Histoire de l’homosexualité en Europe

tamagne« Histoire de l’homosexualité en Europe » – de Florence Tamagne aux éditions Le Seuil, 690 pages.

Etre homosexuel en Europe dans l’entre-deux-guerres. Cet ouvrage est une version abrégée d’une thèse de doctorat menée à Sciences-Po, sous la direction de l’historien Jean-Pierre Azéma. Une jeune chercheuse de 30 ans, Florence Tamagne, publie, à la veille de la Gay Pride, une ambitieuse et complète « Histoire de l’homosexualité en Europe », à partir des exemples de Berlin, Londres et Paris entre 1919 et 1939.

Ce livre est considéré par le journaliste et essayiste Didier Eribon, du Nouvel Observateur, comme « le premier vrai livre sur l’histoire de l’homosexualité à paraître dans notre pays sans avoir besoin d’être traduit de l’anglais ».

Pour Florence Tamagne, entre les deux guerres, « l’homosexualité s’est manifestée au grand jour, comme jamais auparavant ». Selon elle, « l’Allemagne voit se constituer de véritables mouvements porteurs de revendications politiques qui font de Berlin la capitale de la nouvelle culture, l’Angleterre emprunte de son côté le chemin de la subversion de l’ordre victorien et la France, malgré une plus grande tolérance, reste sensible à une homosexualité non militante et individualiste ». Pourtant, ajoute-t-elle, « cette explosion libératrice des moeurs et des mentalités n’aura pas les retombées sociales et politiques espérées et c’est d’Allemagne que viendra, dans les années 30, le signal de la répression ».

« Pour les théoriciens de la décadence, la marche à la guerre ne pouvait se faire qu’en éliminant les faibles, les dégénérés, les parasites. La boucle est bouclée: d’une guerre à l’autre, l’homme a reconquis la virilité perdue (…). L’uniformité et la nuit étaient de retour pour au moins trente ans », conclut l’auteur.

Dans le contexte des années 20 et 30, l’emploi du terme « gay » aurait été un anachronisme. On parlait alors « d’invertis », rappelle-t-elle en soulignant que la question du langage est au coeur de son étude.

A quoi ça sert d’aimer ?

 « Le monde pédé est dur et sans pitié ». Combien de fois ai-je entendu cette phrase en faisant allusions aux amours gay. Moi qui vient du monde hétéro pour passer du côté obscure de la force je me demande si ceux qui prononcent cette phrase ont déjà regardé bien en face, le monde dans lequel ils évoluent. Hétéro ? Gay ? Le monde est dur et impitoyable pour tout le monde. Les gens sont de moins en moins prêts à s’engager et à s’investir dans une histoire durable et construite même si tout le monde aspire à se caser et à vivre le Grand Amour qui leur assurera leur confort affectif qui leur fait tant défaut. Oui mais….

Le monde est fou ! Le monde vit à l’heure de la grande distribution et de la grande consommation qui va avec. Il suffit de regarder le contenu des petites annonces postées sur les sites de rencontres toutes tendances sexuelles confondues.

Chacun fait son marché sur le Net comme on le fait avec un catalogue IKA en poche : Il faut qu’il/elle soit comme ci et comme ça, qu’il/elle n’ai ni ci ni ça ni ça encore mais qu’il/elle ait impérativement ci et ça …. Et puis il doit être ainsi (description précise et détaillée (taille, poids, couleur de cheveux, des yeux, forme de la bouche, aspect physique, pas de kilos en trop, autant de critères qui, mit bout à bout qui ne laissent aucune place à la fantaisie. On croit rêver … les gens cherche leur moitié dans le rayon poupées mannequins ! Ken ou Barbie, à vous de choisir ! Heureusement qu’on ne peut choisir son gosse de cette façon ! Sim City je te salue ! Bonjour les armées de clones dans nos rues ! Ah j’oubliais le plus important il faut impérativement qu’il/elle n’ait pas plus de 30 ans ! Aaaah jeunesse éternelle, quand tu nous tiens ….

Et puis se caser rime avec fidélité… Confort affectif et vie de couple ne fait pas bon ménage avec batifolage et libertinage cela, qu’on soit gay ou hétéro. Combien d’annonces mentionnent ces mots : « ne vit pas seul », « besoin de discrétion », « En couple mais besoin de voir ailleurs », etc … Et que dire des tchats avec leurs dragueurs hards « tu baises ? », « Cherche plan direct », « j’arrive tu me reçois à poils et je te baise » ou pire « j’arrive je te saute et tu ne dis pas un mot »… Et dois-je vous parler de ces lieux de dragues glauques où l’on tourne des heures les pieds dans la boue, où l’on choisi son partenaire comme dans un marché aux bestiaux, où l’on consomme du sexe sans même s’être adressé un mot, où le son même d’une voix est prohibée ?

Misère sexuelle et misère affective se conjugue à l’internet et aux aires de repos nocturnes.

Le genre humain se condamne-t-il à vivre seul ? Reclus chez lui, scotché devant son écran d’ordinateur avec pour seul outil de conversation msn ? Sans rire, combien de fois me suis-je retrouver un soir à dialoguer avec un pote habitant un quartier de la ville pas si éloigné du mien et quand lasser de taper de longues et interminables explications je lui demandai « tu veux pas qu’on se retrouve au bar machin-truc, je t’offre un verre et on continue la conversation » je me voyais répondre « Bah non… j’ai pas envie de sortir.. » Merde je t’offre un pot ! C’est moi qui rince ! Et même pour ça bah on n’a pas envie de sortir ! On ne sait plus communiquer ! Quand on dit bonjour dans la cage d’escalier d’un immeuble, on est regardé de travers « qui c’est celui-là ! Je ne le connais pas ! » Qu’on se le dise, maintenant faut connaître les gens pour avoir le droit de leur dire bonjour… Sinon ? Bah passe ton chemin et fais pas chier. Et que dire des salles de cinéma où on laisse systématiquement une place vide entre soi et .. le voisin ! Même phénomène dans les trains, ces derniers sont-ils bondés. On s’en fout ! On dépose son manteau ou blouson, ses paquets et autres effets sur le siège d’à côté (au lieu de les ranger dans les porte-bagages prévus pour ça) afin d’être sûr que personne ne posera son auguste cul à côté de soi…

Le monde entre dans une ère glacière… Les relations humaines se figent dans l’enfer de glace que l’humanité lui prépare…

Le genre humain se condamne à vivre seul. Comme d’habitude, il va tout naturellement vers la facilité. Surmonter des difficultés, autant d’obstacles qui l’empêche d’avancer sans trop se poser de questions est tellement plus compliquer et emmerdant. Personne ne veut plus se prendre la tête avec des conneries comme s’engager dans une vie à deux qui obligera forcément l’un ou l’autre (voir les deux) à faire des concessions !

Donner ? Moi ? Que nenni ! Je prends, je vole au besoin, mais pas question de donner qui que ce soi ! J’veux qu’on m’aime ! J’veux qu’on s’occupe de moi… qu’on soit disponible pour moi tous les à chaque fois que j’aurais besoin… mais seulement quand j’ai besoin OK sinon, bah t’es lourd mon pote. Lâche-moi. Laisse-moi un peu d’air pour respirer et aller et venir à ma guise… voir qui je veux quand je veux … baiser qui je veux, quand je veux, et tout ça, bien sûr, sans avoir à te rendre compte de quoi que ce soit ! Après tout, j’ai droit à un jardin secret non ? Tu as besoin de moi ? Tu ne supportes pas de me voir aussi souvent que tu le souhaiterais ? En somme, tu es un pot de glue qui ne vit que pour moi ? M’enfin, tu m’étouffes ! Tu me comprends pas ? C’est ma vie et elle et trop courte pour que tu me prennes la tête. J’en fais ce que je veux et je ne te dois rien…Et si t’es pas d’accord, c’est que nous n’avons rien à faire ensemble !

En revanche, à L’inverse, toi, si tu me veux, tu me dois tout ! Tu te dois d’être magnifique à regarder (t’as grossi, vire-moi de demi kilo en trop), je dois tout savoir de toi, ce que tu fais, qui tu vois, où tu vas… Tu dois être là quand je t’appelle… Ne jamais me faire attendre, répondre aux moindre de mes désirs, être là quand j’ai envie de baiser, là quand j’ai envie de partir en week-end, là quand j’ai pas envie d’être seul, là quand j’ai tout bonnement besoin de toi et toujours, toujours, toujours : fermer ta gueule !

Gay ou hétéros même schémas, même canevas. Cependant une différence existe et pas des moindre. L’homme étant davantage fait pour la chasse (sur le plan sexuel, cela va de soit) que les femmes, il est certain qu’un couple homo étant formé de deux chasseurs posera doublement le problème des infidélités. Le sachant (les gay ne sont pas dupes) ils acceptent bon gré mal gré que le partenaire puisse aller voir ailleurs en se donnant pour le coup le même droit. C’est de cette façon que l’on se trouve en présence de ces couples dits « libres » tant enviés par les hétéros (mâles cela va sans dire). C’est ainsi que bon nombre d’annonces fleurissent sur les sites de rencontres gay avec la mention, « Suis en couple PaCSé mais libre. Ch mec pour plan sans lendemain ». De quoi laisser dubitatif non ? Que sera ce couple dans quelques années ? A quoi ressemble leur vie sexuelle ? Sentimentale ? Quelle place peut bien avoir le conjoint dans une histoire « d’amour » de ce type ? Ces questions restent posées, à ceux qui vivent ces choses de me répondre en leur âme et conscience …

Seuls… Nous sommes voués à vivre et surtout vieillir seuls. Passé soixante ans, un homo n’est plus qu’une vieille tante liquéfiée incapable de toute sexualité, dont personne ne veut, promis à l’abattoir des tarlouzes. Et en attendant ? bah on se pissera dessus sans aucun accompagnement parce que, vous comprenez, le vieux de la 15, bah il est pédé et on veut pas attraper le SIDA ! Il ne l’a pas nous dit-on ? Pas grave ma brave dame, moi, vous savez, je veux pas prendre de risque, j’ai des enfants à nourrir moi ! Hey je suis honnête moi !

Personnellement, ce n’est pas vieillir qui m’ennuie. La vieillesse ne me fait pas peur. C’est vieillir seul qui me « terrorise ». Vieillir sans avoir quelqu’un dans ma vie avec qui échanger sur nos ressentis, nos angoisses… personne pour me rassurer. Personne à rassurer… Personne pour prendre soin de moi comme je prendrais soins de lui… La solitude est pire que tout. Je parle de la solitude, la vraie. Je ne parle pas de celle que l’on recherche pour s’isoler un peu afin de réfléchir sur la façon dans on va résoudre un problème donné, ou pour construire une maquette, classer ses timbre, lire un bon bouquin… je parle de cette solitude lourde, poisseuse, qui nous oblige à manger notre soupe froide, le soir face au mur silencieux d’une cuisine de banlieue avant de regarder la télé, les yeux éteints de tout espoir de vivre.. Je parle de cette solitude qui nous accompagne le soir, dans un lit froid que toutes les couettes du monde ne réussissent pas à réchauffer… Je parle de cette solitude qui font de chaque jour un enfer de silence, froid comme la mort qui n’en fini pas de se faire désirer et qui ne vient pas comme pour en rajouter encore au calvaire quotidien…

Alors ? Vaut-il mieux vivre de façon Gay ou hétéro ? Est-il plus simple de trouver à se caser quand on est hétéro ? Être homo est-il synonyme d’une vie de solitudes, de galères, de misères sexuelles autant qu’affectives ? Pas si sûr. En revanche, ce qui est sûr c’est que la vie à deux n’est pas un long fleuve tranquille et qu’il faut la mériter. Puis, quand on la tient enfin, on doit tout faire pour la garder. Rien n’est acquis ! La flamme peut s’éteindre, à chacun de nous de faire en sorte pour qu’elle de meure pas en apprenant à donner et à recevoir, à être attentif à l’autre, à lui donner la place qui lui revient dans nos cœurs, à le reconnaître comme étant notre coéquipier de vie et ceci, aussi longtemps qu’il nous sera donné de vivre…

Souvenez-vous, un jour chacun de nous se trouvera au soir de sa vie, et, qu’y aura-t-il de plus terrible que de se rendre compte qu’on a vécu plein de choses mais qu’on les a faites seuls, sans le monidre échanges sans le moindre amour ? Une vie sans amour, est-ce possible ? Ne pas aimer tout en étant aimé en retour, n’est-ce pas ça ce qui s’appelle avoir raté sa vie ?

Forts de tout ceci, êtes-vous prêts pour le grand saut ?

Les caps ou grandes étapes à franchir

Le cap des 3 ans

Il paraît que l’amour dure 3 ans. Les cause de l’essoufflement seraient le changement de perception de l’autre, la routine… Au bout de 3 années de relation, l’expression « l’amour rend aveugle » semble disparaître. La magie des premiers temps s’effrite, les étoiles dans les yeux s’éteignent subrepticement, pour laisser place à la réalité qui est parfois nettement moins attrayante que les premiers mois d’une relation. On prend ses aises. On se montre sous son vrai visage. On n’est moins attentif à l’autre. Parfois l’égoïsme de l’un prend le dessus et s’affirme. On prend conscience que finalement notre conjoint.e n’est pas si parfait.e. même si on s’en doutait quand même un peu.  

Le cap de Bonne Espérance (le pire de tous celui des 7 ans)

Quand l’amour résiste au premier cap des trois années, rien n’est joué encore …  Le cap des 7 ans est fréquemment évoqué, et de ce fait, redouté. Au bout de 7 ans, les couples auraient tendance à se remettre en question. Et si l’amour avait laissé place à une profonde affection ? On se connaît par cœur, ce qui est un sentiment à la fois rassurant et effrayant. Sans compter que certains couples s’aperçoivent qu’ils n’ont finalement pas construit grand-chose ensemble et que leur relation n’évolue pas dans le sens souhaité.d’autres au contraire ont choisi des voies différentes et leurs regards ne se portent plus vers la même direction. Chacun a évolué mais pas dans le même sens que l’autre. Enfin le pire, l’un des deux (voir les deux) se rend comte qu’il n’est plus attiré par ce qui était avant « sa moitié » et que l’amour s’en est allé sans que rien n’ai pu être tenté pour le retenir et le raviver. On s’aperçoit, mais trop tard que l’on n’a plus rien en commun.. Et la grande question s’impose : Que fait-on maintenant ? La réponse n »ayant pas sa place dans cet article, on en reparlera dans un autre ….

Psychiatres, psychologues, psychotherapeutes, psychanalystes ? C’est quoi ? c’est qui ?
Sigmund Freud
Sigmund Freud

On est tous un peu perdu quand ça va pas bien dans notre tête (ou notre coeur) et qu’on a besoin d’aide… Qui aller voir ? A qui se raconter ? Sûrement pas à notre boulangère ou notre coiffeur… encore moins à notre banman préféré. Aller voir un « psy » ne veut pas dire « je suis fou ». Il existe des professionnels formés à soigner nos bobos à la tête (voir au coeur) mais pas avec de l’aspirine ! Ces professionnels sont à votre écoute, n’hésitez pas à les consulter en cas de besoin. Mais alors ? Lequel ?

etoile Les points communs :

Tout « psys » s’abstient de conseils, de jugement. En revanche il se doit de vous prêter une écoute neutre, bienveillante et attentive. Son travail sera un travail d’écoute, d’accompagnement, de soutien. Son but sera de vous amener à prendre conscience de l’endroit où ça coince et de vous aider à résoudre le problème au mieux de VOS intérêts et de vos capacités à l’aide des moyens dont chacun d’eux dispose selon leur spécialité.

etoile Les différences :

Magnus Hirschfeld
Magnus Hirschfeld

Le psychiatre : sont des medecins qui ont suivi une spécialisation en psychiatrie. Ce sont les seuls capables de prescrire des medicaments (et à être pris en charge par la sécu). Il sont aptes à diagnostiquer les maladies mentales et à les traiter avec des comprimés, des gouttes ou pillules roses, bleues, vertes, etc … On les trouve dans des établissements spé, en cabinets libéraux, dans les structures carcérales, ou également dans des centres de rééducations (à la suite d’un accident de la route, attentats, etc….)

Tordons le cou à une idée préconçue : 9 fois sur 10, le psychiatre essaie d’autres thérapies que les sacro-saintes pillules ! Ce praticien (à cause ou parce qu’)il connaît bien les médicaments, leurs molécules et leurs effets sur l’organisme, tente de vous aider en utilisant tous les autres moyens mis à sa disposition. Rappelez-vous : pour qu’une thérapie produise de bons résultats, il est essentiel de vous sentir bien avec lui et de lui faire confiance.

Le psychologue : Il n’est pas médecin. Il a suivi une formation universitaire au moins jusqu’à la maîtrise (DESS ou DEA). Ils s’interessent au fonctionnement psychique des individus et aux mecanismes de la psychée. Il n’est pas médecin et ne peut donc prescrire aucun médicament. On trouve des psychologues dans les établissements scolaires, dans les entreprises, des centres de rééducations (à la suite d’un accident de la route, attentats, etc….). Il travaille souvent de concert avec le psychiatre.

Sigmund Freud
Sigmund Freud

Le psychanalyste : Ils sont -soit médecins (le plus souvent psychiatres) -soit psychologues -soit d’autres professionnels dans d’autres disciplines s’orientant également vers l’analyse et devant alors acquérir une expérience clinique parallèle. La formation est de quatre à huit ans en moyenne, qui s’ajoutent donc à la formation professionnelle ou universitaire antérieure. c’est un travail de longue haleine : il faut un suivi approfondi avec un psychanalyste experimenté il faut une experience solide en sciences humaines .. Le psychanatyste a obligatoirement subi lui-même une psychanalyse. Une psychanalyse dure des années ! Le psychanalyste vous fera faire un travail sur vous-même, très long et en profondeur remontant parfois jusque votre petite enfance. Il ira avec vous au bout des choses! C’est chez lui que vous vous allongez sur son divan, vous ne devez souvent pas le voir, il se place derrière vous. Il ne vous parle pas ! C’est à vous de le faire… C’est chez lui que vous vous déballez à fond !

 

Jacques Lacan
Jacques Lacan

Le psychotherapeute : La profession n’est pas réglementée à ce jour ; Il n’existe pas, en France, de diplôme officiel de psychothérapeute et aucun texte de loi ne définit les conditions de son exercice ni la formation nécessaire. La pratique de la psychothérapie se situe donc, pour le moment dans notre pays, dans un vide juridique : elle n’est ni légale ni illégale. Les psychothérapeutes qui exercent en institution ne sont pas engagés ès qualité mais à partir de diplômes qui les qualifient pour une autre pratique (psychiatre, psychologue, infirmier psychiatrique, ergothérapeute, … ). Seul le statut libéral autorise les psychothérapeutes à se déclarer comme tels. Les psychotérapeutes sont des personnes qui ont suivi une formation à l’une ou l’autre des études de psychotérapie de manière a accompagner des personnes sur le plan psychique ; A la différence des deux premiers, le psychotérapeute fait plutôt un travail de terrain et plus bref. Il s’attèle aux phobies du style agoraphobie, claustrophobie, etc, et d’autres troubles du comportement comme la boulimie etc… Il aide à les combattre en travaillant davantage sur votre terrain. Il essaie d’apporter une solution concrète. C’est peut-être le seul qui « conseille ».

Pour vous aider voici un lien vers lassociation des PSY GAY : Existant depuis 1996, l’Association Psy Gay est un réseau de psychiatres, psychologues, psychanalystes et de psychothérapeutes travaillant dans le respect des différentes orientations sexuelles.

Egalement l’Association des MEDECINS GAIS

Page écrite sous contrôles de professionnels des métiers cités ci-dessus…
Mon coming out … …ou : La sortie de mon placard !

Prologue
Bonjour,
J’habite une très jolie ville à 150 kms à l’Est-Sud-Est de Paris et qui a pour nom TROYES. Je suis né en 1957 en plein « Baby-Boom ». J’ai connu les 60’s et surtout les années magiques les 80’s. J’ai été marié. En 2000, j’ai deux enfants adolescents : une fille, douce et belle comme le jour, suivie d’un garçon formidable.

Certains de mes amis, à l’époque, m’ont désapprouvé, d’autres m’ont encouragé, aucun parmi eux ne sont restés insensibles à ma démarche que vous allez découvrir ici… Aujourd’hui, je sais que j’avais raison de le faire…
D’autre part, si vous recherchiez des infos croustillantes afin d’alimenter quelque moquerie aussi stupide que stérile, veuillez ne pas surfer plus loin : cette page ne vous concerne pas…. Mais ce n’est pas votre style, me trompé-je ? Sinon, si vous détestez la méchanceté gratuite, si le respect d’autrui est votre pain quotidien, si l’honnêteté vous parle, si vous cherchez à mieux connaître ces gens qui décident d’abandonner leur masque, bref, si vous faîtes preuve d’intelligence et d’ouverture d’esprit, alors cette page est aussi la vôtre !
Encore une chose : si ma démarche suscite en vous quelques réactions ou questions, vous pouvez me laisser un message auquel je répondrai par retour et sans détour.

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L’avant :
Mon enfance, sans être idyllique, n’a jamais été très top. Mes parents, pas câlins du tout, ne me donnaient pas l’amour dont j’avais besoin (pas de câlins le soir avant d’aller dormir, pas de câlins la journée, etc … ils étaient plutôt durs et m’ont forgé ce caractère qui veut qu’aujourd’hui j’ai appris à ne compter que sur moi. Le peu que j’ai aujourd’hui, je me le dois. J’ai toujours été un battant ne comptant que sur moi-même pour avancer.
J’ai longtemps subi ma vie. Dès ma plus jeune enfance je me savais homosexuel (sans mettre un nom sur ce que j’étais), j’ai toujours su que j’étais attiré par le même sexe que moi, les filles, même si, pour certaines, je les trouvais belles et intéressantes, ne m’ont jamais attiré. Dès treize ou quatorze ans j’ai appris à mettre des noms sur ma différence : tapette, tarlouze, pédale, tante, tantouze, fiotte, pédé, … j’ai donc très vite appris à cacher aux autre ma vraie nature et ne leur montrer que celle qu’il voulaient bien voir de moi : un hétéro. J’ai très vite appris à parler comme un hétéro, à marcher comme un hétéro, à me comporter comme un hétéro, etc, etc … j’ai appris à porter un masque chaque matin pour ne l’enlever que le soir une fois dans mon lit et rêver des hommes et de l’amour que je pourrais avoir avec, seul sous mes draps, sans personne à qui en parler. Je me sentais coupable ! Coupable de mensonge envers ma famille, coupable de trahison envers mes copains et amis, coupable de fourberie envers tout le monde. Je voulais comme le commun des mortel : être un hétéro dans un monde d’hétéros, fait pour eux et où les homos n’ont pas leur place sauf pour être battus, brimés, moqués, et j’en passe… J’ai donc fini par refouler à mort, jusqu’aux tréfonds de moi-même, cette homosexualité que je ne pouvais exprimer certes, mais que je me refusais de vivre au grand jour pour ne pas être aux yeux du monde (mon monde, mon tissu social) ces mots d’oiseaux que j’ai énuméré ci-dessus.
J’ai refoulé tant et si bien que j’ai fini par me persuader que j’étais comme tout le monde. A vingt ans, je me pensais enfin être hétéro. Oooooh j’avais bien quelques pulsions mais je m’employais à les tuer aussitôt qu’elles apparaissaient. Hors de question de les laisser parler, elles n’avaient pas droit au chapitre. A l’image des pédés dans la société, elle devait se terrer bien au fond de moi et ne pas sortir sous peine d’être battue, frappée, bastonnée par ma volonté d’être dans la norme sociale en vigueur dans les années soixante-dix. Pour mémoire, en France, l’homosexualité n’a été dépénalisée qu’en 1981 et rayée des maladies mentales par l’O.M.S. (Organisation Mondiale de la Santé) en 1993. Ainsi, en province, nous étions dans une période sombre où seuls les homosexuels, aux caractères extrêmement forts, s’assumaient mais en en payant le prix fort !
J’arrivais à l’âge de 21 ans sans n’avoir jamais fait l’amour à qui que ce soit. Je n’avais même jamais vu de corps nu, ni masculin, ni féminin. Seuls les cinémas pornos en diffusaient le samedi soir à la dernière séance, mais je n’osais les fréquenter. Idem pour acheter des magazines au tabac/journaux du coin ou de l’autre côté de la ville de peur d’être vu et reconnu. La peur de ce satané « qu’en dira-t-on » gangrène qui pourri la province jusqu’à sa moelle et empêche tout un chacun de vivre SA vie comme il l’entend.
C’est ainsi, dans ces conditions, qu’une fille croisa mon chemin. Nous nous sommes reconnus. Elle a vu en moi l’Homme sensible, sentimental et romantique et contraire à tous ses frères machos et bourrus. J’ai vu en elle la femme qui finirait de tuer en moi le peu d’homosexualité qui tentait de survivre à mes attaques continuelles.
Puis, le parcours fut le même que tous les autres coupes hétéros. Nous nous sommes fréquentés quelques temps, puis la nécessité de prendre un appartement et d’y vivre ensemble nous est devenue une évidence. Nous avons vécu ainsi quelques années avant que l’envie d’avoir des enfants ne s’impose à nous. Puis le mariage, l’arrivée des deux enfants (une fille d’abord, puis un garçon). Nous étions dans la normalité. Nos familles étaient satisfaites et comblées. Nous vivions une vie de couple parfaite et tout le monde était content pendant que les choses changeaient fondamentalement autour de nous, dans la société (dépénalisation de l’homosexualité, etc …), sans que nous nous en apercevions.
Notre vie aurait pu continuer ainsi tranquille, sans histoire, longtemps encore mais c’était sans compter sur le fait que rien ne sert de chasser sa vraie nature, tôt ou tard, elle reviendra au galop. Tel le ressort à boudin, plus on le tire dans un sens, et plus loin il ira lors de la détente !!!
C’est durant la grossesse de notre deuxième enfant que les choses se sont tout d’abord gâtées pour moi, puis pour tout ce que nous avions patiemment construit ensuite. Mon épouse enceinte de notre futur petit garçon, se refusait à moi, ce que je comprenais parfaitement. Je n’insistais pas et pensais, de façon naïve sans doute, que la patience paierait nous permettant ainsi de reprendre le cours paisible de notre vie. Mais le temps passant, mes besoins se faisant de plus en plus lourds et pressants, je finis par succomber à mes anciennes pulsions qui ne demandaient qu’à reprendre leurs droits et la place que je leur avais refusée depuis mon adolescence. C’est donc à 27 ans que, tout naturellement, j’eu pour la toute première fois ma première expérience homosexuelle. Dès lors, ce fut le début de la fin de mon combat comme mon vrai moi. Doucement, je baissais ma garde. Doucement je glissais vers ce que j’étais vraiment tout en faisant très attention a rester très discret pour ne pas éveiller de soupçon chez mon épouse. Une femme qui a des doutes se pose des questions. Quand elle se pose des questions, opiniâtre elle va en chercher les réponses. Une femme qui cherche fini toujours par trouver. Et que pensera-t-elle quand elle s’apercevra que là où elle pensait trouver une femme, il y a un homme ??? Le fait de lui mentir de la sorte m’était déjà plus qu’insupportable mais l’idée qu’elle se sache trahie par un homme me rendait malade ! Malade ? Oui au point de penser (trop souvent ?!!!) au suicide.
C’est donc en ce début d’année 2000 devait m’apporter la fin à jamais de cette vie de mensonge, d’une façon ou d’une autre. Je pensais mettre fin à mon existence; C’était inscrit à l’ordre du jour depuis quelques années déjà.
Mentir …
Mentir …
Mentir encore et encore…
Mentir, toujours mentir….
Mentir à ma femme qui aimait passionnément une mascarade : Je l’aimais sincèrement en retour, certes, mais je savais que je ne l’aimerais jamais comme un véritable hétéro.
Mentir à mes enfants pour qui le modèle de l’Homme, que je savais sonner creux, me donnait des nausées.
Mentir aux amis qui créèrent cette image sur ce piédestal qui devait me devenir insupportable !
Me mentir à moi-même et refuser obstinément cette image tout juste bonne à faire rire dans les histoires drôles des soirées hétéros.
Savoir qui je suis, depuis l’âge de treize ans, et faire tout ce qui était en mon pouvoir pour ne pas être ce que je suis : telle a été le combat livré contre moi-même durant toutes ces longues et trop nombreuses années. Pour chacun d’entre vous, chaque matin se traduit par la douche, le petit déjeuner et le brossage de dents avant de prendre le chemin du boulot… J’ai dû faire précéder ce rite par le réajustement de cet épais masque de béton, derrière lequel vous aimiez tant me voir caché.
Puis, à la fin de l’hiver 99/2000, je me vis couler, doucement. Tel le sous-marin dépassant ses profondeurs limites, je vis mes parois craquer, mon bâtiment prendre l’eau de toutes parts, signes qui précèdent l’effondrement et la fin… La force de me battre encore me quittait peu à peu. Je me laissais gagner par l’idée tentante de stopper les machines afin de laisser cette carcasse reposer dans les profondeurs du néant.
Mourir ou s’accepter.
Mourir ou tout dire…
J’ai presque testé la première idée. Mûrement réfléchie, elle se présentait comme étant la meilleure solution à tout. Je me trouvais devant les Portes du Néant quand mon instinct de conservation me fit prendre conscience que j’accomplirai LA solution de facilité; LA plus lâche aussi. L’instinct de survie, et l’idée de laisser mes deux enfants sans ma main pour les guider, m’ont empêché d’achever mon travail. Là je remercie au passage Sébastien qui a été là, ce soir-là, pour m’écouter et me voir pleurer toutes les larmes contenues en moi depuis le début de cette adolescence. S’il n’avait pas répondu au téléphone je ne serai pas ici à vous écrire ces lignes.
Un proverbe tibétain dit : « Quand deux chemins s’ouvrent à toi, choisit toujours le plus difficile. »
J’ai finalement opté pour la voie la plus compliquée, la plus longue, la plus difficile, la plus chiante, la plus exposée, la plus honnête, la plus loyale, celle qui demande le plus d’attention, de tact, de volonté, de persévérance, de délicatesse, d’honnêteté… J’ai opté pour La Vie.

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J’ai opté pour La Vie et la Vérité qui va avec…
J’ai fait mon coming-out au début du printemps de l’année 2000, auprès de mes amis très proches dans un premier temps, puis, plus tard envers ma femme et mes enfants en juin 2000, et enfin, auprès du reste de mes amis et collègues de bureaux. J’ai décidé non pas de m’afficher en tant que GAY, mais de m’assumer en tant que GAY. Voici une nuance très importante qu’il convient de retenir.. Désormais je serai libre d’aimer, de choyer, de donner ma vie pour la personne que j’aurai choisi et pas celle que les conventions, la morale judéo-chrétienne, ou que sais-je encore, auront choisi pour moi.

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Mes Amis :
Mes amis, avec qui tout s’est relativement bien passé, étaient tous de parfaits hétéros. Ce fut très douloureux pour moi, parfois même très déroutant au début. Chaque fois je ne pouvais m’empêcher de terminer mon discours entre deux sanglots. Chaque fois aussi, comme un leitmotiv, en réponse à mes craintes de rejets, d’exclusions, j’entendais le même refrain : « Ça ne change rien entre toi et moi. Tu es et resteras toujours mon ami. Tu restes le même pour moi et ce que tu fais dans ta chambre ne me regarde pas. Rien à foutre. Ne change surtout pas, reste comme tu es ! Sois-toi ! Pour moi, ça, ça me va ! »
Je profite de cette page pour les remercier tous, et leur dire combien je les aime …en tout bien tout honneur .

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Ma Famille :
Avec ma femme ce fut extrêmement différent. M’aimant encore comme au premier jour, le choc fut dur à encaisser. Ne lui ayant jamais rien laissé paraître, elle découvrit les choses d’une manière brutale bien que j’y mis les formes. C’est dur de voir son monde s’écrouler du jour au lendemain et sa vision de l’avenir, qu’elle avait toujours vu en rose, s’assombrir pour virer au noir… Toutes les femmes qui me liront ici me maudiront durant un moment jusqu’à ce que je leur dise qu’il était temps pour moi de dire la vérité à cette femme merveilleusement jolie qu’était celle qui partageait mes nuits. Il était temps que je lui rende sa liberté, même si elle n’en voulait pas : aujourd’hui, nous sommes divorcés afin que cet oiseau du paradis quitte cette cage dorée et qu’elle soit aimée par un garçon gentil, hétéro, qui saura l’apprécier à sa juste valeur. Les hommes (hétéros ou homos) étant ce qu’ils sont, Marie allait commencer son parcours du combattant. Dès qu’un garçon sera digne de cette femme exceptionnelle, j’en serai profondément heureux.
Finalement, les choses finissent par être comprises, acceptées, digérées, doucement… du moins en apparence …. Donnons du temps au temps, suivant la formule consacrée.
Une question vous vient à l’esprit : « Mais pourquoi ne l’a-t-il pas dis AVANT de se marier ??? » Si cette question vous taraude, relisez alors le tout depuis le début 😉

Avec mes enfants, idem, mitigé….
Mon fils et moi, cela nous a un peu plus rapprochés, dans un premier temps. Ma fille, elle, s’est sentie trahie par les mecs en général. Solidaire de sa mère, elle s’est projetée dans son futur pour entrevoir la possibilité d’une vie commune avec un type qui pourrait la rouler dans la farine à l’image de ses parents !
Puis, certaines images, certaines prises de conscience aussi – après tout, leur père n’était qu’un pédé – nuança un peu tout cela.
Ce qui fut le plus dur pour eux n’était pas le fait que je sois homosexuel, mais le fait qu’il me faille quitter le domicile conjugal et de ce fait, les quitter. Plus de papa le soir pour les embrasser, plus de papa pour regarder des films ou dessins animés lovés dans le divan, plus de papa pour les écouter, les câliner, s’occuper d’eux… A quatorze et seize ans, on a encore besoin de ses parents même si on passe son temps à vouloir s’en émanciper ! Les quitter revenait pour eux à un abandon. Même si je trouvai un appartement tout proche je n’étais plus présent là où ils le voulaient, quand ils le voulaient… Et puis j’assumais financièrement mon rôle de père ; tous les pères divorcés ne peuvent en dire autant.
Mais ici aussi, le dialogue et la patience est de mise. Doucement, progressivement, les choses prennent leurs places. J’étais fier d’eux.
Un an et demi après mon premier aveu, quand je me suis retourné sur le travail déjà accompli, je peux dire qu’avec vous tous, mon ex-femme, mes enfants, mes amis et copains de bureaux, nous sommes en passe de faire de ma sortie du placard comme une sorte œuvre d’Art ! Enfin c’est ce que je croyais…
Oh bien sûr, tout n’est pas rose dans ma vie et en choisissant de vivre j’ai aussi choisi de vivre avec des couteaux éternellement plantés dans le dos. J’ai aussi choisi de subir les petites méchancetés de certain(e)s étroit(e)s d’esprit.

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Mon Travail :
Ainsi, je travaille dans une grosse entreprise textile qui fabrique des vêtements sportswear de luxe et très connue dans le monde du tennis. A priori, une société qui aurait tout de la tolérance puisque évoluant dans le monde de la mode.
Qu’on se détrompe !
Cette société, qui emploie plus de 80% de femmes, est relativement homophobe ! Oui ! Même parmi la gent féminine où l’on trouve, à hauteur de 5%, de vraies punaises !
Question : Ne sont-ils (elles) qu’homophobes ? Peu m’importe…
Je suis informaticien et l’un des responsables de la maintenance de tout le parc micro du Groupe. C’est dire si je suis connu comme le loup blanc parmi les utilisateurs(trices). Ainsi, masque bien ajusté oblige, on m’a forgé une image de « Gentil-tombeur-de-ces-dames » que certains m’enviaient. Je me suis caché ainsi derrière ce paravent toutes ces dernières années…
Mais il n’empêche que j’y avais une vie très sociale : il n’était pas rare qu’après le journée de travail, nous nous retrouvions dans un bar pour prendre un pot et parler d’autres choses histoire de se détendre en échangeant sur nos passions, nos familles, nos vacances, etc … Puis quand la soirée s’avançaient, nos conjointes nous rejoignaient et nous finissions la soirée dans un restau… C’était le temps des copains, du rire, de l’amitié…
En juillet 1999, avant l’avènement de Face de Bouc, j’ai créé un site perso ( http://wlock.world.free.fr/ ) dans lequel je parle de ce qui me tient à cœur. D’abord très général (on y trouvait des pages sur mes peintures, très consultées) ainsi que celles sur mes randonnées dans le département de l’Aube …
Tout allait bien jusqu’à ce que je quitte ma famille. Côté boulot je n’en parlais pas.. Seuls les collègues étaient au courant de mon nouveau statut de célibataire. Les choses en restèrent là bien que j’avais mis le doigt dans un engrenage qui n’était pas prêt de s’arrêter de tourner…….
Je vivais effectivement en célibataire avec quelques plans ici ou là. Rien de sérieux. De toute façon le milieu n’est pas prêt pour une relation longue, durable, construite. Il est majoritairement composé de gens qui ne souhaitent que « s’amuser », vivre pleinement sa vie, profiter des plaisirs, et ne pas penser au lendemain. Je ne suis pas dans cette démarche; Sans doute est-ce dû à mon passé d’hétéro qui se voulait rangé, construit autour d’un couple basé sur le partage de tout.
2001. Je rencontre Florent. Avec lui les choses vont basculer. Comment, alors qu’on a quelqu’un dans sa vie, continuer de participer aux soirées « entre collègues » en laissant celui qui partage vos jours dans le placard que formait notre appartement commun ? Comment expliquer, lorsque chacun est accompagné de sa femme ou fiancée, que je suis, moi, avec un homme. Dès lors je désertai les soirées sans plus donner d’explication….
Les collègues qui sont néanmoins des amis se sont inquiétés de mon absence jusqu’à me sommer de leur donner une explication. J’ai fini par cracher le morceau….après beaucoup d’hésitations et de doutes quant à leurs intentions futures à mon égard … Je fus vite soulagé, ils ne m’abandonnèrent point et les choses reprirent leurs cours… Mais surtout plus comme avant. Quelques langues se délièrent et mon « secret » ne fut pas gardé très longtemps… La rumeur allait bon train et comme toute rumeur elle fut déformée. Pour couper court à toute médisance je me servis de mon site pour m’explique, me justifier… Après tout, je ne pouvais pas laisser la rumeur salir mes enfants… ma famille … Oui je suis pédé ! Oui je vis avec un homme ! Non je ne suis ni pédophile ni la dernière des ordures … c’est ainsi que wlock.world est devenu plus « orienté ». Une sorte de moyen pour moi de me justifier ! Se justifier ! Est-ce que l’hétéro se justifie d’être hétéro ?

Lorsque mon coming-out y fut publié, l’adresse circule sur tous les ordinateurs troyens (environ 500 à l’époque) et chacun d’aller y faire un tour à loisir durant la pose déjeuné.
Quelles ont été les réactions ?
Au début : rien; Nada. Silence radio dans les rangs…
Puis, au bout de quelques mois, après la publication de quelques pages de plus en plus explicites dont mon coming out, les langues se sont déliées.. On discute dans le landerneau… Je suis LE sujet « croustillant ». Mais on se tait quand j’arrive, on se moque quand je pars.
Pire, 2 jours avant de second tour des élections présidentielles 2002, un ami, travaillant dans un de nos ateliers tricotage, vu par un de ses collègues discutant avec moi sur le parking de mon entreprise lui a dit : « Tu causes à un pédé maintenant ?!! » sur le même ton que s’il avait dit : « Tu causes à un bougnoul – youpin – niakoué, lépreux – sidéen ? » (biffer les mentions inutiles) avant de le mettre avec le reste de son service en quarantaine des semaines durant !
Personne ne me pose de question, je perçois juste certains regards interrogateur… des sourires en coins … Bien sûr quelques « amis » s’empresse de me raconter « ce qui se dit derrière mon dos ». Pas beau à entendre … Peu m’importe : ma vie est ailleurs. J’ai décidé de ne plus la vivre au travers de leurs yeux mais des miens uniquement ! Fini de vivre ma vie par procuration….

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Mes collègues (et amis) :
Avec eux, la situation est particulière : nous nous entendions formidablement bien ! Oh, comme dans un vieux couple, il y a des hauts et des bas, mais les hauts sont en TRES grande majorité. Nous continuions de sortir, eux accompagnés de leurs moitiés et moi de mon copain, au restau ou au ciné. Avouez que c’est dur de refuser une super soirée ou une bonne pizza pour le déjeuner, sous le simple prétexte qu’on a à nouveau quelqu’un dans sa vie et que ce quelqu’un, qu’on aime, ne correspond pas du tout à La « Norme » à laquelle s’attendent mes collègues de bureaux ! Quoi de plus naturel que d’être honnête avec des gens que j’apprécie et leur dire que la personne qui m’accompagne, cet homme, EST celui qui partage ma vie ? Chacun a fait preuve d’une grande intelligence. Aucun ne m’a tourné le dos. Ici aussi, ces révélations nous ont rapprochés. Nous avons gagné quelque chose d’encore plus précieux : la franchise.
J’en profite pour, eux aussi, les remercier tous, ici. Oui, vous mes collègues et désormais amis du bureau. C’est un grand bonheur de vous avoir, tous, autour de moi, les jours où j’ai le blues….
Tous ? Quoi que ….

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Le temps passe….
Mais le temps, heureusement, passe et emporte tout avec lui. Les gens sont ensuite passés à autre chose ; D’autres sujets, plus intéressants (les twince towers ; l’antrax ; la guerre en Afghanistan ; les « adultères stories » dans ma boîte, etc…), alimentent les conversations. Seuls quelques « nazes » dont je tairai les noms, s’obstinent avec leurs plaisanteries à deux balles ou lancent de lamentables rumeurs dans le but de faire plaisir à leur sadisme. La caravane passe ….
Je n’ai rien dit « officiellement » en dehors de mon bureau, pendant longtemps, sauf à quelques rares personnes et néanmoins amies, mais, cela ne veut pas dire que tout ceci ne me pesait pas et que je n’en avais pas assez de toujours porter ce masque de plomb, d’endosser un habit qui n’est plus le mien ou, pire encore, subir ces commérages stériles. J’ai fini par faire sauter cette chape en petit morceau (c’était déjà fait en quelque sorte avec ce que je publie ici, non ?) et… tant pis pour les conséquences ! J’ai décidé d’être honnête, et de ne plus mentir. Je ne le faisais jamais SAUF sur la question de ma sexualité. Doucement, certaines personnes désireuses d’en apprendre davantage, me posent leurs questions auxquelles je réponds, sans détour, sans tabou, ni provoc stérile.
A quoi bon dire la vérité ? Les hétéros se justifient-ils ? Pourquoi dire que je suis homosexuel ? Mot que je hais d’ailleurs parce qu’il ramène tout au sexe ! Je lui préfère de loin le mot anglo-saxon « GAY » ou le mot français « homophile ». Être gay n’est pas seulement préférer sexuellement les gens du même sexe que soi, être gay c’est avoir des sentiments pour une personne du même sexe. Être gay c’est un état d’esprit, une façon d’être, une autre manière d’Aimer l’autre. Irais-je jusqu’à dire : un art de vivre.
Je me bats pour être moi.
Je me bats pour préserver la beauté de ce que je puis vivre avec mon conjoint : l’Amour avec un A majuscule !
Je me bats pour avoir le droit de vivre comme je l’entends, mais dans le respect des autres, avec, pourquoi non ? l’Homme que j’ai choisi.
Je me bats pour protéger deux enfants : Ils ont la chance de voir le monde et les gens TELS qu’ils sont réellement et non comme la doctrine judéo-chrétienne essaie de nous l’imposer. Je suis fier d’eux ; ils me donnent tout ce qu’il faut pour être fier d’eux. Ils forcent le respect. Je les aime fort et tendrement à la fois.

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Revenons sur cette question qui m’a si souvent été posée : « Mais pourquoi ne l’a-t-il pas dis AVANT de se marier ??? »
Pour répondre à cette question, qui n’excuse en rien mon mensonge de plus de vingt ans, je pense qu’il faut avant tout remonter dans le temps et remettre les choses dans leur contexte.
Mes parents et toute ma famille en général très avaient une vision de leurs vies très traditionnelle. Imaginez : mon père, polonais, catholique orthodoxe (très conservateur) et ma mère, élevée chez les Sœurs jusqu’à l’âge de 21 ans. Chez nous, les filles restaient vierges jusqu’au mariage ! On se mariait pour avoir des enfants qui feraient à leur tour des petits-enfants et ainsi va la vie ad vitam aeternam… Rien ne pouvait changer l’ordre établit des choses. Tout était comme cela, point barre. J’ai été élevé dans cette « tradition ». L’homosexualité là-dedans ? Un mot qui était absent du vocabulaire de cette famille-bien-comme-il-faut. On ne nommait jamais cette déviance satanique ! Mon père lançait souvent cette phrase en parlant de mon jeune frère ou de moi : s’il y a une pédale à la maison, je la prends au lustre !
A l’école, puis au bahut, l’homosexualité était LE 1er sujet de moqueries. Le garçon efféminé était, quotidiennement, la tête de turc de sa classe, mais également de tout le bahut. J’entrais dans l’adolescence et je savais déjà que je n’étais pas comme tout le monde : seuls les garçons attiraient mon regard. Je connaissais ma différence pour avoir beaucoup lu sur le sujet et ce à quoi elle allait m’exposer. Je savais que je ne correspondais pas à La Norme, que je serai Le Paria si je ne faisais rien.
Plus tard, nous étions au cœur des années soixante-dix, je commençais à travailler. Là aussi, dans le monde du travail, l’homophobie allait bon train !!! Une anecdote qui peut faire comprendre ce que je ressentais à l’époque face à mon statut de « pédé » ? Chaque lundi matin, à la pause casse-croûte, trois jeunes d’une vingtaine d’années amusaient la galerie en racontant leurs aventures du week-end qui consistaient à aller casser du pédé dans les pissotières de la ville ! « – je lui ai fait bouffer mes rangers ! » disait l’un sous les rires généraux approbateurs de l’assistance « bienpensante ».
Pour comprendre les raisons qui me poussaient à me cacher en entrant dans une case qui n’était pas faite pour moi, imaginer ne serait-ce qu’une seconde ce qu’était ma vie à l’époque. Avez-vous conscience des traumatismes subis par un jeune de votre entourage qui écoute vos petites plaisanteries éclaboussé par vos ricanements? Posez-vous les questions que je me posais alors : Ce sera cela ma vie ? Ma sexualité réduite à la drague sordide et glauque débouchant sur une relation sexuelle furtive et rapide dans des pissotières malodorantes, la nuit, en secret, privé à jamais d’Amour, de vie de couple, alors que La Norme peut séduire au grand jour dans le romantisme le plus beau, décrit dans chaque chanson à la mode, chaque film, chaque B.D. ou roman ? Nulle part je ne trouvais de repère positif à ma sexualité, homosexuelle, noire, sale, perverse, détraquée, névrosée, satanique, opposée à celle de La Norme ? Pire encore : être tabassé, humilié en société, sacrifié sur l’autel des bonnes-blagues-qui-font-rire-dans-les-soirées pour le plus grand plaisir de La Norme, chaque lundi matin, ou au mariage du frère cadet, serait Ma Norme ?
Pour me soustraire aux sarcasmes je commençais un long travail sur moi-même. Tel un acteur, je bossais, dès l’âge de treize ans, devant le miroir de mon armoire, mon attitude afin de la rendre viril. J’enregistrais ma voix afin de supprimer toute intonation efféminée. Je voulais être hétéro et ferai TOUT pour cela. Je voulais me « guérir », être La Norme, entrer dans le rang et vivre sur le chemin tracé par la tradition de ma famille. Je le voulais tellement fort, je mis tellement d’ardeur au refoulement de mon Moi, que je réussis à me convaincre que La Norme était enfin entré en moi (j’y ai cru, sincèrement).
C’est alors que je connu Marie, la « Seule Femme qui me fit aimer les femmes ».

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Qu’en est-il aujourd’hui ?
Etat des lieux des années après cette douloureuse expérience :
Mon ex-femme et moi n’avions finalement plus AUCUN secret l’un pour l’autre et au fond, je l’aimais toujours, mais d’un autre Amour. Certes, nous étions devenus TRES proches depuis cette douloureuse épreuve, mais certaines plaies ne sont pas refermées. Le temps passant, elle est devenue ma meilleure ennemie pour des raisons ignobles d’argent.
Mes enfants aiment-ils toujours leur père ? Faut croire que non puisqu’ils m’ont sorti de leurs vies toujours pour ces raisons sordides d’argent. Pourtant, j’étais fier d’eux même si je ne les voyais plus trop depuis fin 2003.
Ma fille ne me reprochait surtout de ne plus être auprès d’elle. Mon homosexualité : elle s’en fout. C’est son père auprès d’elle, chaque jour, qui lui manquait le plus.
Mon fils ? Autre chose. En fait, je paie aujourd’hui le fait d’avoir été pour eux un bon père, toujours présent puis de tenter de m’effacer pour les laisser vivre enfin leurs vies.
J’ai tenté de leur expliquer qu’ils feront leurs vies… Qu’ils sont voués à fonder une famille avec une personne qu’ils choisiront ‘même si leur mère ou moi n’étions pas d’accord avec leur choix), à avoir des enfants à leurs tour (oui un pédé ne donne pas naissance à des homos ! Mes enfants sont hétéros et j’en remercie les Dieux de l’Olympe pour ça) et qu’un jour ils partiront. Chacun doit penser à sa propre vie afin de ne pas passer à côté de celle-ci… Rater sa vie et s’en apercevoir au terme de sa vie, y a rien de pire en ce monde !
J’ai eu un petit ami : Florent. Nous nous sommes « aimés » tendrement presque 3 ans. Florent et moi avions abandonné chacun, nos appartements respectifs pour habiter une grande maison (en location) ceci afin de recevoir, de temps en temps, comme il se doit, mes deux grands enfants, leur offrant ainsi, un deuxième refuge où se reposer avant de repartir dans leur tourbillon. Cela a duré jusque mi-février 2005. J’ai cru que Florent serait l’Homme de ma vie. Je me suis trompé. J’ai rompu.
Puis j’ai rencontré Christian. Marié à l’époque avec deux grands enfants. Cinq années de ma vie à ses côtés. Mais il n’était pas prêt à vivre ce que je lui proposais. Le sera-t-il un jour ? J’en doute … L’image que nous renvoyions (deux hommes vivant ensemble) lui faisait peur. Je me suis toujours demandé si l’idée même d’habiter avec un homme ne le répugnait pas ? Je lui ai posé la question qu’il a toujours esquivée. Au fond la vie gay (même hors milieu, juste lui et moi) n’est pas pour lui… Je l’ai quitté lui aussi … Il est toujours marié …
J’ai rencontré Alain, à Prague, en automne 2009. Lui, tout comme moi, en vacances une semaine chez ses amis. Nous nous sommes plus. Mais il habite Paris. Moi Troyes. Il avait acheté un appartement avec un ex. Quitter pour moi cet appart pour un mouchoir de poche dans Paris n’était pas envisageable pour lui… Le matériel a eu raison de notre amour réciproque et puis les relations à distances, chacun sait où elles mènent.
Pourtant nous essayons d’y croire car la vie continue, ma quête de l’amour aussi…. J’ai toujours espoir de tomber un jour sur l’Homme qui me conviendra… J’avais repris mon bâton de pèlerin et avais repris la route en faisant bien attention de ne pas me perdre …. Un autreveillera-t-il sur moi comme je veillerai sur ses nuits, sur sa vie ? L’avenir me le dira ….

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Conclusion ?

J’ai un bon boulot ici sur Troyes, j’ai très peu d’amis, je ne vois plus mon ex-femme ni mes deux enfants. Ces derniers m’ont rayé de leur vie. J’ai vécu des relations extrêmement difficile avec des hommes pas prêt dans leur vie pour vivre et construire quelque chose avec moi. Et, pour les autres (ma famille, mes amis, …) je dois faire style « je suis heureux » !
Être gay et s’assumer n’a rien de facile ! « Gay Pride » veut dire, pour ceux qui ne connaissent pas l’anglais : fier d’être gay. Cette question me vient à l’esprit : dois-je être fier d’être gay ?
Êtes-vous fiers d’aimer les fraises ?
D’aimer la couleur jaune, …ou bleue, ou rouge ?
Est-on fier de se pâmer devant un Pissarro ou un Caillebotte plutôt que devant un Velasquez ou un Le Nain ?
Doit-on être fier de préférer la pluie et l’Écosse au soleil de Marbella ou à Djerba, le rugby au foot ?
Être fier d’être gaucher ?
Comprendre l’ homosexualité ? A quoi bon ! Est-ce que l’hétéro se demande pourquoi il est hétéro ? Pour en savoir plus sur ma réflexion cliquez ici
Si je n’ai pas de quoi être fier d’être GAY, aujourd’hui en tout cas, je n’en ai plus honte !
Êtes-vous obligés de vous justifier en proclamant que vous êtes hétéros ? J’ai aimé d’amour un homme et j’entendais l’aimer dans l’indifférence la plus totale, comme chaque hétéro aime dans l’indifférence la plus totale ! Car c’est bien de cela qu’il s’agit : d’indifférence. La reconnaissance ne suffit pas. La tolérance encore moins !!! Je veux pouvoir aimer la personne de mon choix sans subir les sarcasmes de mon voisin de palier, ou d’un(e) collègue aigri(e).
En tout cas, pour y parvenir, même si les mentalités évoluent, il y a encore du travail ! Pire encore dans les villes de provinces. Pour moi, mon « combat » est ici.
Ma vie est ici.
Voilà, c’est mon témoignage. Il n’existe que pour essayer de faire tomber les quelques couteaux plantés dans mon dos, par « ignorance » et, pourquoi pas, donner de l’espoir à ceux qui vivent la même chose que moi.
Mon statut gay me posait un problème : la peur que cela se sache. En décidant d’assumer ma gaytitude, j’ai résolu mon problème et ai passé ce paquet à ceux et celles qui me connaissent. S’ils (ou elles) ont un problème vis-à-vis mon homosexualité, c’est maintenant à eux de le résoudre. Je peux aider, tout au plus.
Si des questions vous viennent à l’esprit, n’ayez crainte et soumettez-les-moi, j’y répondrai, honnêtement. Apprenons à mieux nous connaître afin de rapprocher les deux mondes : hétéro ou gay.
Il y a de moins en moins d’esprits étroits se nourrissant de plaisanteries ou de moqueries bêtes autant que méchantes. Mais restez sur le qui-vive ! Il en reste encore beaucoup ! Trop à mon goût. La moindre occasion est attrapée pour se marrer et faire des plaisanteries sur ma sexualité ! Même si elles ne sont pas « méchantes » elles sont récurrentes ! A la longue, ça gonfle, parfois, sans le vouloir, ça blesse encore… Toujours ne représenter qu’une tapette, une pédale, une tante, un pédé fini par toucher le moral même si le caractère est fort et peut encaisser… On aimerait souvent qu’on oublie notre différence. Messieurs, faire des plaisanteries sur d’autres sujets à notre égard tout en nous accueillant dans votre groupe d’amis, seraient une meilleure preuve de votre acceptation de ce que nous sommes. Que diriez-vous si la terre entière se moquait chaque jour durant toute votre existence, d’un de vos défauts physiques, du fait que vous êtes cocu (votre femme vous a quitté pour un autre ? En effet y a de quoi être mort de rire !) ou que sais-je encore vous concernant de très près ? Ne trouveriez-vous pas qu’à la longue, ceux qui pratiquent ses plaisanteries (même si elles ne sont pas méchantes) sont des lourdingues ? Dont’act.

L’homosexualité a été dépénalisée en France depuis 1981. Elle a été rayée des maladies mentales par l’O.M.S. (Organisation Mondiale de la Santé) en 1993. L’O.M.S. touche la plupart des pays du monde, tous les régimes politiques ou religieux confondus ).
Certaines expressions (perçues à juste titres comme des insultes) sont sorties du langage courant En effet il ne vient plus à l’idée de personne de balancer à la cantonade « c’est du travail de bougnoules ! » Aujourd’hui une insulte de ce genre est sanctionnée et c’est tant mieux ! On ne peut humilier impunément et des lois sont faites pour ça.
Oui mais on peut continuer de balancer à la cantonade » C’est par une boisson de pédé ça !! ». Remplacez « boisson » par ce que vous voulez. Ce type de plaisanterie/insulte peut être dit sans que personne ne s’oppose à ça. Personne ne bronche. Tout le monde rigole. Marre à la fin !
OK les homophobes sont montrés du doigt. Un jour viendra peut-être même où ils paieront pour tous les traumatismes qu’ils causent dans l’esprit de ces ados en quête d’identité et blessés par la méchanceté gratuite (il n’existe encore, en France, aucune vraie loi punissant l’homophobie comme on punit le racisme), cette méchanceté qui poussent les homos aux suicide ! Mais je ne rêve pas ! Des lois existent depuis des lustres pour combattre le racisme et cela n’empêche en rien la constitution d’association racistes et xénophobe (homophobe par-dessus le marché). Cela n’empêche personne de détester voir haïr les maghrébins, tout comme bon nombre d’entre-eux font du racisme envers les européen ! Le racisme ne sera jamais éradiqué par le simple fait que les pouvoir publique légifèrent dans ce sens, alors, l’homophobie ….
L’homosexualité ne doit pas être un problème pour vous. Elle n’est pas un problème. Elle est naturelle comme l’hétérosexualité. S’il elle l’est pour les autres, laissez-les se débrouiller avec LEUR problème et leurs étroitesses d’esprits. Les choses bougent, à petits pas. J’aimerais qu’elles évoluent plus vite mais, les faits sont là : les mentalités changent, même au fond des campagnes.
Merci de m’avoir lu jusqu’au bout…
Merci de faire l’effort, enfin, d’oublier ma sexualité, afin de voir en moi, un homme comme les autres. Point barre.

COMPRENDRE l’HOMOSEXUALITE

Cette page tentera d’expliquer la raison de la présence d’homosexuels sur terre. Je n’ai pas la science infuse et je ne suis pas chercheur-biologiste, ni sociologue. D’autres le sont pour moi . A la lumières de leurs travaux, nous allons réflechir sur quelques données établies et reconnues de tous, qui crèvent les yeux de chacun, mais que tous les homophobes tentent (souvent avec succès) d’occulter pour mieux brouiller les pistes.

ex-aequo3Vivre méprisé de tous.

Quel homme ou femme serait assez fou pour accepter toute sa vie durant (70/80 longues années tout de même !!!) d’être traité en sous-citoyen, continuellement insulté depuis sa tendre enfance jusqu’au soir de sa vie avec des mots aussi tendre que délicats comme : sale pédé, sale gouine, tarlouze, tapette, pédale, tapiole, tantouze, tante, jaquette flottante, folle, follasse, et j’en passe, de supporter les ricannement dans son dos, de subir la violence jusqu’aux coups, voir pour certains la torture jusqu’à la mort (voir les pages « homophobie »)

Soyons sérieux ! Si nous pouvions choisir notre vie, croyez bien que nous préférerions nous fondre dans la masse et vivre en parfait hétéro, comme de parfaits hétéros, avoir une descendance afin de ne pas vieillir seul et souvent abandonnés de tous ! Qui serait assez fou pour refuser un confort affectif quotidien ? Qui refuserait le confort de vivre une vie sociale parmi des amis hétéro, des collègues de travail hétéro ? Qui voudrait d’une vie qui réserve de mauvaises surprises à la Sébastien Nouchet ? à la Patrick Gros ? Ou pire encore à la François Chenu ou Jean-Pierre Humblot ???god_hates_fags

Vraiment, soyons un peu sérieux !! Ceux qui pensent cela sont des gens sans cervelle qui raisonnent comme les cloches félées qu’ils sont ! Personne ne voudrait d’une vie pareille … Alors pourquoi persister à vivre en paria envers et contre tous les malheurs du monde ? Patience, j’y arrive….

Nature ou contre-nature ?

Nous devons être conscient que, depuis que le monde est monde, la nature régule l’humanité de telle sorte que le sexe masculin présente un taux d’environ 48% et le sexe féminin 52%. Il ne viendrait plus à l’idée de personne de contredire les travaux de Darwin et consort. Personne ? Même plus le Vatican qui a reconnu à travers les écrits de Jean-Paul II que non seulement la terre n’a jamais été plate (sic) mais que nous ne descendons pas d’Adan et Eve mais bien du …. singe qui lui deescend de … et ainsi de suite. Bah alors les livres Saints (Bible, Coran, etc..) seraient faux ??? Disons qu’ils ont été écrits à une époque où l’homme se posaient beaucoup de questions dont il n’avait que son imagination (fertile) pour y répondre.. Mais là n’est pas notre propos….

 courbe_demographique

Depuis que le monde est monde, la nature régule l’humanité de telle sorte que le sexe masculin présente un taux d’environ 48% et le sexe féminin 52%. C’est vrai partout sur la planète, quoi qu’il arrive (famines, catastophes naturelles, épidémies, etc..). Mais le pouvoir de régulation de la Nature ne s’arrête pas là : il semble être doué d’une conscience. La Nature (Dieu ? Alah ? Jéhovah ? Appelez cela comme vous le voulez) déteste le déséquilibre entre les sexes. Quand celui-ci est provoqué par l’homme, la Natutre semble s’en rendre compte également et vouloir le rétablir au plus vite : Ainsi les guerres sont responsables d’une diminution importante de la gente masculine (voir courbes démographiques au sortir de la 1ère Guerre Mondiale ci-dessous). Comment a-t-elle fait pour connaître ce désiquillibre ? Et surtout, comment a-t-elle fait pour rétablir les 48/52% très vite ?

 

 demographie

Voilà donc pour l’équillibre entre les sexes mais, si on lit la bible (1er bouquin de l’Humanité non ?) on y parle d’homosexualité. Si on lit les philosophes Grecs, la littérature antique arabe, on y parle d’homosexualité. Partout sur la planète, qu’elles que soient les races et les cultures étudiées, dès que l’homme a su écrire, il parle des amours entre hommes. Ces amours existaient sans problème aux côtés des amours hétérosexuelles. Ca ne choquait personne. Chacun vivait sa sexualité en parfaite osmose, les uns aux côtés des autres. Elle avait souvent même un rôle dans ces sociétés. Ce qui prouve à ceux qui le réfutent, que l’homosexualité a toujours existé, qu’elle fait partie du genre humain, du Nord au Sud et d’E674_vache_homophobie_petitst en Ouest, et qu’avant l’avènement des religions judéos-chrétiennes (et dérivées (musulmannes)) elle était naturelle, ne posait de problème à personne et était intégrée aux sociétés antiques.

OK mais dans quelle proportions ? L’homosexualité est-elle une vraie menace pour l’Humanité aux dire de certains ? Peut-elle s’étendre ? Peut-on convertir des hétéros et menacer ainsi la procréation de la race humaine ?

Toutes les études les plus sérieuses à travers le monde s’accordent à dire que depuis la nuit des temps, la Nature (encore elle) s’arrange pour que dans chacun des sexes il y ait 8 à 10% d’homosexuel(le)s, ici aussi, quoi qu’il arrive : Qu’on les criminalise, qu’on le ré-éduque, qu’on les persécute, qu’on les tabasse, qu’on les torture, qu’on les insulte (eux et leur famille), qu’on les hisse sur les bûchers, qu’on les gaze (déportation homosexuelle durant la dernière guerre mondiale), … rien n’y fait. Les homos (garçon ou fille) représentent toujours 8 à 10% de la population de la planète, ni plus, ni moins.

tenteDe même qu’un hétéro pur et dur se sent attiré par le sexe opposé et ne « vibrera » jamais pour le même sexe que lui, l’homo ne peut « convertir » un hétéro. L’homosexualité n’est pas une religion. Elle se comparerait plutôt à l’un de nos goûts : On aime une couleur plus qu’une autre, une senteur plus qu’une autre, une saveur plus qu’une autre, un sexe plus qu’un autre. Dîtes à quelqu’un qui déteste le caviar qu’il a tort, que c’est un met de roi. Pour lui, le caviar est un truc dégoutant, puant, peu ragoûtant, et rien n’y fera ! Il n’y touchera pas ! Ca semble tout de même pas si difficile à comprendre. L’homosexualité n’est pas, et ne sera jamais une menace pour la société bien au contraire. Les personnes homosexuelles ne pouvant se reproduire ont besoin des hétéros pour trouver l’âme soeur. Chaque homo est issu de parents hétéros ayant reçu une éducation hétéro de leur part. Mais, rien n’y fera : un homosexuel qui cherche à vivre le Grand Amour (pourquoi ne le chercherait-il point ?) partira en quête d’un autre homosexuel afin de construire un couple durable basé sur ce sentiment noble qu’est l’Amour. Sans le monde hétéro, point de pédé !

Il peut arriver cependant, qu’un hétéro penche de temps à autres, pour le même sexe que lui. Dans ce cas on peut dire qu’il a des prédisposition pour cela. Il se peut qu’il soit bisexuel. La bisexualité existe au même titre que l’homosexualité ou l’hétérosexualité. Il ne faut surtout pas nier son existence, le faire serait absurde.

homophobiegaybashingpicAu regard de ces maltraitences infligées aux homosexuel(le)s, dont sont responsables toutes ces sociétés homophobes, doit-on en déduire qu’être homo c’est être maso ? C’est prendre un raccourcis bien facile que certains (trop nombreux) n’hésitent pas à emprunter. Encore une fois, qui a envie de vivre en paria, TOUTE sa vie ?

A la lumière des connaissances scientifiques modernes, il est temps de ne plus nier l’évidence même si de nos jours encore, beaucoup la refuse. Pourtant, elle s’impose d’elle même à celui qui garde son esprit ouvert et lucide. Ceux qui la refusent sont souvent les mêmes que ceux qui refusent l’idée même de la diversité de la race humaine. Refuser l’homosexualité humaine revient à refuser les différentes races. Cela rient à dire que sur la planète il ne peut y avoir QUE des blancs, blond aux yeux bleus, hétéros. Encore une fois, depuis la nuit des temps, la Nature a fait en sorte que l’humanité soit composée d’hommes et de femmes (48/52%) hétréos et homos (8à10% chez les hommes, 8 à 10% chez les femmes), Quelles que soient les races, quelles que soient les civilisations, quelles que soient les latitudes, quel que soit le contexte politique ou religieux, que soient les époques, quelles que soient les couches sociales, quelle que soit l’éducation reçue, …

cartoon_quiet_faggotSi nous souhaitons vraiment avancer vers le progrès et installer un vrai monde civilisé, il est temps de ne plus se poser ces questions compètement inutiles qui nous font perdre notre temps : Pourquoi sommes-nous homos ? Pourquoi 90% du monde est hétéros ? Je suis homo : suis-je anormal ? Malade ? Pervers ? L’homosexualité (dépénalisée en France depuis 1981) a été rayée des maladies mentales par l’O.M.S. (Organisation Mondiale de la Santé) en 1993. Cette organisation touche la plupart des pays du monde, tous les régimes politiques ou religieux confondus .

 

L’homosexualité ne doit pas être un problème pour vous. S’il l’homosexualité l’est pour les autres, laissez-les se débrouiller avec LEUR problème et leurs étroitesses d’esprits. Elle n’est un problème pour personne. Elle est naturelle comme l’hétérosexualité. Les hétéros ne se posent aucunequestion sur leur sexualité. Être hétéros est naturel me direz-vous. Au regard de ce que la Nature (ou Dieu pour certains) nous apprend, être homo aussi. Elle (Il) l’a voulu ainsi, et personne aucun médecin, aucun psy, aucun prêtre, rabin ou imam, aucun homme politique ne peut aller contre sa volonté.

L’humanité à l’échelle d’un village :

Regardons cet humanité d’un peu plus près et prenons cet exemple qui traine sur le net et que vous avez déjà dû recevoir…: Si on pouvait réduire la population mondiale en un village de 100 personnes, tout en maintenant les proportions de tous les peuples existants sur la Terre, ce village serait ainsi composé :

– 57 asiatiques
– 21 européens
– 14 américains (Nord, Centre et Sud)
– 8 africains

Il y aurait :

– 52 femmes et 48 hommes (quoi qu’on fasse la nature s’arrange pour garder ces proportions)

Parmi ce « partage » de la planète entre les deux sexes :

– 91 hétérosexuel(le)s et 9 homosexuel(le)s = 100 personnes
On peut dire que chez ces 9 personnes homosexuelles, nous trouverions en gros 5 lesbiennes et 4 gays

– 30 blancs et 70 non blancs = 100 personnes

antihomophobie– 30 chrétiens et 70 non chrétiens = 100 personnes

Sur les 100 personnes du village 6 seulement posséderaient 59 % de la richesse totale seraient originaires des USA

Toujours sur ces 100 personnes : 80 vivraient dans des maisons insalubres
– 70 de ces 100 personnes seraient analphabètes
– 50 de ces 100 personnes souffriraient de malnutrition
– 1 de ces 100 personnes serait en train de mourir
– 1 de ces 100 personnes serait en train de naître
– 1 seule de ces 100 personnes posséderait un ordinateur
– 1 (oui, un seulement) aurait un diplôme universitaire !

Si on considère le Monde de cette manière, le besoin de comprendre et d’accepter les différences devient évident. Le monde est ainsi fait. La nature fait sont oeuvre quoi qu’il arrive. Malgré ceci, certains aimeraient la modeler à leur image :

– En Chine, on rêve d’un monde où les garçons seraient en écrasante majorité (pour ne pas à avoir à accompagner sa fille d’une dote au moment de son mariage : ça coûte trop cher !). Ainsi, on avorte pire on assassine les nouveaux-nés de sexe féminin en toute clandestinité.

– chez les Judéo-chrétiens et dérivés (musulmans, …) on rêve d’un monde sans homosexuel (Dénoncés, ils sont lapidés (loi de la Charia) ou décapites voir pendu comme en Iran) en s’appuyant sur le Coran qui lui s’appuie sur l’un des premiers livres de l’Humanité : LA BIBLE. Aucun Dieu n’a demandé à aucun homme de tuer pour lui ! Seul Dieu a le pouvoir de nous reprendre ce qu’il nous a donné un jour. Les hommes qui s’approprient sa parole ou pire, qui se prennent pour lui, devont un jour lui rendre des compte sur les crimes qui auront commis en son nom, en usupant son identité, en baffouent sa parole.

arminar3Dieu est AMOUR pas HAINE.

 – les nazis et consorts révaient (rêvent encore ?) d’un monde de blonds aux yeux bleus, aux corps sains et parfaits. C’est pourquoi ils ont commencé par allumer les fours pour leurs handicapés, puis ont suivit les homosexuels qui ne participaient pas à l’effort pour la Grandeur de l’Allemagne Nazie. Les homosexuels étaient vus comme des adversaires, des ennemis d’états qu’il fallait au plus vite identifer. Les nazies se devaient de les ré-éduquer et en cas d’échec les elliminer ! Les allemands devaient avoir des enfants, beaucoup d’enfants, pour en faire de futurs soldats, de la chair à canon pour protéger l’Empire et convetir le reste ensuite…C’est drôle, ça ne vous rappelle Rien ? Qu’elle étaient donc les motivations des premiers juifs face à un Pharaon et ses Dieux multiples, puis des premiers chrétiens face aux juifs, puis des premiers musulmans face aux chrétiens ?. Quand cela s’arrêtera-t-il ? Quand donc les hommes comprendront qu’ils ne sont manipulé que par une poignée d’homme et non par Dieu ? Aucun Dieu ne souhaite la mort de ce qu’il a créé. Aucun Dieu n’admet la torture, l’humiliation ! Gardons à l’esprit les 10 commandements. Ils se suffisent à eux-même pour faire de la Terre un Paradis, pas l’enfer que les extrêmiste de tout poils nous préparent.

Crucifier les homos
Crucifier les homos

Pédé = pédophile

.

Ici rien n’est plus faux et injuste que de soutenir encore cette ignominie ! Mettre en avant cet ignoble amalgame pour stigmatiser les homosexuels est inadmissible ! Le pédophile n’est pas plus homosexuel qu’il est hétérosexuel !!!! A proportion (et l’actualité, malheureusement le prouve chaque jour) on trouve considérablement plus de pédophile hétéros que de pédophiles homos ! La triste et célèbre affaire Marc Dutroux l’atteste : dans la cave et le jardin de ce monsieur, ce sont des jeunes filles qui y ont été massacrées ! Dans l’affaire Giraud ce sont deux filles qui ont été torturée et tuées. En France (et dans le monde) les services sociaux s’occupent journellement d’affaires de pédophilie qui ont lieu au sein même des familles où des pères violent impunément, durant des années leurs propres filles ! Faire du pédé un pédophile, c’est vouloir cacher la forêt derrière un arbuste maigrichon. Qui a donc intérêt à détourner ainsi l’attention du citoyen honnête en lui montrant un coupable Bucher_faggottout désigné avec une couleuvre si facile à faire avaler ??? Quand aura-t-on compris qu’un homosexuel est avant tout un homme qui est attiré sexuellement ET sentimentalement par un autre homme, que ces deux hommes sont consentants, qu’ils aspirent à vivre leur amour comme tout un chacun, dans le respect et la dignité ?

Les homosexuels en ont assez de passer pour des victimes prêtes à rôtir ! Marre. Être homos n’est ni dégradant, ni honteux. Être homos et être honnête, loyal, droit, digne est une réalité. Il est temps pour chacun de balayer devant sa porte.

Même s’il n’y a pas de quoi être fier d’être homo (un hétéro est-il fier d’être hétéro ?) nous n’en avons plus honte. Nous aspirons désormais à la dignité et aux mêmes droits que tout citoyens en ce pays.

DICTIONNAIRE de l’HOMOPHOBIE

DICTIONNAIRE de l’HOMOPHOBIE dirigé par LOUIS-GEORGES TIN ; Préface de Bertrand Delanoë – aux Presses Universitaires de France.

Depuis que le monde est monde, l’homosexualité fait partie de l’humanité. Avant l’avènement des Religions monothéistes, celle-ci était bien acceptée et intégrée aux sociétés qui n’y voyaient aucun mal. Puis les religions Judéo-Chrétiennes et dérivée (musulmane) sont arrivées et ont décrété que l’homosexualité (mais aussi la branlette, la sodomie chez les hétéros, les protections genre capote) devait être éradiquée par TOUS les moyens pour mettre à contribution tous les hommes et les femmes sans exception aucun afin d’assurer la survie de la race humaine.

Au fil des siècles, notre sort ne s’est pas arrangé !

Personne n’a jamais été persécuté avec autant de haine et d’injustice que les homosexuel(le)s. Cet ouvrage passe en revue, toutes les manifestation d’homophobie depuis a fin de l’antiquité à nos jours. Instructif ! Si ! Si ! Très !

Et les manifestations homophobes peuvent être verbales, écrites, physiques.

DICTIONNAIRE des CULTURES GAYS et LESBIENNES

dictionnaire_gay_lesbienDICTIONNAIRE des CULTURES  GAYS et LESBIENNES aux éditions LAROUSSE
dirigé par Didier ERIBON

Editions LAROUSSE

Quelle merveilleuse réponse que ce dictionnaire à destination de tous ceux et celles qui dénie la culture homosexuelle !

Il existe bel et bien une culture homosexuelle de même qu’il existe un ou DES art(s) gays et lesbiens. Peintures, sculptures, photographies, affiches, littérature, théâtre, cinémas, l’Art Gay et Lesbien touche tous ces supports et bien d’autres encore… Ce dictionnaire est une véritable mine d’Or. Un formidable outil pour ceux qui font des recherches, des études, autour de l’homosexualité. Merci aux auteurs pour ce travail titanesque et Ô combien libérateur pour cette minorité dont je suis un si petit maillon.

DICTIONNAIRE GAY de Lionel POVERT

dictionnaire_gay_pDICTIONNAIRE GAY de Lionel POVERT – Editions Jacques Grancher –

Le premier dictionnaire GAY et Lesbien, la première compilation de l’homosexualité masculine et féminine a été écrite par Lionel POVERT. L’auteurest un ancien collaborateur du journal GAI PIED et de la radio Fréquence Gaie. Il est journaliste.

Pour la première fois, en France, un dictionnaire GAY rendait hommage à celles et ceux qui ont contribué, tout au long de l’Histoire à faire entendre et reconnaître, une autre façon d’aimer, le droit à la différence.

DICTIONNAIRE GAY -Lionel POVERT – Editions Jacques Grancher –

HOMOSEXUELS et BISEXUELS CELEBRES – Le Dictionnaire – Michel LARIVIERE

homo_celebresHOMOSEXUELS et BISEXUELS CELEBRES – Le Dictionnaire – Michel LARIVIERE – Préface de Pierre Bergé aux Deletraz Editions

 

Je sais, ça fait toujours un peu voyeur d’acheter un bouquin pour y chercher si un type ou une femme célèbre en est ou pas ! Mais en même temps, pour tout ceux qui pensent « qu’avant y en avit quand même pas tant que ça ! Que ça n’a pas toujours exister et qu’aujourd’hui c’est un peu envahissant ! », ben y a ce bouquin qui remet les pendules à l’heure et qui rétablit si le besoin se fait sentir : Les pédés et les gouines ont toujours fait partie du paysage et qu’il fut un temps où ils avait un vrai statut dans leurs sociétés.

A lire donc pour comprendre souvent les époques, et les liens entre Oeuvres et Auteurs…

HOMOSEXUELS et BISEXUELS CELEBRES – Le Dictionnaire – Michel LARIVIERE – Deletraz Editions

Petit manuel de GAYRILLA à l’Usage des jeunes de Michel Dorais et Eric Verdier

gayrilla« Petit manuel de GAYRILLA à l’Usage des jeunes » de Michel Dorais et Eric Verdier aux éditions H&O

Michel DORAIS est canadien. Il vit au Québec et a été intervenant psychosocial avant de devenir sociologue de la sexualité. Il enseigne aujourd’hui à l’université de Laval (au Québec) – Il a notamment fait paraître che VLB éditeur « Eloge de la diversité sexuelle » et « Mort ou vif »

Eric VERDIER est psychologue et psychothérapeute. Il est chargé de mission à la Ligue des droits de l’Homme. Il travaille en France auprès des jeunes. Il a co-écrit avec Jean-Marie Firdion « Homosexualité et Suicide » chez H&O éditeur.
 
Voici un manuel qui est sensé ne s’adresser qu’aux jeunes. Soit ! Mais j’ajouterai : « et à ceux qui sortent de leur placard quels que soient leur age ! » Car s’il est vrai que ce manuel pose les bonnes question et apporte un grand nombre de réponses pertinentes, ces dernières seront d’une grande utilité à quiconque sera victime d’homophobie ou de sexisme. L’intolérance face aux personnes LGBT est innaceptable, personne ne revient là-dessus (?). Mais elle et sa compagne « homophobie » existent encore et comment les combattre ? Comment répondre aux attaques de l’hétroconcervatisme ? Comment détruire les idées toutes faites que les ignorants colportent sur les personnes LGBT ? Que leur répondre intelligemment ?? Ce livre vous aidera à y voir plus clair en vous, à mieux vous assumer et surtout, à vous intégrer en tant que Gay, Lesbienne, bi ou trans dans une société hétérosexiste.

« Petit manuel de GAYRILLA à l’Usage des jeunes » de Michel Dorais et Eric Verdier aux éditions H&O