieu d’un « J’accuse », permettez moi de vous offrir un « J’interroge ». Evidemment je n’ai pas la science infuse, et je n’ai pas réponse à tout. Avoir la prétention du contraire montrerait déjà mon erreur.

Mais laissez moi tout de même vous questionner.

Car la liste des interrogations suscitées par vos comportements est, à mes yeux, révélatrice du ridicule, de la pauvreté, de l’inaudibilité, de l’inintelligibilité, de la faiblesse et de la dangerosité de vos propos, actes, et pensées. Aussi, puisque depuis des mois vous stagnez dans vos argumentations, à savoir que jamais vous ne quittez la bassesse, permettez moi de vous présenter une liste non exhaustive de tout ce qui pourrait venir à nos esprits. Vous comprendrez ainsi mieux pourquoi je ne vous pardonnerai jamais. Pourquoi je n’oublierai jamais. Et pourquoi vous ne devrez pas vous étonner quand, moi aussi, je chanterai à votre mort, « Ding, dong, the witch is Dead ».

Ding, dong, the witch is Dead.

Commençons donc par cette mise en situation. Une situation que nous rencontrons tous, très régulièrement. Ce sera : « la situation pour tous ». Lorsque vous rencontrez de nouvelles personnes, postulez pour un nouveau travail, participez à un repas avec d’anciens amis, ou cousins éloignés, quelles sont les premières questions susceptibles d’être posées ? Ne vous demande-t-on pas, dans presque toutes nouvelles interactions inter-humaines, vos prénom, âge, situations professionnelle et maritale ? Ne pouvant rien quant à votre âge ou votre prénom, votre réussite professionnelle et personnelle ne vont-elles pas constituer les premiers éléments d’informations permettant de mieux vous cerner, ou juger ? D’ailleurs, en cas de célibat, ces rencontres ne s’obstinent-elles pas, de façon de plus en plus insistante au fur et à mesure que vous avancez en âge, pour dire combien il serait temps de songer à construire un couple? Ne vous disent-elles pas combien vous pouvez être prévenant, élégant et bienveillant, et qu’il n’est pas ‘normal’ que vous soyez toujours seul ? Ou qu’à défaut ces atouts devraient facilement vous aider à remédier à ce « problème » ? Et combien de ces personnes n’insistent-elles pas péniblement pour récolter un maximum d’informations sur votre vie personnelle, célibataire ou non ? Et maintenant, combien, paradoxalement, viennent critiquer le fait que certains homosexuels « s’affichent » rien que lorsqu’ils évoquent leur vie de couple? Ne disent-elles pas que l’on « se met en avant » ?

Autre point qui interpellera votre interlocuteur au sujet de votre célibat : votre capacité à constituer un partenaire de couple idéal. Beauté, intelligence, situation professionnelle, forme physique, aptitude à effectuer diverses tâches ménagères et/ou travaux de bricolage … ne sont-ils pas les éléments requis et recherchés pour déterminer votre potentiel attractif ? Car oui, ce qui est recherché avant tout, c’est votre capacité à éveiller l’attractivité d’un partenaire, et donc d’initier des sentiments affectifs, puis amoureux, chez quelqu’un.

Sommes-nous donc jusqu’ici d’accord sur le fait que, ces situations, homos comme hétéros, nous les rencontrons tous ? Et que, homo comme hétéro, les critères établis et recherchés pour la constitution d’un couple, au-delà bien entendu de la compatibilité sexuelle, restent ceux énoncés avant ?

Pourtant vous semblez prétendre, en espérant que vous excuserez la caricature légère, que le couple n’a que de froides raisons d’être qu’à travers les enfants qui y seront engendrés, expliquant ainsi que l’amour ne compte pas, ou à tout le moins, ne suffit pas. Alors pourquoi donc, lors de ces premiers échanges, avant même d’être informé de la sexualité de votre interlocuteur, ne demandez-vous pas d’abord si nous avons ou aimerions avoir des enfants ? Combien ? Et si nous avons déjà une idée des prénoms ? D’autant que si le couple est si explicitement voué à la natalité, pourquoi cette question ne vient-elle pas ? Pourquoi, par exemple, demandez-vous toujours notre type de partenaire idéal(e), sans d’ailleurs vous soucier du caractère déterministe de cette question, mais ne demandez-vous jamais ne serait-ce que les idées de prénoms pour nos enfants ? Comment pouvez-vous chercher à déterminer à ce point des « critères requis, acceptables et bénéfiques» pour les membres d’un couple, si sa seule finalité n’est que la reproduction de l’espèce ? N’est-ce vraiment pour vous que le moyen de parvenir à une fin ? Et comment cette fin, à savoir la naissance des enfants, peut-elle être, à l’inverse de la construction du couple, dépourvue de toutes envies, conceptions arrêtées et critères bien précis ? En somme, comment pouvez-vous chercher à établir la présence de critères nous poussant vers des personnes blondes, aux yeux bleus, au physique avantageux et disposant de hauts diplômes, si le seul et unique but est la reproduction ? Faut-il choisir son partenaire en fonction son patrimoine génétique ? Quels mécanismes, vous poussant à une définition déterministe et restrictive d’un partenaire, vous protège soudainement de la détermination de critères pour des enfants ? Comment expliquer votre capacité à établir des critères aussi restrictifs pour les parents ? Est-ce par curiosité ? Est-ce par volonté d’établir la meilleure correspondance « génétique » entre deux géniteurs ? Est ce un questionnement à tendance eugéniste qui se cachent derrière vos propos ? Et si l’objectif final ne doit être que l’enfant, et que les critères de recherche d’un partenaire de reproduction doivent être aussi précis, comment comptez vous prévenir, avec ce raisonnement, de l’émergence d’un « marché des adultes » ? A quel moment précis, votre raisonnement s’arrête et nous préserve d’une dérive ouvrant la porte « au meilleur des mondes », livre que vous utilisez justement en exemple à notre encontre ? Car dans le contexte où vous n’entrevoyez pour le couple que la finalité d’une naissance, votre comportement et vos questions sur les partenaires n’interrogent-ils pas sur vos intentions ? Comment expliquer alors que vous agitiez sans cesse le spectre d’une marchandisation de l’enfant quand votre conception de la naissance repose sur un tel déterminisme ? Ou, allez vous reconnaître que la finalité de ces critères quant à la recherche d’un partenaire a aussi pour fonction de donner un socle sur lequel construire une relation de confiance, d’affection et d’amour mutuels afin de constituer un foyer appréciable, épanoui et chaleureux, propice à l’accueil d’enfants ?

Ceci étant posé, passons au raisonnement suivant en poursuivant sur la construction du couple.

À vos yeux, les critères qui font de nous de bons partenaires de couple, sont-ils différents dans le cadre d’une relation homosexuelle ? Et qu’est ce qui est à l’origine de cette distinction ? Car les critères énoncés ci-avant ne s’appliquent-ils pas aussi bien aux hommes qu’aux femmes ? Comment, s’ils fonctionnent indépendamment du sexe, le simple cadre d’une sexualité, peut-il subitement dévaluer l’appréciation de ces critères ? Comment alors, ne pas penser que le problème est bien inhérent à votre rapport à l’homosexualité ? Ainsi, comment peut-on dire à quelqu’un que l’amour qu’il ressent pour un autre ne peut être institutionnalisé car il n’est pas pareil, sur la base d’une sexualité donc, et se défendre de faire des discriminations ? Et comment peut-on juger de la sincérité de l’amour des autres et dire que l’amour ne suffit pas, quand il suffit de déclarer que l’on aime des homosexuels pour se préserver de l’homophobie ?

Continuons dans notre exemple d’une première rencontre entre vous et cet individu de bonne convenance, que vous verriez bien en couple.

En apprenant son homosexualité, allez vous subitement l’imaginer rentrer chez lui au bras d’un ours en peluche ? Comment alors, en arrive t-on à l’amalgame entre des couples homosexuels, et le fantasme de couple homme-animal, homme-plante ou homme-objet ? Quels mécanismes vous manquent pour que soudain l’homosexualité d’un individu occulte délibérément chez vous des notions a priori intégrées de majorité, de consentement et d’amour réciproque ? Considérez-vous nos relations et nos sentiments à ce point inférieurs aux vôtres ? Serait-ce cette « faiblesse » qui vous laisse croire que la barrière qui interdisait la création de ce genre d’union (homme-objet …) dans un schéma hétérosexuel, puisse sauter avec un schéma homosexuel ? Nous considérez-vous « juste » différents ou inférieurs ?

Comment passe-t-on décemment de l’amour que se porte deux êtres de la même espèce, majeurs socialement et mâtures physiquement, a des relations qui uniraient un être humain avec un être vivant a priori peu animé, telle une plante, voir carrément aller jusqu’à un objet ? Comment ne voyez-vous pas l’irrespect dans ce propos ?

Ainsi donc commence ici la partie la plus longue, et la moins plaisante, de ma diatribe à votre encontre. Car comment, face à ces propos, ne pas se sentir subitement mis en dehors de l’espèce humaine (surtout quand M. Jospin tient des propos le stipulant clairement) ? Comment ne pas se sentir inégal, inférieur, sous-citoyen ? Comment en êtes vous arrivés au point où votre référentiel est devenu si fragile, si faible, que les protections qui existaient avant puissent disparaître aussi aisément qu’avec l’union de couples qui, de base, existent déjà ? Comment pouvez-vous faire payer à vos concitoyens l’insuffisance et la faiblesse de vos repères ? Comment pouvez-vous ensuite nous dire que nous sommes égaux ? Avez-vous seulement conscience que la tolérance, dans la limite de votre définition, ne fait pas l’égalité ? Comment allez-vous expliquer à des enfants que ce mariage dont vous leur avez tant ressassé les oreilles et promis durant toute leur enfance, leur sera finalement interdit ? Allez-vous leur énoncer en motif qu’ils ne sont pas attirés par la « bonne » personne ? Comment le leur expliquer après leur avoir raconté tant de contes vantant les mérites d’un amour impossible, de couples non conventionnels voir inacceptables, et finissant par triompher ? De couples où les deux protagonistes sont amoureux et consentants au point souvent d’affronter la mort ? Allez-vous rajouter l’hétérosexualité à la liste des « critères du bon partenaire de couple », quitte à basculer davantage dans le déterminisme ? Oserez-vous répondre que, dans les contes, il s’agit là d’exemples d’unions entre un homme et une femme, point final ? Quid de la Belle et la bête ? De la Petite Sirène ? De ces princesses embrassant des crapauds ? Ces hommes et ces femmes n’y sont-ils pas tous blancs aux cheveux blonds comme les blés ? Allez-vous donc dire ensuite qu’on ne peut tolérer les mariages dits « mixtes » ? Ou allez-vous expliquer qu’il y a des exceptions à la règle, sans avoir de règle pour l’exception ? Et comment pouvez-vous expliquer qu’il ne s’agit pas d’un problème d’égalité quand, dans un pays où tous les citoyens naissent libres et égaux en droit et en devoir, des pans entiers du Code civil ne nous sont pas accessibles ?

L’article 8 de ce Code civil ne dit-il pas : « Tout Français jouira des droits civils » ? Le mariage n’est-il pas un droit civil ? Et ne sommes nous pas Français à vos yeux ? Ou a-t-on omis de nous prévenir que parmi les devoirs qui nous incombent dans le cadre de la Déclaration des Droits de l’Homme, les homosexuels sont tenus de se cacher et de se taire? Votre idée de la République est-elle juste d’en faire l’instrument de votre convenance, permettant de consolider votre propre schéma personnel, quitte à en exclure vos frères et sœurs, enfants, cousins et cousines, collègues, et tous celles et ceux qui, sans être homosexuels, n’entrent pas dans vos critères de définition de la famille ? Car comment expliquer autrement cette idée d’ « une union civile » pour les homosexuel(le)s, alors que le mariage républicain est, déjà, une union civile ? Que c’est d’ailleurs la raison même de sa création, permettant ainsi de reconnaître le mariage des citoyens juifs et protestants ? Et que depuis son origine, le mariage républicain est, de façon « immuable », une union civile ?

Comment, devant cette idée, ne pas voir, réaliser, comprendre, que l’on puisse donner l’impression amère d’une forme d’apartheid? Comment manque-t-on à ce point de clairvoyance ? Comment baser votre raisonnement sur le lien entre mariage et naissance, quand tous les couples mariés ne peuvent pas avoir d’enfants ? Pire, pourquoi marier ceux qui ne VEULENT pas avoir d’enfant ? Ignorez-vous qu’il y en ait ? Et comment expliquez-vous aujourd’hui que plus de la moitié des enfants naissent hors mariage ? Que comptez-vous dire à ces familles qui, à vos yeux, n’en sont pas de vraies ? Sont-ce des « demi-familles » ? Comment allez vous leur expliquer que la famille passe nécessairement par des parents mariés? Que le mariage n’est pas un engagement entre deux individus, mais la seule base officiellement valable pour construire un foyer ? Qu’allez-vous dire à ceux dont le mariage échoue, parfois dans la violence ? Ne constituent-ils plus pour vous qu’une forme de foyer bâtard, non apte à être considéré comme une famille ? Comment ne comprenez-vous pas que vos mots, vos justifications, vos raisonnements, ont aussi des conséquences sur tous les autres modèles familiaux déjà existants ? Comment allez-vous justifier de l’évidence de votre bienveillance envers ces modèles devant la violence de vos arguments? Pensez-vous que la simple explication de la nécessaire altérité « homme-femme » sera suffisante pour panser les plaies de mères ou de pères qui peinent à s’en sortir dans l’absence, subie ou nécessaire, de l’autre parent ? Comment pouvez-vous utiliser l’argument de la polygamie pour expliquer votre désaccord? Comment peut-on oublier que la construction monogamique de nos sociétés est également retrouvée dans les schémas de couple homosexuels ? Considérez-vous à ce point que ces couples ne sont pas fidèles ? Qu’ils le seraient moins qu’un couple hétérosexuel ? Qu’ils n’existent qu’à travers des constructions de couple biaisées dont la solidité ne dépend que des aventures multiples qu’elles auraient ? Comment ne pas ressentir qu’à vos yeux ces couples ne sont pas de vrais couples ? Comment ne pas penser que vous les déconsidérer ? Les rabaisser ? Parce que vous dites aimer les homosexuel(le)s ?

Comment dans le cas contraire fait-on alors pour perdre toute notion mathématique et oublier qu’un couple est constitué de deux entités, et non 3 ou 50 ? Qu’est-ce qui pousse les gens à croire qu’un homme homosexuel, qui n’envisage déjà pas sa vie avec une femme, viendrait subitement promouvoir l’envie d’en avoir plusieurs ? Comment fait-on pour penser que la règle qui empêche déjà les unions polygames d’être, à l’heure actuelle, officiellement reconnues, serait subitement changée par des unions homosexuelles ? À cause du terme « mariage pour tous » ? À cause d’un « pour tous » ? Notre modèle privilégié depuis tant de siècles va s’écrouler pour deux mots ? Ou alors fondions-nous cette règle de monogamie sur la simple obligation limitée, et de fait fragile, d’une composition homme-femme alors que tant de familles ne sont, de fait, plus composées ainsi? Pire, comment fait-on pour trouver crédible d’utiliser l’argument de l’Anthropologie pour défendre cette composition, alors justement que l’Anthropologie montre qu’environ 75% des cultures humaines sont polygames, et que, anthropologiquement, l’homme est un animal polygame pour lequel la monogamie reste un défi ? Comment aussi expliquerez-vous que madame Christine Boutin était davantage favorable à l’élection de Mitt Romney, au motif que ce dernier ait « déclaré qu’il était contre le mariage homosexuel, c’est LE critère » ? Avait-elle oublié qu’il était mormon ? Comment peut-elle nous expliquer qu’un mormon puisse davantage préserver du risque de polygamie qu’un homosexuel ? D’ailleurs pour les plus fervents, dans la Bible, au Chapître 4 de la genèse, la polygamie n’arrive-t-elle pas dès la 6ème génération d’Hommes juste après Adam et Eve ? Lémec n’a-til pas eu pour femmes Ada et Tsilla ? Du coup, n’est-ce pas votre propre faute que de sortir un argument qui, par essence, va fragiliser nos constructions monogamiques, alors que vous vous prétendez défenseur du mariage ? Comment ne pas voir que vos propres arguments sont ceux qui ouvrent la porte à ces schémas ? Oserez-vous vous en défendre en disant qu’il faut nécessairement un homme et une femme pour faire un enfant ? Irez-vous jusqu’à nous infantiliser, nous rabaisser, nous humilier en nous faisant passer pour des imbéciles et des ignares ? Et que direz-vous au plus de 200 000 bébés « éprouvettes » Français ? Comment pouvez-vous croire que des homosexuel(le)s n’ont plus la notion de cette altérité sexuelle, quand justement elle est à l’origine de leur orientation ? N’est-ce pas parce que nous distinguons bien les deux sexes que tous, homo-sexuels comme hétéro-sexuels, sommes à même de connaître nos préférences ? En quoi, donc, la construction de cette distinction serait plus aboutie chez un hétéro que chez un homo ? N’est-ce pas là encore nous considérer comme immatures a minima, voir intellectuellement limités ? Et comment, « anthropologiquement », allez-vous expliquer cette altérité ? Sur des organes génitaux ? N’est-ce pas là de l’anatomie avant de l’Anthropologie ? Allez-vous baser cette altérité « anthropologique » sur des caractéristiques sociétales et/ou comportementales ? Méprisez-vous à ce point l’Anthropologie pour ne pas avoir conscience qu’elle met justement en évidence des schémas sociaux, familiaux et comportementaux aussi variés que ceux des Arapeshs, des Mundugumors, des Chambulis, des Naxis, des Khasis, des Nuers, des Shuars… ? Savez-vous que l’Anthropologie distingue les filiations agnatiques, utérines, bilinéaires ou cognatiques ? Allez-vous dire à tous ces peuples, qu’ils sont une menace pour l’Humanité ? À toutes ces filiations qu’elles ne sont pas recevables ? Qu’elles sont un déni ? Un mensonge ? Pensez-vous donc in fine que la seule construction sociale valable et aboutie des schémas « homme-femme » ne soit que celle de la culture judéo-chrétienne … excepté tous les pays partageant cette culture mais ayant déjà accepté le mariage pour les homosexuels ? Pensez-vous que d’expliquer que notre société est basée sur ce modèle judéo-chrétien, car « c’est là son histoire depuis 2000 ans », suffit à autoriser à réduire l’Anthropologie aux frontières de la France ? Avez-vous oublié que la France n’est devenue officiellement judéo-chrétienne qu’après la conversion de Clovis, au début du VIème siècle ? Savez-vous que le mariage religieux n’a connu son expansion en Europe qu’à partir des IX-Xème siècles ? Qu’avant cette époque les us et coutumes locaux prévalaient sur le mariage tel que vous le concevez aujourd’hui ? Qu’il n’est devenu qu’une institution qu’à l’occasion du quatrième concile de Latran de 1215 qui en a fait un sacrement religieux avec publication des bans obligatoires ? Que depuis l’article 7 de la Constitution de 1791, votre institution « millénaire » de 1215 n’est plus régie de la même façon ?

Comprenez-vous que l’Anthropologie et l’Histoire ne sont pas des sciences qui se regardent à travers le prisme d’une culture ?

Que leur validité n’a pas cours simplement car elles s’exercent dans le champ de notre culture ? Que l’Anthropologie est une science qui regarde toutes les cultures humaines. Alors pourquoi l’invoquer ? Pourquoi vous en servir ? Pour vous donner une crédibilité scientifique ? Votre dégoût des homosexuel(le)s va-t-il jusqu’à mépriser non seulement tous les autres schémas familiaux de notre société, mais également toutes les sociétés qu’a élaborées notre espèce, allant même jusqu’à utiliser de façon si méprisante des sciences dont, de toutes évidences, vous ne semblez savoir que peu de choses ?

Comment peut-on pointer l’égoïsme des uns quand la suffisance des autres les conduits à avoir une lecture contemporaine et arrêtée de l’Histoire, une vision restricitive de l’Anthropologie, et une utilisation volontairement partielle et manipulée des Sciences?

Et que dire de votre lecture anthropocentrée de la Nature ? Comment peut-on évoquer, explicitement ou non, le côté « contre-nature » de l’homosexualité sans encore placer les homosexuel(le)s, non plus en dehors de l’Anthropologie, et donc de l’Humanité, mais cette fois en dehors de la Nature ? Comment dire ce terme et en appeler à la Nature quand les pratiques homosexuelles sont référencées chez plus de 480 espèces allant du cygne noir au dauphin ? Iriez-vous dire subitement que nous ne sommes pas là pour imiter les animaux ? Comment votre référence devient-elle subitement votre contre-exemple ? Et si, bien entendu, les raisons de ces pratiques homosexuelles dans la Nature peuvent être variées, allant du rapport de domination à l’affection, avez-vous si peu foi en l’humanité ? Car la variabilité des motifs d’un rapport homosexuel dans la Nature n’est-elle pas aussi présente dans les rapports hétérosexuels animaux ? A quel moment avez-vous perdu foi en notre espèce ? A quel moment vous a-t-on dit que les rapports sexuels humains se calquaient sur ceux des animaux, que ces rapports soient homos ou hétéros ? A quel moment les Hommes ont cessé pour vous d’utiliser leur intellect pour construire leur attirance sexuelle dans un cadre cérébralement construit, s’assurant de la majorité physique et sociale, du consentement et de l’affection mutuelle ? N’est-ce pas cela la base même de ce qui nous a été inculqué, de ce que nous avons intégré, et de ce sur quoi nous avons tous, homos et hétéros, construits nos vies affectives ? L’avez-vous oublié ? Nous voyez-vous aussi différemment que cela ? Ne sommes-nous, pour vous, à ce point plus des Hommes ? Juste des animaux ? C’est pour cela que nous vous devons la reconnaissance ? Pour nous avoir accordé une place dans votre société alors que nous n’étions que des animaux ? Et comment encore, nous mettre de côté en raison de notre homosexualité, en se défendant d’une nécessaire tendance de la Nature à l’expansion de la vie, en basant cette expansion sur un modèle unique de reproduction : l’accouplement sexué ? Savez-vous seulement qu’il ne concerne qu’une petite fraction du monde vivant dans son ensemble, à savoir microbien, végétal et animal ? Comment arrivez-vous subitement à exclure les deux règnes les plus importants de la Nature, quantitativement parlant, et vous focaliser sur le règne animal juste pour nourrir votre propre explication de l’expansion de la vie ? Comment alors prendre ce règne animal en exemple de modèle de reproduction sexuée et de nécessaire altérité sexuelle quand 10% des poissons changent de sexe dans leur vie ? Et quid des amphibiens et des lézards dont le sexe, fonction de différents facteurs, peut changer ? Dès lors, comment crier au complot de la « théorie du genre » quand votre propre raisonnement inclus des espèces « transgenres » ?

Comment défendre l’immuable reproduction naturelle mâle-femelle quand l’exemple de parthénogénèse des lézards fouette-queue montre que des espèces ont su se passer de leur gente masculine ? Allez-vous vous défendre de tout cela en expliquant que les exemples ci-dessus ne concernent pas les mammifères ? Comment alors expliquerez-vous être passés de la Nature dans son ensemble, à un seul taxon phylogénétique bien restreint alors que celui-ci représente moins de 0,5% des toutes espèces composant le règne animal ? Et encore nous parlons du règne animal, même pas de l’ensemble des êtres vivants que comptent les trois règnes de la Nature? Comment expliquer que votre modèle d’expansion de la vie basée sur la Nature n’a de validité que dans la restriction drastique et la mise au rebut de tous les éléments qui la composent ? Comment la minorité que nous constituons tous en tant qu’espèce, devient subitement, dans votre référentiel, le centre du monde ? Comment expliquer que vous basiez tout votre raisonnement sur un modèle de reproduction coûteux en énergie, au rendement faible en terme de naissances, et dont le processus de renouvellement des générations est long en raison notamment du délai d’attente avant obtention d’individus matures sur le plan sexuel ? Comment expliquer que votre explication de l’expansion de la vie ne repose que sur le modèle le moins productif ? Est-ce juste pour nous rabaisser que vous nous rappeler la « stérilité » de notre sexualité ? Pour nous rappeler un fait qui, parmi d’autres, a contribué à rendre, pour certains d’entrenous, notre acceptation de nous-mêmes difficile ? Au point que certains y ont sacrifié leur vie ? Et comment pouvez-vous ensuite hurler au complot d’un micro lobby non représentatif voulant, selon vous, imposer sa conception du monde, quand vous en faites autant avec la Nature ? Quand 0,5% vous suffit à imposer votre vision personnelle à toute la Nature dans son ensemble ? Allez-vous ensuite vous en tenir aux schémas des hominidés quand le mariage semble n’être que la seule caractéristique d’Homo sapiens ? Ne faites-vous tout cela que pour nous placer en dehors de vous ? En dehors de la société ? En dehors de notre espèce ? Y-a-t-il à vos yeux le Règne Animal, Les Mammifères, les Humains … et loin de tout cela : les homosexuel(le)s ? Vous qui nous mettez au rebut de tout, n’êtes-vous pas les mêmes qui criez au communautarisme ? Comment malgré l’incroyable diversité des cultures et sociétés construites par Homo sapiens, seule le schéma judéo-chrétien monogamique hétérosexuel n’a de validité à vos yeux ? Comment, en criant ensuite haro sur l’imposition d’un schéma minoritaire, pouvez-vous ne pas voir que la majorité de votre modèle n’a de raisons d’être que dans le caractère restrictif de votre référentiel ?

Comment, de fait, allez vous défendre le maintien de la monogamie dans nos sociétés si, au final, elle n’a pas vocation à être le modèle dominant dans la Nature, même au sens où vous concevez cette Nature ? Comment allez-vous défendre la monogamie en utilisant l’Anthropologie et la Vie, quand la polygamie est justement le modèle anthropologiquement majoritaire et au meilleur rendement du point de vue des naissances ?

Ne voyez-vous pas que vous êtes les seuls responsables des menaces que vous brandissez ?

N’avez-vous donc plus assez foi en tous vos concitoyens pour croire que vous êtes les seuls à tenir les piliers de notre monde ? Et comment faites-vous pour parler « d’écologie humaine » quand votre objectif d’accroissement perpétuel de la population tend à atteindre les limites de sa compatibilité avec le stock de ressources que nous offre notre Terre ?

Qu’est-ce, pour vous, l’écologie ? Comment en défendant, comme sur vos drapeaux, le modèle d’une famille composée d’un père, d’une mère et de leurs deux enfants biologiques (souci de filiation oblige), ne pensezv-ous même pas aux blessures que vous pourriez causer chez tous vos concitoyens n’ayant pas ce modèle familial ? Quid des divorcés ? Veufs et veuves ? Remariés ? Adoptants ? Adoptés ? Beaux-parents ? Pensez-vous vraiment que la présence de certains d’entre eux dans vos manifestations, préservent les autres des torts que vous leurs causez ? Manquez-vous à ce point d’empathie pour ne pas songer à moduler vos visions et tempérer vos propos ? Votre modèle est-il à ce point restrictif qu’il justifie l’exclusion de tous les autres ? Pensez-vous que l’amour que vous nous affichez à tous, va pardonner les blessures que vous causez à chacun ? Comment ne pas voir que, après les avoir pris en exemple, vous finissez par exclure les autres règnes de la Nature, les autres espèces, les autres cultures, les autres modèles de sociétés, les autres schémas familiaux de votre propre modèle ? Comment ne pas avoir l’impression que, finalement, vous rejetez tout de façon générale ? Comment face à ces arguments ne pas y voir soit une étroitesse d’esprit, soit une volonté criante de marginaliser et rabaisser vos concitoyens, quitte à vous contredire et à « tirer dans le tas » ? Comment pouvez-vous baser votre défense sur le prétexte de l’importance du symbolisme de l’altérité homme-femme ? Comment pouvez-vous ainsi railler les couples homosexuels en demandant, moqueurs et lâches, « qui fait l’homme ?» et « qui fait la femme ?», dans le but stupide de correspondre à votre symbolique de la sexualité, et pour autant leur refuser l’adoption au motif qu’il faut, symboliquement un homme et une femme ? Vous a-t-il fallu avoir vos premiers rapports sexuels pour vous construire cette symbolique ? Ne saviez-vous pas, avant ça, ce qu’étaient un homme et une femme ? N’aviez-vous pas eu notion de cette altérité ?

Et dans ce cas, comment avez-vous eu la chance de ne pas vous retrouver face à quelqu’un de votre propre sexe durant cette première fois ? Vous aviez donc bien construit cette altérité ? Parce que vous aviez « un papa » et « une maman » ? Mais de ces enfants d’après-guerre, orphelins, ayant grandi en pension ou en orphelinat, ou à défaut sans l’un des deux parents, sauriez-vous me dire combien n’ont pas su se construire cette altérité ? Combien ont dû attendre de se retrouver lors de leur première fois face à quelqu’un de leur sexe pour comprendre la situation ? Comment jouer autant sur les symboles « papa-maman », « homme-femme » et ensuite venir feindre de ne pas comprendre la symbolique du terme « mariage pour tous » ? Comment mettez-vous le symbolisme de côté au profit d’une lecture littérale du terme ? Est-ce par lâcheté que vous utilisez ce symbole pour mettre en avant des futures unions hommeobjet ? Ou voulez-vous nous liguer contre nos propres parents en leur faisant croire que nous les aimons certainement bien moins que vous n’aimez les vôtres ? Car en nous disant, « je suis né d’un père et d’une mère, je les aime et je n’aurai pas voulu que ce soit autrement », n’insinuez-vous pas que nous, en revanche, nous les détestons et nous voulions les remplacer ? Ne voyez-vous pas, là-encore, la peine engendrée ? Ne voyez-vous pas, là-encore, combien vous faites de votre histoire personnelle une obligation générale ? Dites-vous que les enfants élevés par deux parents de même sexe les aiment nécessairement moins ? En manifestant le jour de la fête des mères, n’allez-vous pas enfoncer le clou en mettant dans la rue tout ceux qui aiment leur mère, face aux indignes qui les détestent ? Nous accuseriez-vous, en plus d’infanticides et de génocides (fin de civilisation oblige), de matricide ? Choisir ce jour n’est-il pas fort ? Ne met-il pas de côté toutes ces mères qui, ce jour-là, regarderont leurs enfants, constatant impuissantes qu’elles n’ont pas su leur offrir ce modèle que, via les médias, vous allez nous ressasser toute la journée ? Ne voyez-vous les symboles que lorsqu’ils vous conviennent ? Votre argumentation est elle si fragile qu’il vous faut nécessairement utiliser la peur des gens en se basant sur une lecture aussi frontale ? Est-ce chez vous un besoin vital que de blesser tous ceux qui font parties de cette société ? Devez-vous nécessairement avoir une lecture aussi lamentable pour mieux agiter des spectres anxiogènes et blessants? Votre symbolisme disparaît-il aussi facilement quant il s’agit de faire prévaloir vos visions personnelles ? Êtes-vous, vous-mêmes, aussi sujet à la dérive et aux extrêmes pour que seule la prohibition vous empêche de basculer vers un autre extrême ? Ou est-ce simplement pour expliquer aux gens comment nos « déviances » se serviront de ce terme pour nous permettre ensuite d’épouser une peluche, voir carrément un animal ?

Comment ne pas penser que ces interprétations ne sont là que pour donner un côté percutant et manipuler les opinions ?

Comment, là-encore, ne pas se sentir humiliés, rabaissés, déconsidérés ? Parce que vous dites que vous nous aimez ? Parce que vous avez des « amis » homosexuels ? Ces mêmes amis homosexuels qui écrivent des livres pour nous expliquer comment notre homosexualité est forcément relative à un viol ou un traumatisme ?

Êtes-vous toujours obligés d’intégrer votre vécu dans la compréhension du vécu des autres ?

Manquez-vous à ce point d’empathie et de discernement pour ne comprendre la condition de quelqu’un qu’à travers des éléments que vous avez vécus ? Faut-il que vous nous dépeigniez nécessairement en criminel ou victime pour nous décrédibiliser, ou nous voir comme de braves petits chiots ? Avez-vous à ce point besoin de mettre l’autre plus bas que terre pour qu’il soit à votre hauteur ? Vos amis homosexuels ne sont-ils pas aussi de ceux écrivant des lettres pour vous dire combien ils vous en veulent et préfèrent mettre un terme à votre amitié ? Quel mécanisme explique qu’un homosexuel vous critiquant vaut moins que celui qui vous soutient ? Votre éternelle échelle de valeurs restrictives ? Ou votre ego ? Et comment dans ce « débat » concernant tous les Français sont arrivées les religions ? Comment sur un thème civil, dans une République laïque, Dieu est-il intervenu ? Comment a-t-il décidé de venir regarder un mariage civil qu’il ne reconnaitra pas quoiqu’il arrive, concernant, selon vos dires, une minorité dans la minorité ? Comment ceux qui, dans une foi admirable ont mis Dieu au-dessus de tout, ont soudain angoissé à l’idée que cette union ultra-minoritaire et non-sacrée puisse détruire leur monde ? Les croyants sont-ils plus minoritaires que les homosexuel(le)s désireux de se marier pour penser que demain, ils deviendront moins visibles qu’eux ? Cette France si profondément catholique, selon eux, est-elle si fragile pour s’ébranler si vite ?

Leur foi est-elle si chancelante pour que cette France s’écroule ?

Et comment expliquer que cette angoisse conduise des représentants religieux à fermer soudainement les yeux sur la Bible ? Sur les actions de l’Eglise ? Comment par exemple Monseigneur Barbarin parvient-il à brandir la menace de la polygamie, en utilisant l’argument de l’Anthropologie quand, justement, elle la met en évidence ? Comment oublie-t-il que le chapitre 4 de la Genèse, versets 17 à 20, ou le chapitre 15 du livre 2 de Samuel, verset 16, sont des exemples de polygamies, et qu’ils ne sont pas les seuls ? Le Roi Salomon n’a-t-il pas eu 700 princesses pour femmes et 300 concubines ? Comment ose-t-il évoquer la pédophilie potentielle d’un homosexuel, devant les actes commis par les membres de l’Eglise ? Devons nous applaudir car leurs actes ont été condamnés ? N’est ce pas là le strict minimum attendu quand on sait que ces actes ont perduré pendant des décennies, souvent à couvert ? Avez-vous perdu l’esprit pour penser qu’un homosexuel est plus enclin à toucher un enfant qu’un hétérosexuel ? Considérez-vous finalement que nous sommes désociabilisés ? Déshumanisés ? Au point que les mécanismes nous protégeant tous, homos ou hétéros, de ces atrocités, aient disparu chez nous ? Votre préférence pour l’autre sexe n’est-elle pas liée aussi à l’acquisition de caractères sexuels matures capables d’éveiller votre désir, et d’une maturité intellectuelle capable de rationnaliser, comprendre et apprécier ce désir? Pourquoi en serait-il autrement pour un homosexuel ? Juste parce que vous ne comprenez pas cette maturation ? Vous la pensez donc moins aboutie ? Nous vous sommes donc encore une fois inférieurs ? Votre préférence ne repose-t-elle que sur la possibilité biologique d’avoir des enfants ? Comment, de fait, allez-vous condamner les actes envers des mineurs ayant déjà une maturité sexuelle ? Comment, sans raisonnement clair de votre part, ne pas craindre ensuite que vous nous jetiez cruellement et gratuitement la pierre dès lors que nous nous approcherons d’un enfant ? Comment vivre sereinement son rôle d’oncle ou de parrain quand vos jugements bas pleuvent sur nous ?

Comment ne pas penser que cet amalgame en dit peut-être plus long sur vos propres penchants que sur les nôtres ?

Pourquoi ne pas tomber dans l’excès inverse et stupide en se targuant justement que l’homosexualité – de part le travail d’acceptation qu’elle a imposé face aux schémas que nous avons tous intégrés, quoique vous en pensiez – ait une base intellectualisée plus solide de sa construction, que l’hétérosexualité qui suppose simplement de suivre bêtement un schéma « immuablement » prédéfini? Comment parler de « déni de démocratie » quand la pauvreté des arguments sortis relève à peine d’un débat démagogique ? Et comment ne pas s’étonner que nos politiques aient à ce point besoin d’un avis religieux sur une question civile ? Comment peuvent-ils prétendre que les religieux sont les garants d’une morale commune ? Comment oublient-ils que dans une société judéo-chrétienne, ces valeurs sont nécessairement intégrées par la quasi-totalité des citoyens ? Comment ceux qui avancent l’Histoire chrétienne profondément enracinée et indéniable de notre pays ont subitement tout oublié de cette Histoire, de son enseignement et de sa culture ?

Ont-ils besoin d’un avis religieux pour savoir que « tu ne tueras point » ? Nos politiques ont-ils à ce point perdu de leurs valeurs, de leur bon sens, de leur intellect et de leur esprit pour avoir besoin qu’on leur dise comment agir ? Sont-ils corrompus à ce point ?

Et comment les chrétiens favorables au « mariage pour tous » peuvent-ils se laisser voler à ce point leur parole ?

Comment des responsables religieux affichant, sous couvert d’anonymat, leur approbation, peuvent-ils rester silencieux quand leurs ouailles se font à ce point humilier ? L’esprit d’entreprise prévaut-il sur la radicalisation et l’extrémisation de certaines franges ? Savent-ils m’expliquer comment la parole de Jésus est à ce point oubliée ? Comment par leur silence ils en oublient l’amour de Jésus pour une Marie-Madeleine qui ne servait pas qu’à procréer ? Comment peuvent-ils même encore aujourd’hui laisser penser qu’ils se souviennent du message de Jésus ? Comment le Nouveau Testament qui devait faire oublier les horreurs de l’Ancien est aujourd’hui relégué aux oubliettes, simplement car la Genèse (NDLR : serait-ce plutôt le LEVITIQUE), seul texte biblique qui condamne à mort l’homosexualité, leur permet de nous pointer du doigt? En oublient-ils que si nous devons être condamnés par le sang, les filles doivent aussi être vendues, les diseuses de bonnes aventures exécutées, et les bossus et boiteux tenus à distance de l’autel de Dieu ? Pourquoi alors s’assurent-ils du consentement des femmes pour les mariages ? Pourquoi ne manifestent-ils pas contre les horoscopes et autres arnaques commerciales malgré l’influence que cela peut avoir sur de jeunes gens (des enfants donc)? Comment peuvent-ils autoriser boiteux et bossus à Lourdes ? Comment ont-ils oublié l’Ancien testament pour finalement pardonner à tous ces gens, tout en continuant à faire des distinctions envers les homosexuels ? « Dieu leur dit: Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre ». Mais dites nous, quand elle est trop remplie la Terre, on fait comment ? On laisse mourir des enfants de faim ? De soif ? De maladies ? Se multiplier ou protéger les enfants, triste dilemme ! À moins que ceci ne soit pas sur votre liste de priorité et qu’obéir à Dieu et faire passer l’intérêt de l’enfant ne passent qu’après la discrimination d’homosexuel(le)s ? Et comment pouvez-vous juger de la valeur de l’amour des uns quand vous défendez l’immensité de l’amour de Dieu ? Dieu aime donc une immensité de choses, mais veut tuer les homosexuels ? Dieu aimerait les choses, mais pas certains Hommes, et vous criez au risque que des Hommes aiment des choses avec le « mariage pour tous » ? Comment des gens disant être mariés à Dieu par l’amour qu’ils lui portent, peuvent s’offusquer du mariage d’individus qui s’aiment et qui le témoignent par une cérémonie civile ? Cette évocation ne montre-t-elle pas justement une symbolique du mariage dans l’amour qu’il reconnaît ?

Comment ne pas en vouloir à l’ensemble d’une communauté religieuse pour son silence coupable ? Comment ne pas être écœuré quand la convenance prend le dessus sur la défense ? Car Monseigneur Barbarin qui s’offusquait de la Gestation pour Autrui, a-t-il oublié le chapitre 38 de la Genèse ? Se souvient-il de l’histoire d’Onan ? A-t-il oublié comment cet homme avait été obligé de marier la femme de son frère, décédé, pour donner une postérité à celui-ci ? Comment il a servi dans le seul but de donner un enfant à un autre ? Et la réponse de Dieu quand Onan, refusant que cette postérité ne soit pas la sienne et préférant alors « se souiller à terre » plutôt que de perdre une filiation qui lui serait légitime, fut tué par l’Eternel ? Quel était donc son avis sur la filiation ? Préfère-t-il omettre ce passage de la Bible, sauf pour condamner l’onanisme, et continuer de nous accuser d’inceste, quand il s’accommode également du chapitre 13 du Livre 2 de Samuel, versets 11 à 14, où un frère viole sa sœur ? Ou préfére-t-il ces filles qui violent leur père dans le chapitre 19 de la Genèse(Loth) ? A moins qu’il ne trouve plus proche de sa conception de la défense des enfants, ce chapitre 22 de la Genèse, quand « Dieu dit : Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes (…) offre le en holocauste » ?

Saurait-il d’ailleurs nous expliquer où était l’Eglise quand il s’agissait de protester contre la déportation de tous ces enfants durant la Guerre ?

La défense des enfants est-elle un hobby nouveau dans une institution immuable ? Car, même si nous lui concédons évidemment qu’il est toujours facile de juger, a posteriori, le comportement de gens dans des périodes aussi troublées que celles qui ont connu des guerres, que penser de ces décennies à masquer la vérité sur les actes pédophiles ? Comment expliquer qu’ils ne s’agissent même pas d’actes isolés ? Comment s’accommodet-il de ces remarques d’un prêtre franciscain déclarant que les enfants violés avaient « provoqué » les prêtres ? Pourquoi ne réagit-il pas là-dessus ? Comment, en 2009, quand une mère brésilienne avait fait avorter sa petite fille de 9 ans, violée par son beau-père, et dont la grossesse menaçait la vie, avait-il réagi quand des rumeurs ont laissé entendre que la petite fille avait été excommuniée ? N’avait-il pas déclaré : « Autour d’elle, les souffrances sont incroyables. Une grande sœur handicapée, également victime des abus sexuels du beau-père – conduite monstrueuse ou comble de la misère humaine ! Cet homme est aujourd’hui en prison, et il ne faut pas oublier de le confier aussi à la miséricorde de Dieu. » ? Conduite monstrueuse OU comble de misère humaine ? Serait-il à ses yeux des monstruosités trouvant grâce et autorisant à la miséricorde, au motif de « comble de misère humaine » ?

Bien que l’évêque de Recife ait, toujours selon les rumeurs, parlé d’excommunication, monsieur Barbarin ne l’a-t-il pas corrigé au motif « qu’il ait simplement rappelé que de tels faits étaient susceptibles d’entraîner cette sanction » ? Aime-t-il donc jouer avec la ferveur de ses ouailles en menaçant une fillette de 9 ans d’être expédiée en Enfer pour un acte dont elle est victime ? Est-ce là la preuve de sa grandeur d’âme et de son intellect que de pardonner un homme au motif de « comble de misère humaine », tout en justifiant d’effrayer une enfant violée? Est-ce là sa façon de les protéger ? Mais reconnaissons lui la chose suivante : l’Eglise, depuis, s’est impliquée sur ce sujet de la pédophilie. Tellement d’ailleurs, que Madame Martin, ex-compagne de Dutrou, qui l’a aidé à accomplir ses crimes, a été reccueillie à sa sortie de prison … dans un couvent. Osera-t-il dire qu’il devait certainement s’agir à nouveau de « comble de misère humaine » et/ou « d’une provocation des enfants » ? Et qu’aurait-il à nous apprendre sur le comportement de l’évêque de Quilmès ? Qu’a-t-il a dire sur les propos du jeune Gabriel Ferrini qui explique comment l’évêque en question à défendu le curé qui l’avait violé en demandant à sa mère « qu’elle ait de la considération pour ceux qui ont choisi le célibat parce qu’ils pouvaient avoir un moment de faiblesse » ?

Car au-delà des actes commis par des hommes, l’atrocité réside également dans les propos de ceux qui tempèrent, modèrent, justifient ou couvrent leurs actions.

Alors comment s’accorder d’autant d’incohérences ? Que pensez de cette morale qui vous permet de nous jeter des pierres ? Comment parvenez-vous à avoir autant de mépris ? Comment ménagez-vous votre conscience de ce que vous jouez avec les peurs des gens ? Que ressentir quand vous pardonnez les péchés, ou du moins accordez la miséricorde et la considération, à des violeurs et bourreaux d’enfants, tandis que vous considérez un amour homosexuel comme « dangereux » ? Comment ne pas y voir une réelle volonté de discrimination ? Comment ne pas ressentir de violence morale ? Comment nous expliquerez-vous ensuite que vous condamnez la violence physique et les actes homophobes ? Préférez-vous l’insulte et la blessure psychologique ?

Est-ce là la charité chrétienne ?

Est-ce même de la fraternité ? De la compassion ? Du vivre ensemble ? Oserez-vous prétendre que vous ne pointez pas les « dangers de l’homosexualité », mais bien uniquement ce projet de Loi ? En quoi des signatures sur un acte civil liant ainsi deux personnes dans l’intimité de leur engagement et l’échange d’une promesse d’une vie passée à deux, va-t-il être plus dangereux que l’amour qu’elles vivent déjà sans ces signatures ? Pourquoi ne pas admettre que ces signatures, auxquelles vous n’assisterez pas, vous posent problème simplement parce qu’elles sont faites entre deux personnes homosexuelles ?

Oserez-vous, le cas échéant, vous cacher derrière la Catéchèse qui ne condamne plus l’homosexualité, d’anciens articles de Loi contre l’homophobie que vous avez votés, ou l’amour que vous dites avoir pour nous, comme seule garantie de votre bienveillance à notre égard ? D’ailleurs vous qui criez à la zoophilie, avez-vous seulement déjà vu un animal signer un contrat de mariage ? Signer quoi que ce soit d’ailleurs ? Et comment dire que l’on défend une institution millénaire et que l’on craint l’inceste, alors même que les unions incestueuses ont été légions ces derniers siècles ? Le Concile de Latran ne réduisait-il déjà pas la parenté minimale à 4 degrés au lieu des 7 précédents ? Oubliez-vous que la Guerre de Succession d’Espagne n’aurait peut-être pas eu lieu si Charles II n’avait pas été «l‘Ensorcelé » à cause de ces unions consanguines ? Savez-vous qu’avant l’avion, le TGV ou la voiture, pour qu’un Lyonnais épouse une Parisienne, il fallait se lever tôt ? Et que dans beaucoup de régions de France et de Navarre, les unions se réalisaient dans un même village, ou villages voisins, aboutissant quasi inévitablement à certain degré de consanguinité ? Que cette consanguinité se retrouve jusque dans les bilans des consultations génétiques prénatales ? Que des membres d’un couple apprennent encore aujourd’hui leur degré de parenté par ce biais ? Comment expliquez-vous alors que cette institution millénaire et immuable se soit accommodée de ce que vous interdisez aujourd’hui ? Comment, dès lors, permettrions-nous, par nos mariages, que ces unions soient célébrées ? Comment seraient-elles alors davantage les fruits de notre amour présent, plutôt que des coutumes passées ? Vous qui prétendez défendre la vie et les enfants, allez vous prétendre que l’amour explique ces unions, en vous accommodant des risques pathologiques post-nataux qu’elles entrainent ? Surtout pour ensuite nous dire que l’amour n’a pas de raison d’être dans un mariage ! Ou alors serez-vous d’accord avec ce constat que l’interdit des unions incestueuses repose sur le risque lié aux enfants à venir ? Mais dans ce cas, comment allez-vous justifier que vos arguments n’aient plus cours face à des frères et sœurs stériles voulant s’unir? Comment cette Loi vous a fait oublier tous les mécanismes d’une société ? L’hétérosexualité d’un couple était vraiment la seule chose pour vous qui protégeait de la polygamie, la zoophilie ou l’inceste ?

Parce que vous avez perdu l’essence profonde des mécanismes de couple de nos sociétés, vous allez nous en faire payer le prix ?

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Mesdames, Messieurs,

Je vous contacte, au même titre que de nombreuses autres associations LGBT, qu’elles soient sportives, étudiantes, féministes, religieuses, professionnelles, tournées vers l’aide aux jeunes, aux transsexuels … car il m’a semblé que l’objet de mon message pouvait trouver un écho en certain de vous, quelque soit l’objet de votre combat/activité.

J’espère tout d’abord que vous excuserez ma démarche et mon anonymat. Elles n’ont pas pour vocation de vous manquez de respect.

Je suis simplement un jeune homme, homosexuel, qui, à sa façon, s’est penché sur les raisons des violences que nous rencontrons, particulièrement ces derniers temps depuis que nous sommes devenus égaux en droit avec nos concitoyens.

Je ne suis engagé ni politiquement, ni associativement. Je mène une vie épanouie qui, dans quelques temps, me mènera loin des frontières de l’Hexagone.

J’aurai pu donc me contenter de partir, et vous laissez poursuivre le travail de lutte dans la reconnaissance des droits et de l’estime des LGBT, que ce soit dans le sport, à l’université, au travail ou ailleurs. J’aurai pu. Oui.

Mais comme sûrement beaucoup d’entre vous, je vis très mal la situation actuelle. Pas seulement en raison de la violence qu’elle génère, mais surtout par la bêtise, pour ne pas dire l’imbécillité profonde, qui continue d’être colportée contre nous, et qui se voit lamentablement légitimée par des politiques en mal de médiatisation.

Je m’étais penché, il y a plusieurs mois de cela, sur les arguments des antis, notamment en discutant avec certains d’entre eux. J’avais alors effectué des recherches dans les domaines qu’ils avançaient : lecture du code civil, religion, histoire, anthropologie et science. Certains de ces domaines étant de ma compétence.

A l’origine, j’avais entrepris cette démarche simplement par un besoin, qui m’est propre, de toujours trouver une explication, une logique … bref, un rationnel, en toute chose (oui, nous avons tous nos obsessions !!).

Et plus je faisais de recherches, et plus j’en apprenais qui, au final, rendaient le raisonnement des « antis » d’autant plus irrecevable que finalement, une fois leurs arguments décortiqués de leur logique et de leur « amour » pour nous, ils ne laissaient transparaître que l’ignorance de l’homosexualité … pour ne pas dire souvent leur homophobie latente.

Alors, quand les violences ont pris le pas, quand il m’a fallu commencer à envoyer des messages à mes ami(e)s pour m’assurer en apprenant de nouvelles agressions dans les medias, qu’ils ou elles n’avaient rien, j’ai, de rage, rédigé ce qui devait être une lettre.

À vrai dire, la longueur est telle qu’elle n’a plus rien d’une lettre (oui, 53 pages quand même). Mais je ne suis pas parvenu à en réduire le contenu. Pour être franc, je n’ai pas voulu. Si nos politiques en sont réduits à « twitter » leurs idées dans un argumentaire tenant en 150 caractères (passage dédicacé à madame Boutin !), personnellement, je m’y suis refusé.

L’opprobre, la haine, le dégoût, l’infamie et l’insulte que l’on nous a renvoyés ne peuvent trouver réponse en 10 lignes.

J’ai donc, après rédaction, envoyé ce courrier à des députés et des sénateurs.

Puis, j’ai fait lire ce document autour de moi, et d’autres autour d’eux. Les échos que j’en ai eus m’ont montré que derrière le bienfait que j’avais pu ressentir à écrire la lettre, d’autres s’étaient sentis rassurés/renforcés/consolés dans les arguments et les questions que j’explicitais, y compris des gens travaillant dans des associations d’aides à de jeunes homosexuel(le)s.

Alors voilà. Je n’ai aucune prétention. Ni même aucune ambition. Ma vie ne se fera plus ici désormais. Les questions que j’ai soulevées ont avant tout pour vocation de poser les bases d’un raisonnement et d’un questionnement, au vue de l’éclairage qu’elles apportent.

J’ai donc, après réflexion, décidé de vous faire parvenir cette lettre, dans une démarche à mi-chemin entre le jeté de bouteille à la mer, et l’espoir que cela apporte du soutien à certains d’entre vous.

Et si je souhaite l’anonymat, c’est non seulement en raison des violences, mais aussi pour que les idées et raisonnement soient discutés sur la base de leur énoncé, et non sur la valeur de celui qui les énoncent.

Vous trouverez donc le document à ce lien :

http://www.fichier-pdf.fr/2013/05/08/lettre-ardent-rationnel/

Libre à vous de le transmettre si vous le désirez.

Et si vous le souhaitez (au cas où vous douteriez du lien que je vous envoie), vous le trouverez dans la rubrique « articles » sur ma page facebook, où j’ajoute parfois des compléments et des réflexions :

https://www.facebook.com/ardent.rationnel

Quoiqu’il en soit, je vous remercie sincèrement d’avoir pris le temps de lire ce mail.

Et j’espère, si vous lisez le document, qu’il vous apportera une aide ou un soutien de quelque façon que ce soit.

Je vous souhaite à tous un bon courage et une bonne continuation dans vos activités respectives.

Très sincèrement et très cordialement.

Ardent Rationnel (en opposition à Frigide Barjot)

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Réponse de GAY GRAFFITI

Cette réponse, n’engage que nous. L’auteur ci-dessus ne doit en rien être incriminé par notre discours qui sont, certes, inspirés de sa diatribe mais également construits par toutes les réflexions qui se font entendre parmi les homosexuels qui, aujourd’hui, refusent d’être bafoués. Nous en appelons à La République qu’elle fasse enfin son travail en prenant ses responsabilités face à la haine homophobe qui sévit encore aujourd’hui, en 2013 !)

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La France m’insulte ! La France m’humilie ! La France m’assassine ! Les français sont et seront responsables de leurs actes !

L’homophobie existe toujours en France en 2013 !!! Des lois existent, mais la France ne les applique pas. Elle ferme les yeux devant les agressions, les humiliations, les meurtres, les suicides. Un jour ou l’autre, il lui faudra payer ses crimes !!!! Nous, ces sales pédés que vous destez tant, avons tenté d’installer le dialogue en organisant des manifestations pacifiques en réponse à votre haine (pauvres incultes que vous êtes, reliser l’histoire des gay prides et leurs raisons d’être). Mais gaffe à ne pas nous faire monter la moutarde au nez !!!!!

La France n’est plus ce beau pays des Droits de l’Homme. La France ne se respecte plus … La France a perdu sa dignité. La France, ce beau pays en lequel nous croyions tous est devenu une décharge où les immondices de la haine s’entassent aussi puant que ceux laissés par HITLER ! La France est en train de devenir la putain de la pensée unique et de tous les extrémismes …. La France a oublié pourquoi elle a fait sa révolution au 18ème Siècle. La France crache sur sa devise « Liberté, Égalité, Fraternité ou la mort ». Pire, elle chie dessus sans que personne ne s’en émeut. La France ne fait plus rêver personne : elle donne envie de vomir. Certains « bons français » souhaitent partir à l’étranger pour ne plus payer leurs impôts chez nous : belle mentalité ! Les impôts finances les infrastructures dont ils profitent comme tous le monde …. Pendant que ces « bons français » ne pensent qu’à se casser pour une histoire abjecte de pognon, d’autres souhaitent quitter leur terre pour une autre qui saura les accueillir sans les juger, une terre ou le mot « HUMANISME » a encore un sens pour ses habitants. Une terre qui ne serve pas la soupe à la haine.

Vous savez quoi ? Finalement, à cause de cette haine que vous nous vouez, méfiez-vous, elle risque bien de se retourner contre vous…. Tous ces SALES PEDES que nous sommes et qui représentent quand même 8 à 10 % de la population totale mondiale (une minorité hein ? Le croyez-vous vraiment ???) finiront pas en avoir assez de votre violence, de vos agissements, de vos insultes…. La haine ordinaire devra un jour payer sa facture, elle aussi. Avons-nous besoin de vous rappeler ce qui se passe quand on attise la haine ? Avons-nous besoin de vous dire ce qui se produit quand le ras le bol a atteint son niveau limite ???? Continuez votre beau travail : la haine recouvre la France d’une couche épaisse de chiasse immonde qui se sent jusqu’à l’opposé de la planète.

Au final, aujourd’hui, en 2013, c’est 8 à 10% de français qui ont honte de vous, honte de l’image que donne la France au pays civilisés. La France est encore une belle arriérée qui patauge ses escarpins dans la même boue que les républiques bananières.

A tous ces incultes devrons-nous rappeler que vous faites un abus de langage sur l’expression « contre-nature » au même titre que « tenue correcte exigée » ?

Explication de texte à tous les ignares :

Contre nature veut dire Contre Ma Nature ! De même Tenue correcte exigée veut dire tenue comportementale exigée.

– La « tenue correcte exigée » à l’entrée des bars, boîtes, cinémas, et autres lieux publics ou privés ne concerne pas tant là la tenue vestimentaire, mais bien la tenue comportementale : Tiens-toi bien ! Tiens-toi correctement ! Aies de la tenue ! Ca y est ? Ca vous parle cette fois ??? Par vos propos et vos comportements haineux, avez-vous cette bonne tenue ??????

– D’autre part, une relation homosexuelle pour un hétéro est contre SA nature (contre nature) au même titre qu’une relation hétérosexuelle est contre nature pour un homosexuel. La Nature en tant que force qui régit la VIE, n’a rien à voir là-dedans (Ardant Rationnel le démontre bien et avec talent). Capice ??? Comprendo ? Do you undertand ? Verstehen sie Sich ? Dois-je apprendre le Kryptionien pour vous le faire comprendre ? Ou le français n’est-il pas assez explicite pour vous ?

A tous ceux qui brandissent la bible pour justifier leurs propos haineux, j’invite ceux-ci à la relire ! En bon Seigneur que je suis, je vous livre cette dernière en quelques passages, afin de ne pas vous faire perdre de ce temps si précieux consacrés à la haire que vous nous vouez si promptement. http://gaygraffiti.free.fr/?p=1765 – Aurez-vous de cran de nier ces passages ?

Nous sommes militants et défenseurs de nos droits (et devoirs n’en déplaisent aux traîtres qui demandent une autre nationalité pour une basse question d’argent). Nous revendiquons nos droits citoyens. Nous sommes en République. La République a pour fondement la LAÏCITE. Nous sommes tous et tous des citoyens républicains. Cette citoyenneté implique des DROITS et des DEVOIRS. Nous, sales pédés, ne sommes pas ici que pour nous acquitter des seuls devoirs !!! Nous avons des droits inaliénables et entendons bien les obtenir puis les conserver envers, et contre tous avis non républicains et laïques. Qu’on se le disent.

Mais que fait la République ?

– L’homosexualité n’est plus pénalisée en France depuis 1981.

– Elle a été retirée du catalogue des maladies mentales par l’O.M.S. en 1990 (suivre ces liens pour vous en convaincre !)

http://www.sante.gouv.fr/declassification-de-la-trans-identite-de-la-liste-des-maladies-mentales-de-l-organisation-mondiale-de-la-sante.html

http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_troubles_mentaux

– Des lois condamnent à 3 ans de prisons les actes homophobes depuis 2002

– La HALDE n’a d’autres buts que de recenser et aider toutes personnes subissant des discriminations (raciales, religieuses ou ayant attrait à son orientation sexuelle)

– Enfin, des lois dans le code pénal existent contre toutes discriminations dans le monde du travail les articles 225-1 et 225-1-1

http://gaygraffiti.free.fr/?p=347

et

http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000026268210&cidTexte=LEGITEXT000006070719

Enfin :

Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux nous ont offensé.

« Pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’il font »

Quand on te frappe à la joue droite, tends l’autre joue.

OK, mais là, y en a marre !

La moutarde nous monte au nez… La Bible parle aussi de la Loi du Talion, qu’on se le dise….

La violence en réponse à la violence ne paie pas, mais elle fait du bien parfois.

La loi du Talion est aussi cité dans la Bible. Il serait bon qu’ils s’en souviennent …

Les moins « idiots » d’entre vous l’auront bien sûr compris, ces propos ne donnent que dans la provocations.

Ils forcent à la réflexion pour ceux qui sont encore doués d’un cerveau capable de produire autre chose que de la haine.

Pour les autres, ceux incapables de miséricorde et d’humanisme, ceux qui n’ont rien compris à la Parole du Christ ou de Mahomet, dommage, ils sont irrécupérables : les voies des Enfers leurs sont toutes grandes ouvertes…

Les Sales Pédés.

Quelques liens à l’attention des ôbtus.

Comprendre l’homosexualité : http://fr.wikipedia.org/wiki/Homosexualit%C3%A9

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Mariage pour tous: une figure d’extrême droite se suicide à Paris

L’essayiste et historien français Dominique Venner, figure d’extrême-droite opposée au mariage homosexuel, s’est suicidé avec une arme à feu mardi devant l’autel de la cathédrale Notre-Dame de Paris. L’auteur de nombreux livres et éditeur de plusieurs revues, âgé de 78 ans, a laissé une lettre près de lui.

Selon les premiers éléments de l’enquête et la police, Dominique Venner s’est donné la mort avec un pistolet automatique peu après 16h00. Sur son blog, il a posté le jour de sa mort un texte appelant à manifester dimanche prochain contre la loi autorisant le mariage aux couples homosexuels.

Mais il jugeait aussi qu’il ne fallait pas « se limiter au refus du mariage gay », et que le vrai « péril » était l’immigration, qu’il assimilait à un « grand remplacement de la population de la France et de l’Europe », une référence apparente à l’immigration d’origine extra-européenne.

« Il faudra certainement des gestes nouveaux, spectaculaires et symboliques pour ébranler les somnolences, secouer les consciences anesthésiées et réveiller la mémoire de nos origines », écrivait-il.

Cathédrale évacuée

Le recteur de la cathédrale, Patrick Jacquin, a précisé à l’AFP que le suicidé avait posé une lettre sur l’autel, dans le choeur, à l’attention des enquêteurs, avant son suicide. « On ne le connaissait pas, ce n’était pas un fidèle de la cathédrale », a-t-il expliqué.

Haut lieu touristique, la cathédrale Notre-Dame de Paris a aussitôt été évacuée, sans incident, a dit une source policière , mais on ignorait le nombre exact de personnes qui se trouvaient à l’intérieur. Selon un touriste américain présent sur place, il n’y a pas eu de mouvement de panique lors de l’évacuation de l’édifice.

Personnes « à bout »

Toutes les messes ont été annulées jusqu’à 20h00, heure à laquelle était prévue une « veillée pour la vie » avec les évêques de la région Ile-de-France. « On va prier pour cet homme comme pour tant d’autres qui sont à bout », a ajouté Mgr Jacquin.

Suicide Notre-Dame : un geste « politique » selon Marine Le Pen

Le Point.fr – Publié le 21/05/2013 à 19:25

La présidente du Front national considère que l’essayiste d’extrême droite Dominique Venner s’est suicidé pour « réveiller le peuple de France ».

Marine Le Pen (FN) a exprimé mardi son « respect » à Dominique Venner, l’essayiste d’extrême droite qui s’est suicidé avec une arme à feu dans la cathédrale Notre-Dame de Paris, en voyant dans son geste « éminemment politique » une tentative de « réveiller le peuple de France ». « Tout notre respect à Dominique Venner, dont le dernier geste, éminemment politique, aura été de tenter de réveiller le peuple de France. MLP », a écrit la présidente du Front national sur son compte Twitter. Marine Le Pen a envoyé un autre tweet, vingt minutes plus tard : « Il n’en demeure pas moins que c’est dans la vie et l’espérance que la France se redressera et se sauvera », a-t-elle écrit. Elle a aussi réaffirmé que ce geste avait « une connotation politique », même si « c’est un geste regrettable ». « J’ai lu son dernier texte, il est assez poignant », a ajouté la députée européenne.

Sur son blog, dans un billet daté de mardi, Dominique Venner écrit qu' »il faut bien voir qu’une France tombée au pouvoir des islamistes fait partie des probabilités » et que le « combat » des anti-mariage homo « ne peut se limiter au refus du mariage gay ». « Il faudra certainement des gestes nouveaux, spectaculaires et symboliques pour ébranler les somnolences, secouer les consciences anesthésiées et réveiller la mémoire de nos origines. Nous entrons dans un temps où les paroles doivent être authentifiées par des actes », ajoute-t-il. Dominique Venner avait milité dans les années 1950 au sein du mouvement nostalgique du pétainisme Jeune Nation et avait été proche de l’OAS. Il était un théoricien très respecté au sein de la mouvance d’extrême droite, notamment pour ses écrits, comme Pour une critique positive, dans les années 1960.

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Et voilà !

Après cet acte insensé (qui est une tragédie, ça c’est sûr. Personne ne peut applaudir un suicide !!!) l’opinion publique sera une fois de plus manipulée.

Manipulée car son attention sera portée uniquement sur cet extrémiste et son acte idiot faisant ainsi oublier tous les suicides provoqués chez les homosexuels, depuis tant d’année, par celui-là même qui utilise le suicide comme une arme pour les combattre.

Ce monsieur bénéficie des média pour relayer son acte. Qui se préoccupe de tous les gays mort dans l’indifférence, tués par l’homophobie dont certains font preuve jusqu’à la haine ??

Le suicide de Benoît, relayé ici, est un exemple parmi tant d’autres. c’est l’exemple de trop ! Benoît ne s’est pas suicidé : c’est un meurtre !!!!

Il a été assassiné par tous ces homophobes qui l’ont mené jusque là ne lui laissant aucune chance de vivre sa vie et de s’épanouir en tant que GAY. Chaque homophobe est un assassin ou, tout au moins, est complice d’assassinat. Aucun homosexuel ne se serait suicidé s’il n’avait pas vécu durant tant d’année le harcèlement homophobe de ses proches et / ou du reste de la société qui l’entourait.

Désolé monsieur Venner : Votre argument par votre acte ne tient pas ! Nous le disons, un jour l’homophobie devra payer la facture de ses actes. Des lois existent, il faudra bien les mettre en application un jour et ce jour-là, nous seront là pour réclamer enfin que justice soit faite, ne vous en déplaise et n’en déplaise à tous les homophobes.

Quand à la famille de monsieur Venner, nous présentons nos sincères condoléances.

Dommage que personne ne lui ait fait entendre raison en lui montrant la voie de l’humanisme plutôt que celui de la haine, ça l’aurait peut-être sauvé… Une fois de plus aucune mort ne justifie la haine… Cherchez bien dans la parole du Christ….

  • Par
ESPACE DETENTE (espèce de tante)

Selon une supputation Rabelaisienne sujette à controverse par les éthologistes, « le rire est le propre de l’homme ».

Certes il ne fait pas bon mariage d’aborder un sujet gay dans des temps où marine la Pen, sinon on vire en eaux de Boutin. Mais sans faire de table rase, abordons mon ami, un sujet très gay, « rit donc » pour nous réserver un espace détente.

Je vous avoue, s’il en est, qu’il n’est pas aisé d’être drôle même si on me pense bon bougre, de toucher encore aux hommes, dans ses comportements avec ses corollaires socio sociétaux. A l’instar de feu Golda Meir beaucoup se pose toujours la question qu’Israël dans le débat contradictoire, entre l’inné et l’acquis ?

Si ça tourne autour de l’hiatus, le style d’ampoule recta éclatera, dans l’esprit de beaucoup, mais je vous con-jure, rassurez vous il y aura du grec et de la religion et l’incontournable « connais-toi toi-même » des amours socratiques ne sera pas oublié, même si on découvre que parfois l’homme en Ruth laisse Booz tranquille. Pas plus ne sera oubliée l’évocation non réservée à l’extrême droite des Paix des Races un combat commun où se cherche l’éradication et l’amalgame en monnaie courante. Je sais, c’est long, mais en ce domaine c’est comme les impôts, c’est toujours le troisième tiers le plus douloureux. Je vous rassure la digression, bien que ma Meir est évoqué ici, n’est pas l’objet d’une étude au XXIIème congrès de zoologie d’Haïfa en 2012.

Enfin pour en finir avec cette introduction, qui peut paraître douloureuse mais le sujet s’y prête quand l’esprit de l’interlocuteur ne fait que s’y arrêter résumant la chose qu’a cela, queues des puristes soient apaisés. Le parallèle du propos n’est pas dans le fondement, bien que l’un et l’autre connaisse des coming-out d’externalisations ou de cœrcitions et des outing calomniateurs ou dénonciateurs. Il est, parce que nous sommes ce que nous sommes dans l’humanité ! Parfois des êtres que l’on dit humains… Après tout si l’on en croit Darwin, l’homme descendrait du singe, le singe de l’arbre mais au moins ma famille descend là où sans doute remonte certains.

Alors je suis qui ? Un anime mâle ?

Pardon pour l’option si à contrarier le LEVI tique, Primo « si c’est un homme » c’est mon choix, secundo je demande une « trêve » si la nature de ma chimie c’est pas toujours du Ghetto, je n’aime pas le partisan qui le vit vain très the pour credo.

ECCE HOMO.

Deux classifications sont proposées : Liné (mais je me plante pour l’atavisme) et Darwin pour l’acquis.

Arrêtons ! « l’Homo Erectus » en ces deux définitions issues de ces deux approches de ses sujets d’ébats :

  1. Le premier cas sis dans le gonopode (les zoologistes de la salle me pardonneront l’association d’image pour le deuxième termes), en deux variétés : Le testorophile ou l‘anaprogestofère intégré dans la sous-classe herbivores (régime à base de carottes, oignons, ail, poireaux, ou gazon …) ou fructivore (abricots, figues, prunes). Pourtant on le soupçonne de rester ominovore.
  2. Le second, son prédateur, l’Orchopode de la famille des primates acéphale taxon végétatif à tendance angiosperme bicotylédones caquques, surtout aperçu en cuniculture et parasitaire en conchyliculture.

Le premier ne serait qu’une aberration éco systémique dû à la supputation de sa reproduction parthénogénétique en opposition à la reproduction sexuée naturelle du second.

Alors tu sais ce qu’il te dit le cassis ?

Nature or not Nature ?

Mis à part un mystère la Hyène, dont la reproduction n’a jamais été observée et pour laquelle le sexe est rarement établi, tous les goûts sont dans la nature mais elle n’a jamais été trop aidée puisque comme en l’Etat elle recule, 1500 espèces dont 400 vertébrés connaissent des comportements d’anthropomorphisations homosexuels passant du Lion au Dauphin. 500 espèces sont répertoriées ainsi. Si la constante se retrouve dans les espèces sexuées, elle est typiquement féminine chez le lézard parthénogénétique du fait de la disparition du male, et surtout féminine chez le macaque, et complètement délirante chez le Bonobo (masturbation, homosexualité, gérontophilie) mais jamais pédophilie ! Ce domaine est donc bien contre-nature.

Ces accouplements observés, érigés en Con de Tantes, trouvent trois origines :

  1. Hiérarchique : comme le cerf, le phoque et le lion entres autres, soumission au male ou à la femelle dominante dans une société structurée en meute. On appellerait ceci un principe gouvernemental en pyramide, et je ne pointe pas là un fait d’Etat.
  2. Cœrcitive : par l’incapacité à trouver l’autre sexe en période de rut ou pour une vie commune (pingouin, oiseaux…) observé aussi en milieux fermés, prisons, couvents, casernes, et autres zoos.
  3. Symbiotique : comme le Bonobo, la Bouvarde ou la perdrix. Ne vous en déplaisent aussi, le lièvre et le lapin. Se range dans cette catégorie deux exceptions : les espèces hermaphrodites qui par définitions sont bisexuelles et les espèces transgenres dont l’huître qui change de sexe à volonté (je ne sais pas si la chose est observable chez le morpion …désolé.)

Reste que si le Coït n’est pas toujours consommé, il peut aussi être observé sous une forme masturbatoire comme chez les poissons.

Bon, Oublions la Hyène (haine) entre nous, comme le rictus du singe assimilé au rire, la controverse sur le naturel est close. Mis à part la fonction reproductive de l’espèce, il n’y a pas beaucoup de contre-nature dans tout cela.

Sur les vies des Bêtes, n’ayant pas le talent Frédéric Rossif « dans la cité des hommes (1966), « la fête sauvage (1973), de nos « amis les Bêtes (1961), « de notre temps (1962) », « aussi loin que l’amour (1971) », reste un « opéra sauvage (1975) », qui se heurte surtout sur « un mur à Jérusalem (1968) », je veux bien être taxé de Vangélisme, si cela a un sens, voir un « Saint sens » (qu’il me pardonne m’avoir approprié « le carnaval des animaux ») et sans déranger les mannes de Brassens, « la mauvaise réputation » dans les vits tics vint très certainement (lévitique 20.13 ?).

Comment s’opéra, à l’heure du crépuscule des Dieux, l’antagonisme entre Divan le terrible et Pédéraste et médisante ?

Finalement, s’il fallait filer à l’anglaise « goût no ! » pour une nuit sur le Mont Chauve, « Carmen », Messie Dixit Haendel, (mais on peut aussi aimé Benjamin Britten), tout cela c’est de la faute à la tentation.

Comme le rictus du singe est assimilé au rire, la controverse sur le naturel est close, disais-je, même pour les anthropomorphes déistes, mis à part la fonction reproductive de l’espèce, il n’y a pas beaucoup de contre-nature. Soit ! Mais l’homme est un animal pensant et peut-on sciemment laisser entrer le vice dans les temple de la vertu ? Posons donc le manichéisme, source des mots et des maux. Aux mots pour le dire, je me livre peut être un peu ? Il est vrai qu’en ce domaine il y a religion. Même si on le prend comme une reine, l’éducation sexuelle se résume-t-elle pour le « Livre » à se mettre sous les couvertures et ne pas tourner les pages ? Comme pourrait le penser quelques bons pasteurs en rage de recevoir des commandements, des charpentiers qui jurent à de pas toucher Dubois, ou ce Chamelier précis las de n’être fol du désert, oublions les mille et une nuits et paraphrasant Malraux intéressons nous à la métamorphose d’odieux, et pour ceux qui ont le cafard, il reste Kafka, pour faire le Procès.

Quittons les Genets sous haute surveillance (1949) voyons plus loin que le balcon et derrières les paravents. Hissons le foc, le Pirée est en vue (le pire est à venir), il fera Beauvoir pour le troisième sexe. Que le Meat coule pas ! Dus sais-je pour la Marine et Louis Pasteur faire de la Pen à Céline. On ne va pas en faire une maladie sur les générations spontanées.

VA TE FAIRE VOIR CHEZ LES GRECS.

Tournant autour du Désir, laisse-moi lecteur patient, entamer le « voyage, voyage ». Enfilons nos sacs à dos, et s’il fait froid dans la vie (pour les fans de Céline (Dion m’en garde, pas pour la bagatelle, restons sérieux, jusqu’au bout de la nuit) ou de Roch (là on Voisine si t’es ok, avec la rage, mais si ça reste acrobatique c’est surtout sur l’Hudson qu’on trouve le cas)) mettons la canadienne cela réchauffe le coeur comme on dit à Ottawa. Pour ceux qui n’aime pas le bateau, qu’il soit à voiles ou a vapeur, on peut toujours prendre la Mercury et faire un tour dans le Quenn’s, en sirotant un Black and Wilde (pardon White) et écouter du Franck Michael.

Si vous en êtes, faite moi l’amitiés particulière de m’accompagner chez les antiques, (pas les antiquaires, quoi queue …). En ces temps là, les Athéniens s’atteignirent, les Satrapes s’attrapèrent. On ne sait ce que firent les Kurdes mais en tout cas les Perses se percèrent, bien avant 1943.

Au fil des siècles, l’apologisme du Patriarcat prôné par les cultes solaires au détriment du matriarcat des cultes lunaires, engendre pernicieusement un problème mal digéré par la Judéo-chrétienté. Certes, l’humanisme séculiers ayant accordée depuis la controverse de Macon à la deuxième moitié de l’humanité une âme, l’animal des deux sexes, qui est en nous (pas forcément le cochon qui sommeille), aurait acquis en totalité la différenciation hypostatique. Mais on va pas se Plotin pour autant. Il s’agit d’un autre débat que la confusion avec les conciles de Trente ou de Nicée. Ici ce n’est pas un débat Bergsonien sur la recherche d’un supplément d’âmes, je me fous de la Con damnation. Entre travestissements et fausse vérités, entrées dans les annales, en ce domaine, il y a à boire et à manger entre le banquet de Platon, et le repas chez Lévy (encore lui, ça devient un tic vain très étroit) (Lévitique 20.13 et de trois !)

Les civilisations préchrétiennes voient le sexe d’une autre façon que notre morale phagocytée par les dogmes. Si l’on peut affirmer que cette pratique y était courante, non dans la doctrine biologique en adéquation avec la place laissée à la femme et sa maïeutique génétique, comme actuellement, mais plutôt dans sa vision sociétale établie, plus proche de l’état de nature (pas celle de Rousseau, on n’est pas des sauvages) mais de hiérarchie. Même si tout ceci est cousu de fil blanc, Sappho le détour ! Sauf pour les mauvaises langues : ne coupez pas les cheveux en quatre s’il vous plait.

La virilité est de mise, le héros, le guerrier et le dieu forniquent.

Attestées dans l’empire perse, l’amour des eunuques perdurera dans l’empire Ottoman, qui fera préférer à Soliman, la chaleur du corps d’un jeune garçon ou d’un homme à la froideur de la femme, suivant ici la tradition d’Artaxerxés ou Darius III se partageant Bagoas avec Alexandre le Grand.

La Démocratie grecque patriarcale est divisée dans sa réflexion, seul le citoyen ayant le droit de Cité. En bon mesquin, je vous soumets plusieurs courants qui s’affrontent :

Le Pédéraste, (un des plus connue étant Socrate). nécessaire à la formation des élites, par l’enseignement, aux moyens de relations de domination entre le mentor et l’élève, pour sa détermination à tous les aspects de la vie future et matrimoniale, par la transmission des savoirs de l’age à la jeunesse sous couvert de chasteté et de spiritualité, ouvrant le chemin des premiers péripatéticiens.

A cette occasion sortons du Marais, (pas celui de Cocteau), je vous rappelle que pédéraste ne prend son sens d’amour des jeunes hommes pubères qu’au XVIéme siècle et d’homosexuel qu’au XIXéme siècle de plus j’ai le regret de vous informer qu’il ne faut pas confondre avec pédophile. La relation sexuelle avec des impubères, très justement réprouvée par toutes les sociétés anciennes et modernes n’est pas l’apanage du pédéraste et ne s’emploie pas forcément au masculin. La notion est plutôt, pour les « Mickey », jus d’idéaux crétins, par forcément Orthodoxe pour prôner le mélange des genres.

Le Stoïcien puis le néo-platonniciens et derniers péripatéticiens, y voyant là un hédonisme douloureux, contraire à leur philosophie du plaisir en soi, basée sur la tempérance, et la contradiction entre la chair et l’esprit, ainsi voué à la honte et la mort. Epictéte Cicéron comme un débat sur le sexe des anges, finalement on commence a prendre sa vessie pour une lanterne et on se brûle à la lanterne d’Aristote.

Pendant ce temps-là le bataillon d’élite thébain, qui tirait sa force des amours de ses combattants, dans l’approche qui n’est mieux qu’un amant en qui ont en a confiance pour s’auto-protéger (Repris et encouragé par l’Armée Française, en 1914-1918 dans les tranchées. Qui d’autre qu’un amant vous protégera davantage en cas de coup de Trafalgar ? Faits longtemps passés sous silence, il est largement admis aujourd’hui par les historiens. Notons au passage qu’encourager ces amours particulières avaient d’autres avantages : limiter les désertions et éviter les viols des populations locales entre autres).

Corrélativement rendait caduque les velléités de Lysitrata comme pendant la guerre avec Sparte.

Cette relation de confiance fut d’ailleurs étayée comme un des chefs d’accusation des templiers qui pourtant respectait sans doute la chasteté.

Lesbien descendu ?

Si je suppute, selon certain, n’oublions pas Lily, pour l’égalité des droits en la matière, Sappho sur l’île de Lesbos au VIIème siècle avant J.C. chantait les amours entre femme, mais le physiologiste dira plus tard que ce n’est qu’une hystérique. Pour ceux que ça intéresse encore, l’étymologie d’hystérie est la maladie des femmes sans hommes. Mais n’oublions pas que la phallocratie est pérenne en la demeure, expliquant les relatives indulgences des hommes à cet égard dans les siècles et les pays. Il était cependant courant qu’une dame respectable se sente humiliée par la virilité de son mari du fait qu’il ne sache pas plaire aux hommes. Paradoxalement le premier féminisme actif est donc éclos dans la Grèce antique. Il faudra 2000 ans pour le retrouver.

Pour Rome de mémoire d’Hadrien par Jupiter quand Zeus deviendra un Begle (pardon un bel aigle) emportant Ganymède, Astarté par terre kelabim, la relation sexuelle est surtout un « usage social » établi : le penis en érection s’offre comme signe de réussite et de bonheur. Pour Apollon, un copain troyen, c’était des hiacynthes, pardon des jacintes, et la coutume dit « socratique », (xanthipe devait être très acariâtre), rend obligatoire à l’esclave de s’y soumettre, et a l’affranchi d’avoir la complaisance d’en remercier son ancien maître. Toutefois l’apologie virile introduit une problématique : le citoyen doit être un dominant et donc d’avoir un rapport actif. La notion de l’actif et du passif, était née et elle va changer la face du monde devenant l’aune d’appréciation du comportement et de ses zélateurs.

Ceci combiné avec l’avènement du christianisme, et Pan pour le berger, dans l’empire romain reprenant les philosophies stoïciennes, cette dualité de la chair et de l’esprit, de la réprobation à la répression le pas se franchit sous le règne de Théodose en 390, avec la première condamnation au Bûcher pour les Passifs.

On a quitté Platon, pour Plotin et Saint Augustin, arrive le commencement du règne des souverains poncifs. Mais a qui jeter le Pierre ?

Le naturel est circonscrit à la reproduction sans plaisir (sinon c’est un péché) a fortiori la fornication est bannie, acquiérant même le statut de contre-nature, quand on vous dit que le rire n’est pas le propre de l’homme ! Comme dirait ST Mathieu quand il laissait venir les enfants à lui, (vieille tradition dans les religions du livre, vous avez vu l’age de Marie, et d’Aïcha ou Sephora…) « le sexe c’est caca et faire le sexe dans le caca c’est pire ». Ce n’est pas encore Darwin mais c’est déjà la différenciation entre le sage et le singe.

LE SAGE ET LE SINGE MONTRENT LA LUNE ou LOTH NE TE RETOURNE PAS.

L’Avatar citoyen ou « le Pater familia », modélisé romain devient souche de l’esprit des lois naturelles, divinisées par ST Paul, quand il n’était pas occupé à casser les raisins aux Corinthiens, pour leur parler de Sodome, et autres légiféreurs un peu d’Aquin sur les bords thuriféraires d’empêchement de penser dans son coin. Dieu me prothèse, Loth, quitte la cafetière de Sodome, (selon la légende son oncle Abraham, vénérait le déca, logique, et souvent pour ceux qui m’auront pas encore con pris, lui disait tu me fais un « déca » loth !), et emmène ses filles loin des pratiques de Gomohre, les religions entrent dans le bal le crédo « croissez et multiplier » s’impose et tant qu’il y aura des hommes et parfois des souris, n’est -ce pas George (je vous en bouche un coin), la tapette n’est pas loin et le péché originel, c’est pour ma pomme. Saül payé

Si Adam avait été homo personne n’en parlerai. Depuis la genèse on va finir par comprendre que là où il y a de la Géhenne, point de plaisir. Représenté par cet homme contrevenant au lévitique ? Elle est amusante d’ailleurs cette société, pourtant si Platon y nique au banquet, s’en orgueillant de sa compagnie, et on en oublie l’objet de ses fornications, alors qu’elle en exclue encore Levy qui ne peut donc pas tiquer. Quand on vous dit que c’est une question de tentation.

LA TANTE A SION

Sous cet angle, L’homosexualité ne serait donc qu’un apport occidental à la vie en société. Là je pédale, voyons la vision avunculaire des religions sur la prépondérance de la position du missionnaire sur celle de l’infidèle.

Il court le furet ? Observant amusé les populations du cap sur la berge des ravins.

Deux écoles de pensée répressives théorisent l’éradication de la non-exponentialisation du cheptel.

D’une part le complexe d’Onan que l’on retrouve dans la pensée Maoïste, catalyseur de l’abomination que l’on trouve décliné dans l’acception judaïque qui tolère la contraception mais nous a donnée la gouine vers 1625-1655 (femme de mauvaise vie disons prostitué (que l’on retrouve dans le queen de l’argot anglais), tiré du normand guain (salaud) et de l’hébreu goyim (non juif) ou de la goule judéo-chrétienne)) mais aussi bouddhiste, condamnant également l’acte quand il n’est pas pratiqué dans l’orifice procréateur surtout quand il y a notion de douleur du partenaire. La variante japonaise est plus édulcorée.

Et d’autre part l’Acte contre-nature, Là c’est Staline qui nous court sur le haricot hongrois, dans la considération chrétienne et islamique focalisée autour du Lévitique chapitre 20, verset 13.

De plus, il y a les extrêmes que l’on retrouve dans les intégrismes, et les sectes, Mormons et Jehova entre autres condamnant l’adepte à un douloureux silence et une abstinence, sous peine d’exil communautaire. Mais ça n’empêche pas la captation d’héritage je vous rassure les bijoux de famille de Montgmorry Clift ont bien été emporté par ses coré légionnaires.

Les moyens encore, certaines avancés de l’Eglise Anglicane entre autre ou Orthodoxe, il faut dire que la prélature des deux sexes et marié, ça aide peut être, le summum étant les nominations d’évêques expressément gay. Mais aussi un certain assouplissements des religions du livre en ce domaine avec des tentatives d’ouvertures publicitaires, mais bon je ne vous rappelle pas les prises de position vaticanes de s’opposer toujours localement aux autorités pour toutes démarches tendant au pacte civil et au mariage non hétérosexuelle, ni celles de la mecque.

J’éviterai d’ailleurs les histoires de Mecque, évitons les sujets qui fâchent, le mien est déjà assez ambiguë comme ça. Disons qu’ils existent des associations de croyants homosexuels, tolérées par les hiérarchies de tous les courants précités, modérant l’anathème.

Enfin des centristes, ne connaissant pas le péché de chair, l’hindouisme n’accepte que la relation charnelle hétérosexuelle et matrimoniale, pas de chance.

Il est évident que l’anathème s’accompagne de la peine de mort pour le sodomite, par lapidation, castration et rôtisserie de la reine Pédauque jusqu’en 1750. Pour les mahométans la pendaison Iran y rend tyran petit patapon ou la prison chez les modérés.

Petite aparté cette législation applicable dans beaucoup de pays islamique, du fait du statut de la femme n’est applicable qu’au homme, le lesbianisme faisant souvent partie des phantasmes masculins ou vu comme une démonstration zoologique, il n’est souvent pas condamner par la charia. Finalement il y a à boire et à gousser pardon manger. Les gousses c’est surtout avec le gigot à l’ail qu’on en parle.

ELLE EST FOLLE CELLE-LA ?

O Tempora o Mora est ! Il faudra attendre 1869 pour que BENKERT médecin hongrois de son état définisse le mot « d’homosexuel ». Alors docteur ? cliniquement je suis quoi ? Ben c’est une déviance bien sur, l’homosexualité est donc une anomalie mentale, (retirée officiellement du catalogue en 1990 par l’OMS), n’y retrouve t’on pas les symptômes de l’hypersexualité, et la perte du bon sens ?

Comme telle, appuyée par le grille d’orientation sexuelle de Klein élargissant celle de Kingsley, elle était soignée, par l’électrochoc, la lobotomie, la greffe testiculaire d’hétérosexuel dans les années 60 en Allemagne et en France, avec ou sans analyse avec son cortège de causalités, déterminismes, castration ambiante, frustration, affirmation avec envoi en « camps de rééducations » souvent sponsorisés par les autorités religieuses et surtout par leurs succursales sectaires, comme aux état Unis. Bref la panoplie curative « des maladies mentales. » de base.

A l’instar de la parturiente qui se devait d’enfanter dans la douleur, pour la punir du « péché originel » (la pratique de la péridural est souvent déconseillées par quelques MEDECINS (mais bon entre le serment d’Hippocrate et d’Hypocrite…) très cons vaincants). Doit on alors être soumis au péril durable ? Et si Charcot n’étais pas passer par là, on brûleraient peu être encore les hystériques, ( je ne vous rappelle pas l’étymologie d’hystérique… ni que son traitement était l’hystérectomie jusqu’en 1960, c’est fou ce qu’on se marraient dans les années 60…Just do it, isn’t it ?) et si Korsakoff n’avait pas prôner l’abandon des camisoles de forces ? Où seraient Freud et Lacan ? Pour expliquer nos touches pipi, et l’amour de notre mère, tout çà m’Electre trie ce chambard ? Nos médecins de l’Ame et du corps veilleraient sur nous, dans un monde de piété pour l’AIDS, il y en encore qui pense que le fléau de 1982 ça veux dire Sauvagement Introduit Dans l’Anus. Bon allez vous allez dire que j’ai fumé du H si de doctes praticiens ne déterminait pas la voie de contamination au regard du Kaposi du patient.

Plus sérieusement, cliniquement le problème pourrait être du à un disfonctionnement mitotique fœtal de l’embryon toujours femelle, causant un hermaphrodisme partiel ou total, dont la solution chirurgical tente de résoudre la question, quand au problème identitaire on s’efforce d’y remédier par un prénom androgyne donné à la nouvelle fillette, mais demeure le problème psychique, renforcé par les dernières études sur l’identité de la pensé et du corpus cervical.

Mais pourquoi vouloir à toute fin trouver une raison à un choix ?

A quand une étude sur l’incidence de l’hermaphrodite de l’escargot de bourgogne dans le haut Vivarais du moyen Age et son incidence sur la consommation de la tarte aux fraises observé au mois de Juin dans les régions de la Vendée et de la Savoie ? Futiles ? En fut il, il en est ? C’est important ? Déviance ? Ok allez demain plutôt que de préférer les hommes et vouloir être Monogame, je phantasmes sur les talons hauts et le cuir rouge, je ne ferai l’amour que pendu au lustres et ne pratiquerait qu’en étude avec une cravate, je voyagerai pour voir Napoléon sur les remparts, promis demain je deviendrai Polygame et n’aurai qu’une sexualité normale débridé sans fidélité avec gadgets et culottes en dentelle, fouet et excréments, je me ferai talquer le cul et donner le sein, promis je deviendrai normal, je me masturberai plus qu’avec le tuyau de l’aspirateur ou avec une aubergine (je vous rappelle que sinon, je suis toujours en contact avec un homme à qui je procure du plaisir : moi-même ! Merci Woody Allen.). Promis je n’exigerai plus de mon partenaire que de n’être qu’un homme adulte consentant, j’exige le viol pour assurer ma virilité, je me forcerai à devenir pédophile (non merde c’est vrai je serai obliger de prendre des petites filles…. Voir Marc Dutroux, Emile Louis, et bien d’autres… ) pour entrer vivant dans la légende associant l’homosexuel au pédophile. (Tiens ! Au fait ! Je vous signale messieurs les ascenseurs de la pensée unique que (je me répète) l’on est dans un monde d’homme et que le Code pénal, très macho, ne reconnaît que la bite comme instruments de délit donc désolé, pédophile c’est malheureusement un nom commun masculin (inceste de citron pour les larmes ?) et que le viol d’un homme par une femme n’est pas reconnue comme tel (dommage n’est ce pas ? sauf avec objet, mais bon on va pas tuer le Viagra pour ça, l’homme battu n’est aussi pas non plus pas toujours reconnu)

Arrêtons là de faire des radios il y a assez de clichés dans cet album ! Promis demain je deviens comme vous, bel hétéro bien pensant : j’arrête de pisser pour devenir un homme qui ne touche plus le sexe d’un homme, et je rechercherai dans toute la chrétienté le saint caca du Christ ! Le miracle c’est que je devienne aussi pisse froid ?

Quittons la position du missionnaire, je demande pas d’y être infidèle, j’ai bien le « prie Dieu » mais pour être en pénitente je préfère fumer sans accessoire. La science n’est plus très sur que ce soit non plus une maladie, alors voyons la chair qui est faible paraît-il ? Dans la cuisine des anges qu’importe si notre rata prend du ton.

Au fait, si j’ai tenté maladroitement d’aborder la science des âmes, puisque l’orthographe est la science des ânes « PD ou pédé apocope de pédéraste de 1836, féminisé en pédale en 1935 dévalué en pédoque en 1953 et la péd de 1972, et comme un foc » dans un débat d’idée, recevez déjà celle-ci, beaucoup prêtent des mœurs à un mammifère marin coutumier du Harem où certes parfois traîne un jeune male, dans une expression qui provient d’une voile recevant les vents arrières, mais bon, on ne va pas se fâcher pour savoir qui est à voile et qui est à vapeur on ne cherche pas le piston non plus.

Alors ma cousine ? « DELIVRE NOUS DU MAL » ou « MA TANTE AU CLOU » T4 ou t’es pas cap ?

Serait-ce normal en ces temps ou tout foire de tout cotés, queue la boutique aux monstres soit toujours ouverte ? Alors pour un Credo pour notre crédit, tu me Suisse sur cette voix et entends ma prière :

Notre pair qui êtes odieux,

Que ton « NON ! » soit sans intensité,

Que ta haine ne vienne,

Que ta volonté soit défaite sur l’alter, gomme haut fiel, part !

Abandonne nous aujourd’hui notre plein séjour,

Donne nous nos différences comme nous part donnerons à ceux qui nous ont offensés,

Ne nous soumet plus à l’attente a Sion mais à des livres durables.

Délivre nous de tout male saigneurs de « Je Suce »

Et donne nous la paix à notre clan.

Car c’est a nous qu’appartiennent le règne la puissance et la gloire, pour des siècles et des siècles.

Amène plus à quelques incultes qui ont le neurone gonadique.

Mais bon puisqu’on est censé laisser à la porte du temple l’homo, on le tue, a le dire asocial ? Il est vrai que l’inquisition n’a finie officiellement qu’en 1912 et en 1810 assisté à un bûcher était synonyme d’absolution. Mais par quelle « Camino » pardon chemin l’opus dei (pas la secte), mais le verbe est il encore présent jusqu’à nos alcôves ? Je ne sais….

Pour rappel (voir paragraphe “Lesbien descendu ?”) je disais donc que : sous le régne de Théodose en 390, on enregistre la première condamnation au Bûcher pour les Passifs. Mais c’était des temps barbares que notre civilisation ne serait connaître…

Je vais encore Déporté un peu sur mon temps de parole, mais ça évitera les questions. Dans la vie on n’est jamais trop aidé. La répression religieuse n’a plus court dans les états laïcs ayant abandonnés la religiosité. L’achoppement de la répression Laïque à l’assimilation par le contrat social chère à Rousseau, reste le combat à mener par les militants..

Là je vous parle philosophie pas engagement, qu’il y est Platon pour la caverne et le banquet, l’ombre d’Alexandre pour le cynisme de Diogéne et la lanterne d’aristote, j’aimerais voir Ni héro négatif, ni zéro positif.

Longtemps assimilé à un Comportement anti-social, jusqu’en 1789,et le dernier bûcher d’homosexuel datant de 1750 (quand on vous dit que la reine pédoque c’est une rôtisserie), le code de 1804 discrimine toujours l’âge de la majorité sexuel à 18 contre 15ans pour les hétéros, maintenant ainsi l’éventuelle poursuite pénale, il faudra attendre 1982 pour que le code civil abroge toutes les dispositions sur la discrimination pour orientation sexuelle sous la pression de robert Badinter. Puis les lois récentes sur la discrimination pour orientation sexuelle de 2002 et de 2004

Comme dirait un bien pensant, il pleure comme une fille, et c’est avec ce genre d’éducation que l’on nous pond un jour le mélange des genres et le particularisme sexué de l’encéphale, qui peut être est vrai mais qui risque à longs termes de donner du grain à moudre aux antiparitaires.Au passage, a-t-on pensé combien il est dur pour un homosexuel de vivre son homosexualité au grand jour dans un monde hétéronormé ? Vous êtes-vous demandé combien de forces il faut à un gay pour s’assumer ? Qui de l’hétéro ou de l’homo devra s’armer le plus pour affronter son destin ? L’expression populaire “c’est pas un sport(*) de pédé” s’adresse-t-elle réellement au bon mec ? (*) remplacez cette mention par ce que vous voulez : boisson, travail, truc quelconque…). La question reste posée ! Quel véritable HOMME pourrait vivre pareille ignominie ? Les réponses arrivent ci-après, si vous ne vous êtes pas encore lassé par mes propos et si vous êtes encore là pour me lire…

C’est la vie en rose ?

Symphonie pour triangle et orchestre. Tu ris oncle Bent ? Pour les fans d’Akhenaton (Aménophis IV) pour les puristes, on coule chaînes. Sang attiser les passions.

En 1935, sous couvert du paragraphe 175 actif de 1871 à 1994 dans le code allemand qui permettait l’arrestation pour homosexualité jusqu’en 1970, Hitler, déporte les ‘TRIANGLES ROSES » qui par milliers seront torturés, et sujets d’expériences médicales, mourant eux-aussi en grand nombre, la mesure s’étendant à toute l’Europe au prorata de l’avancée des troupes d’occupation. Pourtant, l’Eglise protestante en fureur après le Fuhrer, l’a fait reculer sur la solution T4 qui ce devait aussi d’éradiquer tout les malades mentaux (et les vieux), comme quoi quand on veux on peut. Il faudra attendre 2001 pour que la France reconnaisse le statut de déporté à ces réprouvés du système qui ont connues Bergen-Belsen pour les filles et Mauthausen, Neuengamme Dachau, Sachsenhausen, Buchenwald pour les garçons, et dans les années 60 la police allemande faisait encore des descentes chez les célibataires soupçonnés de pratiques homosexuelles.

Pas en reste la France de 1946 monte le fichier des homosexuels (ceux qui ont échappé aux Raffles précédentes sans doute), officiellement fermé en 1976 officieusement en 1982, comme dirait Edwige qui va payer l’ardoise ? Tout ça paraît-il en préparation de la loi de 1947 sur la fermeture des maisons closes.

Au Etat Unis une des descentes de trop au Stonewall-in un bar de New-york provoquera les émeutes de Christopher street le 28.06.1969 initialisant la marche des fiertés connue en France et d’autres pays sous le nom de la « gay-pride », bien relayée par les média qui n’omette jamais les bon plans sur le minet décoloré, les sœurs du perpétuelle secours, et le motard village people .

Il est vrai que les camionneurs sont des femmes et le macho se pose toujours la question palestino-bretonne mais qui sera “Elle” ? A la reine, il est vilaine.

S’intégré dans la société est un leitmotiv récurant des associations de lutte contre l’homophobie, pas que la société s’intègre dans l’homophilie. D’où le PACS compensateur de la tontine souvent éludé. (utilisé à 86% pour les hétéros…). Mais que fait la S.P.A. (pas celle d’Hugo ni de Grammond) puisque nous étions digne des Assises, le père François se révèle même au Goût bio un loup pour nous donner des noms d’oiseaux et nous traiter en chien. Dieu est mort ? (nietzche) le sage montre la lune et le fou regarde le doigt….mais que fait le beau chien ? Parce que en Ruth je ne veux pas faire le Booz, parce que en rut je ne veux pas faire le beau ? De toute façon, moi, j’attends le divorce homo pour être intégré, j’inviterai un avocat au dessert.

Gode serve the Gouine « délivre nous du mâle.» olisbos la levrette sent le doigt. La levrette pour l’infidèle après avoir remué la queue à force de prendre des coups commence à mordre. Mais bon j’ai assez abusé de votre temps, plantons la tente sur le gazon maudit et partons nous coucher.

CAMPING

Dans notre village de tente, en France et dans le monde, quelques repaires :

  • 1970 création de la L.G.B.T. (Lesbienne, Gay, Bi et Transsexuel)
  • puis la Journée mondiale de lutte contre l’homophobie fondée le 17 mai 2005 célébrée dans 60 pays,
  • sos homophobie (tel :0810108135),
  • le 15.06.2006 adoption par le parlement européen de sanction pour les états ne luttant pas contre l’homophobie et reconnaissance de la journée des fiertés,
  • 26.03.2007 le principe de Yogyakarta présenté au conseil des droits de l’homme,54 états adhérents,
  • 2008 sur proposition de la France déclaration aux nation unis d’un texte sur l’orientation sexuel signé par 67 pays.

l’homosexualité est surtout une affaire personnelle, comme telle si elle n’influx pas sur le comportement en tenue et en société, elle n’est matière à discutions, comme tout les métaux qui peuvent polluer nos atmosphère, arrêtons la culpabilité halieutique, que l’on aime les moules, la choucroute, ou les paysages landais, que l’on soit accélérateur, ou embrayage, voir frein, chacun est dans le même véhicule. Pédale de gauche, pédale de droite, pédale du centre, l’extrémisme de tout bord cherchera pour faire embarder le char de l’état à écraser la pédale.

Ce qui doit nous intéresser est la capacité de cœur et de raisonnement de l’individu, pas ce qu’il met dans son lit, tant que c’est humain, majeur et consentant, qu’importe s’ il flashe sur les brunes, les talons hauts, ou les moustachus. A tout prendre déontologiquement il vaut mieux un homo fidèle qu’un hétéro volage.

L’homosexualité n’est pas un discriminant positif ou négatif, et quoiqu’en pensent certains n’est pas un critère de recrutement.

Pourquoi tu ris Emmanuel dans le train qui te mène à la mort ?

« les cons !!! Je suis résistant ! Et de plus, ils ne se sont pas aperçu que j’étais également juif-polonais, homo, franc-Maçon et syndicaliste !!!»

Personne ne voudrait engendrer de la chair à canon certains plus que d’autres.

N’en déplaise aux homophobes : J’ai dit.

Quelques associations L.G.B.T.

Mariage GAI et Homophobie ! La vie en rose

La vie en rose.

Les vampires sont parmis nous ! Sus aux suceurs.

Jamais notre société actuelle n’a été trop aidée. Actuellement, les sujets de morosité ambiants sont légion et paradoxalement il semblerait que le bien pensant ne veuille pas de sujets gays.

En regard, de la focalisation sur un éventuel « mariage pour tous », pas partouze comme le présente certains individus, tourne en eaux de Boutin et fait le lit où Marine la Pen. C’est là la lie que je dénonce dans cette chiasse accourt les nostalgiques qui Pétain cours et autres Dieu me prothèse orphelin du cléricalisme.

Et on s’engueulent, pour un truc que les vieux d’autrefois appelaient un mariage à la mode de Bretagne ? Tout ça pour le problème de l’Ille et Villaine !

Bien qu’il serait tentant de pouvoir déporter le sujet, oh gay vite la fosse….,  que neni ne soit pas frigide, barjot (comme le chantait déjà en son temps Dario Moreno, chanteur homosexuel assasiné) , dans l’idée. Hélas les modes changent, la cagoule ne se porte plus guère et sur le marché les camelots du Roy tentent en vain de vendre leur salade (beaucoup porté par les conquistadores espagnols en mal d’évangéliser en rond….).
Sans couper les cheveux en quatre, c’est pas toujours la faute des « coiffeurs » et rhabiller les veilles hyènes pardon haines ne vaut pas de s’en prendre qu’aux « couturiers ».

Alors, au nom du « Ecce Homo », on confond la crucifixcation  de Jésus et de Je suce ? Eh ben « aimez vous » les uns et les autres en prend un coup dans son fondement et commence a faire l’annale, a force de se restreindre.

Pendant ce temps là, sous prétexte que notre rata prend du ton , mijote dans l’arrière cuisine de l’extrêmisme et de l’intégrisme une nouvelle recette de « Tapenade ! »  (j’ai Raté quelque chose ? en plein bal des Vampires, on crève la Charonne (metro)….) et pardon à Polanski un hétéro pur et dur pas un de ces pervers d’homosexuel pédophile…. (tu me Suisse ?)

Enfin bref, que ce soit de la berge du ravin, ou dans les populations du Cap (on va pas nous faire le coup du paire François), pendant ce temps comme chantait mon instituteur, il court le furet, et l’on prend les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages ( là c’est un coup du père Mathieu, l’apôtre des  Gentils qui prêchait déjà de laissez venir les enfants à lui….). Avec çà (merci stephen King), tu voudrais que ma  vie se soit du Ghetto ?

Les envahisseurs sont partout ! Roy Tinette (pardon Tynes) les a vus, leurs auriculaires se redressent, leurs voix muent à l’aiguë chez les mâles et au grave chez les femelles, (quand on peut identifier le sexe auquel il s’apparente…) Il ferait Beauvoir qu’il soient du troisième sexe alors ?  On les croient herbivores surtout intéressés par l’oignon, l’ail, le poireau, la carotte et autres abricots, bon ok le gazon et le gigot aussi ! Mais méfiance il seraient omnivores (avec un grand H ?). Si tu n’y fais pas gaffe tu as plus une minute et tu te retrouve avec des « je suis partout » (culturellement intéressant t’as les mains sales, t’attire les mouches, tu fais l’huis clos, et tu finis au procès de la métamorphose des cafards, après La Sartreuse de charme t’as le bonjour de Jean paul et de Kafka).

Croisades ! ! !

 

la Voix du Saigneur est pénétrable, « les Homos empoissonnent les puits » (enfin ceux qui ne sont pas déjà remplient de vieux bidons de défoliant ), ils vont nous enlever des enfants, pour les sacrifier (au fond Dutroux, j’entends Montand (grand homophobe) hanté  » à bicyclette »… il y avait Emile et Louis, a moins que fasse fosse Dionne, étaient-ils homos ???).

Tu y crois toi ? PMA mon cul, ma tête est malade.
Tiens à propos de justice, Divine (paix à ses cendres) qui vient (non pas manger ce soir, soyons sérieux), le Sauvagement Introduit Dans l’Anus qui vous fait tant rire était plutôt stable dans les milieux à « risques » et en nette progression dans les milieux hétéros (idem de la Syphilis !), mais il faut dire que le fait d’être un « mec marié «  protège… (l’anecdote est réelle….).

L’homophobie a toujours voulu écraser les pédales pour faire déraper la démocratie.


Donc je reste dans la position de l’infidèle, et tu restes missionnaire en terre de nationalisme, faute de missile pour éradiquer l’engeance coupable, restons patriotes et « qu’un sang impur abreuve le sillon… ». Pour la sécurité, route d’hier de la pensé unique, on évite l’embardée du Char de l’Etat quand on est cool avec l’accélérateur, et qu’on fait pas gueuler l’embrayage. Qu’importe si on dit que c’est la pédale de droite, ou la pédale de gauche, ou la pédale du centre, en cette matière l’homophobie a toujours voulu écraser les pédales pour faire déraper la démocratie.
Mais bon il y a toujours des volontaires,  pour comme Voltaire « écraser l’infâme » (ça les changent plutôt que d’écraser la femme). Tiens au fait messieurs les censeurs a sens heurts pourquoi on dit toujours « UN » homo ? c’est un patriarcat mal ingéré ? ou les résultantes des con cessions du concile de Macon qui selon la légende tenace, donna âme à la deuxième moitié de l’humanité ? Sapho le détour de s’y arrêter, parce que dans le phantasme hétéro, tu imagines que deux filles qui s’aiment vont t’intégrer dans leurs jeux ? Ou alors c’est par respect dû aux femmes que l’on « marque » déjà depuis 2000ans religieusement ? Pensez avec autre chose et vous verrez que depuis Lysitrata et Sapho le féminisme à déjà aussi 2000 ans.
Alors mon gland résous ton complexe d’Œdipe autrement qu’a faire le Laïus de l’apologie du Jo castré (ou bob ou Raymond….on est plus à ça près).

T’es pas sage, tabassage !

Voilà le nouveau Credo qui a du crédit dans une frange de la population. Comme on peut pas être à la fois au Four et au moulin, j’en déduis qu’on entre ici dans le cortège d’ignominie (merci Malraux). Bien que au four c’est possible aussi, d’emmener à la rôtisserie la reine pédauque, n’est ce pas mon cher Anatole, « France, d’abord !, il faut être Mirault pour pas la voir), et ce n’est pas que de la pépinière restaurant le néonazisme que je parle. N’en déplaise encore une fois, mais vous vous me déplaisez beaucoup, depuis 2001 on a évolué dans l’odyssée de l’espèce. A en croire le taux d’agressions homophobes on n’est pas arrivés !

Mais bon je rêve, dans la  France Laïque du XXI siècle, fille ainée de l’église et patrie des droits de l’homme, les exactions sur des citoyens sans histoires ne seraient exister. Il faudrait pas Charria ,  si on se mettait à battre a mort des homos dans les parcs ou casser des bars tel qu’à Lille,  dans les journaux, ça ferait sensation de faire une relecture de l’histoire. Mais que fait la  police ? comme dirait Edwige, elle nous fait payer l’ardoise. Depuis 46 « l’engence tasse » est rusée, et les forces « vive la Nation » (je descend à République ?), se mobilise ainsi contre le fléaux odieux de l’éventuel homoparentalité (on tue aussi les veuves et les divorcées ?), personnellement, je  peux pas me prononcer sur la chose ayant été élevé depuis l’âge de 10 ans que par mon seul grand père maternelle veuf, sans figure tutélaire féminine et sans avoir été violé, je peux pas savoir si j’ai été perturbé.
Bon ok à la tournure des écrits ici, vous avez un doute sur mon ambiguitée….
Alors, demain on rafle gratis ? l’homo ne saigne pas, il n’a pas de corps, bon allez je pète les plombs et je deviens marchand de Venise.

Que de perte de temps, alors qu’il serait si agréable économiquement, pour une ville moyenne de disons 120000 habitants  (agglo comprise), de rouvrir un ghetto, pour disons 8% de sa population, en gros 9600 specimens.
Déjà l’homo c’est riche, souvent célibataire il n’est pas obligé d’avoir recours aux allocations familiales pour pouvoir survivre. Voilà un sujet important au regard de la mondialisation  et la déconfiture de notre pays au chômage exponentielle. Voilà qui méritent de se rassembler et de manifester, pas de mariage pour les tapettes…. le Tapie pas la tapette.
De la tapette à la souris et tant qu’il y aura des hommes, les tapettes attireront toujours les souris. De toute façon, les vrais mecs ça torche pas les gosses, et ça fait pas la vaisselle, alors pourquoi permettre à des  « sous-hommes » les joies de singer une pratique hétérosexuelle ? Mais nous y reviendrons.

Donc revenons à notre village people de 8%, on attend le mois de juillet (les militaires ça les attirent) disons le 15, puis on leur colle un jolie triangle (on va pas refaire la piste aux étoiles) et comme c’est la faute aux socialistes disons qu’il sera rose. (ça fait jolie, et c’est bon pour le textile (2 points pour les nostalgique de l’Eurovision 1942 retransmise depuis le vel d’hiv).
On parque tout ça et on érige un mur, deux avantages : relance de l’immobilier, beaucoup de locaux disponibles pour les familles nombreuses chrétiennes (ben oui chrétienne quoi ! ! ! !)  et relance de la construction (et quand le bâtiment va tout va… .et c’est pas sur des chantiers qu’on trouvera des pédés tiens).
François, toi qui cherche un moyen de renflouer les caisses vidées par tes prédécesseurs, on te donne une sacrée idée (on prends même pas 10% dessus) : Dans chaque mirador et tout les 20m, installation d’un poste de tir (avec les armes on sauve Manufrance, et avec les permis on équilibre les budgets). Avec les corps, soit du savon (les PD ont la peau douce, mais bon y il a pas de quoi faire un roman pour quelques boules de suifs), soit du Mac Adam (et vive la chimie de la route, pour une fois qu’ils seront couchés et qu’il feront pas la fête à la gaypride). En plus, faute de  reproduction sexuée (ces sales bêtes se reproduisent que par parthénogenèse, puisque quoi qu’on fasse il y en a à chaque génération…), pas de gestion de cheptel donc pour renouveler les cibles ouverture à l’importation en partenariat avec le  Texas, l’Iran et autres démocraties mondialistes. (donc rentrer de capitaux….Quand on dit que les homos sont une puissance économique)

Attention toutefois, les ghetto ça se soulève parfois ….

PaCS vs Mariage pour tous

Donc Tantine, ne se contente plus de Tontine, et a déjà militer, réclamer, et obtenue le PACS et il en veut toujours plus ?

Parlons en du PACS que ces sales homo, nous impose (deux parts), il est surtout signé par les couples hétéros à 88% (seuls 12% le sont par des couples de même sexe selon les derniers chiffres officiels), comme quoi va comprendre Charles, en parlant de Charonne, n’oublions pas le charme désuet ou Algérie dans ce miroir. Mais bon je  m’éloigne revenons à nos moutons qu’on égorges.

Tu nous renvoie chez les  grecs ?

Diantre on parle des mots rassis, bêle leçon (avec cédille ?), mais à force de confondre République et fille de joie, la faillite nous voici  (la Gréce… pas la démocratie ! Suit un peu quoi, t’en es pas donc ?).
Pas les mêmes droits ? tu crois en bon citoyen que à part les métèques je serais mesquin. Ben va-s’y toi voir chez les grecs et tu verra qu’en amour aussi Platon nique, et même a table au banquet (bonne lecture), et tu crois que pour cela je vais faire banquette.
De toute façon, si Adam avait  été Homosexuel, personne ne serait au courant, (sauf les mauvaises langues bien sur mais çà ‘est l’affaire des Frigides…)
Moi je vais te dire, en conclusion , je suis pour le  divorce homosexuel, n’étant pas gâter religieusement je pourrais pas suivre scrupuleusement le Talmud et le Coran, qui permets à la femme de divorcer devant Dieu et répudier le bonhomme en emportant l’intégralité du patrimoine (lis le Coran par toi-même si tu veux être en accord (encore une histoire d’autel ?) avec ce dernier ! C’est écrit dedans !!!)
Moi Pur jus d’idéaux crétins, j’attends Vatican III  (Vatican II a abandonné la notion du peuple déïcide) pour enfin balancer cette ordure de Lévy (tique) vain très étroit, cette saloperie de Lévitique 20.13 et enfin pouvoir manger des huitres à Noël, travailler le Dimanche (passez moi la sellière je  vous passerait le sénile), et pouvoir avoir un chat ou un chien sur mon lit. Mais bon il y a vraiment que les  Anglicans, pour croire qu’un prêtre peut être homosexuel évêque es qualité et marié.
Enfin, comme ce Berger recevant  des commandements (dépôt des déclaration 27 mai papier, 3 juin internet) et pas sage de l’amer rouge devient, comme ce Charpentier revenant d’un collège en Suisse (on sait vraiment pas ce qu’il a  fait entre  12 et 33 ans ?) avec sa  bande de potes à gueule d’apôtres qui voulait pas toucher Dubois, et le chamelier dans tous les heb-dromadaire se dit être précis las, fol du désert. Je serai prêt, l’église à mis la repentance au goût du jour (ouf Galilée, est soulagé) et la  France officielle attendre après avoir chié sur son Bent, 57 ans pour reconnaitre le  statut de déporté aux triangles  roses (mais si le tort tue, la torture aussi….)

Enfin en bon Déiste stupide ou esclave religieux je pourrais étaler ma connerie (sans cédille) et accéder à la félicité de 2 couples sur 3 de la joie incommensurable d’enrichir des avocats, se taper sur la  gueules et s’envoyer des mots doux, a savoir qui partagera les chaises et gardera les chiens. Enfin une égalité que les homos aspirent, après tout on avait déjà l’infidélité, la tromperie, et l’amour : Pourquoi pas faire comme tout le monde et ne  pas se  tromper de conjoint mais tromper son conjoint.

Gay Graffiti

 

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Dépêche de l’AFP du 24/04/2013 par Charlotte PLANTIVE

24-04-2013 01:50:15
Pays : FRA
FRFR

FRS0094 0639 /AFP-YV21

Par Charlotte PLANTIVE

ATTENTION – ajoute interpellations à Lyon et Paris

PARIS, 23 avr 2013 (AFP) – Champagne et dragées contre bouches scotchées: la joie des partisans du mariage homosexuel contrastait avec la colère des opposants mardi soir. Mais les deux camps ont affiché la même détermination à poursuivre leurs combats.

Des milliers de personnes se sont réunies dans la soirée dans plusieurs villes pour saluer la victoire « de l’égalité entre homos et hétéros », ou pour manifester « leur rage » après l’adoption du texte ouvrant le mariage et l’adoption aux couples d’homosexuels.

Les pro ont rassemblé 2.500 personnes à Paris et les anti 3.500, selon la préfecture de police. Leur défilé s’est conclu par des affrontements de radicaux avec les forces de l’ordre et douze opposants « identifiés comme des meneurs » ont été interpellés, a annoncé le ministère de l’Intérieur dans la nuit, ainsi que 44 opposants à la loi Taubira à Lyon.

Chez les partisans, l’ambiance était beaucoup plus festive. « On est super heureux, clairement. Après, notre combat est loin d’être terminé. Dès demain, on s’y remet », confiait à l’AFP Cécile Hommeau, 32 ans, membre du collectif « Oui oui oui » venue dès le vote près de l’Assemblée.

« Le but, c’est d’obtenir la PMA (procréation médicalement assistée) », poursuit la trentenaire vêtue d’une robe confectionnée de tracts. Autour d’elle, des voix plaisantent: « A nous le mariage, le veuvage et l’héritage. A nous, l’adultère, la pension alimentaire! ».

Accolades, larmes à l’oeil, l’émotion était palpable dans tous les rassemblements des partisans de la loi, jusqu’à Crest dans la Drôme où 70 personnes se sont embrassées devant la mairie, dont l’édile Hervé Mariton s’est illustré au Parlement contre le projet.

Près de la mairie de Paris, les personnalités politiques de gauche ont défilé au son des « merci, merci, merci » de manifestants joyeux. « Mariez-vous! Invitez le plus grand nombre de personnes », leur a lancé Erwann Binet, le rapporteur PS de la loi.

A Bordeaux, Isabelle l’a pris au mot. Rose rouge à la main, elle a demandé Catherine en mariage « comme tout le monde ». Fanny a, elle, déjà appelé la mairie de Lyon pour réserver une date de cérémonie: « c’est une obligation pour que ma compagne puisse adopter notre petite fille », qui, à sept semaines, fait partie des plus jeunes parmi les 400 personnes réunies dans le centre de la ville.

A Lille, où une agression a eu lieu dans un bar homosexuel la semaine dernière, les quelque 650 manifestants étaient plus graves. « On va peut-être pouvoir passer à autre chose et que les anti se taisent. Qu’on arrête cette haine gratuite », espère Agathe, 32 ans.

« On entre en résistance »

 

 

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Mais dans l’autre camp, la détermination reste entière.

« Si certains pensent que c’est fini, on va leur montrer que ce n’est pas fini », a lancé l’égérie du mouvement Manif pour tous, Frigide Barjot à la tête d’un cortège de plusieurs milliers de personnes qui ont scandé dans le centre de Paris: « Taubira ta loi pourrira » ou « Hollande, l’ennemi de la famille ».

« Ce soir, nous entrons officiellement en résistance, une résistance pacifique », renchérit une porte-parole, juchée sur un camion de sonorisation à Toulouse où ont défilé 300 à 400 opposants au mariage homosexuel.

Même son de cloche à Marseille où Charlotte Fabre promet: « On est mobilisés plus que jamais. On ne lâche rien »

Parmi les 250 manifestants lillois, Vincent Ackerman 21 ans, compte sur une censure du Conseil constitutionnel ou sur un renoncement de dernière minute de François Hollande. « La loi a été votée mais ne veut pas dire qu’elle est entérinée. Il y a encore un combat à mener », dit-il.

A Bordeaux, pour marquer « la gravité de la situation », 500 personnes ont participé à une marche lente, quasi funèbre, accompagnée de flambeaux. Les participants étaient invités à ne décliner aucun slogan et à se vêtir de vêtements sombres en signe de deuil. Un des organisateurs, Raphaël de Bourayne prenait « acte ce qui s’est passé aujourd’hui. Pour nous c’est un jour sombre ».

bur-chp/ger/sma

AFP 240150 AVR 13

 

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La lettre de « TOTAL RESPECT » (association)

 

FÉDÉRATION TOTAL RESPECT

FREE AT LAST,
FREE AT LAST,
THANK YOU GOD
ALMIGHTY ! *

RIVIÈRE-PILOTE, MARDI 23 AVRIL 2013
COMMUNIQUÉ DE PRESSE N°TRP2013-01Z17
_

Le Parlement a voté le projet de loi instaurant le mariage civil
universel, pour les couples homosexuels aussi bien qu’hétérosexuels.
David Auerbach Chiffrin, porte-parole de la Fédération Total Respect /
Tjenbé Rèd, a déclaré :

«C’est une nouvelle étape dans l’avancée toujours nécessaire en France
vers l’égalité, puisque notre pays est caractérisé par la coexistence
de hautes ambitions mais de réalisations souvent médiocres ou tardives
en la matière – que l’on parle de PMA, du droit de vote des femmes ou
des personnes étrangères, d’abolition de l’esclavage ou du
désenclavement de ces ghettos que l’on appelle “banlieues”.

«Nous remercions François Hollande, Christiane Taubira, Erwann Binet,
Serge Larcher et la majorité législative qui a tenu bon face à
l’homophobie virulente et décomplexée de la Sainte-Alliance UMP-UDI /
FN / église catholique. Nous saluons le député EELV de la Gironde Noël
Mamère qui avait, maire de Bègles, célébré un premier mariage
homosexuel, le 5 juin 2004.

«Nous n’oublierons jamais le visage montré par la droite depuis plus
de six mois, raciste, bigote, hargneuse, colonialiste, différentialiste, homophobe,

ouvertement désormais coagulée avec le FN
: nous avons le mariage mais, avec la droite et ses allié/e/s de
circonstance (parfois hélas issu/e/s des outre-mers), nous prenons
acte d’un divorce profond et durable.»
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* «Enfin libres, enfin libres, merci Dieu tout-puissant !» (Martin Luther King, Jr., 28 août 1963)

EN SAVOIR PLUS

https://www.facebook.com/293068880825090
https://twitter.com/tjenbered/status/326695017458589696

 

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