HOMOSEXUELS et BISEXUELS CELEBRES

HOMOSEXUELS et BISEXUELS CELEBRES

Le Dictionnaire

de Michel LARIVIERE

Deletraz Editions

Je sais, ça fait toujours un peu voyeur d’acheter un bouquin pour y chercher si un type ou une femme célèbre en est ou pas ! Mais en même temps, pour tout ceux qui pensent « qu’avant y en avit quand même pas tant que ça ! Que ça n’a pas toujours exister et qu’aujourd’hui c’est un peu envahissant ! », ben y a ce bouquin qui remet les pendules à l’heure et qui rétablit si le besoin se fait sentir : Les pédés et les gouines ont toujours fait partie du paysage et qu’il fut un temps où ils avait un vrai statut dans leurs sociétés.A lire donc pour comprendre souvent les époques, et les liens entre Oeuvres et Auteurs…

 

 

 

 

COMING – OUT *? OUTTING * ?

Pas question d’outter qui que ce soit bien sûr ! Ci-dessous vous ne trouverez que des gens, connus, qui ont fait de leur plein gré, leur coming out afin de vivre au grand jour leur « particularité » ou simplement leur amour … et faire en sorte que ce que l’on appelait : « le crime inter christianos non nominandum (le crime que les chrétiens ne sauraient nommer) ne soit plus un crime mais une façon particulère d’aimer passionément un être cher.

Cette liste n’est surtout pas hexhaustive ! Loin s’en faut : Nous la compléterons, au fur et à mesure. Vous pouvez nous aider dans notre tâche en nous envoyant par mail les coordonnées de la personne que vous aimeriez voir figurer ici, ainsi que vos sources : pas question de dire ou faire n’importe quoi, sur n’importe qui, cela va de soit. Utilisez le champs « commentaires » au bas de cette page pour nous faire parvenir vos infos.

Mais avant toute chose, un petit lexique des mots couramment utilisé dans notre propos.

* Coming – out (prononcez comingn août) : Informer, de son plein gré, son entourage de sa propre homosexualité ; en français on utilise aussi l’expression : sortir de son placard.

* Outter (prononcez aouter) : dénoncer l’homosexualité d’une personne sans son concentement. Pas beau ça de mettre sur la place publique des infos qui ne vous regarde pas et qui ne concernent que la personne visée. Combien de gens indélicats s’adonnent à ce sport ?

Je le répète afin d’être bien compris de tous : pas question d’outter qui que ce soit ! Toutes les personnes citées dans ces colones ont à un moment ou un autre fait état de leur homosexualité ou bisexualité  à commencer par moi-même (Jean-Gabriel). Mais vous souhaitez voir votre nom dans la rubrique « Parfaits inconnus » bah envoyez-moi l’adresse de votre blog où vous faîtes état de votre statut d’homosexuel(le) ou de bisexuel(le). Utilisez le champs « commentaires » au bas de cette page pour nous faire parvenir vos infos.

Politiques – Souverains – Religieux

A Croire que quand on est souverain ou dans les sphères du pouvoir, on a tous les droits ! A une époque où les pédés étaient brûlés en place de grève sur les bûchers de la morale chrétienne, certains vivaient leur homosexualité sans être inquiété le moindre du monde… Bref, fait ce que je te dis et pas ce que je fais ! Mais ceci a-t-il changé aujourd’hui ? regardez nos hommes politiques (Présidents compris) : ça volent, ça pillent, ça vit au-dessus et au mépris de toutes les lois de la République et ça vient nous donner des leçons de morale chrétienne sur les vertues de la Famille en opposition au mariage homosexuel et à l’adoption homoparentale… La-men-table ! Que nos hommes politiques se rassurent, personne n’est dupe et un jour, il leur faudra bien payer ….

Aillagon Jean-Jacques – ministre de la culture dans le gouvernement Rafarin – France
Banana Canaan – Président du Zimbabwe
Cambacérès (le Duc de) – Second consul
Cheney Mary – fille du vice-président américain, acticviste – USA
Christine – Reine de Suède
Clovis, Roi des Francs saliens (481-511) cofessa le jour de son baptême qu’il avait eu des relation homosexuelles
Delanoë Bertrand – Sénateur P.S. – Maire de Paris – France
Edouard II – Roi d’Angleterre
Eulenburg (Prince Philippe de) – Conseiller de Guillaume II – Allemagne
Fortuyn Pim – Maire (extrême droite) d’Amsterdam – Holland
Foss Per-Kristian – ministre des finaces – Norvège
Gilles de Rais 1404-1440 Maréchal de France auprès de Charles VII –
Girard Christophe – adjoint (vert) au maire de Paris, chargé de la culture
Henri III – 1551-1589 – Roi de France bisexuel
Henri IV de Castille – Roi de Castille
Hoover J. Edgar – Directeur du FBI dans les années 50/60
James 1er – (Jacques 1er d’Angleterre) 1566-1625 Roi d’angleterre – bisexuel
Karoutchi Roger – Secrétaire d’Etat aux Relations avec le Parlement dans le gouvernement de Sarkozy en 2008-2009 – Roger Karoutchi a annoncé vendredi 23 janvier 2009 à l’AFP son homosexualité, qu’il relate dans un livre « Mes quatre vérités » à paraître fin janvier, devenant ainsi le premier ministre en exercice à la rendre publique.
Labarrère André – Député P.S. – maire de Pau – France
Philippe Le Grand – Roi de Prusse
Léon X – 1475 1521 – Pape
Louis II de Bavière – Roi de Bavière
McCoy Rev.Renée – Ministre et activiste USA
Meynard Philippe – Conseiller municipal UDF de Barsac – France
MONSIEUR, Philippe 1er, Duc D’Orléans, frère de Louis XIV, 1640-1701 – Marié, 4 enfants pour la façade mais préférant de notoriété publique courir les jeunes gens !
Montezuma II – Empereur Aztèque
Pierre Le Grand – Roi de Prusse
Philippe Auguste – Roi de France et Bisexuel
Richard Coeur de lion – Roi bisexuel d’Angleterre
Röhm Ernst – 1887-…. ; leader Nazi
Roméro Jean-Luc – Conseiller régional RPR d’ile de France – Président de ECLS – France
Roosevelt Eleonor – First Lady USA
Rosebery (Lord Rosebery) – Premier ministre anglais au 19e
Smith Christopher – Membre du parlement britannique
Yossef Ron : « Vous avez devant vous un rabbin homosexuel ». En 2008, Ron Yossef créait une association de juifs orthodoxes gays. Un an plus tard, il faisait son coming out à la télé israélienne. Son espoir : faire accepter cette double identité.
Wowereit Klaus – maire de Berlin – SPD – Allemagne
Wu – Empereur chinois

Musique

Être musicien, chanteurs, interprete, et homo ? C’est possible sans problème. Parfois même c’est vendeur !!! OK sauf si on est chateurs « à femmes » ou « à minettes » où là mieux valait ne pas faire trop de vagues mais on tolérait facilement l’homosexualité des musiciens.. A croire que l’Art de la musique était associé à une certaine délicatesse qui elle-même s’apparentait à la féminité. Gare si vous jouiez dans la coure des machos … Là pas glop ! Tu le payais cher (Reda Caire et ou Louis Mariano !)

Almond Marc – Chanteur de Soft Cell – carrière solo depuis
Army Of Lovers – Groupe pop suédois composé de Alexander Bard, Jean-Pierre Barda et La Camilla
Bell Andy – (Eurasure : « Oh l’amooouur ! »)
Bernstein Léonard – Compositeur classique et de musiques de film
Boy George – ex-Chanteur du groupe Culture Club, Carrière solo, D.J.
Britten Benjamin – Compositeur d’Opéra et Classique
Daho Etienne (bisexuel)
Dave – Chanteur
Etheridge Melissa – chanteuse américaine
John Elton – Sir Elton John s’il vous plait !
Gately Stephen (Boyzone)
Holiday Billie – Chanteuse de jazz – américaine
Johnson Holly – Chanteur du groupe anglais Franky Goes To Hollywood
Juvet Patrick – Où sont les femmes ? hein ?
Lang K.D. – Chanteuse de country américaine
Lara Catherine – Chanteuse française
Little Richard – Rockeur Rythm’n’blues
Lully Jean-Batiste – Compositeur classique français
Mercury Freddy – Chanteur anglais du groupe Queen
Michael George – doit-on le présenter ?
Morena Eric – Chanteur « Oh Mon Bateau ! »
Morrissey Steven Patrick – Chanteur du groupe Smith
Nomi Klaus – Chanteur allemand
O’Connor Shinned – Chanteuse irlandaise
Pet Shop Boys – Les deux membre du groupe : Chris Lowe et Neil Tennant
Placebo – Stefan Olsdal : HOMO ! Brian Molko : BI et, seul Steven Hewitt est hétéro.
Saint-Saens Camille – Compositeur classique français fin 19e
Sablon Jean – Chanteur français
Schubert Franz – Compositeur Romantique 19e
Stipe Michael (du groupe pop REM)
Summerville Jimmy (Communard puis carrière en solo)
Sylvester – Chanteur
Tchaïkovsky Piotr Illitch – Compositeur classique
Trenet Charles – Chansonnier
Village People – Groupe disco 70’s 80’s américain produit par le français Jacques Morali et composé de Felipe Rose (l’indien), Alexender Briley (le G.I.), David Hodo (le chef des Travaux/bâtiments), Ray Simpson (le flic motard), Jeff Olson (le Cow Boy) … tous gay !
Young William – Chanteur vainqueur du « Pop Idol » (le star Académie britanique)

et plein d’autres encore …. Voir aussi le dossier « Les Homos (et gay friendly) dans la musique »

 Littérature

Être écrivains et homos ? C’est possible ici comme dans la musique et cela l’ai pratiquement toujours été. OK mieux valait ne pas faire trop de vagues mais on tolérait facilement l’homosexualité des écrivains là où dans d’autres Arts, ils valait mieux la cacher…

Alcuin – poète anglo-saxon 732-804
Al-Ghazali – poète arabe mort en 1111
Lawrence d’Arabie – Officier et écrivain britannique 1888 -1935
Aragon Louis Ecrivain français 1897-1982
Burroughs William – Romancier – Américain 1914 -1917
Lord Byron (Lord George Gordon Byron) – Poète britannique 1788 -1824
Buteurtre Benoît – Ecrivain français
Donner Christophe – Ecrivain français
Capote Truman – Romancier et nouvelliste américain 1924 -1984
Cervante Miguel de – Ecrivain espagnol 1547-1616
Colette – Ecrivain français 1873 – 1954
Ellis Havelock – Ecrivain ; historien.
Fernandez Dominique – Ecrivain français
Forster E.M. Ecrivain anglais
Foucault Michel – Philosophe français 1926 -1984
Genet Jean – Ecrivain français 1910 – 1986
Gide André – Ecrivain français 1869 – 1951
Goethe – Ecrivain Philosophe allemand
Green Julien – Ecrivain français 1900-1998
Guibert Hervé – Ecrivain français 1955 – 1991
Isherwood Christopher – Ecrivain anglais
Kipling Rudyard – Ecrivain anglais 1865 1936
Le Touze Guillaume – Ecrivain français
MacCauley Stephen – Ecrivain américain « l’objet de mon affection » ; …
Mann Thomas – Ecrivain allemand 1875 -1955
Maupin Armistead – Ecrivain américain : notamment les « Chroniques de San Fransisco »
Melville Hermann – Romancier américain 1819 -1891
Mishima Yukio – Ecrivain japonais 1925 -1970
Navarre Yves – Ecrivain français 1940 – 1994
Pastre Geneviève – Ecrivain/Dramaturge française
Peyrefitte Roger – Ecrivain français 1907-2000
Proust Marcel – Ecrivain français 1871 – 1922
Raimbaud Arthur – Poete français 1854 -1891
Shakespeare William – Ecrivain Dramaturge anglais 1564 -1616
de Stael (Madame de Stael de son nom de jeune fille : Anne Louise Germaine Necker ) -1766 -1817 intelectuelle
Tournier Michel – Ecrivain français
Verlaine Paul – Poete français 1844 – 1896
Vidal Gore – Ecrivain américain
Vivien Renée – Poétesse 1877-1909
White Edmund – Ecrivain américain
Wilde Oscar – Ecrivain anglais 1854 – 1900 et son amant Lord Alfred Douglas
Williams Tenesee – Dramaturge/Romancier – Américain
Witman Walter – Poète américain 1819 -1892
WOOLF Virginia – Ecrivain anglais
Yourcenar Margueritte – Ecrivain français 1903 – 1987

Peinture – Photographie

Souvent par le passé, des peintres étaient sensurés pour cause d’homosexualité alors pour pourvoir vivre quand même leur passions homosexuelles, certains ont trouvé une parade : peindre des scènes bibliques ! Et oui ! Les

Michael Ange – 1475 -1564 Sculpteur, peintre et architecte italien
Francis Bacon – 1909 1992 Peintre britannique
Caravaggio – peintre (bisexuel) 1571 – 1610
Léonard de Vinci -1452 -1519 Italien, peintre, inventeur, architecte et homme de science
Warhol Andy   – Peintre – sculpteur – illustrateur photographe américain

Cinéma / Théâtre / Danse / Music Hall

Le cinéma n’a pas toujours été tendre avec ses homos ! Bon nombre ont payé cher leurs escapades ! Pour Hollywood, il falait montrer une moralité implaccable (et impécapble). Tous les acteurs devaient être un modèle pour le public venu voir les films de la production qui veillait au grain ! Hétéro un point c’est tout … Vis ta vie de pédé mais caché et si jamais cela venait à se savoir : out ! Contrat rompu ! Vous retourniez à la rue mourir dans le caniveau que vous n’auriez jamais du quitter ! heureusement, les choses changent….

Almodovar Pedro – réalisateur espagnol (bisexuel)
Bogarde Dirk – Acteur américain
Brialy Jean-Claude – comédien/acteur/metteur en scène
Chéreau Patrice – réalisateur
Clift Mongomery – Acteur américain
Cocteau Jean – Réalisateur Français 1889 – 1983
Collard Cyril – Acteur/Réalisateur Français (bisexuel)
Diaghilev Serge (1872-1929) et les Ballets russes. L’un ne va pas sans l’autre. Nijinski, sa silhouette curieusement ramassée, ses jambes trapues, son visage aux yeux bridés et ses sauts prodigieux emballent. Nijinski, qui est l’amant de Diaghilev, semble souffrir de cette situation. Il sera remercié sans préavis de la compagnie, en 1913, après avoir épousé Romola. Sa folie achèvera d’en faire une icône. « Nijinski était devenu une idole, en particulier de la communauté homosexuelle, qui a beaucoup soutenu Diaghilev, précise Martine Kahane. Diaghilev a fait son coming out avant tout le monde. »
Dean James – Acteur américain
Ducastel Olivier (et Martineau Jacques) – réalisateur
Everett Ruppert – comédien/acteur : Si l’acteur Rupert Everett a un conseil à donner à propos du cinéma, c’est que si vous êtes un homosexuel dans le placard, restez-y ! son coming out a ruiné sa carrière !
Flynn Errol – Acteur américain
Fry Stephen – acteur anglais
Grant Cary – Acteur américain
Hudson Rock – Acteur américain
Kwan Stanley – réalisateur chinois (Lan Yu, histoire d’hommes à Pékin )
MacKellen Ian – comédien/acteur
Marais Jean – Acteur/Comédien français
Martineau Jacques (et Ducastel Olivier) – réalisateur
Maurissey Paul cinéaste américain (trilogy Flesh, Trash, Heat)
Nureyev Rudolf – danseur russe classique 1938 – 1993
Ozon François – réalisateur français
Pasolini Pier Paolo – Réalisateur Italien
Palmade Pierre – (acteur, comédien de one-man-show)
Perkins Anthony – Acteur américain
Price Vincent – acteur anglais
Valentino Rudolf – Acteur américain, né en Italie

Média

Dieux qu’il est facile d’être homo à la télé aujourd’hui…. Mais cela ne l’a pas été toujours ainsi !

Baxter Meredith , la « mère » de Michael J. Fox… fait son coming-out !C’est une icône de la télévision outre-Atlantique. Son nom ne vous dit peut-être rien mais son visage, lui, peut vous sembler familier : Meredith Baxter, 53 ans, a plus d’une cinquantaine de productions télé à son actif et vous a sans doute accompagné un après-midi alors que vous regardiez un téléfilm sur les chaînes hertziennes.
Chapier Henri – Journaliste, animateur télé, critique de cinéma
Claude Hervé – Journaliste (antenne 2, puis arte)
Masure Bruno – Journaliste, chroniqueur (attention Bruno est bisexuel)
Mourousi Yves – Journaliste , présentateur du JT sur TF1 1942 -1998
O’Donnell Rosie – animatrice, actrice
Ruquier Laurent – Journaliste, chroniqueur, animateur télé/radio
Sevran Pascal – animateur télé – chanteur
Taylor Alex – animateur

Télévision (séries – sitcom – Real TV)

Dowling Brian – gagnant de l’émission britanique « Big Brother »
de Generes Ellen – actrice de sitcom
Pintauro Danny – acteur de principalement de sitcoms
de Rossi Portia – actrice dans « Ally McBeal ». Portia de Rossi a eu peur de faire son coming outIl y a quelques années, Portia de Rossi n’osait pas révéler qu’elle était gay, et se posait des questions. L’actrice découverte dans Ally McBeal avait peur pour sa carrière !
Sargent Dick – Acteur américain (Jean-Pierre dans « Ma sorcière bien aimée »)
Thomas – Lofteur sur la chaîne M6
etc ….

Sport

Le monde du sport est très macho. Beaucoup d’omosexuel(le)s se cachent de peur de voir leurs carrières détruites (à juste titre malheureusement !) Et pourtant, être homo ou hétéro, ça change quoi ? Quand le monde du sport cessera ces atrocités en faisant souffrir leurs champions ? Quand ces derniers comprendront-il qu’il les font souffrir en les forçant à ne pas être eux-même ? Posez la question à vos fédérations !

Andersen Camillia – HandBall – norvégienne
Bean Billy – Baseball – USA
Burke Glenn – Baseball – américain
Button Dick – Athlète Olympique
Copay David – Football américain – USA
Dover Robert – Equitation – américain
Fashanu Justin (Justinus Soni Fashanu) – Football – Grande Bretagne
Gareth Thomas, l’ancien capitaine de l’équipe de rugby du Pays de Galles, révèle son homosexualité dans une interview accordée au Daily Mail. C’est le premier joueur de cette envergure à faire son « coming out ».
Gatto Romana – Kick-Boxing –
Hayes Bruce – Natation – Américain
Hull Jacobs Ellen – Tennis – Américaine
Hundvin Mia – HandBall – norvégienne
King Billie Jean – Tennis – Etats -Unis
Leduc Mark – Boxe – Candien
Louganis Greg – Plongeon – Américain (californie)
Martinez Conchita – Tennis – Espagnole
Mauresmo Amélie – Tennis – Française
Navratilova Martina – Tennis – Tchèque ; première star du sport à faire son coming-out alors que sa carrière n’était pas finie.
Orser Brian – Patinage artisitique – Canadien
Peterson Derrick – course (800m) -américain
Roberts Ian – Rugby – Australien
Sheehan Patty – Golf – Américaine
Spencer-Devlin Muffin – Golf – Américaine
Tewksbury Mark – Natation – canadien
Tiden Bill – Tennis – Américain
Waddell – Décathlon – Américain
Wicks Sue – Base Ball – américaine
Wykes Alyssa – Football américain – américaine
Zaharias Didrikson – Golf –

Management

Bergé Pierre – Ex-PDG de Yves St Laurent – PDG d’un groupe de presse (dont Têtu)
Krupp Freidrich Albert – Armateur allemand 1854 – 1902
Mosca Bertrand – Directeur des programmes de France 3
Potard Jean-Paul – PDG de la société Jean-Paul Gaultier (franc-maçon)
Tessier Marc – PDG de France Télévision

Chercheurs / Inventeurs / Mode / autre

Baden-Powell Robert – 1857 1941 Militaire britannique, inventeur du scoutisme !
de Coubertin Pierre – 1863 -1937 Educateur français ; Créateur des jeux olympiques modernes.
Dior Christian – créateur de mode Haute Couture français
Freud Sigmund – Psychotérapeutre
Gaultier Jean-Paul – créateur de mode Haute Couture français
Hirschfeld Magnus (1868-1935), Sexologue allemand, surnommé : «The Einstein of Sex».
Mac Donald Hector – Général anglais 1853-1903
Saint-Laurent Yves – créateur de mode Haute Couture français
Turing Alan – Mathématicien britannique 1912 -1954 Pionner des ordinateurs
Versace Gianni – créateur de mode Haute Couture 1946 -1997

Mondes Antiquites – mythologies

Aaaah la belle époque que voici pour vivre son homosexualité ! Les juifs, les chrétiens puis les musulmans n’étaient pas encore nés et avec eux leurs morales patriarcales au service exclusif de l’homme (je parle du mec pas du genre humain sinon j’aurais écris homme avec un H). La femme n’étant qu’un instrument de reproduction pour ces derniers. Avant cela, la femme et l’homme s’unissaient pour avoir une déscendance pas aussi pour le plaisir car ce dernier participait à l’épanouissement des couples. Puis sont venus les morales partiarcales qui ont tout gâché… Y a qu’à voir les ravages dans les têtes des gens pour s’en rendre compte ! Seuls ceux qui ont su se libérer du joug des religions vivent leur couple (et le plaisir sexuel partagé dans le couple) dans une harmonie révélatrice du bonheur d’être deux (peu importe qu’on soit HF FF ou HH).

Achille (demi-dieu grec) V ème siècle Av J.C.
Alcée Poète grec – V ème siècle Av J.C
Alexandre Le Grand – Roi de Macédoine
Anacréon Poéte grec – né vers 510 av J.C.
Akhenaton – Pharaon d’Egypte 1370-1352 Av JC
Amenhotep III – Pharaon d’Egypte – environ 1300 Av J.C.
César Jules – Empereur Romain
David et Jonathan – David (roi d’Israël mais aussi celui du comabt David vs Goliath (101 / 970 av. JC) Jonathan Prince d’Israël Flis du roi Saül
Ganymède – Simple mortel dont Zeu tomba amoureux !!!! Cela ne m’arrivera pas à moi ! Pfffff !
Hadrien – Empereur romain
Ibycos Poète grec – V ème siècle Av J.C
Ling de Wei ( duc de) – 534-493 Av JC -et son amant Mizi Xia – Chine
Patrocle (demi-dieu grec) V èmesiècle Av J.C.
Pindare Poète grec – V ème siècle Av J.C
Platon – Philosophe grec (le banquet)
Sappho – Poétesse – née vers 630 av JC à Mytilène sur l’île de Lesbos (d’où les qualificatifs : lesbos, saphique, etc … bon sang mais c’est bien sûr !!)
Seth (dieu égyptien, frère d’Osiris) qui tente à plusieurs reprises de violer Horus (dieu égyptien, fils d’Osiris)
Socrate – Philosophe grec
Théognis Poète grec – V ème siècle Av J.C
Wen de Chu (roi) et son amant le marquis Shen – Chine
Xochipili Dieu aztèque et patron de la prostitution masculine et de l’homosexualité
Zeus (roi des dieux grec) enlevant Ganymède (un simple mortel !)

Parfaits Inconnus

Jean-Gabriel (Moi quoi, votre serviteur) : webmaster du site
Ben Rakestrow : A 21 ans, le soldat Ben Rakestrow, du deuxième Régiment du «Royal Tank», régiment blindé de l’armée de Sa Majesté, est devenu le premier soldat anglais ouvertement gay. Et ce, avec un humour tout britannique… À son retour d’Afghanistan, il s’est exprimé devant la presse sur son coming out auprès de ses collègues. «Au début c’était difficile, explique-t-il, je ne savais pas comment ils allaient réagir.»

Liens :

Mon Coming-Out voici un site où beaucoup de gens ont témoigné et/ou ont fait leur coming-out. Le mien y traine d’ailleurs quelque part dans leurs pages …. Un moteur de recherche vous aidera à les retrouver …  

Pour ne pas vivre seul …..

La vie, pour beaucoup,  est quand même une sacrée salope vous ne trouvez pas ? Qui a dit qu’elle valait la peine d’être vécue ? Je suis né en 1957 et depuis que je suis sur terre, je peux dire que ça fait un bail que je me demande ce que je peux bien foutre ici ! Paraît qu’il existe, quelque part, une grande faucheuse qui passe nous chercher… Bah je ne sais pas ce qu’elle fout mais à mon avis elle m’a oublié depuis belle burette  d’huile !!! Sans déconner si vous la croisez un jour, pensez à lui donner mes coordonnées : il serait temps qu’elle fasse son boulot. Je n’ai pas envie de continuer comme ça encore longtemps.

Mais pourquoi diable est-ce que je tiens ce genre de discours ? Est-ce l’approche de fêtes qui me dépriment ? Que nenni ! Alors est-ce la fatigue de l’automne finissant et l’hiver approchant avec son manque de lumière et tout le toutim ? Que nenni aussi… Bah alors ??? Que m’arrive-t-il alors ?

Rien si ce n’est que je fais un constat de plus qui vient s’ajouter à tous les autres que j’ai déjà entassés dans mon sac-à-dos. Quel est-il ce constat ?

Et bien il semble que je ne sois plus en phase avec l’humanité qui m’entoure. OUARRRRFFF !!! L’autr’hèèèè !!! Il nous fait un caca nerveux … Une ch’tite déprime mon brav’monsieur ? OOoooh mais il va se confectionner un bédo et ça ira mieux pour lui le monsieur…

Bon sérieusement,, j’ai l’impression d’être d’un autre âge, de vivre dans un autre monde, d’être une sorte d’extra-terrestre au milieu d’une population qui vit avec d’autres valeurs que les miennes. La vie et ses règles dans ce monde ne sont plus celles que j’avais l’habitude de suivre.

Faut que je développe ?

OK.

Aujourd’hui, tout semble être fait pour ne plus à avoir à communiquer autrement que par des moyens technologiques sophistiqués.

  • Au boulot : on ne se téléphone plus, on se mail…
  • En privé c’est pire : on n’essaie même plus de se rencontrer autour d’un verre ou d’un café (même si c’est moi qui l’offre) on se « SMS »… 
  • On se MMS ! Une fois rentrés chez soi on ne s’appelle plus, on ne reçoit plus ni ne sort d’ailleurs, on se MSN !
  • On se Facebook, tweet, snapchat…

Aux rencontres conviviales et humaines, on leurs préfère les relations virtuelles associées à un écran et un clavier sur lequel on tapote des heures durant des mots tronqués comme pour dire, j’ai pas de temps à te consacrer pour t’écrire de longs mots, de longues phrases, contente-toi d’un « Tu vi1 kan ? 2min ? » ou d’un « Je t’M. » Y a pas, « je t’M » est beaucoup plus romantique qu’un « Je t’aime » c’est sûr … Je dois être trop vieux pour ces conneries.

 

De telles conditions ne favorisent pas les rapports humains, les rencontres, la confection d’un tissu social.

C’est ainsi que dans un monde où les communications se sont développées au point de savoir en temps réel  le nombre de morts provoqués par un attentat de l’autre côté de la planète, nous sommes de plus en plus seuls, coincés entre notre ordinateur, notre télé, et l’écran timbre-poste de notre téléphone portable. Et de nous lamenter, tous, chacun devant nos écrans, de la solitude et de son poids : Quelle misère !

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Misère affective tout d’abord. Après avoir mangé un morceau (un truc sans nom bricolé à la va-vite avec ce qu’on a trouvé au fond du frigo) on aura passé un bonne partie de la soirée à pianoter des futilités jusqu’à ce que nos yeux nous rappellent qu’il est temps d’aller se coucher (seul !!!) car, demain, on bosse ! Bilan de la soirée : rien … du vent …. Et la vie passe ainsi entre futilités et relations superficielles…  Les soirées, les semaines, les mois puis les années passent et rien ne vient…

Le pire c’est que beaucoup de gens se sont endormis devant leurs écrans …

Pire, ils aiment ça … au nom d’une pseudo liberté paraît-il ? Ainsi, personne à qui rendre des comptes… Personne envers qui s’engager… pas de promesse à tenir, pas de responsabilité à assumer… Juste rentrer,  se caler devant msn avec un plateau TV et ne pas penser à sa vie de merde seul… et désœuvré  …. 

A tous ces Princes Charmants en carton, divas de pacotilles, loosers en puissance, chasseurs invétérés qui n’ont qu’une bite greffée dans le cerveau, j’ai envie de m’habiller en Blanche-Neige et vous chanter auprès du puit de l’oubli qui va tous vous emporter le jour de leur mort :

Un jour mon prince viendra…
J’lui a-rach’ais les bras !
Ca lui apprendra-aa tout ça……

On n’me fait pas souffriiiiir comme ça ….

Vie de merde ? Mort de rire …

Car que dire de ceux qui, parmi tous ces gens, se plaignent quand même de n’avoir personne dans leur vie alors qu’il cherchent depuis si longtemps (trop ?) l’Homme Idéal ? J’allais les oublier ceux-là. Bah tiens justement parlons-en. Attardons-nous sur leurs démarches dans leurs quêtes de l’Homme Idéal car c’est bien de cela qu’il s’agit… trouver l’Homme Idéal.

Tout d’abord, c’est quoi leur Homme Idéal ?

Posons-leur la question et on se rend vite compte qu’ils vont vous faire un inventaire à la Prévert de ce qu’est, pour eux, leur Homme Idéal. Limite s’ils ne se baladent pas avec, dans les poches, le catalogue Ikea  afin de choisir leurs mecs comme on choisit un canapé ou une table basse sur les pages glacées de la brochure.

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Certains rêvent de se trouver dans les rayons de chez Toysrus pour choisir leur mec comme on choisit une poupée mannequin (pour l’un : un GI Joe, pour l’autre : un Ken, pour celui-là bah un marine’s…). Tous veulent des mecs bien foutus, musclés avec pecs et abdos, cul rond, yeux bleus, imberbe et pas un poil sur le torse, etc. … etc. et pas un kg en trop !… et surtout moins de 35 ans !!!! AAAaaalouetteuuu !

Bref, si t’es pas jeune, Star de films d’actions américain ou si t’es pas Mannequin  t’es mis au rebu par des mecs qui, eux-mêmes, pour la plupart, ont oublié de se regarder dans un miroir.

Et que dire des insultes et autres humiliations subies encore aujourd’hui. Le gars qui pose la première question a 50 ans celui qui répond en a 63. 

On a envie de répondre à ce con : « Pour toi comme pour tout le monde sur terre, le temps passe et la mort vient, connard ! »

Quoi de plus lamentable que de se voir méprisé par tout aussi banal que soi ?

Et voilà comment, après des heures de négociations sur les réseaux ou sur msn, et après leur avoir envoyé sur demande une pic de soi, on se voit répondre (quand ils répondent ces loosers) un laconique et rapide « dsl pas mon genre » ou « dsl, trop vieux » ou « dsl, ça l’fait pas je ch plus jeune » avant un silence radio irréversible. End of transmission !

Comment peut-on juger quelqu’un sur une simple photo ?

Comment peut-on se faire une idée précise de ce qu’est une personne sur une simple photo envoyée vite fait sur Internet ? De plus, qui ne sait pas qu’il existe des gens qui ne sont pas photogéniques ? Et quand bien même,  comment peut-on juger de l’allure générale, de la façon dont le corps s’exprime, se meut, de la démarche, etc. Comment se laisser charmer par l’autre sans une rencontre en 3D, de visu, en réel ?

Quelle place laisser au feeling si on n’essaie même pas de rencontrer les gens pour mieux se laisser séduire, Et puis quoi ? Si le charme n’opère pas nous sommes tous des adultes, polis ayant un minimum de savoir-vivre non ? Au pire, si on ne se plait pas, on se le dit et basta… Reste alors une amitié toujours possible. Et si on se plait ? Bingo !! Jackpot ! On est gagnant au loto de l’Amour ! Comment savoir si ça aurait pu marcher si on n’a pas essayé avant ?

Aaah Internet …. Tu es donc capable du meilleur comme du pire ?

Les réseaux de rencontres sont donc ainsi peuplés de gens indécis, parfois mythos, ne recherchant rien d’autres qu’une relation virtuelle façon FaceBook !

Parlons-en de ce réseau social. Il n’a de social que le nom. Je ris tous les jours de voir la centaine d’amis que j’ai là-dessus dont, pour la plupart, je ne connais que le nom, pour les autres juste un pseudo, que je ne contacte jamais et dont la réciproque est vraie, qui n’a rien à me dire de spécial sauf de m’envoyer des applications à la con (apéro (pour moi, l’apéro se prend en réel autour d’une table !), boule de neige, bisous (les bisous se font sur les joues) etc.). Quel plaisir peut-on tirer du fait d’avoir des centaines d’amis FaceBook, tweeter, ou Viadeo alors qu’on n’est même pas capable de voir son frangin ou son meilleur ami sombrer dans une dépression ? Soyons réalistes : ces réseaux sociaux n’existent que pour vous prendre le peu de temps libre qu’il vous reste pour mieux vous vendre des encarts publicitaires collés à droite de votre écran en vous laissant seul, toujours plus seul, face à la lumière blafarde de votre écran 19 pouces LCD !

Ah bon ? Parce que tu es seul ? Mais sors ! Vois du monde ! Va dans des soirées ….

Mort de rire ! Quand on me dit ça j’ai souvent envie de répondre « mais tu as réfléchis deux secondes avant de parler ? » Faut croire que non alors on va s’amuser à décortiquer un peu les relations humaines pour aboutir à quelques constats simples.. Vous êtes prêts ? Allons-y :

Si on admet que le carré vert au centre du dessin, c’est moi. Alors on trace un cercle autour de moi qui représente mon cercle de vie constitué de mon tissu social. On a donc :

1 – Famille :

Un premier cercle concentrique qui matérialise la famille. C’est pas franchement au sein de la famille qu’on rencontre de nouvelles personnes. Et quand on est homo, ce serait même le dernier endroit où on a des chances de rencontrer celui qui un jour est sensé partager et vos nuits et vos jours…. Ce serait plustôt du genre « Putain on a déjà un pédé dans la famille on va pas les collectionner non plus ! »

Et quand deux membres d’une même famille sort du placard, là c’est la catastrophe dans les réunions de famille en leur absence ! Déni pour certain, non dit pour tout le reste ! Pensez, mieux vaut faire comme s’ils n’existaient pas : deux tares familiales c’est déjà trop, on va pas en plus en faire état !

Oublions donc ce cercle mais avant de passer directement au second voyons les événements familiaux comme les mariages par exemple.

Il peut arriver que la belle famille ait en son sein un membre  … gay. Mais pour que le miracle de l’amour se produise faudrait réunir tellement de paramètres que jouer au loto serait plus sûr pour vous !

2 – Amis 

Amis communs hétéros : OK y a les potes hétéros chez qui on passe de supers soirées. C’est vrai. Heureusement qu’ils sont là ceux-là sinon y a longtemps qu’on se serait avalé tous les tubes de barbituriques de la terre ! Merci au passage d’être là et d’être ce qu’ils sont. Cependant, une fois de plus, quand on est un homme qui aime les hommes, c’est pas sur leur canapé ou autour de leur jolie table qu’on va rencontrer le prince charmant, avec ou sans cheval blanc ! Ok on s’amuse bien. Ok on se change les idées et cela nous évite de nous apitoyer sur notre propre sort mais, quand une fois tout le monde rentrés chez soi et que vous vous retrouvez au lit avec votre moitié pour un gentil câlin, que devenons-nous ?

Bah rien … On se retrouve dans notre grand lit froid seul avec notre solitude pour compagnon… Pas glop tout ça… pourtant ne dit-on pas que tout le monde a de nos jours au moins un ami homo ? Bah faut croire que vous n’en avez effectivement qu’un seul et que c’est … moi ! Ceci explique pourquoi dans vos soirée je ne peux que me rencontrer moi-même … Mieux vaut en sourire … Je vous aime quand même changez rien …

Amis communs gays : Là c’est plus compliqué.

Tout d’abord il y a ceux qui refusent de jouer les marieuses même s’ils en ont la possibilité ! Pensez donc ! « Et si ça foire, je ne veux pas être tenu pour responsable de leur échec !! » Oui ….sans doute ….sauf qu’on parle de deux adultes responsables qui ont été présentés l’un à l’autre et qui ont accepté la règle du jeu en tentant quelque chose…

Si ça marche une fois de plus : Bingo, gagnant au loto de l’Amour… Si ça marche pas, ces deux là auront au moins essayé et ne peuvent tenir personne pour responsable du fait que les choses n’ont pas fonctionné.. A moins d’être le dernier des cons pour penser autre chose, ces deux là feraient bien de remercier leur « marieuse » de leur avoir apporté une occasion de changer le cours de leur vie non ?

Ensuite il ya ceux qui ne télescopent jamais leurs différents cercles d’amis. Quoi qu’il advienne, ils préservent les frontières entre chacun d’eux et feront en sorte de toujours maintenir des fossés afin que les uns ne puissent jamais les franchir pour connaître les autres… Allez savoir pourquoi. Par égoïsme ? Par peur de voir les amis devenir tellement amis qu’il pourrait en oublier (voir abandonner) l’ami qui les a présenté l’un à l’autre un jour ? Va savoir Charles … Les voies des Hommes sont souvent impénétrables …

Quoi qu’il en soit, il est extrêmement rare de rencontrer d’autres gays chez des amis gays : sauf exception, ces derniers ont tellement peur de laisser entrer le loup dans leur bergerie que toute nouvelle pièce rapportée ne peut l’être que si elle est inoffensive d’abord pour eux … Et puis tout se passe comme si autours des clans ainsi formés, de hautes murailles avaient été dressées afin de se protéger des agressions extérieurs (hétéros ou gay). S’ouvrir au monde, s’ouvrir aux autres ? Ca va pas non ??? Tu rêves là. On est entre nous et on y reste : pour vivre heureux vivons cachés…

3 – le travail

On sait suivant des statistiques sérieuses menées dans beaucoup de pays que 80% des couples se forment sur les lieux du travail. Bah quand on est hétéro sans doute. Quand on est homo et qu’on n’est ni dans la mode, ni dans la coiffure, ni dans les fleurs, c’est pas gagné cette affaire-là. Franchement, je me vois déclarer ma flamme à ce nouveau collègue, arrivé depuis peu dans le service sans savoir s’il est lui aussi attiré par les hommes…

Et quand bien même, là où cette pratique passe à l’aise quand on est hétéro (draguer sur le lieu de son travail),  passerait pour de la perversité de ma part auprès de toutes les autres personnes au boulot !  « Ca ne se fait pas des trucs comme ça ici … Qu’il aille faire ses cochonneries ailleurs. » Le boulot pour rencontrer quelqu’un ? Tu oublies ok ?

4 – Bars gay, saunas, …

Bars à Thèmes : Là c’est drôle. « Sors dans des bars, je sais pas moi ! » me lance-t-on… Mouii. Donc j’entre seul dans un bar et je m’assois à une table… lance un regard circulaire… constate qu’il y a du monde (c’est bondé ce soir) commande un verre et le sirote doucement en attendant que l’un des types, venus là avec ses potes, se décident à m’aborder : « Bonjour, tu viens souvent ici ? » Sérieusement …. Vous regardez trop la télé. Avez-vous observé les gens dans les bars ? Chacun est venu en troupeau de potes et reste avec son troupeau. Ca parle fort, ça rigole, ça se moque, ça fourni les derniers potains « NooOOoonnn  dispas que tu sais pas que Jean-Marc est cocu ! Olivier le trompe avec Alain, tu sais la coiffeuse de chez Martin, mais si… tu sais Martin, celle qui baise avec tous ses clients… Je te conseille son salon ma grande… MMmm c’est cool de se faire peloter les cheveux en même temps que les couilles…  » Eclats de rires !!!

Parfois y a des regards en effet mais c’est rare et quand y a c’est du genre « Mmm je te baiserais bien ce soir mais je suis venu avec mon mec alors dommage baby, ce sera pour une prochaine fois …) Bref, tu auras passé la soirée à boire et à regarder ton verre (délesté de pas mal d’€uros soit-dit en passant) pour finalement repartir frustré et seul, comme d’hab… lamentable disais-je plus haut ? on va dire ça comme ça.

Les restaus ? Idem … demandez aux voyageurs de commerce le nombre de fois qu’ils ont mangé seuls, les yeux au fond de leur assiette, sans avoir entendu personne s’adresser à eux mis à part le serveur au moment de la prise de commande et celui de la présentation de l’addition… Combien de chance y a-t-il pour rencontrer une autre personne seule, dans la salle d’un restau, qui vous plaise et à qui vous plairez ? Y en a, oui, mais si peu qu’avant que vous ne la trouviez vous aurez pris ces kgs en trop que tout le monde vous reprochera par la suite !

Discothèque : Voir Bars et Restau ! Les gens y vont en troupeaux… Le mec seul ne sera jamais intégré à un troupeau à moins que l’un d’eux n’ait une furieuse envie de te baiser (ou se faire baiser par lui) auquel cas c’est direction les chiottes pour un Fast-Sex vite fait avant le prochain morceau de David Guetta. Et en attendant, vous les observez ces mecs, cette faune en jean’s moulant, T-Shirt noir manche ultra courtes, inscriptions machos en paillettes et/ou strasses blancs….

 

Assis sur un pouf (qui vous ressemble tant vous avez l’air con d’attendre là le Grand Amour de votre Vie sachant à l’avance que votre soirée sera aussi pauvre que le désert de Gobi) vous les matez ces mecs et que font-ils ? bah ils restent ensemble à vider la bouteille commandée en commun parce que ça fait moins cher. Moins cher pour qui ? Pour celui qui se beurre la gueule, ça c’est sûr ! Tandis que tout le troupeau danse, les deux autres sifflent tranquillement la bouteille sans se soucier de vous et lorsque après un David Guetta, un Antoine Clamaran, un Laurent Wolf, et enfin un Daft Punk vous décidez de vous propulser vers vos amis afin de réhydrater ce corps de rêve, nourri avec un seul yaourt par jour et entretenu avec dix heures de muscu par semaine, vous vous trouvez devant une bouteille vide et juste les glaçons à sucer. Merci les potes ! Reste plus pour vous ce que vous auriez du faire en entrant : aller vous chercher un verre au bar et basta ! Bar que d’autres encore collent d’une force inouïe.

Impossible de l’approcher ce bar afin de commander ce verre salutaire tant certains semblent avoir élu domicile à ce mobilier indispensable à leur soirée. Paraît que ça leur donne une contenance depuis qu’on ne fume plus dans les discothèque …. Puis votre regard s’attarde sur ces mecs efféminés, enfermés dans des cages comme au zoo, qui se trémoussent, se déhanchent, au point de ressembler à des hommes caoutchoucs… Ils dansent bien… ils bougent bien … ils sont sexe …. Mais trop féminin pour vous, votre regard repart ailleurs … cherchant dans la semi obscurité trouée par quelque projecteur, le mâle dansant comme un mâle, comme un hétéro … bah justement, le seul mec qui vous branche à fond jusqu’à vous laisser un filet de bave aux commissures de vos lèvres avides de prendre les siennes gouluement est …. un hétéro venu là par accident, accompagner des copines gay qui lui ont tendu un piège histoire de le foutre en boîte les jours qui suivront. C’est ça votre drame : craquer pour d’éternel hétéros qui s’oublieront au lit des femmes (merci Aznavour c’est fou ce que ta chanson me ressemble parfois)…

Ah si j’oubliais : le vestiaire !!!

Quand en fin de soirée vous faîtes la queue pour récupérer votre blouson de cuir « Armani », il se peut que près de vous, un mec vous ait repéré toute la soirée et espère que durant l’attente (les filles du vestiaire, les pauvresses,  sont souvent dépassées par les événements…) il y ait des chances pour que le contact se fasse…. Mais rêvez pas ! Ca c’est rare ! En général en fin de soirée vous avez plus de chances de vous transformer en « voiture balai » et vous farcir de la viande saoûle ou que sais-je encore….

5 – Lieux de drague :

Alors là ! On touche le fond du fond ! Imaginez : des mecs qui tournent, qui tournent, … ceci sans mot dire … puis parfois, ils s’approchent de vous, vous toise, vous soupèsent comme une marchandise à vendre lors d’une foire aux bestiaux, pour finalement s’éloigner avec dédain sans plus d’effet. Et quand par hasard (ou par dépit) vous finissez par en attirer un, c’est sans un mot, sans un souffle, que le sexe sera consommé sur place.. jusqu’enfin, l’acte terminé, le ferment de ce corps à peine éjaculé, le satisfait s’éloigne de vous sans un regard, sans un merci, sans un au revoir…

Avez-vous vu « Les Nuits Fauves » de Cyril Collard ? Bah la réalité est parfois (souvent même) pire que la fiction. S’oublier dans des corps anonymes, se perdre dans des buissons crades, souillés de vieux préservatifs usagés, de mouchoirs en papiers dégueux, d’emballages de capotes ou de gel jonchant un sol humide et froid… c’est souvent le lot qui accompagne la misère sexuelle qui règne dans ce genre d’endroit.

Y trouver le prince charmant ? Vous plaisantez ? Quoi que … puisque nous y traînons nous même avec notre quête dans nos poches, pourquoi pas d’autres ? Mais sommes-nous attentifs à l’autre dans ces hauts lieux de perdition ? Pas sûr… chacun y vient pour une chose précise : du sexe facile à consommer en urgence pour se tirer à peine la petite affaire terminée… Ca laisse pas beaucoup de place pour la quête de l’Amour ça … Quand à y trouver du romantisme, là, on repassera une autre fois.

6 – Endroits inattendus

Transports : Le métro, le RER, les bus, le train … On m’a souvent dit qu’il se passait des choses formidables dans les métros… Œillades furtives, sourire en coin, … Depuis le temps que je prends les métros parisiens, je ne vois pas vraiment comment une histoire d’Amour pourrait naître en l’espace de quatre stations, aux heures de pointe, alors que tout le monde tire une gueule de six pieds de long… Faudra qu’un jour on m’explique. On fantasme, ça oui : Au bout du wagon, t’aperçois un mec magnifique, viril, bien campé sur ses deux jambes (il doit être hétéro, tu ne tombe « amoureux » que d’hétéros !) ses yeux plongés dans les yeux de la blonde qui feint de ne rien voir en essayant de lire son « 20 minutes » récupéré à la hâte sur le siège d’à côté. Tu te vois traverser le wagon et dire à ce mec « Salut, tu viens ici souvent ? » en lui laissant ton n° de portable inscrit sur un vieux ticket de métro utilisé la veille….? Franchement, tu te vois ?

Quand aux trains grandes lignes, à supposer que quelqu’un vous plaise ça donnerait quoi ? Après deux u trois regards explicites, un petit tour dans les chiottes du wagon et puis s’en va ? Vous à la prochaine gare, lui au terminus 400 kms plus loin.

Enfin, en province, on est tous enfermés dans nos bagnoles (pas vraiment un lieu de drague idéal ça). Sauf moi qui vait à pieds… Les trottoirs de nos villes de provinces sont tellement encombrés de cadeaux laissés par les proprios de bestioles domestiques qu’il vaut mieux garder un œil où l’on marche que sur cet inconnu magnifique qui croise notre chemin ! Alors OK, il peut arriver qu’à un passage pour piétion, une voiture s’arrête pour vous laisser traverser… Vous levez les yeux vers le conducteur qui, derrière ses lunettes de soleil vous sourit en hausant un sourcil, vous laissant deviner qu’il apprécie ce qui passe devant le nez de sa 207 CC. Mais le charme intemporel de cette « rencontre » s’évanouis aussitôt que votre pied droit (ça porte malheur ?) atteint le trottoir d’an face et que le conducteur en question redémarre en trombe redevenant ainsi ce qu’il a toujours été : un chauffeur frimeur grisé par la puissant des chevaux de sa caisse « Je détiens le pouvoirrrr… ».

Ascenseurs : Ascenseur …. ascenseur … J’oubliais ça fait partie des voyage et/ou du transport ça. AAaah les joies de l’ascenseur. Vous allez tous vous reconnaître ici : L’ascenseur arrive, les portes s’ouvrent délivrant une vieille musique easylistening genre bossa brésilienne et laissant découvrir un ou deux mecs plantés droits comme des I, de part et d’autre de l’ascenseur. Vos regards se croisent furtifs mais très vite tout se passe en une fraction de seconde :  l’un baisse les yeux pour mater le bout de ses chaussures « Ouf ça va, elles ne sont pas délasséesé » et l’autre mate le coin supérieur de l’habitacle se disant que décidément les éclairages de ces engins seraient vraiment à revoir ! et vous, bah vous entrez face à ce miroir que vous détestez tant « Y a guère qu’aux filles qu’il sert ce foutu miroir ! A moi il ne fait que me rappeler mes kgs en trop et ces quelques rides aux coins de mes yeux ! Foutu miroir !! » ».

Tandis que les portes se referment derrière vous trois vous vous retournez pour faire face aux portes intérieures réglementaires sans piper mot avant d’appuyer d’une façon un peu gauche sur le bouton correspondant à votre étage. Sans mot dire donc car vous allez faire, ensemble, un bout de chemin, durant 30 secondes (voir plus) sans un regard, sans un mot, sans bouger. L’un le nez en l’air à pester contre ces plafond décoratifs certes mais d’une conception à chier pour l’éclairage qui semble vous donner un teint de Zombie, l’autre toujours à mater ses grolles et le bas de son pantalon qui est décidément un peu trop long et prend l’eau les jours de pluie, et vous, un peu con entre ces deux cloches, à vous mater vous-même, la tronche floue et déformée par les portes en alu brossé le tout sans broncher figé en statue de sel (à croire que quelqu’un dérrière vous vous flanquera un coup de règle sur les fesses si vous bougez le petit doigt !).

30 secondes, c’est plus qu’il n’en faut pour découvir à côté de soi les yeux plein de tendresse d’un homme viril mais dont les mains câlines de demandent qu’à vous enlasser, vous enlever et vous emporter vers un Amour éternel. Il suffit parfois de peu : oser se regarder, oser se parler « vous ne trouvez pas que le « Printemps » de Vivaldi est un peu éculé de nos jours dans les ascenseur ? Que penseriez vous s’ils passaient à l’été ??? ». Et de sortir ensemble de ce foutu ascenseur pour vous ébrouer, nus, dans les blés dorés aux senteurs de foins et de pomme… (de pomme ? ah oui c’est votre shampoing ça !).

Centre commerciaux : Dîtes-moi, ça marche les centres commerciaux ? On drague entre les paires de chaussures ? Au rayon piles électriques ? Près des melons ? à moins que ce ne soit au rayon fromagerie ou poissonnerie ? Dis-donc chéri, t’es heureux de me voir ou tu t’es pas lavé depuis 3 jours ?

On peut être sérieux deux secondes ? A moins de n’avoir rien à foutre de sa journée, les courses sont avant tout une corvée (pour moi surtout) menée tambour battant afin d’expédier ça au plus vite pour passer à des choses plus …. Enrichissantes. Mais il est vrai qu’aujourd’hui, les supermarchés sont nos musées d’hier. On y vient pour se détendre, s’y promener, flâner… Pauvre de nous ! Quel plaisir que de contempler un St Paulin plutôt qu’un Vélasquez ! C’est sûr, le Vélasquez, lui, ne sent rien !

Cinéma : Je ne sais pas vous mais pour ma part, le cinéma me voit encore dans ses salles deux fois par mois minimum. Certains week-ends je peux voir 3 ou 4 films en deux jours. C’est dire si les salles de ciné, je connais (le téléchargement de DiVX ne m’a encore pas tout a fait conquis) Et c’est bien pour cela que je sais que les salles de ciné, quand vous y entrez seul, vous les quittez de la même façon.

Et puis, un truc tant que j’y pense : avez-vous remarqué vos comportement dans une salle de ciné. Systématiquement, quand vous posez vos illustres fesses sur l’un des fauteuils de la salle, vous laissez obligatoirement une place vide entre vous et votre voisin. Si bien que les couples qui arrivent vers la fin se voient être séparés par ce comportement irrationnel que vous avez tous ! Dîtes-moi, vous avez peur que votre voisin vous donne la peste ? Le choléra ? Ou avez-vous peur que durant le film, ce dernier vous tripote dans le noir ?

Bref, quand je suis seul au ciné, j’ai deux places vides, une de chaque côté de ma petite personne. Super pour discuter avec des sièges vide mais je ne suis pas encore neuneu.. Je ne m’inquiète pas au train où ça va, ça viendra ! Mieux vaut en rire ?

Voyage – Vacances …  : Oui  y a des chances de tomber sur le prince charmant mais, là, se pose un autre problème : tomber sur un type qui habite à 200 kms (au mieux) de chez vous (voir Train grandes lignes ci-dessus !).

Vous y croyez vous en l’Amour à Distance ? C’est cool pour les câlins la semaine (par téléphone ou sur msn !). C’est génial aussi ne de se voir qu’une fois ou deux dans le mois. Ca, pour ne pas se disputer, c’est l’idéal mais pour construire une vie de couple structurée, faudra qu’on me dise comment ! Bien sûr, j’en vois des « couples » de ce genre… mais peut-on appeler ça des couples ? La plupart vont voir ailleurs la semaine ou le mois et me disent nager dans le bonheur quand ils se retrouvent enfin eux et leur moitié. Bien leur en fait. Désolé les gars mais ce n’est vraiment pas comme ça que je conçois une vie de couple. Pour moi, c’est un peu plus scellé que ça. Ca a un peu plus de fondations qui ont pour noms : partage, confiance, dont de soi, … 

7 – le virtuel

« Sites Internet » : C’est le premier d’entre eux et nous venons de le voir plus haut. Franchement qu’on soit sur des sites payants (MEETIC, GAYPAX BEARWWW ou JHLIVE) ou sur des sites gratuits (NETHOMO, GAYMEC, etc ..) c’est le même topo : Quelqu’un te contacte, tu lis le message qui ressemble souvent à : « Slt, âge ? t’es comment, taille du sexe, actif ? Passif ? tu reçois ? » Avant même de répondre aux autres questions t’es déjà out avec la première à moins d’avoir moins de 35ans auquel cas tu as une chance supplémentaire au tirage (de tirer ou te faire tirer !). Si pour 1,70m tu pèses plus de 75kg c’est que t’as un bourrelet : t’es OUT !

Bon admettons que t’es maigre comme un coup de trique (qui trique ?) genre « crevette fashion victime du Marais parisien » ou que tu as quelques tablettes sur le ventre entretenues dans des salles de sports bondées de cons narcissiques qui, entre deux levée de fonte, passent leur temps à se mater dans les miroirs immenses qui habillent le fond de la salle, ….alors là t’as tes chances … et encore … t’auras toujours trop de ci ou pas assez de ça … t’es trop brun, trop poilu sur le torse, trop blond, pas assez de cul, pouah t’as du poil sur les fesses, une petite bite (on t’as reconnu avec ton mouchoir entre tes jambes), t’as pas les yeux bleus, t’as un trop grand pif, tu portes des lunettes, ….

Bref tes négociations ont peu de chances d’aboutir tant les mecs savent pas ce qu’ils veulent ou pire, sont trop bien chez eux engoncé dans leur confort, pour avoir envie de se déplacer et te rencontrer… T’as beau persévérer, les ours et les soirs devant Internet se suivent et se ressemblent tous …. Plats, mornes et froids comme la banquise….

et pour que le tableau soit complet ajoutons les gigolos, les prostitués, les dealers de tous poils, et j’en passe…

La faune sur le Net est un vrai « poème ». On n’est pas arrivé. 

Voilà on a fait le tour …

Quand on vit seul, pas facile de se sortir de sa solitude. Beaucoup le savent (inconsciemment) qui ne quittent pas leur conjoint même s’il n’y a plus rien entre eux ! Pour ceux-là, quitte à vivre dans du « rien » mieux vaut le vivre ensemble que seul. Ca explique ces vieux couples qui dînent ensemble sans même un regard, les yeux rivés sur le JT de TF1.

Quant aux autres, à ceux qui préfèrent vivre seul que mal accompagné ? Bah ils acceptent la règle du jeu même si parfois elle leur pèse tellement qu’il en appelle à ne plus se réveiller le matin pour aller faire le clown au boulot …

Et si on rencontre finalement ?

Parfois une histoire commence comme un conte de fée ou comme dans un roman du 19e siècle. Elle dure ce que dure un feu de paille, parfois plus. Mais très vite on sent qu’elle va foirer (biffer la ou les situations décrites ci-après inutiles) :

  • Il n’est pas sorti de son placard , faut rester discret car personne ne sait dans son entourage, ni sa famille, ni ses amis. Quand il te présente (quand vraiment il ne peut pas faire autrement sinon il s’arrange pour ne pas à avoir à rencontrer des gens qu’il connaît) c’est fait ainsi « Ah au fait tiens je te présente truc, un ami ». (Un ami ? C’est comme ça qu’il définit le mec qu’il baise ou qui le baise ? C’est comme ça qu’il appelle le gars, vous, qui veille sur lui, nuit et jour, qui le soutient pour le meilleur comme dans les pires épreuves de sa vie à lui ? C’est comme ça qu’il réduit ce type (toujours vous) qui est prêt à lui donner un rein ou votre vie s’il le fallait ? Pourquoi, subitement vous avez envie de vomir ?)
  • Il est encore marié (ah oui, mince, il a une femme ! Et des gosses par dessus le marché !) et pas divorcé. Il a bien conscience que votre arrivée dans sa vie va tout bouleverser mais, vous aussi vous devez comprendre qu’il ne peut, comme ça, quitter sa femme. C’est trop compliqué. Elle va lui faire la misère si elle sait qu’il la quitte pour un mec ! Alors OK, il y pense sérieusement et il la quittera un jour mais vous devez patienter (5 ans plus tard, votre deuxième prénom est Anne : « Soeur Anne, ne vois-tu rien venir ? »
  • Il a déjà un copain auquel il tient et qu’il ne souhaite pas quitter d’autant qu’ils ont acheté ensemble une jolie maison ou un appartement luxueux. Ils ont des oeuvres d’Art aussi. Et puis tous deux ont une très bonne situation. Tu dois comprendre : tout quitter pour toi serait une folie ! Malgré tout il tient à vous aussi, alors, ce serait bien si vous le compreniez le chéri et que même s’il reste avec l’autre c’est vous qu’il aime ….alors, si on se voyait en toute discretion…. (C’est drôle, la vague impression de n’être qu’un jouet sexuel vous traverse alors l’esprit tandis qu’une vague lassitude monte en vous)
  • Il a déjà un copain avec lequel il n’a plus de relation sexuelle depuis belle burette d’huile mais c’est compliqué : il ne peut rien lui dire pour l’instant parce que voilà quoi, ils ont des biens ensemble et les choses allaient si bien avant votre arrivée… Confort matériel quand tu le tiens ! Mais promis, il lui dira …. un jour …… Et promis, vous vivrez ensemble… mais pas maintenant d’accord ? Faut le comprendre, il ne peut pas tout quitter comme ça en claquant la porte du jour au lendemain. C’est qu’il a beaucoup investi le chéri et vous devez le comprendre… Alors, oui, un jour il quittera tout ça mais vous devez l’attendre… Décidément, vos parents auraient du vous appeler Anne !
  • Il vit en co-loc avec un ex et il ont mis ensemble, des règles en place, et faut le comprendre le pauvre chéri, il ne peut ammener personne chez lui. Donc si vous comprenez bien, c’est open frigo et open bar pour lui, chez vous, jusqu’à nouvel ordre.
  • Il habite à 200kms de chez toi. Vous deux avez une bonne situation ce qui, vous en conviendrez, complique considérablement la situation. Mais vous pourrez faire la route une semaine sur deux, l’autre ce sera lui. Mais très vite vous déchantez : il a des obligations, il a pris des engagements qui l’empêchent de faire le déplacement (associations, boulot, famille, amis). Et puis vous êtes marrant, à force, faire la route, ça coûte cher ! « Ne se voir qu’une fois par mois ne serait pas une solution plus raisonnable ? T’en penses quoi ? » vous entendez-vous proposer un soir après la baise, une fois la lumière éteinte alors que vous vous êtes tapé les 200 bornes en question dans le brouillard, ou sous la pluie ! (pourquoi une envie irrésistible de lui coller deux baffes vous vient-elle sans prévenir ?)
  • Autres ….

Plan Q éphémère :

Mort de rire à Nouveau. A la différence des lieux de drague, là on est chez le gars ou chez soi. Mais c’est vraiment la seule différence. Après le sexe, t’as même pas eu le temps de t’en remettre, de reprendre ton souffle, que tu trouves déjà le type rhabillé au pied de ton lit, les baskets dans les starting-block, un vague « Merci c’était bien » au bout des lèvres. Quand parfois tu as envie d’en retenir un, la réponse qui t’es faite tombe comme un couperet : « Non merci, c’est gentil mais tu sais, moi, c’est jamais deux fois avec le même mec ! »  Ca a le mérite d’être clair. En d’autres termes : « Merci pour ta bite (ou ton cul) mais là maintenant je m’casse. ».

On peut aussi parler de tous ces mecs « en couple » voir mariés ! Là c’est carrément du grand guignol … Toi, tu passes ton temps à chercher au fond des yeux des mecs celui qui veillera sur tes nuits autant que tu veilleras sur les siennes…, Tu rêves d’obtenir ce que ces cons ont déjà chez eux : un trésor qu’ils ne sont même plus à même d’apprécier… Un joyau qui ne brille même plus devant leurs yeux tant ils sont éblouis par l’attrait de l’inconnu, par la montée d’adrénaline que représentent peur eux les plans Q.

Alors, quand tu reçois un sms de ces loosers du style « t’es dispo ? » tu sais qu’en répondant « oui »  c’est un mec qui arrivera en trombe chez toi , se déshabillera à fond (en gardant toutefois ses chaussettes des fois qu’il lui faille se carapater à quatrième vitesse) en te disant ces doux mots « J’ai pas beaucoup de temps, une demie heure tout au plus, ma femme (mon mec c’est selon) est :

  • allée chercher le gamin,
  • allé faire les courses,
  • est chez le médecin,
  • chez sa mère,
  • autres (biffez les mentions inutiles).

Personne ne souhaite plus s’engager dans une relation de couple : pas de promesse à tenir…. pas de responsabilité à assumer… Pas de compte à rendre … Une relation suivie ? Oui mais chacun chez soi ! On se voit les week-ends, pour les vacances, à la rigueur une fois dans la semaine mais ne leur demandez pas plus sinon ils prennent leurs jambes à leur cou et vous laisse là, planté au milieu de la carrée à vous enrhumer dans le vent qu’il ont provoqué dans leur fuite.

Certains s’interdisent même d’aimer de peur de souffrir ! J’ai un ex qui me disait souvent : « Souffrir ça sert à savoir qu’on est vivant« . Est-ce à dire que tous ces gens là vivent comme des zombies ? C’est sûr, se branler devant un écran LCD via webcam interposée ne fait pas courir de gros riques pour celui qui s’adonne à ce sport. MSN est si sécurisant que pourquoi aller tenter le diable en rencontrant des gens, en vrai, pour de vrai…. rendez-vous compte :

  • Rencontrer un mec et avoir le coup de foudre pour lui au risque de souffrir si ça marche pas ?
  • Au risque de perdre les libertés ? Y compris celle de butiner ailleurs ?
  • Au rique de devoir faire des concessions (lui me doit tout mais moi pas question de donner, je suis au-dessus de ça !) ?
  • Au risque de perdre mon confort et devoir changer ma vie, mes habitudes ? 
  • Bref, au risque de souffrir tout simplement ?

Ah non ! Pas de ça  ! Ils veulent bien un mec mais ça ne doit avoir aucun impact sur leur existant. Ca doit ne leur faire prendre aucun risque. Et surtout, ça doit ne leur demander aucun sacrifice, aucun don de soi : Je prends mais je ne m’investis en rien.

Quelle est la meilleure façon de marcher ?

Chacun voit midi à sa porte. Chacun cherche ce qui lui va bien. L’essentiel est d’être honnête avec l’autre et ne pas le faire mijoter indéfiniement (à force de trop faire mijoter tout ça fini par être cuit, voir dans certains cas être cramé !) Alors quelle est donc la meilleure façon de parcher ? Je dirais peu importe :  c’est celle avec laquelle on porte les bonnes chaussures. Dont’act …..

La capote, quelques règles de base (avec Le Roi de la Capote et Miss Pandora)

Les règles de bases par Miss Pandora …  et Le Roi de la Capote.

Voici les règles de base à connaître quant à l’utilisation du préservatif (masculin ou féminin):

– Une boîte de préservatif, ou un emballage de préservatif (préservatif : qui préserve des maladies et des infections sexuellement transmissibles) à un marquage « CE » (Communauté Européenne) et/ou « NF » (Norme Française), au minimum. Si un préservatif ne comporte pas au moins une de ces deux normes extrêmement sévères, ne l’utiliser pas. En cas de doute, contactez-nous.

– Un préservatif masculin se met sur un sexe en érection.

– Conservez vos préservatifs et vos lubrifiants dans un endroit sec et frais, à l’abri du soleil.

– Attention, ne gardez pas un préservatif dans votre poche de pantalon ou de jean en permanence, l’exposition prolongée et répétée du préservatif à la chaleur de votre corps, peut le rendre poreux, et donc inefficace!

– Ouvrez l’emballage individuel d’origine du préservatif uniquement avant un rapport, et non pas plusieurs heures avant celui-ci.

– Lisez la notice! Oui, beaucoup de personnes ne savent pas encore comment l’enlever ou le mettre correctement. N’hésitez pas à vous entraîner avant un rapport seul(e) dans votre coin, si vous n’avez pas l’habitude.

– Un préservatif à une date limite d’utilisation de 5 ans à partir de sa date de fabrication. Vérifiez celle-ci avant toute utilisation.

– Faites-vous les ongles avant de dérouler un préservatif ! En effet, beaucoup de déchirure à la pose du préservatif sont dues à des ongles mal entretenus ou coupants. Les bagues comportant des parties saillantes peuvent être aussi dangereuses lors de la pose.

– Les préservatifs ont tendance « à se déchirer » avec vous et/ou votre partenaire ? Utilisez du lubrifiant !

– Ne mettez pas deux préservatifs l’un sur l’autre, c’est inutile et dangereux; en effet un préservatif est efficace s’il est utilisé seul. Si on le recouvre avec un deuxième préservatif, ceux-ci vont frotter l’un sur l’autre, risquant de se déchirer, et d’autre part l’un des deux risque d’être « poussé » par l’autre à l’intérieur du vagin ou de l’anus de votre partenaire, pendant le rapport. A proscrire, donc.

– Si un préservatif à tendance à se coincer lors du déroulement, c’est qu’il est très légèrement trop grand, dans la plupart des cas. Essayez-en autre très légèrement plus petit.

– Utilisez des lubrifiants additionnels en accord avec le préservatif: si le préservatif est fabriqué avec un lubrifiant à base d’eau, utiliser un lubrifiant additionnel à base d’eau également. Même logique pour les préservatifs lubrifiés avec un lubrifiant à base de silicone.

– N’utilisez JAMAIS autre chose que des lubrifiants spécialisés pour les relations sexuels avec les préservatifs. En effet d’autre produits peuvent rendre poreux le préservatif voir le dissoudre! Pas de beurre, d’huile d’olive, de graisse, etc.

– Vous n’avez pas ou plus de préservatif ? Allez boire un café ou faites de la poterie! C’est moins dangereux… ou courrez jusqu’à la plus proche pharmacie ! Il xiste aussi des sites Internet où l’on peut acheter des préservatifs de façon sécurisée (Paypal par exemple) donc en toute confiance.

– Des réactions cutanées apparaissent après l’utilisation du préservatif ? Consultez votre médecin traitant en lui amenant la boîte de préservatif et/ou le modèle de celui-ci.

Quelques conseils par Miss Pandora… 

Avant toute chose, utilisez des préservatifs ! Oui cela paraît simple, mais l’utilisation du préservatif est devenue vitale. Vous n’aimez pas ça, vous trouvez le préservatif gênant, trop épais, trop petit, trop grand, etc… et bien pas de panique !

Avant les rapports sexuels:

Restez calme. En effet le stress pour les garçons comme pour les filles n’est jamais bon quand on doit mettre, ou utiliser un préservatif.  Si vous êtes stressé, parlez-en à votre partenaire, ou si vous désirez ne pas le faire, gardez votre sang froid, cela n’a rien de terrible, et cela deviendra avec un peu de pratique et de conseils, un vrai plaisir.

Amusez-vous, avant tout. Beaucoup de stress inutile et de dégoût du préservatif, viennent du fait que l’on reste beaucoup trop sérieux lors des premiers rapports avec préservatifs. L’amour est une passion, pas une corvée!
Pour ceux qui tremblent rien qu’à l’idée de mettre un préservatif, plusieurs cas peuvent se présenter :

  • Demandez donc à votre partenaire de le mettre à votre place. C’est très agréable et vous ne risquez pas de perdre votre érection si c’est le cas.
  • Vous n’osez pas lui demander? Mettez-lui le préservatif dans la main, votre partenaire devrait comprendre.
  • L »idée vous fait perdre votre érection? Certains Préservatifs comme les Durex, Condomi, Manix et les Romantic Love Rubber, ont des formes extrêmement bien étudiées pour se dérouler sans embûche, et avec délicatesse.
  • Dans certains cas, demandez à votre partenaire d’utiliser le préservatif féminin. Vous retrouverez confiance en vous.
  • Votre partenaire ou vous-même, est allergique au latex? aucun problème, les Durex Avanti pour les garçons et le Préservatif Fémidom pour les filles, en polyuréthane.
  • Vous avez un sexe de très grande taille? Utilisez les Durex Comfort XL, 215 mm de long et 57 mm de largeur. Attention c’est le préservatif le plus grand que l’on puisse trouver en Europe!
  • Vous avez un sexe de taille normale ? Utilisez les préservatifs qui ont une taille comprise entre 178 mm et 200 mm de long. N’utilisez surtout pas des préservatifs de grandes tailles, vous risqueriez de le laisser en place ou de le perdre. Plus grave, en cas de glissement ou de dérapage, votre partenaire et vous ne seriez plus du tout protégés.
  • Vous avez un sexe de taille réduite ? Vous « nagez dans les préservatifs » ? Il existe une solution, en attendant d’avoir des produits mieux adaptés ; en effet, les préservatifs sur le territoire français ont en moyenne une taille de 178 mm. Les tailles des 160 à 165 mm sont très difficiles à trouver. La solution est d’utiliser le préservatif féminin. Souvent considéré comme une bête curieuse, il s’avère très pratique dans beaucoup de cas. Plutôt que de subir un stress, ou si vous ne trouvez pas de préservatif à votre taille, demandez à votre partenaire de mettre un préservatif féminin. Parlez-en bien avant les rapports sexuels, car il faut une certaine pratique et une connaissance de son corps pour le mettre en place. La première fois est toujours un peu plus délicate.
  • Vous pratiquez la sodomie, utilisez des préservatifs comme le Condomi Strong, ou le préservatif féminin Fémidom. Oui vous lisez bien, le préservatif féminin est un excellent choix pour la sodomie : il est très résistant, nettement plus lubrifié que ces collègues masculins, sans latex, et très confortable pour les deux partenaires.
  • A quoi sert une digue buccale ? si vous êtes un adepte des pratiques bucco-vaginales et/ou bucco-annales, ce préservatif est fait pour vous. C’est une barrière très efficace contre les maladies et les infections sexuellement transmissibles. Il se présente sous la forme d’une grande feuille et on l’applique entre le sexe du partenaire et sa bouche, constituant ainsi une barrière. La sensation n’est pas altérée.
  • Lubrifiés, réservoir ? Quecosa ? Sachez que tous les préservatifs normés (CE, NF, EN 600, etc.) sont lubrifiés et avec réservoir. Il est très rare de trouver des modèles sans réservoir et non lubrifié.

Ayez toujours des préservatifs sur vous ! 24h/24 ! H-60 secondes… Il faut le trouver, le mettre etc…

  • Pensez à détacher chaque préservatif individuellement des uns et des autres, bien avant votre rapport, voir la veille, cela vous facilitera la tâche à l’instant T.
  • Ne mettez pas les préservatifs dans une boîte avec un couvercle récalcitrant, vous courez à la catastrophe ! Un tiroir de table de chevet est beaucoup plus approprié. Ou mieux, une jolie coupe de grande taille en cristal : c’est joli et au moins votre partenaire est mis en confiance tout de suite : « Vous êtes quelqu’un de sérieux et donc safe ».

Le pantalon au pied du lit, est une bonne solution, mais si vous êtes dans une position scabreuse à l’autre bout du lit, il va falloir retrouver votre pantalon à l’autre bout du lit ! Si vous êtes un peu émotif, cela risque de vous perturber pour la suite des évènements. Il existe un excellent truc pour avoir un préservatif sous la main, quelque soit la position dans laquelle vous vous trouvez au moment des rapports sexuels (en supposant que cela soit dans votre lit) :

  • Prenez une boîte complète de préservatifs,
  • Séparez-les individuellement,
  • Disposez les tous les 30cm environs entre le matelas et le sommier (si, si, vous allez voir…), en ne les laissant que très légèrement dépasser. Il faut que lorsque vous effleurez la zone qui ce situe entre le matelas et le sommier vous sentiez le foil (l’emballage) du préservatif ! S’il est trop caché, vous ne le trouverez jamais.
  • Ressortez-le un peu. Disposez les sur TOUT le périmètre du matelas !
  • Et abracadabra: maintenant, quelque soit la poistion dans laquelle vous vous trouvez, il vous suffit de tendre le bras et de tâtonner à gauche et à droite avec votre main pour être sûr de trouver un préservatif.
    Succès garanti !

Vous pouvez bien sûr utiliser toute la boîte. A réserver à ceux qui ont de la mémoire.. (hihihhi…)

  • N’utilisez jamais vos ongles pour dérouler un préservatif. Il est très résistant, mais une coupure peut arriver et rendre le préservatif inutilisable.

Si le préservatif se « coince » en cours de route plusieurs choses:

  • ne paniquez pas, sinon c’est le début des ennuis… Restez calme.
  • remontez-le légèrement en respectant son enroulement,
  • recommencez à le dérouler délicatement vers le bas.
  • Si le préservatif se coince à nouveau, c’est qu’il est légèrement trop grand. En effet, les préservatifs sont tous très différents, et il faut en essayer plusieurs avant de trouver « chaussure à son pied ». Dans ce cas, jetez le préservatif et prenez en un autre.
  • Si cela recommence, n’insistez pas, et dites le à votre partenaire. Ce n’est rien et il comprendra.
  • Ce cas devient de plus en plus rare, car les  fabricants ont faits beaucoup d’effort de fabrication pour faciliter le déroulement du préservatif.

Pendant les rapports sexuels:

  • Vérifiez que le préservatif reste en place! Cela à l’air idiot, mais ça arrive plus souvent que vous ne le croyez. Les personnes un peu trop prétentieuses quant la taille de leur sexe, un préservatif mal adapté à la pratique sexuelle, une sécheresse vaginale, etc…, font que dans certains cas le préservatif peut ne pas rester en place. Dans ce cas là, se retirer du partenaire, et retendre le préservatif sur le sexe avec une main.
  • Vous sentez que votre rapport n’est pas aussi fluide qu’au départ, ou que cela « coince »? Surtout n’insistez pas, arrêtez vous quelques secondes et mettez donc un peu de lubrifiant sur le préservatif, appliquez le délicatement sur la tête et le corps du préservatif, et reprenez vos rapports sexuels. Si cela ne suffit pas, appliquez du lubrifiant sur les orifices de votre partenaire. Au besoin, changez de modèle de préservatif.
  • Ne JAMAIS forcer une pénétration; vous pouvez créer des séquelles physiques à votre partenaire, déchirer votre préservatif, vous faire mal, etc… Utilisez du lubrifiant et tout cela se passera mieux… Attention dans certain cas, il peut s’agir de vaginisme (impossibilité à la pénétration chez la femme). Consultez alors votre médecin traitant ou un sexologue.
  • Trop ou pas assez lubrifié(e)? Utilisez toujours un peu plus de lubrifiant, si vous n’êtes pas sûr.
  • Adeptes de la sodomie, pensez à votre partenaire : utilisez un lubrifiant « spécial sodomie ». En effet ces gels lubrifiants ont une viscosité beaucoup plus forte que les autres modèles. Il existe l’Aquaglide Anal, le Bioglide Anal et l’Anal gel de Lubrix. L’intimy n’est pas mal non plus. Dans tous les cas, ne soyez pas « radin » sur la dose : plus cela glisse et mieux c’est pour tout le monde : Cette viscosité est précieuse pour des pénétrations délicates et la qualité de vos rapports sexuels en sera grandement améliorée.

Tout à pété? Avant tout, pas de panique.

Il faut savoir déjà à quelle période on eu lieu ces rapports dans le cycle menstruel de la femme.
Sachez d’abord qu’un cycle menstruel débute le premier jour des règles et se termine le premier jour des règles suivantes. Le cycle menstruel ne correspond donc pas à la seule période des règles, contrairement à ce que pensent certaines femmes !

Le cycle menstruel se divise en deux périodes : la période pré-ovulatoire dont la durée peut être très variable et la période post ovulatoire qui, contrairement à la précédente, ne peut dépasser 14 jours (sauf grossesse).

La durée statistique moyenne du cycle menstruel de la femme est de 28 jours, mais certaines femmes ont des cycles plus courts, et d’autres des cycles plus longs, pouvant aller jusqu’à plusieurs mois. Tout contexte émotionnel peut, en effet, perturber la durée habituelle du cycle d’une femme.
Cette variabilité de durée du cycle se fait au dépend de la période pré-ovulatoire, et non post ovulatoire. Cette notion est très importante pour comprendre les risques de grossesse chez une femme qui n’utilise pas la pilule, ou qui a des rapports sans préservatif.

La durée de vie des spermatozoïdes est de l’ordre de 5 à 6 jours et celle de l’ovule de 24 à 48 heures.

Tout rapport sexuel non protégé, survenant durant les 5 à 6 jours avant l’ovulation, est donc risqué (du fait de la durée de vie des spermatozoïdes), ainsi que durant les deux jours qui suivent l’ovulation, puisque la durée de vie de l’ovule peut être de 48 heures. Par contre un rapport sexuel survenant, soit plus de 6 jours avant l’ovulation soit plus de 2 jours après l’ovulation, ne serait, en principe, pas risqué.

Le gros problème est qu’une femme ne sait jamais quand aura lieu son ovulation car, comme il est dit plus haut,  un contexte émotionnel peut retarder la date de l’ovulation !! Donc le risque de grossesse existe, quel que soit la date du cycle, même si le rapport sexuel non protégé a lieu juste avant la date présumée des règles ou juste en fin de règles.

Source: Sexoconseil

Consultez alors votre médecin traitant, ou votre gynécologue, qui vous aidera. (Petit rappel pour ceux qui ne le savent pas : le médecin et le gynécologue, sont tenus au secret médical. Cela signifie que, quelque soit les traitements, les actions ou simplement ce que vous leur dirait, cela restera TOUJOURS confidentiel.)

Dernier détail : si le préservatif s’est déchiré, pensez à retrouver tous les morceaux ! S’il en manque un, consultez votre gynécologue en urgence (rien de grave), et demandez lui d’extraire le bout du préservatif qui manque.

Après les rapports sexuels:

Une fois que vous avez repris vos esprits, avec une main tenez le bout du préservatif, et avec l’autre accompagnez la base du préservatif pour l’enlever de votre sexe en exerçant une légère pression pour que les spermatozoïdes ne s’échappent pas. Une fois cette action réalisée, mettez la tête du préservatif vers le bas, et faites un noeud entre vos doigts à la base de celui-ci. Et jetez-le à la poubelle et non dans les toilettes. Une délicate attention est de l’enrober dans un essuie-tout ou un mouchoir en papier, et de jeter le tout. Le ou la propriétaire de la poubelle appréciera. La vue d’un préservatif usagé peut gêner certaine personne…

Vous voulez remettre ça avec votre partenaire, remettez un préservatif !

Vous n’avez plus de préservatifs? Allez boire un coup, faites une partie de Poursuite Triviale (!), allez au cinéma ou faites de la poterie ! Sérieusement, il vaut mieux vous abstenir pour vous protéger si vous n’en avez plus, la passion saura attendre.

« Enfants homosexuels, des préjugés à l’acceptation » Aide aux parents, soutien aux enseignants, conseils aux jeunes.

ado_homo_Thorens-GaudJ’enseigne l’histoire et la géographie dans un collège secondaire à des adolescents. Il y a peu de temps, une élève m’a raconté que son père l’avait mise à la rue parce qu’elle était lesbienne. Cette fille avait pensé au suicide. Sa détresse m’a bouleversée.

Selon des études scientifiques, un tiers des tentatives de suicide, voire des suicides chez les jeunes serait lié au questionnement sur leur identitié sexuelle.

Ce risque diminue sensiblement quand ces adolescents se sentent intégrés à l’école et soutenus par leur famille, car ils peuvent alors développer une meilleure estime d’eux-mêmes. Les enseignants et les parents jouent donc un rôle essentiel auprès de ces adolescents.

  • Que se passe-t-il dans l’esprit d’un père ou d’une mère qui apprend que son enfant est homosexuel pour qu’il le rejette?
  • Pourquoi les parents ont-ils tant de mal à vivre cet événement?
  • Existe-t-il un chemin vers l’acceptation et l’intégration?
  • Quel rôle les enseignants et les professionnels de l’éducation peuvent-il jouer pour aider ces enfants?
  • Comment les enseignants peuvent-ils agir sans s’immiscer dans la vie privée des familles?
     

En tant que pédagogue, il me fallait trouver des réponses à ces questions. Je suis donc partie à la rencontre de ces parents, de ces professionnels et de ces jeunes pour recueillir leurs témoignages.

C’est ainsi que j’ai troqué ma craie contre ma plume pour écrire ce livre, afin d’aider les parents dans leur cheminement vers l’acceptation, de sensibiliser les enseignants aux difficultés que les élèves homosexuels rencontrent à l’école, pour tenter d’éviter des drames qui peuvent conduire des enfants à se suicider.

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Cet ouvrage sera précieux aux enseignants, aux éducateurs et tout travailleurs sociaux, mais également ET surtout aux parents pour qui l’homosexualité de leurs enfants représente encore un sacré problème … Vous y trouverez de l’aide précieuse.. Pour tous ces gens : ouvrage à se procurer et à lire d’urgence..

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thorens-gaudElisabeth Thorens-Gaud enseigne l’histoire et la géographie dans un collège.

Après des études de Lettres à l’Université de Genève, elle a vécu à Boston pour étudier le Management à Harvard.

Parallèlement à son métier d’enseignante, elle a toujours exercé une activité dans le domaine de la communication.

Elle a rassemblé ses compétences de pédagogue et de rédactrice pour faire entendre la voix des jeunes homosexuels, et avec des professionnels de la santé et des enseignants, elle a fondé l’association Mosaic-info pour informer les parents, les enseignants, les professionnels de la santé et les jeunes sur des sujets de société sensibles liés à toute forme de discrimination, y compris l’homophobie.

Transexuelles : Mais quel est donc le problème ?

Voici la lettre de :

On parle de Téléthon, de journée mondiale contre le SIDA, contre le Cancer, de journée mondiale de l’enfance, de la femme, etc … mais ce qu’on parle peut c’est des transexuel(le)s et de l’in des problèmes majeurs qu’il/elle rencontrent. Voici le mot de la présidente de l’association trans-europe.org : Brigitte GOLDBERG. Elle lance aujourd’hui un appel pour être entendue… l’entendrez-vous ?

Brigitte GOLDBERG :

Durant les 363 jours qui vont suivre, il y a une chose dont on ne parlera pas. C’est de la vingtaine de millier de transsexuelles qui vont mettre des années à se faire opérer parce qu’elle n’auront même pas le droit le plus élémentaire qu’ont tous les assurées sociaux, le libre choix de leur médecin. Obligées de passer par de soi disant équipes spécialisées, on leur demandera de prouver qu’elle sont bien ce qu’elle prétendent être en exigeant qu’elle mène bien leurs vies de filles. Bien sur qu’elles ne demanderaient pas mieux, si simplement elles pouvaient avoir des papiers qui correspondent à leur apparence. Avez-vous déjà vu la tête d’un chef d’entreprise à qui une fille donne un N° de sécu commençant par un « 1 » ?

Cela constitue ni plus ni moins qu’une violation de la vie privée et du secret médical. Je ne parlerai pas de celle, qui comme Claire, se sont faites virer séance tenante, et qui malgré l’appuis de la HALDE ont mis trois ans à obtenir justice, ni de celles qui subissent quotidiennement des insultes et parfois même font l’objet d’agressions particulièrement odieuses.

Non, de tout ça, les média ne parleront pas : les transsexuelles, il les préfèrent en bas résilles et mini-jupe dans les émissions de télé réalité. Celle qui essaient, et ce le cas de la plupart d’entre nous, d’avoir une vie normale, cela ne les intéressent pas…

Et si il n’y avait que les médias… Depuis le mois d’août, nous avons eu des contact avec les section LGBT des différent partis politiques dans le but de faire avancer notre projet de loi. Au mieux nous avons eu droit à de l’indifférence, et au pire, à du mépris… A croire que dans ces mouvements soit disant LGBT le « T » est en minuscule.

Que l’on me permettent quand même de remercier ici les associations « Trans-Act », et « Mutatis-Mutandis » qui on eu le courage de soutenir notre action, ainsi que François REBSAMEN qui est le seul homme politique à avoir affirmé son soutien à notre cause.

Notre projet de loi est loin d’être parfait, nous en somme parfaitement conscientes. Mais au moins, il est suffisamment crédible pour pouvoir être présenté à l’assemblée nationale. Il permettra au moins aux personnes transsexuelles de pouvoir bénéficier du libre choix de leur médecin et de pouvoir changer d’état-civil avant une éventuelle opération. Ce sera déjà un progrès considérable. Contrairement au Téléthon, nous ne demandons pas le moindre centime. Mais, si vous avez des relations, que ce soit dans le monde politique, ou dans les médias et que vous pensez qu’il est grand temps que les choses changent enfin, c’est le moment de nous aider.
Merci à vous.

La présidente : Brigitte GOLDBERG

Histoire de l’homosexualité en Europe

tamagne« Histoire de l’homosexualité en Europe » – de Florence Tamagne aux éditions Le Seuil, 690 pages.

Etre homosexuel en Europe dans l’entre-deux-guerres. Cet ouvrage est une version abrégée d’une thèse de doctorat menée à Sciences-Po, sous la direction de l’historien Jean-Pierre Azéma. Une jeune chercheuse de 30 ans, Florence Tamagne, publie, à la veille de la Gay Pride, une ambitieuse et complète « Histoire de l’homosexualité en Europe », à partir des exemples de Berlin, Londres et Paris entre 1919 et 1939.

Ce livre est considéré par le journaliste et essayiste Didier Eribon, du Nouvel Observateur, comme « le premier vrai livre sur l’histoire de l’homosexualité à paraître dans notre pays sans avoir besoin d’être traduit de l’anglais ».

Pour Florence Tamagne, entre les deux guerres, « l’homosexualité s’est manifestée au grand jour, comme jamais auparavant ». Selon elle, « l’Allemagne voit se constituer de véritables mouvements porteurs de revendications politiques qui font de Berlin la capitale de la nouvelle culture, l’Angleterre emprunte de son côté le chemin de la subversion de l’ordre victorien et la France, malgré une plus grande tolérance, reste sensible à une homosexualité non militante et individualiste ». Pourtant, ajoute-t-elle, « cette explosion libératrice des moeurs et des mentalités n’aura pas les retombées sociales et politiques espérées et c’est d’Allemagne que viendra, dans les années 30, le signal de la répression ».

« Pour les théoriciens de la décadence, la marche à la guerre ne pouvait se faire qu’en éliminant les faibles, les dégénérés, les parasites. La boucle est bouclée: d’une guerre à l’autre, l’homme a reconquis la virilité perdue (…). L’uniformité et la nuit étaient de retour pour au moins trente ans », conclut l’auteur.

Dans le contexte des années 20 et 30, l’emploi du terme « gay » aurait été un anachronisme. On parlait alors « d’invertis », rappelle-t-elle en soulignant que la question du langage est au coeur de son étude.

A quoi ça sert d’aimer ?

 « Le monde pédé est dur et sans pitié ». Combien de fois ai-je entendu cette phrase en faisant allusions aux amours gay. Moi qui vient du monde hétéro pour passer du côté obscure de la force je me demande si ceux qui prononcent cette phrase ont déjà regardé bien en face, le monde dans lequel ils évoluent. Hétéro ? Gay ? Le monde est dur et impitoyable pour tout le monde. Les gens sont de moins en moins prêts à s’engager et à s’investir dans une histoire durable et construite même si tout le monde aspire à se caser et à vivre le Grand Amour qui leur assurera leur confort affectif qui leur fait tant défaut. Oui mais….

Le monde est fou ! Le monde vit à l’heure de la grande distribution et de la grande consommation qui va avec. Il suffit de regarder le contenu des petites annonces postées sur les sites de rencontres toutes tendances sexuelles confondues.

Chacun fait son marché sur le Net comme on le fait avec un catalogue IKA en poche : Il faut qu’il/elle soit comme ci et comme ça, qu’il/elle n’ai ni ci ni ça ni ça encore mais qu’il/elle ait impérativement ci et ça …. Et puis il doit être ainsi (description précise et détaillée (taille, poids, couleur de cheveux, des yeux, forme de la bouche, aspect physique, pas de kilos en trop, autant de critères qui, mit bout à bout qui ne laissent aucune place à la fantaisie. On croit rêver … les gens cherche leur moitié dans le rayon poupées mannequins ! Ken ou Barbie, à vous de choisir ! Heureusement qu’on ne peut choisir son gosse de cette façon ! Sim City je te salue ! Bonjour les armées de clones dans nos rues ! Ah j’oubliais le plus important il faut impérativement qu’il/elle n’ait pas plus de 30 ans ! Aaaah jeunesse éternelle, quand tu nous tiens ….

Et puis se caser rime avec fidélité… Confort affectif et vie de couple ne fait pas bon ménage avec batifolage et libertinage cela, qu’on soit gay ou hétéro. Combien d’annonces mentionnent ces mots : « ne vit pas seul », « besoin de discrétion », « En couple mais besoin de voir ailleurs », etc … Et que dire des tchats avec leurs dragueurs hards « tu baises ? », « Cherche plan direct », « j’arrive tu me reçois à poils et je te baise » ou pire « j’arrive je te saute et tu ne dis pas un mot »… Et dois-je vous parler de ces lieux de dragues glauques où l’on tourne des heures les pieds dans la boue, où l’on choisi son partenaire comme dans un marché aux bestiaux, où l’on consomme du sexe sans même s’être adressé un mot, où le son même d’une voix est prohibée ?

Misère sexuelle et misère affective se conjugue à l’internet et aux aires de repos nocturnes.

Le genre humain se condamne-t-il à vivre seul ? Reclus chez lui, scotché devant son écran d’ordinateur avec pour seul outil de conversation msn ? Sans rire, combien de fois me suis-je retrouver un soir à dialoguer avec un pote habitant un quartier de la ville pas si éloigné du mien et quand lasser de taper de longues et interminables explications je lui demandai « tu veux pas qu’on se retrouve au bar machin-truc, je t’offre un verre et on continue la conversation » je me voyais répondre « Bah non… j’ai pas envie de sortir.. » Merde je t’offre un pot ! C’est moi qui rince ! Et même pour ça bah on n’a pas envie de sortir ! On ne sait plus communiquer ! Quand on dit bonjour dans la cage d’escalier d’un immeuble, on est regardé de travers « qui c’est celui-là ! Je ne le connais pas ! » Qu’on se le dise, maintenant faut connaître les gens pour avoir le droit de leur dire bonjour… Sinon ? Bah passe ton chemin et fais pas chier. Et que dire des salles de cinéma où on laisse systématiquement une place vide entre soi et .. le voisin ! Même phénomène dans les trains, ces derniers sont-ils bondés. On s’en fout ! On dépose son manteau ou blouson, ses paquets et autres effets sur le siège d’à côté (au lieu de les ranger dans les porte-bagages prévus pour ça) afin d’être sûr que personne ne posera son auguste cul à côté de soi…

Le monde entre dans une ère glacière… Les relations humaines se figent dans l’enfer de glace que l’humanité lui prépare…

Le genre humain se condamne à vivre seul. Comme d’habitude, il va tout naturellement vers la facilité. Surmonter des difficultés, autant d’obstacles qui l’empêche d’avancer sans trop se poser de questions est tellement plus compliquer et emmerdant. Personne ne veut plus se prendre la tête avec des conneries comme s’engager dans une vie à deux qui obligera forcément l’un ou l’autre (voir les deux) à faire des concessions !

Donner ? Moi ? Que nenni ! Je prends, je vole au besoin, mais pas question de donner qui que ce soi ! J’veux qu’on m’aime ! J’veux qu’on s’occupe de moi… qu’on soit disponible pour moi tous les à chaque fois que j’aurais besoin… mais seulement quand j’ai besoin OK sinon, bah t’es lourd mon pote. Lâche-moi. Laisse-moi un peu d’air pour respirer et aller et venir à ma guise… voir qui je veux quand je veux … baiser qui je veux, quand je veux, et tout ça, bien sûr, sans avoir à te rendre compte de quoi que ce soit ! Après tout, j’ai droit à un jardin secret non ? Tu as besoin de moi ? Tu ne supportes pas de me voir aussi souvent que tu le souhaiterais ? En somme, tu es un pot de glue qui ne vit que pour moi ? M’enfin, tu m’étouffes ! Tu me comprends pas ? C’est ma vie et elle et trop courte pour que tu me prennes la tête. J’en fais ce que je veux et je ne te dois rien…Et si t’es pas d’accord, c’est que nous n’avons rien à faire ensemble !

En revanche, à L’inverse, toi, si tu me veux, tu me dois tout ! Tu te dois d’être magnifique à regarder (t’as grossi, vire-moi de demi kilo en trop), je dois tout savoir de toi, ce que tu fais, qui tu vois, où tu vas… Tu dois être là quand je t’appelle… Ne jamais me faire attendre, répondre aux moindre de mes désirs, être là quand j’ai envie de baiser, là quand j’ai envie de partir en week-end, là quand j’ai pas envie d’être seul, là quand j’ai tout bonnement besoin de toi et toujours, toujours, toujours : fermer ta gueule !

Gay ou hétéros même schémas, même canevas. Cependant une différence existe et pas des moindre. L’homme étant davantage fait pour la chasse (sur le plan sexuel, cela va de soit) que les femmes, il est certain qu’un couple homo étant formé de deux chasseurs posera doublement le problème des infidélités. Le sachant (les gay ne sont pas dupes) ils acceptent bon gré mal gré que le partenaire puisse aller voir ailleurs en se donnant pour le coup le même droit. C’est de cette façon que l’on se trouve en présence de ces couples dits « libres » tant enviés par les hétéros (mâles cela va sans dire). C’est ainsi que bon nombre d’annonces fleurissent sur les sites de rencontres gay avec la mention, « Suis en couple PaCSé mais libre. Ch mec pour plan sans lendemain ». De quoi laisser dubitatif non ? Que sera ce couple dans quelques années ? A quoi ressemble leur vie sexuelle ? Sentimentale ? Quelle place peut bien avoir le conjoint dans une histoire « d’amour » de ce type ? Ces questions restent posées, à ceux qui vivent ces choses de me répondre en leur âme et conscience …

Seuls… Nous sommes voués à vivre et surtout vieillir seuls. Passé soixante ans, un homo n’est plus qu’une vieille tante liquéfiée incapable de toute sexualité, dont personne ne veut, promis à l’abattoir des tarlouzes. Et en attendant ? bah on se pissera dessus sans aucun accompagnement parce que, vous comprenez, le vieux de la 15, bah il est pédé et on veut pas attraper le SIDA ! Il ne l’a pas nous dit-on ? Pas grave ma brave dame, moi, vous savez, je veux pas prendre de risque, j’ai des enfants à nourrir moi ! Hey je suis honnête moi !

Personnellement, ce n’est pas vieillir qui m’ennuie. La vieillesse ne me fait pas peur. C’est vieillir seul qui me « terrorise ». Vieillir sans avoir quelqu’un dans ma vie avec qui échanger sur nos ressentis, nos angoisses… personne pour me rassurer. Personne à rassurer… Personne pour prendre soin de moi comme je prendrais soins de lui… La solitude est pire que tout. Je parle de la solitude, la vraie. Je ne parle pas de celle que l’on recherche pour s’isoler un peu afin de réfléchir sur la façon dans on va résoudre un problème donné, ou pour construire une maquette, classer ses timbre, lire un bon bouquin… je parle de cette solitude lourde, poisseuse, qui nous oblige à manger notre soupe froide, le soir face au mur silencieux d’une cuisine de banlieue avant de regarder la télé, les yeux éteints de tout espoir de vivre.. Je parle de cette solitude qui nous accompagne le soir, dans un lit froid que toutes les couettes du monde ne réussissent pas à réchauffer… Je parle de cette solitude qui font de chaque jour un enfer de silence, froid comme la mort qui n’en fini pas de se faire désirer et qui ne vient pas comme pour en rajouter encore au calvaire quotidien…

Alors ? Vaut-il mieux vivre de façon Gay ou hétéro ? Est-il plus simple de trouver à se caser quand on est hétéro ? Être homo est-il synonyme d’une vie de solitudes, de galères, de misères sexuelles autant qu’affectives ? Pas si sûr. En revanche, ce qui est sûr c’est que la vie à deux n’est pas un long fleuve tranquille et qu’il faut la mériter. Puis, quand on la tient enfin, on doit tout faire pour la garder. Rien n’est acquis ! La flamme peut s’éteindre, à chacun de nous de faire en sorte pour qu’elle de meure pas en apprenant à donner et à recevoir, à être attentif à l’autre, à lui donner la place qui lui revient dans nos cœurs, à le reconnaître comme étant notre coéquipier de vie et ceci, aussi longtemps qu’il nous sera donné de vivre…

Souvenez-vous, un jour chacun de nous se trouvera au soir de sa vie, et, qu’y aura-t-il de plus terrible que de se rendre compte qu’on a vécu plein de choses mais qu’on les a faites seuls, sans le monidre échanges sans le moindre amour ? Une vie sans amour, est-ce possible ? Ne pas aimer tout en étant aimé en retour, n’est-ce pas ça ce qui s’appelle avoir raté sa vie ?

Forts de tout ceci, êtes-vous prêts pour le grand saut ?

Les caps ou grandes étapes à franchir

Le cap des 3 ans

Il paraît que l’amour dure 3 ans. Les cause de l’essoufflement seraient le changement de perception de l’autre, la routine… Au bout de 3 années de relation, l’expression « l’amour rend aveugle » semble disparaître. La magie des premiers temps s’effrite, les étoiles dans les yeux s’éteignent subrepticement, pour laisser place à la réalité qui est parfois nettement moins attrayante que les premiers mois d’une relation. On prend ses aises. On se montre sous son vrai visage. On n’est moins attentif à l’autre. Parfois l’égoïsme de l’un prend le dessus et s’affirme. On prend conscience que finalement notre conjoint.e n’est pas si parfait.e. même si on s’en doutait quand même un peu.  

Le cap de Bonne Espérance (le pire de tous celui des 7 ans)

Quand l’amour résiste au premier cap des trois années, rien n’est joué encore …  Le cap des 7 ans est fréquemment évoqué, et de ce fait, redouté. Au bout de 7 ans, les couples auraient tendance à se remettre en question. Et si l’amour avait laissé place à une profonde affection ? On se connaît par cœur, ce qui est un sentiment à la fois rassurant et effrayant. Sans compter que certains couples s’aperçoivent qu’ils n’ont finalement pas construit grand-chose ensemble et que leur relation n’évolue pas dans le sens souhaité.d’autres au contraire ont choisi des voies différentes et leurs regards ne se portent plus vers la même direction. Chacun a évolué mais pas dans le même sens que l’autre. Enfin le pire, l’un des deux (voir les deux) se rend comte qu’il n’est plus attiré par ce qui était avant « sa moitié » et que l’amour s’en est allé sans que rien n’ai pu être tenté pour le retenir et le raviver. On s’aperçoit, mais trop tard que l’on n’a plus rien en commun.. Et la grande question s’impose : Que fait-on maintenant ? La réponse n »ayant pas sa place dans cet article, on en reparlera dans un autre ….

Psychiatres, psychologues, psychotherapeutes, psychanalystes ? C’est quoi ? c’est qui ?
Sigmund Freud
Sigmund Freud

On est tous un peu perdu quand ça va pas bien dans notre tête (ou notre coeur) et qu’on a besoin d’aide… Qui aller voir ? A qui se raconter ? Sûrement pas à notre boulangère ou notre coiffeur… encore moins à notre banman préféré. Aller voir un « psy » ne veut pas dire « je suis fou ». Il existe des professionnels formés à soigner nos bobos à la tête (voir au coeur) mais pas avec de l’aspirine ! Ces professionnels sont à votre écoute, n’hésitez pas à les consulter en cas de besoin. Mais alors ? Lequel ?

etoile Les points communs :

Tout « psys » s’abstient de conseils, de jugement. En revanche il se doit de vous prêter une écoute neutre, bienveillante et attentive. Son travail sera un travail d’écoute, d’accompagnement, de soutien. Son but sera de vous amener à prendre conscience de l’endroit où ça coince et de vous aider à résoudre le problème au mieux de VOS intérêts et de vos capacités à l’aide des moyens dont chacun d’eux dispose selon leur spécialité.

etoile Les différences :

Magnus Hirschfeld
Magnus Hirschfeld

Le psychiatre : sont des medecins qui ont suivi une spécialisation en psychiatrie. Ce sont les seuls capables de prescrire des medicaments (et à être pris en charge par la sécu). Il sont aptes à diagnostiquer les maladies mentales et à les traiter avec des comprimés, des gouttes ou pillules roses, bleues, vertes, etc … On les trouve dans des établissements spé, en cabinets libéraux, dans les structures carcérales, ou également dans des centres de rééducations (à la suite d’un accident de la route, attentats, etc….)

Tordons le cou à une idée préconçue : 9 fois sur 10, le psychiatre essaie d’autres thérapies que les sacro-saintes pillules ! Ce praticien (à cause ou parce qu’)il connaît bien les médicaments, leurs molécules et leurs effets sur l’organisme, tente de vous aider en utilisant tous les autres moyens mis à sa disposition. Rappelez-vous : pour qu’une thérapie produise de bons résultats, il est essentiel de vous sentir bien avec lui et de lui faire confiance.

Le psychologue : Il n’est pas médecin. Il a suivi une formation universitaire au moins jusqu’à la maîtrise (DESS ou DEA). Ils s’interessent au fonctionnement psychique des individus et aux mecanismes de la psychée. Il n’est pas médecin et ne peut donc prescrire aucun médicament. On trouve des psychologues dans les établissements scolaires, dans les entreprises, des centres de rééducations (à la suite d’un accident de la route, attentats, etc….). Il travaille souvent de concert avec le psychiatre.

Sigmund Freud
Sigmund Freud

Le psychanalyste : Ils sont -soit médecins (le plus souvent psychiatres) -soit psychologues -soit d’autres professionnels dans d’autres disciplines s’orientant également vers l’analyse et devant alors acquérir une expérience clinique parallèle. La formation est de quatre à huit ans en moyenne, qui s’ajoutent donc à la formation professionnelle ou universitaire antérieure. c’est un travail de longue haleine : il faut un suivi approfondi avec un psychanalyste experimenté il faut une experience solide en sciences humaines .. Le psychanatyste a obligatoirement subi lui-même une psychanalyse. Une psychanalyse dure des années ! Le psychanalyste vous fera faire un travail sur vous-même, très long et en profondeur remontant parfois jusque votre petite enfance. Il ira avec vous au bout des choses! C’est chez lui que vous vous allongez sur son divan, vous ne devez souvent pas le voir, il se place derrière vous. Il ne vous parle pas ! C’est à vous de le faire… C’est chez lui que vous vous déballez à fond !

 

Jacques Lacan
Jacques Lacan

Le psychotherapeute : La profession n’est pas réglementée à ce jour ; Il n’existe pas, en France, de diplôme officiel de psychothérapeute et aucun texte de loi ne définit les conditions de son exercice ni la formation nécessaire. La pratique de la psychothérapie se situe donc, pour le moment dans notre pays, dans un vide juridique : elle n’est ni légale ni illégale. Les psychothérapeutes qui exercent en institution ne sont pas engagés ès qualité mais à partir de diplômes qui les qualifient pour une autre pratique (psychiatre, psychologue, infirmier psychiatrique, ergothérapeute, … ). Seul le statut libéral autorise les psychothérapeutes à se déclarer comme tels. Les psychotérapeutes sont des personnes qui ont suivi une formation à l’une ou l’autre des études de psychotérapie de manière a accompagner des personnes sur le plan psychique ; A la différence des deux premiers, le psychotérapeute fait plutôt un travail de terrain et plus bref. Il s’attèle aux phobies du style agoraphobie, claustrophobie, etc, et d’autres troubles du comportement comme la boulimie etc… Il aide à les combattre en travaillant davantage sur votre terrain. Il essaie d’apporter une solution concrète. C’est peut-être le seul qui « conseille ».

Pour vous aider voici un lien vers lassociation des PSY GAY : Existant depuis 1996, l’Association Psy Gay est un réseau de psychiatres, psychologues, psychanalystes et de psychothérapeutes travaillant dans le respect des différentes orientations sexuelles.

Egalement l’Association des MEDECINS GAIS

Page écrite sous contrôles de professionnels des métiers cités ci-dessus…
Mon coming out … …ou : La sortie de mon placard !

Prologue
Bonjour,
J’habite une très jolie ville à 150 kms à l’Est-Sud-Est de Paris et qui a pour nom TROYES. Je suis né en 1957 en plein « Baby-Boom ». J’ai connu les 60’s et surtout les années magiques les 80’s. J’ai été marié. En 2000, j’ai deux enfants adolescents : une fille, douce et belle comme le jour, suivie d’un garçon formidable.

Certains de mes amis, à l’époque, m’ont désapprouvé, d’autres m’ont encouragé, aucun parmi eux ne sont restés insensibles à ma démarche que vous allez découvrir ici… Aujourd’hui, je sais que j’avais raison de le faire…
D’autre part, si vous recherchiez des infos croustillantes afin d’alimenter quelque moquerie aussi stupide que stérile, veuillez ne pas surfer plus loin : cette page ne vous concerne pas…. Mais ce n’est pas votre style, me trompé-je ? Sinon, si vous détestez la méchanceté gratuite, si le respect d’autrui est votre pain quotidien, si l’honnêteté vous parle, si vous cherchez à mieux connaître ces gens qui décident d’abandonner leur masque, bref, si vous faîtes preuve d’intelligence et d’ouverture d’esprit, alors cette page est aussi la vôtre !
Encore une chose : si ma démarche suscite en vous quelques réactions ou questions, vous pouvez me laisser un message auquel je répondrai par retour et sans détour.

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L’avant :
Mon enfance, sans être idyllique, n’a jamais été très top. Mes parents, pas câlins du tout, ne me donnaient pas l’amour dont j’avais besoin (pas de câlins le soir avant d’aller dormir, pas de câlins la journée, etc … ils étaient plutôt durs et m’ont forgé ce caractère qui veut qu’aujourd’hui j’ai appris à ne compter que sur moi. Le peu que j’ai aujourd’hui, je me le dois. J’ai toujours été un battant ne comptant que sur moi-même pour avancer.
J’ai longtemps subi ma vie. Dès ma plus jeune enfance je me savais homosexuel (sans mettre un nom sur ce que j’étais), j’ai toujours su que j’étais attiré par le même sexe que moi, les filles, même si, pour certaines, je les trouvais belles et intéressantes, ne m’ont jamais attiré. Dès treize ou quatorze ans j’ai appris à mettre des noms sur ma différence : tapette, tarlouze, pédale, tante, tantouze, fiotte, pédé, … j’ai donc très vite appris à cacher aux autre ma vraie nature et ne leur montrer que celle qu’il voulaient bien voir de moi : un hétéro. J’ai très vite appris à parler comme un hétéro, à marcher comme un hétéro, à me comporter comme un hétéro, etc, etc … j’ai appris à porter un masque chaque matin pour ne l’enlever que le soir une fois dans mon lit et rêver des hommes et de l’amour que je pourrais avoir avec, seul sous mes draps, sans personne à qui en parler. Je me sentais coupable ! Coupable de mensonge envers ma famille, coupable de trahison envers mes copains et amis, coupable de fourberie envers tout le monde. Je voulais comme le commun des mortel : être un hétéro dans un monde d’hétéros, fait pour eux et où les homos n’ont pas leur place sauf pour être battus, brimés, moqués, et j’en passe… J’ai donc fini par refouler à mort, jusqu’aux tréfonds de moi-même, cette homosexualité que je ne pouvais exprimer certes, mais que je me refusais de vivre au grand jour pour ne pas être aux yeux du monde (mon monde, mon tissu social) ces mots d’oiseaux que j’ai énuméré ci-dessus.
J’ai refoulé tant et si bien que j’ai fini par me persuader que j’étais comme tout le monde. A vingt ans, je me pensais enfin être hétéro. Oooooh j’avais bien quelques pulsions mais je m’employais à les tuer aussitôt qu’elles apparaissaient. Hors de question de les laisser parler, elles n’avaient pas droit au chapitre. A l’image des pédés dans la société, elle devait se terrer bien au fond de moi et ne pas sortir sous peine d’être battue, frappée, bastonnée par ma volonté d’être dans la norme sociale en vigueur dans les années soixante-dix. Pour mémoire, en France, l’homosexualité n’a été dépénalisée qu’en 1981 et rayée des maladies mentales par l’O.M.S. (Organisation Mondiale de la Santé) en 1993. Ainsi, en province, nous étions dans une période sombre où seuls les homosexuels, aux caractères extrêmement forts, s’assumaient mais en en payant le prix fort !
J’arrivais à l’âge de 21 ans sans n’avoir jamais fait l’amour à qui que ce soit. Je n’avais même jamais vu de corps nu, ni masculin, ni féminin. Seuls les cinémas pornos en diffusaient le samedi soir à la dernière séance, mais je n’osais les fréquenter. Idem pour acheter des magazines au tabac/journaux du coin ou de l’autre côté de la ville de peur d’être vu et reconnu. La peur de ce satané « qu’en dira-t-on » gangrène qui pourri la province jusqu’à sa moelle et empêche tout un chacun de vivre SA vie comme il l’entend.
C’est ainsi, dans ces conditions, qu’une fille croisa mon chemin. Nous nous sommes reconnus. Elle a vu en moi l’Homme sensible, sentimental et romantique et contraire à tous ses frères machos et bourrus. J’ai vu en elle la femme qui finirait de tuer en moi le peu d’homosexualité qui tentait de survivre à mes attaques continuelles.
Puis, le parcours fut le même que tous les autres coupes hétéros. Nous nous sommes fréquentés quelques temps, puis la nécessité de prendre un appartement et d’y vivre ensemble nous est devenue une évidence. Nous avons vécu ainsi quelques années avant que l’envie d’avoir des enfants ne s’impose à nous. Puis le mariage, l’arrivée des deux enfants (une fille d’abord, puis un garçon). Nous étions dans la normalité. Nos familles étaient satisfaites et comblées. Nous vivions une vie de couple parfaite et tout le monde était content pendant que les choses changeaient fondamentalement autour de nous, dans la société (dépénalisation de l’homosexualité, etc …), sans que nous nous en apercevions.
Notre vie aurait pu continuer ainsi tranquille, sans histoire, longtemps encore mais c’était sans compter sur le fait que rien ne sert de chasser sa vraie nature, tôt ou tard, elle reviendra au galop. Tel le ressort à boudin, plus on le tire dans un sens, et plus loin il ira lors de la détente !!!
C’est durant la grossesse de notre deuxième enfant que les choses se sont tout d’abord gâtées pour moi, puis pour tout ce que nous avions patiemment construit ensuite. Mon épouse enceinte de notre futur petit garçon, se refusait à moi, ce que je comprenais parfaitement. Je n’insistais pas et pensais, de façon naïve sans doute, que la patience paierait nous permettant ainsi de reprendre le cours paisible de notre vie. Mais le temps passant, mes besoins se faisant de plus en plus lourds et pressants, je finis par succomber à mes anciennes pulsions qui ne demandaient qu’à reprendre leurs droits et la place que je leur avais refusée depuis mon adolescence. C’est donc à 27 ans que, tout naturellement, j’eu pour la toute première fois ma première expérience homosexuelle. Dès lors, ce fut le début de la fin de mon combat comme mon vrai moi. Doucement, je baissais ma garde. Doucement je glissais vers ce que j’étais vraiment tout en faisant très attention a rester très discret pour ne pas éveiller de soupçon chez mon épouse. Une femme qui a des doutes se pose des questions. Quand elle se pose des questions, opiniâtre elle va en chercher les réponses. Une femme qui cherche fini toujours par trouver. Et que pensera-t-elle quand elle s’apercevra que là où elle pensait trouver une femme, il y a un homme ??? Le fait de lui mentir de la sorte m’était déjà plus qu’insupportable mais l’idée qu’elle se sache trahie par un homme me rendait malade ! Malade ? Oui au point de penser (trop souvent ?!!!) au suicide.
C’est donc en ce début d’année 2000 devait m’apporter la fin à jamais de cette vie de mensonge, d’une façon ou d’une autre. Je pensais mettre fin à mon existence; C’était inscrit à l’ordre du jour depuis quelques années déjà.
Mentir …
Mentir …
Mentir encore et encore…
Mentir, toujours mentir….
Mentir à ma femme qui aimait passionnément une mascarade : Je l’aimais sincèrement en retour, certes, mais je savais que je ne l’aimerais jamais comme un véritable hétéro.
Mentir à mes enfants pour qui le modèle de l’Homme, que je savais sonner creux, me donnait des nausées.
Mentir aux amis qui créèrent cette image sur ce piédestal qui devait me devenir insupportable !
Me mentir à moi-même et refuser obstinément cette image tout juste bonne à faire rire dans les histoires drôles des soirées hétéros.
Savoir qui je suis, depuis l’âge de treize ans, et faire tout ce qui était en mon pouvoir pour ne pas être ce que je suis : telle a été le combat livré contre moi-même durant toutes ces longues et trop nombreuses années. Pour chacun d’entre vous, chaque matin se traduit par la douche, le petit déjeuner et le brossage de dents avant de prendre le chemin du boulot… J’ai dû faire précéder ce rite par le réajustement de cet épais masque de béton, derrière lequel vous aimiez tant me voir caché.
Puis, à la fin de l’hiver 99/2000, je me vis couler, doucement. Tel le sous-marin dépassant ses profondeurs limites, je vis mes parois craquer, mon bâtiment prendre l’eau de toutes parts, signes qui précèdent l’effondrement et la fin… La force de me battre encore me quittait peu à peu. Je me laissais gagner par l’idée tentante de stopper les machines afin de laisser cette carcasse reposer dans les profondeurs du néant.
Mourir ou s’accepter.
Mourir ou tout dire…
J’ai presque testé la première idée. Mûrement réfléchie, elle se présentait comme étant la meilleure solution à tout. Je me trouvais devant les Portes du Néant quand mon instinct de conservation me fit prendre conscience que j’accomplirai LA solution de facilité; LA plus lâche aussi. L’instinct de survie, et l’idée de laisser mes deux enfants sans ma main pour les guider, m’ont empêché d’achever mon travail. Là je remercie au passage Sébastien qui a été là, ce soir-là, pour m’écouter et me voir pleurer toutes les larmes contenues en moi depuis le début de cette adolescence. S’il n’avait pas répondu au téléphone je ne serai pas ici à vous écrire ces lignes.
Un proverbe tibétain dit : « Quand deux chemins s’ouvrent à toi, choisit toujours le plus difficile. »
J’ai finalement opté pour la voie la plus compliquée, la plus longue, la plus difficile, la plus chiante, la plus exposée, la plus honnête, la plus loyale, celle qui demande le plus d’attention, de tact, de volonté, de persévérance, de délicatesse, d’honnêteté… J’ai opté pour La Vie.

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J’ai opté pour La Vie et la Vérité qui va avec…
J’ai fait mon coming-out au début du printemps de l’année 2000, auprès de mes amis très proches dans un premier temps, puis, plus tard envers ma femme et mes enfants en juin 2000, et enfin, auprès du reste de mes amis et collègues de bureaux. J’ai décidé non pas de m’afficher en tant que GAY, mais de m’assumer en tant que GAY. Voici une nuance très importante qu’il convient de retenir.. Désormais je serai libre d’aimer, de choyer, de donner ma vie pour la personne que j’aurai choisi et pas celle que les conventions, la morale judéo-chrétienne, ou que sais-je encore, auront choisi pour moi.

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Mes Amis :
Mes amis, avec qui tout s’est relativement bien passé, étaient tous de parfaits hétéros. Ce fut très douloureux pour moi, parfois même très déroutant au début. Chaque fois je ne pouvais m’empêcher de terminer mon discours entre deux sanglots. Chaque fois aussi, comme un leitmotiv, en réponse à mes craintes de rejets, d’exclusions, j’entendais le même refrain : « Ça ne change rien entre toi et moi. Tu es et resteras toujours mon ami. Tu restes le même pour moi et ce que tu fais dans ta chambre ne me regarde pas. Rien à foutre. Ne change surtout pas, reste comme tu es ! Sois-toi ! Pour moi, ça, ça me va ! »
Je profite de cette page pour les remercier tous, et leur dire combien je les aime …en tout bien tout honneur .

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Ma Famille :
Avec ma femme ce fut extrêmement différent. M’aimant encore comme au premier jour, le choc fut dur à encaisser. Ne lui ayant jamais rien laissé paraître, elle découvrit les choses d’une manière brutale bien que j’y mis les formes. C’est dur de voir son monde s’écrouler du jour au lendemain et sa vision de l’avenir, qu’elle avait toujours vu en rose, s’assombrir pour virer au noir… Toutes les femmes qui me liront ici me maudiront durant un moment jusqu’à ce que je leur dise qu’il était temps pour moi de dire la vérité à cette femme merveilleusement jolie qu’était celle qui partageait mes nuits. Il était temps que je lui rende sa liberté, même si elle n’en voulait pas : aujourd’hui, nous sommes divorcés afin que cet oiseau du paradis quitte cette cage dorée et qu’elle soit aimée par un garçon gentil, hétéro, qui saura l’apprécier à sa juste valeur. Les hommes (hétéros ou homos) étant ce qu’ils sont, Marie allait commencer son parcours du combattant. Dès qu’un garçon sera digne de cette femme exceptionnelle, j’en serai profondément heureux.
Finalement, les choses finissent par être comprises, acceptées, digérées, doucement… du moins en apparence …. Donnons du temps au temps, suivant la formule consacrée.
Une question vous vient à l’esprit : « Mais pourquoi ne l’a-t-il pas dis AVANT de se marier ??? » Si cette question vous taraude, relisez alors le tout depuis le début 😉

Avec mes enfants, idem, mitigé….
Mon fils et moi, cela nous a un peu plus rapprochés, dans un premier temps. Ma fille, elle, s’est sentie trahie par les mecs en général. Solidaire de sa mère, elle s’est projetée dans son futur pour entrevoir la possibilité d’une vie commune avec un type qui pourrait la rouler dans la farine à l’image de ses parents !
Puis, certaines images, certaines prises de conscience aussi – après tout, leur père n’était qu’un pédé – nuança un peu tout cela.
Ce qui fut le plus dur pour eux n’était pas le fait que je sois homosexuel, mais le fait qu’il me faille quitter le domicile conjugal et de ce fait, les quitter. Plus de papa le soir pour les embrasser, plus de papa pour regarder des films ou dessins animés lovés dans le divan, plus de papa pour les écouter, les câliner, s’occuper d’eux… A quatorze et seize ans, on a encore besoin de ses parents même si on passe son temps à vouloir s’en émanciper ! Les quitter revenait pour eux à un abandon. Même si je trouvai un appartement tout proche je n’étais plus présent là où ils le voulaient, quand ils le voulaient… Et puis j’assumais financièrement mon rôle de père ; tous les pères divorcés ne peuvent en dire autant.
Mais ici aussi, le dialogue et la patience est de mise. Doucement, progressivement, les choses prennent leurs places. J’étais fier d’eux.
Un an et demi après mon premier aveu, quand je me suis retourné sur le travail déjà accompli, je peux dire qu’avec vous tous, mon ex-femme, mes enfants, mes amis et copains de bureaux, nous sommes en passe de faire de ma sortie du placard comme une sorte œuvre d’Art ! Enfin c’est ce que je croyais…
Oh bien sûr, tout n’est pas rose dans ma vie et en choisissant de vivre j’ai aussi choisi de vivre avec des couteaux éternellement plantés dans le dos. J’ai aussi choisi de subir les petites méchancetés de certain(e)s étroit(e)s d’esprit.

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Mon Travail :
Ainsi, je travaille dans une grosse entreprise textile qui fabrique des vêtements sportswear de luxe et très connue dans le monde du tennis. A priori, une société qui aurait tout de la tolérance puisque évoluant dans le monde de la mode.
Qu’on se détrompe !
Cette société, qui emploie plus de 80% de femmes, est relativement homophobe ! Oui ! Même parmi la gent féminine où l’on trouve, à hauteur de 5%, de vraies punaises !
Question : Ne sont-ils (elles) qu’homophobes ? Peu m’importe…
Je suis informaticien et l’un des responsables de la maintenance de tout le parc micro du Groupe. C’est dire si je suis connu comme le loup blanc parmi les utilisateurs(trices). Ainsi, masque bien ajusté oblige, on m’a forgé une image de « Gentil-tombeur-de-ces-dames » que certains m’enviaient. Je me suis caché ainsi derrière ce paravent toutes ces dernières années…
Mais il n’empêche que j’y avais une vie très sociale : il n’était pas rare qu’après le journée de travail, nous nous retrouvions dans un bar pour prendre un pot et parler d’autres choses histoire de se détendre en échangeant sur nos passions, nos familles, nos vacances, etc … Puis quand la soirée s’avançaient, nos conjointes nous rejoignaient et nous finissions la soirée dans un restau… C’était le temps des copains, du rire, de l’amitié…
En juillet 1999, avant l’avènement de Face de Bouc, j’ai créé un site perso ( http://wlock.world.free.fr/ ) dans lequel je parle de ce qui me tient à cœur. D’abord très général (on y trouvait des pages sur mes peintures, très consultées) ainsi que celles sur mes randonnées dans le département de l’Aube …
Tout allait bien jusqu’à ce que je quitte ma famille. Côté boulot je n’en parlais pas.. Seuls les collègues étaient au courant de mon nouveau statut de célibataire. Les choses en restèrent là bien que j’avais mis le doigt dans un engrenage qui n’était pas prêt de s’arrêter de tourner…….
Je vivais effectivement en célibataire avec quelques plans ici ou là. Rien de sérieux. De toute façon le milieu n’est pas prêt pour une relation longue, durable, construite. Il est majoritairement composé de gens qui ne souhaitent que « s’amuser », vivre pleinement sa vie, profiter des plaisirs, et ne pas penser au lendemain. Je ne suis pas dans cette démarche; Sans doute est-ce dû à mon passé d’hétéro qui se voulait rangé, construit autour d’un couple basé sur le partage de tout.
2001. Je rencontre Florent. Avec lui les choses vont basculer. Comment, alors qu’on a quelqu’un dans sa vie, continuer de participer aux soirées « entre collègues » en laissant celui qui partage vos jours dans le placard que formait notre appartement commun ? Comment expliquer, lorsque chacun est accompagné de sa femme ou fiancée, que je suis, moi, avec un homme. Dès lors je désertai les soirées sans plus donner d’explication….
Les collègues qui sont néanmoins des amis se sont inquiétés de mon absence jusqu’à me sommer de leur donner une explication. J’ai fini par cracher le morceau….après beaucoup d’hésitations et de doutes quant à leurs intentions futures à mon égard … Je fus vite soulagé, ils ne m’abandonnèrent point et les choses reprirent leurs cours… Mais surtout plus comme avant. Quelques langues se délièrent et mon « secret » ne fut pas gardé très longtemps… La rumeur allait bon train et comme toute rumeur elle fut déformée. Pour couper court à toute médisance je me servis de mon site pour m’explique, me justifier… Après tout, je ne pouvais pas laisser la rumeur salir mes enfants… ma famille … Oui je suis pédé ! Oui je vis avec un homme ! Non je ne suis ni pédophile ni la dernière des ordures … c’est ainsi que wlock.world est devenu plus « orienté ». Une sorte de moyen pour moi de me justifier ! Se justifier ! Est-ce que l’hétéro se justifie d’être hétéro ?

Lorsque mon coming-out y fut publié, l’adresse circule sur tous les ordinateurs troyens (environ 500 à l’époque) et chacun d’aller y faire un tour à loisir durant la pose déjeuné.
Quelles ont été les réactions ?
Au début : rien; Nada. Silence radio dans les rangs…
Puis, au bout de quelques mois, après la publication de quelques pages de plus en plus explicites dont mon coming out, les langues se sont déliées.. On discute dans le landerneau… Je suis LE sujet « croustillant ». Mais on se tait quand j’arrive, on se moque quand je pars.
Pire, 2 jours avant de second tour des élections présidentielles 2002, un ami, travaillant dans un de nos ateliers tricotage, vu par un de ses collègues discutant avec moi sur le parking de mon entreprise lui a dit : « Tu causes à un pédé maintenant ?!! » sur le même ton que s’il avait dit : « Tu causes à un bougnoul – youpin – niakoué, lépreux – sidéen ? » (biffer les mentions inutiles) avant de le mettre avec le reste de son service en quarantaine des semaines durant !
Personne ne me pose de question, je perçois juste certains regards interrogateur… des sourires en coins … Bien sûr quelques « amis » s’empresse de me raconter « ce qui se dit derrière mon dos ». Pas beau à entendre … Peu m’importe : ma vie est ailleurs. J’ai décidé de ne plus la vivre au travers de leurs yeux mais des miens uniquement ! Fini de vivre ma vie par procuration….

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Mes collègues (et amis) :
Avec eux, la situation est particulière : nous nous entendions formidablement bien ! Oh, comme dans un vieux couple, il y a des hauts et des bas, mais les hauts sont en TRES grande majorité. Nous continuions de sortir, eux accompagnés de leurs moitiés et moi de mon copain, au restau ou au ciné. Avouez que c’est dur de refuser une super soirée ou une bonne pizza pour le déjeuner, sous le simple prétexte qu’on a à nouveau quelqu’un dans sa vie et que ce quelqu’un, qu’on aime, ne correspond pas du tout à La « Norme » à laquelle s’attendent mes collègues de bureaux ! Quoi de plus naturel que d’être honnête avec des gens que j’apprécie et leur dire que la personne qui m’accompagne, cet homme, EST celui qui partage ma vie ? Chacun a fait preuve d’une grande intelligence. Aucun ne m’a tourné le dos. Ici aussi, ces révélations nous ont rapprochés. Nous avons gagné quelque chose d’encore plus précieux : la franchise.
J’en profite pour, eux aussi, les remercier tous, ici. Oui, vous mes collègues et désormais amis du bureau. C’est un grand bonheur de vous avoir, tous, autour de moi, les jours où j’ai le blues….
Tous ? Quoi que ….

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Le temps passe….
Mais le temps, heureusement, passe et emporte tout avec lui. Les gens sont ensuite passés à autre chose ; D’autres sujets, plus intéressants (les twince towers ; l’antrax ; la guerre en Afghanistan ; les « adultères stories » dans ma boîte, etc…), alimentent les conversations. Seuls quelques « nazes » dont je tairai les noms, s’obstinent avec leurs plaisanteries à deux balles ou lancent de lamentables rumeurs dans le but de faire plaisir à leur sadisme. La caravane passe ….
Je n’ai rien dit « officiellement » en dehors de mon bureau, pendant longtemps, sauf à quelques rares personnes et néanmoins amies, mais, cela ne veut pas dire que tout ceci ne me pesait pas et que je n’en avais pas assez de toujours porter ce masque de plomb, d’endosser un habit qui n’est plus le mien ou, pire encore, subir ces commérages stériles. J’ai fini par faire sauter cette chape en petit morceau (c’était déjà fait en quelque sorte avec ce que je publie ici, non ?) et… tant pis pour les conséquences ! J’ai décidé d’être honnête, et de ne plus mentir. Je ne le faisais jamais SAUF sur la question de ma sexualité. Doucement, certaines personnes désireuses d’en apprendre davantage, me posent leurs questions auxquelles je réponds, sans détour, sans tabou, ni provoc stérile.
A quoi bon dire la vérité ? Les hétéros se justifient-ils ? Pourquoi dire que je suis homosexuel ? Mot que je hais d’ailleurs parce qu’il ramène tout au sexe ! Je lui préfère de loin le mot anglo-saxon « GAY » ou le mot français « homophile ». Être gay n’est pas seulement préférer sexuellement les gens du même sexe que soi, être gay c’est avoir des sentiments pour une personne du même sexe. Être gay c’est un état d’esprit, une façon d’être, une autre manière d’Aimer l’autre. Irais-je jusqu’à dire : un art de vivre.
Je me bats pour être moi.
Je me bats pour préserver la beauté de ce que je puis vivre avec mon conjoint : l’Amour avec un A majuscule !
Je me bats pour avoir le droit de vivre comme je l’entends, mais dans le respect des autres, avec, pourquoi non ? l’Homme que j’ai choisi.
Je me bats pour protéger deux enfants : Ils ont la chance de voir le monde et les gens TELS qu’ils sont réellement et non comme la doctrine judéo-chrétienne essaie de nous l’imposer. Je suis fier d’eux ; ils me donnent tout ce qu’il faut pour être fier d’eux. Ils forcent le respect. Je les aime fort et tendrement à la fois.

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Revenons sur cette question qui m’a si souvent été posée : « Mais pourquoi ne l’a-t-il pas dis AVANT de se marier ??? »
Pour répondre à cette question, qui n’excuse en rien mon mensonge de plus de vingt ans, je pense qu’il faut avant tout remonter dans le temps et remettre les choses dans leur contexte.
Mes parents et toute ma famille en général très avaient une vision de leurs vies très traditionnelle. Imaginez : mon père, polonais, catholique orthodoxe (très conservateur) et ma mère, élevée chez les Sœurs jusqu’à l’âge de 21 ans. Chez nous, les filles restaient vierges jusqu’au mariage ! On se mariait pour avoir des enfants qui feraient à leur tour des petits-enfants et ainsi va la vie ad vitam aeternam… Rien ne pouvait changer l’ordre établit des choses. Tout était comme cela, point barre. J’ai été élevé dans cette « tradition ». L’homosexualité là-dedans ? Un mot qui était absent du vocabulaire de cette famille-bien-comme-il-faut. On ne nommait jamais cette déviance satanique ! Mon père lançait souvent cette phrase en parlant de mon jeune frère ou de moi : s’il y a une pédale à la maison, je la prends au lustre !
A l’école, puis au bahut, l’homosexualité était LE 1er sujet de moqueries. Le garçon efféminé était, quotidiennement, la tête de turc de sa classe, mais également de tout le bahut. J’entrais dans l’adolescence et je savais déjà que je n’étais pas comme tout le monde : seuls les garçons attiraient mon regard. Je connaissais ma différence pour avoir beaucoup lu sur le sujet et ce à quoi elle allait m’exposer. Je savais que je ne correspondais pas à La Norme, que je serai Le Paria si je ne faisais rien.
Plus tard, nous étions au cœur des années soixante-dix, je commençais à travailler. Là aussi, dans le monde du travail, l’homophobie allait bon train !!! Une anecdote qui peut faire comprendre ce que je ressentais à l’époque face à mon statut de « pédé » ? Chaque lundi matin, à la pause casse-croûte, trois jeunes d’une vingtaine d’années amusaient la galerie en racontant leurs aventures du week-end qui consistaient à aller casser du pédé dans les pissotières de la ville ! « – je lui ai fait bouffer mes rangers ! » disait l’un sous les rires généraux approbateurs de l’assistance « bienpensante ».
Pour comprendre les raisons qui me poussaient à me cacher en entrant dans une case qui n’était pas faite pour moi, imaginer ne serait-ce qu’une seconde ce qu’était ma vie à l’époque. Avez-vous conscience des traumatismes subis par un jeune de votre entourage qui écoute vos petites plaisanteries éclaboussé par vos ricanements? Posez-vous les questions que je me posais alors : Ce sera cela ma vie ? Ma sexualité réduite à la drague sordide et glauque débouchant sur une relation sexuelle furtive et rapide dans des pissotières malodorantes, la nuit, en secret, privé à jamais d’Amour, de vie de couple, alors que La Norme peut séduire au grand jour dans le romantisme le plus beau, décrit dans chaque chanson à la mode, chaque film, chaque B.D. ou roman ? Nulle part je ne trouvais de repère positif à ma sexualité, homosexuelle, noire, sale, perverse, détraquée, névrosée, satanique, opposée à celle de La Norme ? Pire encore : être tabassé, humilié en société, sacrifié sur l’autel des bonnes-blagues-qui-font-rire-dans-les-soirées pour le plus grand plaisir de La Norme, chaque lundi matin, ou au mariage du frère cadet, serait Ma Norme ?
Pour me soustraire aux sarcasmes je commençais un long travail sur moi-même. Tel un acteur, je bossais, dès l’âge de treize ans, devant le miroir de mon armoire, mon attitude afin de la rendre viril. J’enregistrais ma voix afin de supprimer toute intonation efféminée. Je voulais être hétéro et ferai TOUT pour cela. Je voulais me « guérir », être La Norme, entrer dans le rang et vivre sur le chemin tracé par la tradition de ma famille. Je le voulais tellement fort, je mis tellement d’ardeur au refoulement de mon Moi, que je réussis à me convaincre que La Norme était enfin entré en moi (j’y ai cru, sincèrement).
C’est alors que je connu Marie, la « Seule Femme qui me fit aimer les femmes ».

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Qu’en est-il aujourd’hui ?
Etat des lieux des années après cette douloureuse expérience :
Mon ex-femme et moi n’avions finalement plus AUCUN secret l’un pour l’autre et au fond, je l’aimais toujours, mais d’un autre Amour. Certes, nous étions devenus TRES proches depuis cette douloureuse épreuve, mais certaines plaies ne sont pas refermées. Le temps passant, elle est devenue ma meilleure ennemie pour des raisons ignobles d’argent.
Mes enfants aiment-ils toujours leur père ? Faut croire que non puisqu’ils m’ont sorti de leurs vies toujours pour ces raisons sordides d’argent. Pourtant, j’étais fier d’eux même si je ne les voyais plus trop depuis fin 2003.
Ma fille ne me reprochait surtout de ne plus être auprès d’elle. Mon homosexualité : elle s’en fout. C’est son père auprès d’elle, chaque jour, qui lui manquait le plus.
Mon fils ? Autre chose. En fait, je paie aujourd’hui le fait d’avoir été pour eux un bon père, toujours présent puis de tenter de m’effacer pour les laisser vivre enfin leurs vies.
J’ai tenté de leur expliquer qu’ils feront leurs vies… Qu’ils sont voués à fonder une famille avec une personne qu’ils choisiront ‘même si leur mère ou moi n’étions pas d’accord avec leur choix), à avoir des enfants à leurs tour (oui un pédé ne donne pas naissance à des homos ! Mes enfants sont hétéros et j’en remercie les Dieux de l’Olympe pour ça) et qu’un jour ils partiront. Chacun doit penser à sa propre vie afin de ne pas passer à côté de celle-ci… Rater sa vie et s’en apercevoir au terme de sa vie, y a rien de pire en ce monde !
J’ai eu un petit ami : Florent. Nous nous sommes « aimés » tendrement presque 3 ans. Florent et moi avions abandonné chacun, nos appartements respectifs pour habiter une grande maison (en location) ceci afin de recevoir, de temps en temps, comme il se doit, mes deux grands enfants, leur offrant ainsi, un deuxième refuge où se reposer avant de repartir dans leur tourbillon. Cela a duré jusque mi-février 2005. J’ai cru que Florent serait l’Homme de ma vie. Je me suis trompé. J’ai rompu.
Puis j’ai rencontré Christian. Marié à l’époque avec deux grands enfants. Cinq années de ma vie à ses côtés. Mais il n’était pas prêt à vivre ce que je lui proposais. Le sera-t-il un jour ? J’en doute … L’image que nous renvoyions (deux hommes vivant ensemble) lui faisait peur. Je me suis toujours demandé si l’idée même d’habiter avec un homme ne le répugnait pas ? Je lui ai posé la question qu’il a toujours esquivée. Au fond la vie gay (même hors milieu, juste lui et moi) n’est pas pour lui… Je l’ai quitté lui aussi … Il est toujours marié …
J’ai rencontré Alain, à Prague, en automne 2009. Lui, tout comme moi, en vacances une semaine chez ses amis. Nous nous sommes plus. Mais il habite Paris. Moi Troyes. Il avait acheté un appartement avec un ex. Quitter pour moi cet appart pour un mouchoir de poche dans Paris n’était pas envisageable pour lui… Le matériel a eu raison de notre amour réciproque et puis les relations à distances, chacun sait où elles mènent.
Pourtant nous essayons d’y croire car la vie continue, ma quête de l’amour aussi…. J’ai toujours espoir de tomber un jour sur l’Homme qui me conviendra… J’avais repris mon bâton de pèlerin et avais repris la route en faisant bien attention de ne pas me perdre …. Un autreveillera-t-il sur moi comme je veillerai sur ses nuits, sur sa vie ? L’avenir me le dira ….

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Conclusion ?

J’ai un bon boulot ici sur Troyes, j’ai très peu d’amis, je ne vois plus mon ex-femme ni mes deux enfants. Ces derniers m’ont rayé de leur vie. J’ai vécu des relations extrêmement difficile avec des hommes pas prêt dans leur vie pour vivre et construire quelque chose avec moi. Et, pour les autres (ma famille, mes amis, …) je dois faire style « je suis heureux » !
Être gay et s’assumer n’a rien de facile ! « Gay Pride » veut dire, pour ceux qui ne connaissent pas l’anglais : fier d’être gay. Cette question me vient à l’esprit : dois-je être fier d’être gay ?
Êtes-vous fiers d’aimer les fraises ?
D’aimer la couleur jaune, …ou bleue, ou rouge ?
Est-on fier de se pâmer devant un Pissarro ou un Caillebotte plutôt que devant un Velasquez ou un Le Nain ?
Doit-on être fier de préférer la pluie et l’Écosse au soleil de Marbella ou à Djerba, le rugby au foot ?
Être fier d’être gaucher ?
Comprendre l’ homosexualité ? A quoi bon ! Est-ce que l’hétéro se demande pourquoi il est hétéro ? Pour en savoir plus sur ma réflexion cliquez ici
Si je n’ai pas de quoi être fier d’être GAY, aujourd’hui en tout cas, je n’en ai plus honte !
Êtes-vous obligés de vous justifier en proclamant que vous êtes hétéros ? J’ai aimé d’amour un homme et j’entendais l’aimer dans l’indifférence la plus totale, comme chaque hétéro aime dans l’indifférence la plus totale ! Car c’est bien de cela qu’il s’agit : d’indifférence. La reconnaissance ne suffit pas. La tolérance encore moins !!! Je veux pouvoir aimer la personne de mon choix sans subir les sarcasmes de mon voisin de palier, ou d’un(e) collègue aigri(e).
En tout cas, pour y parvenir, même si les mentalités évoluent, il y a encore du travail ! Pire encore dans les villes de provinces. Pour moi, mon « combat » est ici.
Ma vie est ici.
Voilà, c’est mon témoignage. Il n’existe que pour essayer de faire tomber les quelques couteaux plantés dans mon dos, par « ignorance » et, pourquoi pas, donner de l’espoir à ceux qui vivent la même chose que moi.
Mon statut gay me posait un problème : la peur que cela se sache. En décidant d’assumer ma gaytitude, j’ai résolu mon problème et ai passé ce paquet à ceux et celles qui me connaissent. S’ils (ou elles) ont un problème vis-à-vis mon homosexualité, c’est maintenant à eux de le résoudre. Je peux aider, tout au plus.
Si des questions vous viennent à l’esprit, n’ayez crainte et soumettez-les-moi, j’y répondrai, honnêtement. Apprenons à mieux nous connaître afin de rapprocher les deux mondes : hétéro ou gay.
Il y a de moins en moins d’esprits étroits se nourrissant de plaisanteries ou de moqueries bêtes autant que méchantes. Mais restez sur le qui-vive ! Il en reste encore beaucoup ! Trop à mon goût. La moindre occasion est attrapée pour se marrer et faire des plaisanteries sur ma sexualité ! Même si elles ne sont pas « méchantes » elles sont récurrentes ! A la longue, ça gonfle, parfois, sans le vouloir, ça blesse encore… Toujours ne représenter qu’une tapette, une pédale, une tante, un pédé fini par toucher le moral même si le caractère est fort et peut encaisser… On aimerait souvent qu’on oublie notre différence. Messieurs, faire des plaisanteries sur d’autres sujets à notre égard tout en nous accueillant dans votre groupe d’amis, seraient une meilleure preuve de votre acceptation de ce que nous sommes. Que diriez-vous si la terre entière se moquait chaque jour durant toute votre existence, d’un de vos défauts physiques, du fait que vous êtes cocu (votre femme vous a quitté pour un autre ? En effet y a de quoi être mort de rire !) ou que sais-je encore vous concernant de très près ? Ne trouveriez-vous pas qu’à la longue, ceux qui pratiquent ses plaisanteries (même si elles ne sont pas méchantes) sont des lourdingues ? Dont’act.

L’homosexualité a été dépénalisée en France depuis 1981. Elle a été rayée des maladies mentales par l’O.M.S. (Organisation Mondiale de la Santé) en 1993. L’O.M.S. touche la plupart des pays du monde, tous les régimes politiques ou religieux confondus ).
Certaines expressions (perçues à juste titres comme des insultes) sont sorties du langage courant En effet il ne vient plus à l’idée de personne de balancer à la cantonade « c’est du travail de bougnoules ! » Aujourd’hui une insulte de ce genre est sanctionnée et c’est tant mieux ! On ne peut humilier impunément et des lois sont faites pour ça.
Oui mais on peut continuer de balancer à la cantonade » C’est par une boisson de pédé ça !! ». Remplacez « boisson » par ce que vous voulez. Ce type de plaisanterie/insulte peut être dit sans que personne ne s’oppose à ça. Personne ne bronche. Tout le monde rigole. Marre à la fin !
OK les homophobes sont montrés du doigt. Un jour viendra peut-être même où ils paieront pour tous les traumatismes qu’ils causent dans l’esprit de ces ados en quête d’identité et blessés par la méchanceté gratuite (il n’existe encore, en France, aucune vraie loi punissant l’homophobie comme on punit le racisme), cette méchanceté qui poussent les homos aux suicide ! Mais je ne rêve pas ! Des lois existent depuis des lustres pour combattre le racisme et cela n’empêche en rien la constitution d’association racistes et xénophobe (homophobe par-dessus le marché). Cela n’empêche personne de détester voir haïr les maghrébins, tout comme bon nombre d’entre-eux font du racisme envers les européen ! Le racisme ne sera jamais éradiqué par le simple fait que les pouvoir publique légifèrent dans ce sens, alors, l’homophobie ….
L’homosexualité ne doit pas être un problème pour vous. Elle n’est pas un problème. Elle est naturelle comme l’hétérosexualité. S’il elle l’est pour les autres, laissez-les se débrouiller avec LEUR problème et leurs étroitesses d’esprits. Les choses bougent, à petits pas. J’aimerais qu’elles évoluent plus vite mais, les faits sont là : les mentalités changent, même au fond des campagnes.
Merci de m’avoir lu jusqu’au bout…
Merci de faire l’effort, enfin, d’oublier ma sexualité, afin de voir en moi, un homme comme les autres. Point barre.

COMPRENDRE l’HOMOSEXUALITE

Cette page tentera d’expliquer la raison de la présence d’homosexuels sur terre. Je n’ai pas la science infuse et je ne suis pas chercheur-biologiste, ni sociologue. D’autres le sont pour moi . A la lumières de leurs travaux, nous allons réflechir sur quelques données établies et reconnues de tous, qui crèvent les yeux de chacun, mais que tous les homophobes tentent (souvent avec succès) d’occulter pour mieux brouiller les pistes.

ex-aequo3Vivre méprisé de tous.

Quel homme ou femme serait assez fou pour accepter toute sa vie durant (70/80 longues années tout de même !!!) d’être traité en sous-citoyen, continuellement insulté depuis sa tendre enfance jusqu’au soir de sa vie avec des mots aussi tendre que délicats comme : sale pédé, sale gouine, tarlouze, tapette, pédale, tapiole, tantouze, tante, jaquette flottante, folle, follasse, et j’en passe, de supporter les ricannement dans son dos, de subir la violence jusqu’aux coups, voir pour certains la torture jusqu’à la mort (voir les pages « homophobie »)

Soyons sérieux ! Si nous pouvions choisir notre vie, croyez bien que nous préférerions nous fondre dans la masse et vivre en parfait hétéro, comme de parfaits hétéros, avoir une descendance afin de ne pas vieillir seul et souvent abandonnés de tous ! Qui serait assez fou pour refuser un confort affectif quotidien ? Qui refuserait le confort de vivre une vie sociale parmi des amis hétéro, des collègues de travail hétéro ? Qui voudrait d’une vie qui réserve de mauvaises surprises à la Sébastien Nouchet ? à la Patrick Gros ? Ou pire encore à la François Chenu ou Jean-Pierre Humblot ???god_hates_fags

Vraiment, soyons un peu sérieux !! Ceux qui pensent cela sont des gens sans cervelle qui raisonnent comme les cloches félées qu’ils sont ! Personne ne voudrait d’une vie pareille … Alors pourquoi persister à vivre en paria envers et contre tous les malheurs du monde ? Patience, j’y arrive….

Nature ou contre-nature ?

Nous devons être conscient que, depuis que le monde est monde, la nature régule l’humanité de telle sorte que le sexe masculin présente un taux d’environ 48% et le sexe féminin 52%. Il ne viendrait plus à l’idée de personne de contredire les travaux de Darwin et consort. Personne ? Même plus le Vatican qui a reconnu à travers les écrits de Jean-Paul II que non seulement la terre n’a jamais été plate (sic) mais que nous ne descendons pas d’Adan et Eve mais bien du …. singe qui lui deescend de … et ainsi de suite. Bah alors les livres Saints (Bible, Coran, etc..) seraient faux ??? Disons qu’ils ont été écrits à une époque où l’homme se posaient beaucoup de questions dont il n’avait que son imagination (fertile) pour y répondre.. Mais là n’est pas notre propos….

 courbe_demographique

Depuis que le monde est monde, la nature régule l’humanité de telle sorte que le sexe masculin présente un taux d’environ 48% et le sexe féminin 52%. C’est vrai partout sur la planète, quoi qu’il arrive (famines, catastophes naturelles, épidémies, etc..). Mais le pouvoir de régulation de la Nature ne s’arrête pas là : il semble être doué d’une conscience. La Nature (Dieu ? Alah ? Jéhovah ? Appelez cela comme vous le voulez) déteste le déséquilibre entre les sexes. Quand celui-ci est provoqué par l’homme, la Natutre semble s’en rendre compte également et vouloir le rétablir au plus vite : Ainsi les guerres sont responsables d’une diminution importante de la gente masculine (voir courbes démographiques au sortir de la 1ère Guerre Mondiale ci-dessous). Comment a-t-elle fait pour connaître ce désiquillibre ? Et surtout, comment a-t-elle fait pour rétablir les 48/52% très vite ?

 

 demographie

Voilà donc pour l’équillibre entre les sexes mais, si on lit la bible (1er bouquin de l’Humanité non ?) on y parle d’homosexualité. Si on lit les philosophes Grecs, la littérature antique arabe, on y parle d’homosexualité. Partout sur la planète, qu’elles que soient les races et les cultures étudiées, dès que l’homme a su écrire, il parle des amours entre hommes. Ces amours existaient sans problème aux côtés des amours hétérosexuelles. Ca ne choquait personne. Chacun vivait sa sexualité en parfaite osmose, les uns aux côtés des autres. Elle avait souvent même un rôle dans ces sociétés. Ce qui prouve à ceux qui le réfutent, que l’homosexualité a toujours existé, qu’elle fait partie du genre humain, du Nord au Sud et d’E674_vache_homophobie_petitst en Ouest, et qu’avant l’avènement des religions judéos-chrétiennes (et dérivées (musulmannes)) elle était naturelle, ne posait de problème à personne et était intégrée aux sociétés antiques.

OK mais dans quelle proportions ? L’homosexualité est-elle une vraie menace pour l’Humanité aux dire de certains ? Peut-elle s’étendre ? Peut-on convertir des hétéros et menacer ainsi la procréation de la race humaine ?

Toutes les études les plus sérieuses à travers le monde s’accordent à dire que depuis la nuit des temps, la Nature (encore elle) s’arrange pour que dans chacun des sexes il y ait 8 à 10% d’homosexuel(le)s, ici aussi, quoi qu’il arrive : Qu’on les criminalise, qu’on le ré-éduque, qu’on les persécute, qu’on les tabasse, qu’on les torture, qu’on les insulte (eux et leur famille), qu’on les hisse sur les bûchers, qu’on les gaze (déportation homosexuelle durant la dernière guerre mondiale), … rien n’y fait. Les homos (garçon ou fille) représentent toujours 8 à 10% de la population de la planète, ni plus, ni moins.

tenteDe même qu’un hétéro pur et dur se sent attiré par le sexe opposé et ne « vibrera » jamais pour le même sexe que lui, l’homo ne peut « convertir » un hétéro. L’homosexualité n’est pas une religion. Elle se comparerait plutôt à l’un de nos goûts : On aime une couleur plus qu’une autre, une senteur plus qu’une autre, une saveur plus qu’une autre, un sexe plus qu’un autre. Dîtes à quelqu’un qui déteste le caviar qu’il a tort, que c’est un met de roi. Pour lui, le caviar est un truc dégoutant, puant, peu ragoûtant, et rien n’y fera ! Il n’y touchera pas ! Ca semble tout de même pas si difficile à comprendre. L’homosexualité n’est pas, et ne sera jamais une menace pour la société bien au contraire. Les personnes homosexuelles ne pouvant se reproduire ont besoin des hétéros pour trouver l’âme soeur. Chaque homo est issu de parents hétéros ayant reçu une éducation hétéro de leur part. Mais, rien n’y fera : un homosexuel qui cherche à vivre le Grand Amour (pourquoi ne le chercherait-il point ?) partira en quête d’un autre homosexuel afin de construire un couple durable basé sur ce sentiment noble qu’est l’Amour. Sans le monde hétéro, point de pédé !

Il peut arriver cependant, qu’un hétéro penche de temps à autres, pour le même sexe que lui. Dans ce cas on peut dire qu’il a des prédisposition pour cela. Il se peut qu’il soit bisexuel. La bisexualité existe au même titre que l’homosexualité ou l’hétérosexualité. Il ne faut surtout pas nier son existence, le faire serait absurde.

homophobiegaybashingpicAu regard de ces maltraitences infligées aux homosexuel(le)s, dont sont responsables toutes ces sociétés homophobes, doit-on en déduire qu’être homo c’est être maso ? C’est prendre un raccourcis bien facile que certains (trop nombreux) n’hésitent pas à emprunter. Encore une fois, qui a envie de vivre en paria, TOUTE sa vie ?

A la lumière des connaissances scientifiques modernes, il est temps de ne plus nier l’évidence même si de nos jours encore, beaucoup la refuse. Pourtant, elle s’impose d’elle même à celui qui garde son esprit ouvert et lucide. Ceux qui la refusent sont souvent les mêmes que ceux qui refusent l’idée même de la diversité de la race humaine. Refuser l’homosexualité humaine revient à refuser les différentes races. Cela rient à dire que sur la planète il ne peut y avoir QUE des blancs, blond aux yeux bleus, hétéros. Encore une fois, depuis la nuit des temps, la Nature a fait en sorte que l’humanité soit composée d’hommes et de femmes (48/52%) hétréos et homos (8à10% chez les hommes, 8 à 10% chez les femmes), Quelles que soient les races, quelles que soient les civilisations, quelles que soient les latitudes, quel que soit le contexte politique ou religieux, que soient les époques, quelles que soient les couches sociales, quelle que soit l’éducation reçue, …

cartoon_quiet_faggotSi nous souhaitons vraiment avancer vers le progrès et installer un vrai monde civilisé, il est temps de ne plus se poser ces questions compètement inutiles qui nous font perdre notre temps : Pourquoi sommes-nous homos ? Pourquoi 90% du monde est hétéros ? Je suis homo : suis-je anormal ? Malade ? Pervers ? L’homosexualité (dépénalisée en France depuis 1981) a été rayée des maladies mentales par l’O.M.S. (Organisation Mondiale de la Santé) en 1993. Cette organisation touche la plupart des pays du monde, tous les régimes politiques ou religieux confondus .

 

L’homosexualité ne doit pas être un problème pour vous. S’il l’homosexualité l’est pour les autres, laissez-les se débrouiller avec LEUR problème et leurs étroitesses d’esprits. Elle n’est un problème pour personne. Elle est naturelle comme l’hétérosexualité. Les hétéros ne se posent aucunequestion sur leur sexualité. Être hétéros est naturel me direz-vous. Au regard de ce que la Nature (ou Dieu pour certains) nous apprend, être homo aussi. Elle (Il) l’a voulu ainsi, et personne aucun médecin, aucun psy, aucun prêtre, rabin ou imam, aucun homme politique ne peut aller contre sa volonté.

L’humanité à l’échelle d’un village :

Regardons cet humanité d’un peu plus près et prenons cet exemple qui traine sur le net et que vous avez déjà dû recevoir…: Si on pouvait réduire la population mondiale en un village de 100 personnes, tout en maintenant les proportions de tous les peuples existants sur la Terre, ce village serait ainsi composé :

– 57 asiatiques
– 21 européens
– 14 américains (Nord, Centre et Sud)
– 8 africains

Il y aurait :

– 52 femmes et 48 hommes (quoi qu’on fasse la nature s’arrange pour garder ces proportions)

Parmi ce « partage » de la planète entre les deux sexes :

– 91 hétérosexuel(le)s et 9 homosexuel(le)s = 100 personnes
On peut dire que chez ces 9 personnes homosexuelles, nous trouverions en gros 5 lesbiennes et 4 gays

– 30 blancs et 70 non blancs = 100 personnes

antihomophobie– 30 chrétiens et 70 non chrétiens = 100 personnes

Sur les 100 personnes du village 6 seulement posséderaient 59 % de la richesse totale seraient originaires des USA

Toujours sur ces 100 personnes : 80 vivraient dans des maisons insalubres
– 70 de ces 100 personnes seraient analphabètes
– 50 de ces 100 personnes souffriraient de malnutrition
– 1 de ces 100 personnes serait en train de mourir
– 1 de ces 100 personnes serait en train de naître
– 1 seule de ces 100 personnes posséderait un ordinateur
– 1 (oui, un seulement) aurait un diplôme universitaire !

Si on considère le Monde de cette manière, le besoin de comprendre et d’accepter les différences devient évident. Le monde est ainsi fait. La nature fait sont oeuvre quoi qu’il arrive. Malgré ceci, certains aimeraient la modeler à leur image :

– En Chine, on rêve d’un monde où les garçons seraient en écrasante majorité (pour ne pas à avoir à accompagner sa fille d’une dote au moment de son mariage : ça coûte trop cher !). Ainsi, on avorte pire on assassine les nouveaux-nés de sexe féminin en toute clandestinité.

– chez les Judéo-chrétiens et dérivés (musulmans, …) on rêve d’un monde sans homosexuel (Dénoncés, ils sont lapidés (loi de la Charia) ou décapites voir pendu comme en Iran) en s’appuyant sur le Coran qui lui s’appuie sur l’un des premiers livres de l’Humanité : LA BIBLE. Aucun Dieu n’a demandé à aucun homme de tuer pour lui ! Seul Dieu a le pouvoir de nous reprendre ce qu’il nous a donné un jour. Les hommes qui s’approprient sa parole ou pire, qui se prennent pour lui, devont un jour lui rendre des compte sur les crimes qui auront commis en son nom, en usupant son identité, en baffouent sa parole.

arminar3Dieu est AMOUR pas HAINE.

 – les nazis et consorts révaient (rêvent encore ?) d’un monde de blonds aux yeux bleus, aux corps sains et parfaits. C’est pourquoi ils ont commencé par allumer les fours pour leurs handicapés, puis ont suivit les homosexuels qui ne participaient pas à l’effort pour la Grandeur de l’Allemagne Nazie. Les homosexuels étaient vus comme des adversaires, des ennemis d’états qu’il fallait au plus vite identifer. Les nazies se devaient de les ré-éduquer et en cas d’échec les elliminer ! Les allemands devaient avoir des enfants, beaucoup d’enfants, pour en faire de futurs soldats, de la chair à canon pour protéger l’Empire et convetir le reste ensuite…C’est drôle, ça ne vous rappelle Rien ? Qu’elle étaient donc les motivations des premiers juifs face à un Pharaon et ses Dieux multiples, puis des premiers chrétiens face aux juifs, puis des premiers musulmans face aux chrétiens ?. Quand cela s’arrêtera-t-il ? Quand donc les hommes comprendront qu’ils ne sont manipulé que par une poignée d’homme et non par Dieu ? Aucun Dieu ne souhaite la mort de ce qu’il a créé. Aucun Dieu n’admet la torture, l’humiliation ! Gardons à l’esprit les 10 commandements. Ils se suffisent à eux-même pour faire de la Terre un Paradis, pas l’enfer que les extrêmiste de tout poils nous préparent.

Crucifier les homos
Crucifier les homos

Pédé = pédophile

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Ici rien n’est plus faux et injuste que de soutenir encore cette ignominie ! Mettre en avant cet ignoble amalgame pour stigmatiser les homosexuels est inadmissible ! Le pédophile n’est pas plus homosexuel qu’il est hétérosexuel !!!! A proportion (et l’actualité, malheureusement le prouve chaque jour) on trouve considérablement plus de pédophile hétéros que de pédophiles homos ! La triste et célèbre affaire Marc Dutroux l’atteste : dans la cave et le jardin de ce monsieur, ce sont des jeunes filles qui y ont été massacrées ! Dans l’affaire Giraud ce sont deux filles qui ont été torturée et tuées. En France (et dans le monde) les services sociaux s’occupent journellement d’affaires de pédophilie qui ont lieu au sein même des familles où des pères violent impunément, durant des années leurs propres filles ! Faire du pédé un pédophile, c’est vouloir cacher la forêt derrière un arbuste maigrichon. Qui a donc intérêt à détourner ainsi l’attention du citoyen honnête en lui montrant un coupable Bucher_faggottout désigné avec une couleuvre si facile à faire avaler ??? Quand aura-t-on compris qu’un homosexuel est avant tout un homme qui est attiré sexuellement ET sentimentalement par un autre homme, que ces deux hommes sont consentants, qu’ils aspirent à vivre leur amour comme tout un chacun, dans le respect et la dignité ?

Les homosexuels en ont assez de passer pour des victimes prêtes à rôtir ! Marre. Être homos n’est ni dégradant, ni honteux. Être homos et être honnête, loyal, droit, digne est une réalité. Il est temps pour chacun de balayer devant sa porte.

Même s’il n’y a pas de quoi être fier d’être homo (un hétéro est-il fier d’être hétéro ?) nous n’en avons plus honte. Nous aspirons désormais à la dignité et aux mêmes droits que tout citoyens en ce pays.