Dossier Spécial Protection Contre les MST et IST

Désolé si cette page peut choquer quelques personnes (telle n’est pas notre intention) mais : Il faut se protéger en toutes circonstances. Une fois que l’on a dit cela, on a tout dit et pourtant la réalité est tout autre !.

  • Qu’on soit gay, bi ou hétéro
  • Quel que soit le statut sérologique de son partenaire
  • Quelles que soient les pratiques sexuelles

il est important de se protéger, tant pour éviter une contamination par le VIH que d’éviter d’éventuelles infections sexuellement transmissibles (MST).

Au travers d’un dossier « Spécial Protection Contre les MST et IST » Nous allons tenter de répondre à vos questions et ainsi vous aider à rester « clean » le plus longtemps possible.

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Le dossier complet sur les MST / IST

Pour accéder aux pages cliuez sur les liens ci-dessous :

Marches LGBT de ses origines à nos jours (dossier)

Marches LGBT : période de 1969 à 1980

Dans le monde, chaque été durant le mois de juin, quantité de villes  organisent leurs marches LGBT « Gay Pride« . Après les Etats-Unis d’Amérique, Paris et d’autres grandes villes de France, la Suisse (Zürich, Genève, Lausanne, Fribourg, Berne, Sion et Neuchâtel), la Belgique, puis d’autres pays européens, ont accueilli les leurs. Berlin, Londres, Rome, Jérusalem, Montréal, etc… Le monde s’y est mis ! A l’inverse, dans d’autres pays européens, d’Afrique ou du Moyen-Orient, elles sont interdites voir violemment réprimées.

Mais qu’est-ce qu’une marche des fiertés LGBT au juste ? Quand, pourquoi et où cela a-t-il commencé ? Voici un gros dossier pour tout savoir dans les moindres détails sur ces Marches des Fiertés LGBT (Lesbian, Gay, Bisexual and Transexueal).

Le temps de la honte

Il est important de revenir sur ces faits pour bien comprendre ce que vivaient au quotidien les homosexuels aux USA, en Europe et dans le bloc de l’EST. Les années 40, 50 et 60 aux Etats-Unis (et dans le monde) sont les pires décennies vécues par les homosexuels qui sont relégués au plus bas niveau des sociétés. Partout dans le monde, l’homosexuel hérite de la condition qui lui est infligée par les nazis et le paragraphe 175 dans les camps de concentrations de la dernière guerre mondiale. Les triangles roses sont la caste la plus basse juste avant les gens du voyage (tziganes). Les nazis classaient les prisonniers suivant une hiérarchie précise et affichées dans tous les camps de concentration. Les membres des castes supérieures avaient tout pouvoir sur celles situées en dessous d’elles. Les castes les plus basses étaient sommes toutes les esclaves et autres souffre-douleurs des castes supérieures. Voici la liste des castes par ordre d’importance :

  • Les prisonniers politiques
  • Criminels de droits communs
  • Immigrants
  • Juifs
  • Homosexuels
  • vagabonds (tziganes)

Nous sommes à New York, fin des années 50 et début des 60’s. Partout dans l’Etat, il est

  • interdit de servir des boissons alcoolisées aux homosexuels,
  • illégal de danser entre hommes,
  • et strictement prohibé de se travestir.

Impensable de nos jours mais à l’époque, c’est ainsi ! Pour les plus jeunes d’entre vous ou ceux des plus anciens parmi vous qui ont la mémoire courte, laissez nous vous rappeler qu’aux States, les séries TV et le cinéma hollywoodien encourageaient allègrement l’homophobie. Un bon homosexuel est un homosexuel mort. Au cinéma et à la télévision, les homosexuels sont présentés comme des être fourbes, malfaisants, comme des ennemis à abattre sans pitié, en toute impunité donc sans crainte de représailles. Pour bien comprendre ce qu’était la propagande homophobe américaine, nous vous conseillons « The Celluloid Closet »  (Le Placard de celluloïd ou L’Œil ouvert au Québec) qui est à l’origine un livre de Vito Russo, publié en 1981, puis dans une version modifiée en 1987 et dont est tiré le film documentaire homonyme de Rob Epstein et Jeffrey Friedman, sorti en 1995. En France, le film est sorti assorti du sous-titre Les Homosexuels (re)vus par Hollywood. Lire ou relire, visionner ou revisionner The Celluloid Closet aidera beaucoup à la compréhension de ce qui va suivre…

STONEWALL INN, Greenwich Village, NYC

C’est dans ce contexte que se déroulent les événements à suivre. Au 53 Christopher Street, au cœur de Greenwich Village, le Stonewall Inn est l’un des seuls bars où les gays peuvent se retrouver, malgré les fréquentes descentes de police. Tenu par trois parrains de la mafia, le Stonewall cible volontairement la clientèle gay, car elle rapporte gros. Plus de 200 personnes se retrouvent le week-end et y avalent des cocktails frelatés. Chaque semaine, « Fat » Tony, le patron, graisse la patte des officiers de police du 6ème district en leur remettant une enveloppe contenant 2000 dollars. Ceux-ci organisent régulièrement des raids au Stonewall…. pour la forme et pour ne pas éveiller de soupçons … Mais après les humiliations d’usage en tout genre et quelques arrestations, ils tolèrent la réouverture du bar. Les clients, quant à eux, habitués aux ratonnades et aux insultes (voir plus…), gardent la tête basse et souffrent en silence. Le temps est à la honte. Les quelques organisations homophiles existantes de l’époque, parmi lesquelles la Mattachine Society, fondée en Californie dans les années 50, prônent la discrétion absolue et oeuvrent en coulisses.

Craig Rodwell, un jeune homme de Chicago, débarque à New York au début des années 60. Immédiatement, il rejoint les rangs de Mattachine. En 1965, il organise la première manifestation homosexuelle devant le Capitole à Washington. Sous l’oeil ahuri de la police et des passants, une trentaine d’intrépides encravatés défilent en silence avec des pancartes réclamant des droits pour les homosexuels. En 1967, Craig ouvre la première librairie gay au monde, le « Oscar Wilde Bookshop » sur Christopher Street, toujours en activité à ce jour.

Année après année, Mattachine répète l’expérience de la manifestation lors de chaque Fête de l’Indépendance à Philadelphie. Mais le désarroi de Craig augmente. Cette poignée de militants à l’allure proprette peut-elle faire bouger les choses? Les revendications homos restaient lettre morte, et ce :

  • même dans le tumulte de la révolution estudiantine,
  • des protestations contre la guerre du Viêt-nam,
  • des revendications noires des Black Panthers,
  • et des premiers pas de la lutte féministe.
  • Les jeunes de la Nouvelle Gauche se refusaient à soutenir la cause gay.

Personne ne souhaitait voir son organisation assililée aux homosexuels, aux pédés .. aux « FAGS » comme on dit en anglais (FAG = FAGGOT, dérivé du nom commun français : fagot,  de ces « fagots » utilisés dans le passé pour confectionner les bûchers sur lesquels finissaient bon nombre d’homosexuels).

Mais il y a pire au sein même de la communauté homosexuelle : Habituée à la fermer tout en rasant les murs, l’écrasante majorité des homosexuels eux-mêmes n’étaient disposés à sortir du placard à aucun prix.

Ceci jusqu’en 1969, année érotique ? Pas sûr … Mais année du changement ? C’est rien de le dire ! Jugez-en plutôt en gardant toujours à l’esprit ces deux dates importantes de l’année 1969…

1969 : abrogation du §175 en Allemagne. Le paragraphe 175 est l’article 175 du Code pénal allemand (Strafgesetzbuch), qui criminalisait l’homosexualité masculine, de 1871 à 1994. C’est au nom de ce paragraphe qu’environ 50 000 personnes ont été poursuivies et pour certaines envoyées dans les camps de concentration sous le Troisième Reich. Ce même paragraphe a également permis, avant 1933 et encore longtemps après la Seconde Guerre mondiale (dans la pratique, jusqu’aux années 1970), de poursuivre les homosexuels devant la justice et de les condamner parfois à des peines de prison. Profitez également pour voir ou revoir Paragraphe 175, film documentaire britannico-germano-américain réalisé par Rob Epstein et Jeffrey Friedman, sorti en 2000.

1969 : émeutes de Stonewall à New York dans la nuit du 27-28 juin 1969.  

Over the Rainbow

C’est donc à New-York que naît véritablement le premier mouvement de contestation gay et nous allons voir comment. Habitué du Stonewall, Craig, comme les autres clients, subissait les humiliations de la police sans broncher. 

Le matin même du 27 juin 1969, on a enterré quelques rues plus haut Judy Garland.

Judy Garland est incontestablement l’idole de tous les gays pour notamment avoir chanté « Over the Rainbow », chanson phare du film « The wizard of Oz » (titre original : The Wonderful Wizard of Oz) est un film musical américain de Victor Fleming sorti en 1939 , adapté du roman pour enfants écrit par Lyman Frank Baum et publié aux États-Unis en 1900.
 

« Over the Rainbow » sera la première chanson symbolique en laquelle chaque homosexuel trouvera l’espoir d’un monde meilleur (de l’autre côté de l’Arc-En-Ciel). Ce titre restera d’ailleurs comme le premier hymne gay de l’histoire homosexuelle. Mais nous n’en sommes pas encore là, loin s’en faut. Tout reste à venir … Le changement est en marche. L’autre côté de l’Arc-En-Ciel montre le bout de son nez…

 

LA descente de trop ?

Voilà qu’en sus de perdre leur star préférée, partie rejoindre son arc-en-ciel, les homos subissent une nouvelle humiliation. Dans la nuit du vendredi 27 juin 1969, sur le coup d’une heure du matin, alors qu’il s’approche du Stonewall, Craig aperçoit un attroupement à l’extérieur du bar. Une nouvelle descente de police est en cours, la deuxième en moins de quinze jours. A l’intérieur, les flics sévissent plus brutalement que d’habitude. Le panier à salade attend devant l’entrée.

Une à une, des drag-queens menottées montent dans le fourgon. Parmi elles, Tammy Novak, 18 ans, une figure emblématique du Stonewall. L’ambiance, cette fois, est électrique.La foule, d’habitude silencieuse, commence à manifester. La colère monte, et quelques enhardis osent des insultes: « Sales flics! Laissez les pédés tranquilles! » Des pièces de monnaie et des bouteilles de bière commencent à voler. Tammy reçoit des coups de matraque alors qu’elle est poussée vers le fourgon. Soudain, elle réplique en envoyant un crochet au policier.

A l’intérieur du fourgon, une autre drag-queen de 18 ans, Martin Boyce, donne un coup de pied dans la porte du van et fait tomber un policier. Deux autres drag-queens s’échappent, mais sont rattrapées et rouées de coups. A partir de ce moment, la foule devient hystérique. « Ordures! » « Putains de flics! » « Gay power! » entend-on hurler. Des briques font éclater la vitrine du bar. Des parcomètres sont arrachés, des poubelles mises à feu. La police, effrayée par la foule, se retranche à l’intérieur du bar. Les gays ont pris le contrôle de la rue. La rage est à son comble. En quelques minutes, les homos s’étaient révoltés.

Les unités anti-émeute ne tardent pas à arriver. Craig Rodwell téléphone immédiatement à la presse, qui dépêche aussitôt des reporters sur place. Les émeutes durent jusque tard dans la nuit. Il y a de nombreux blessés. Vers quatre heures du matin, la police reprend le contrôle de la situation.

Le lendemain, les trois grands quotidiens new-yorkais relatent l’événement. Dès le début de l’après-midi, une foule nombreuse se rassemble à nouveau devant le bar, et les affrontements reprennent de plus belle. Craig a dès le matin rédigé un tract: « Plus de mafia et de flics dans les bars gays! », et par écrit, prédit que les émeutes de la veille vont entrer dans l’Histoire.

Cinq jours et cinq nuits

Pendant cinq jours et cinq nuits, en intermittence, la bataille de rue continue. Dès lors, une frange de gays, Craig Rodwell en tête, cesse d’adopter le profil bas. Mais la majorité des homos ne voit pas ces événements d’un bon oeil – Mattachine en tête, qui fait inscrire sur les murs du Stonewall : « Nous, les homosexuels, demandons à nos gens de rester pacifiques et d’adopter une attitude tranquille dans les rues de Greenwich Village. » Avec des travestis troublant l’ordre public, les stéréotypes étaient renforcés! Pour Mattachine and c°, l’image des homosexuels en prend un coup (Mais combien d’homos pensent encore la même chose en regardant les gay pride d’aujour’dui sur le postes de télévision ?)

Le 4 juillet, après une nouvelle nuit d’émeutes, Craig Rodwell descend à Philadelphie pour la traditionnelle manifestation de la Fête de l’Indépendance organisée par Mattachine.

L’INDEPENDANCE pour les homosexuels ?

Les affrontements de Stonewall avaient donné du courage à certains. Deux femmes se prennent la main. Mais le leader de Mattachine, Frank Kameny, soucieux de l’image irréprochable à donner aux américains bien-pensants, les sépare.

C’en est trop pour Craig.

A ce moment précis, il devient clair dans son esprit qu’une autre ère doit s’ouvrir. Finies les ridicules manifestations silencieuses cautionnant la honte – il est temps de passer à l’action et de se montrer au grand jour! « Christopher Street Liberation Day! » pense-t-il. L’an prochain, il s’agira de commémorer les événements de Stonewall!

1970 : l’autre côté de l’Arc-En-Ciel c’est maintenant !

L’année 1970 sera l’année de première Gay Pride à New York et de la création du Groupe de libération homosexuelle de Genève (GLHOG).

« Come out! »

De retour à New York, Craig se distance de Mattachine, mobilise ses proches, et fonde le « Gay Liberation Front » (GLF). En décembre 1969 est créée une autre association, la Gay Activist Alliance (GAA). Du côté des lesbiennes, quelques tentatives pour monter des associations échouent. Mais les femmes, bien qu’en minorité, sont présentes dans le GLF. En parallèle, Craig met sur pied le comité d’organisation du Christopher Street Liberation Day. Foster Gunnison, un autre activiste, souligne les difficultés du comité à rassembler des gens: « Le problème principal est celui du secret et de la peur, l’incapacité des homosexuels à sortir du placard ».

Mais bien déterminés à faire vivre cette Christopher Street Liberation Day Parade, Craig et Foster font des appels à l’aide financière. Ils ne parviennent à récolter qu’un petit millier de dollars. Ils font faire des affiches – une quinzaine de jeunes gens marchant fièrement dans les rues avec le slogan « Come Out ». Lorsqu’ils demandent finalement l’autorisation de manifester, les autorités exigent des garanties à raison de 1,25 million de dollars, et le chef de la police, Ed Davis, affirme publiquement qu’ « accorder un permis à ces gens serait incommoder les citoyens en permettant un défilé de voleurs et de bandits. » L’American Civil Liberties Union (ACLU), une association frondeuse dans la lutte pour les droits des gays, porte l’affaire au tribunal. Quelques heures seulement avant le début de la manifestation, le dimanche 28 juin 1970, le juge accorde finalement l’autorisation en déclarant les exigences de garantie trop élevées.

Le lieu de ralliement était Washington Place au coin de la Sixième Avenue. Peu avant deux heures de l’après-midi, quelques dizaines de jeunes gens se rassemblent. La nervosité est à son comble. Des centaines de policiers bordent l’avenue. La nouvelle circule que la veille cinq jeunes gays ont été tabassés à coup de batte de base-ball et se sont ensuite fait chasser du commissariat en étant menacés d’être inculpés pour « conduite immorale » s’ils portaient plainte. Personne ne sait si le cri de ralliement va être écouté. Personne ne sait à quoi s’attendre. Les flics ne bougent pas. Quelques insultes fusent, mais rien de plus. Petit à petit, quelques centaines de gays et de lesbiennes se rassemblent sous diverses bannières: « Gay Pride », « Gay is Good ». Et à deux heures et quart, vêtus de leur T-shirts ornés du signe Lambda, morts de peur, mais n’ayant plus rien à perdre, ces garçons et ces filles s’élancent ensemble en brandissant le poing et en criant de toutes leurs entrailles: « GAY POWER! »

1970 – 1ere gay pride à New-York

Au fil du parcours, d’autres homos viennent grossir les rangs des manifestants. Au total, près de deux mille gays et lesbiennes remontent la Sixième Avenue jusqu’à Central Park. A l’arrivée, des larmes de bonheur envahissent les visages de Craig et de ses amis. Ils avaient réussi leur pari. L’euphorie! Unissant leurs forces, ils étaient finalement chacun parvenus à surmonter leurs peurs pour aboutir à cet inimaginable rassemblement sans heurts. Le premier de l’Histoire des gays et des lesbiennes – témoin d’un passé douloureux et espoir incertain d’un avenir meilleur.

En 1970, à New-York et dans 4 autres villes, les gays décident de commémorer le premier anniversaire de la révolte du Stonewall. A l’initiative du GLF dirigé par Craig Rodwell, le 28 juin 1970, 2000 gays remontent la 6ème Avenue entre Waverly Place (Greenwich Village) et Central Park à New York. La manifestation prend le nom de « Christopher Street Liberation Parade » et son slogan officiel est « Come Out ! ». Ils seront 1200 à Los Angeles. Au Canada, Toronto organise son premier Gay Day Picnic et en Europe c’est Londres qui organise la première manifestation gay, à l’initiative du Gay Liberation Front (GLF), mais il ne s’agit pas encore d’une parade ni d’une Gay Pride. Une centaine de personnes y participe

Une étape clé

Les émeutes de Stonewall marquent-elles le début de l’émancipation homo? Pas vraiment. En Europe, dès le XIXème siècle, des pionniers tels que le Suisse de Glaris Heinrich Hössli et l’Allemand Karl Heinrich Ulrichs osent les premiers revendiquer le droit d’aimer une personne de même sexe.

Puis au début de ce siècle, le Berlinois Magnus Hirschfeld, certainement le plus grand activiste gay de tous les temps, lance le Comité Scientifique Humanitaire, puis l’Institut pour la Recherche Sexuelle et contribue au fabuleux mouvement de libération gay dans l’Allemagne de Weimar, avant que la barbarie nazie efface presque toutes les traces de son travail. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, c’est de Zürich que résonnent les revendications homos, notamment à travers la publication « Der Kreis » (Le cercle), la seule revue gay internationale jusqu’en 1967. Dans la mouvance de Mai 68 se créent en France le Front Homosexuel d’Action Révolutionnaire (FHAR), et en Suisse le Groupe de Libération Homosexuelle de Genève (GLHOG). Mais les émeutes de Stonewall marquent à n’en pas douter une étape clé de l’émancipation gay. Elles sont la source et le symbole d’une révolution internationale, et sanctionnent le début de la véritable visibilité, un changement d’attitude radical: à la honte s’est enfin substituée la fierté gay, la gay pride. Et en FRance ? La bonne société pratique le « fais ce que tu veux chez toi de tes fesses mais reste discret, et on te foutra la paix » ! Bref, la France reste laxiste sur ce plan.

Chronologie des Marches des Fiertés LGBT

1971  : 

Londres organise sa deuxième manifestation homosexuelle qui rassemble une centaine de personnes. A Paris, 500 homosexuels se joignent au défilé du 1er mai à Paris, au coté du MLF (Mouvement de Libération de la Femme). Jusqu’en 1978, les gays participeront au défilé du 1er mai. Le FHAR (Front Homosexuel d’Action Révolutionnaire) est créé. Manifestation du FHAR en 1971

Dès le début, ces mouvements se heurtent au conservatisme d’une grande partie des gays eux-même. Beaucoup d’entre-eux estiment que pour se faire un jour accepter, il vaut mieux rester respectables, tranquilles, discrets et surtout ne pas encourager les excès des travestis et autres drag queens qui donnent une mauvaise image des homosexuels (Tiens ? encore !). Mais plus rien ne pourra arrêter les gays décidés à sortir de leur placard. L’anniversaire de cette rébellion des gays sera fêté chaque année depuis lors : c’est la naissance des GayPride dans toutes les capitales du monde occidental. Les gays avaient décidé de ne plus se taire et de se montrer au grand jour. Les marches auraient donc lieu le dernier samedi du moi de juin, samedi le plus proche de la date des émeutes de StoneWall.

1972   :

Alors que les défilés de « Christopher Street Day » (CSD) se multiplient dans les villes américaines, en Europe, c’est à Londres que le GLF (Gay Liberation Front) organise la première véritable marche homosexuelle. 2000 personnes défilent entre Oxford Street et Hyde Park. 1972 : Guy Hockenghem publie « Le désir homosexuel ».

1973  :

La London Pride est organisée par Campaign for Homosexual Equality (CHE). Cette organisation assurera les Gay Pride anglaise jusqu’au début des années 80 mais avec un succès plutôt décroissant. En France, aucune marche spécifiquement gay n’est encore organisée.

1973 : l’American Psychiatric Association ôte l’homosexualité de la liste des maladies mentales.

1977 :

le 25 juin 1977 :  la première GayPride française est organisée à Paris à l’initiative du MLF et le GLH (Groupe de Libération Homosexuelle) qui succède au FHAR depuis 1974. 400 personnes défilent entre la place de la République et la place des Fêtes.

1978 :

Aucune marche spécifiquement gay n’est organisée en France en 1978 et les homos parisiens participent pour la dernière fois à la marche du 1er mai au coté des travailleurs.

De l’autre côté de l’Atlantique, l’Amérique puritaine n’aura de cesse que de s’élever violemment contre cette appropriation des homosexuels, d’une chanson destinée aux enfants américains. Les persécutions et les violences affligées aux homos ont, entre autres, la ferme intention de faire abandonner aux homosexuels l’hymne gay, l’un des symboles de leur identité. C’était sans compter avec l’arrivée du DISCO. En 1978, Over the Rainbow sera remplacé par « I Will Survive » (je survivrai) de Gloria Gaynor. Il le restera quasiment jusqu’en 2000.

juin 1979 :

Après une interruption d’un an, Paris connaît sa deuxième marche homosexuelle (800 personnes) à l’appel du CUARH (Comoité d’Urgence Anti-Répression Homosexuelle). Depuis cette date, elle se déroulera chaque année. Nos voisins belges organisent leur première marche à Anvers et les suisses à Berne (300 personnes). La Gay Pride ne se développe pas qu’en Europe puisque Sydney connait aussi sa première marche.

1979 :

première Gay Pride à Berne, qui rassemble quelques centaines de personnes et 2ème Gay Pride de Paris à Saint Germain

Marches LGBT de 1980 à 2000

1980 :

1000 manifestants défilent à Paris. Bruxelles connait sa première Gay Pride.

1981 :

4 avril 1981  : La Gay Pride parisienne revet pour la première fois une importance considérable, puisqu’elle réunit 10000 manifestants, à l’appel du CUARH. Elle est organisée volontairement avant les élections présidentielles pour faire pression sur les politiques. La gauche soutient le mouvement gay qui demande que la majorité sexuelle soit la même pour les gays que pour les hétéros. En effet, les relations hétérosexuelles étaient à l’époque autorisée à partir de 18 ans, mais il fallait attendre 21 ans pour pouvoir avoir sa première relation homo.

  • François Mitterrand est élu Président de la République en mai,

  • le fichage des homos est interdit en juin,

  • l’homosexualité est retiré de la liste des maladies mentales

  • et en 1982 la majorité sexuelle est fixée à 15 ans pour les hétéros comme pour les homos.

Gay Pride Paris 1981 : 10 000 personnes rassemblées en fin de défilé sur le plateau Beaubourg

1982 :

Le militantisme n’est plus aussi virulent qu’en 1981 et la Gay Pride de Paris ne rassemble plus que 8000 manifestants. C’est le RHIF (Rencontre des Homosexualités en Ile-de-France) qui succèdera au CUARH pour l’organisation de la Gay Pride parisienne de 1982 à 1991. Elle déclinera durant les années 80 pour attendre péniblement certaines années le millier de manifestants (1986). 1982 : création de Dialogai à Genève.

1988 :

Alors que 40 000 personnes manifestent à Londres, la Gay Pride parisienne ne rassemble que 1500 personnes. Le mouvement associatif est démobilisé et la Gay Pride n’est plus qu’une manifestation festive et commerciale.

 1989  :

(1er octobre): le Danemark instaure le partenariat enregistré.

1991 :

Après une année 1990 qui n’avait rassemblé que 1500 personnes à Paris, le collectif « Gay Pride » est créé pour redynamiser la manifestation. Ce collectif réunit les associations, les commerces et la presse. Il est présidé jusqu’en 1999 par Jean-Sébastien Thirard. La Gay and Lesbian Pride parisienne de 1991 réunit près de 6 000 personnes entre Bastille et Richelieu-Drouot, mais il faudra attendre 1993 pour retrouver les 10 000 manifestants de 1981.

1992 :

abrogation des dispositions discriminatoires du code pénal suisse envers les homosexuels. La Gay Pride parisienne rassemble 5 000 personnes sous la pluie.

1993 :

La Suède, la Norvège et l’Islande instaurent le partenariat enregistré. Dépénalisation de l’homosexualité en Russie par décret du président Elstine. SUISSE : Création de Pink Cross, l’antenne gaie suisse. Le Sida et le projet de partenariat (appelé encore le CUC, Contrat d’Union Civile) sont les thèmes abordés par cette Gay Pride de 1993 qui rassemble 10 000 personnes.

1er janvier 93 : l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) ôte l’homosexualité de la liste des maladies mentales.

1994  :

La province se réveille enfin. Une manifestation gay est organisée à Tour pour protester contre l’homophobie du maire de l’époque, Jean Royer. Mais c’est à Rennes et à Marseille qu’ont lieu les premières Gay Pride de province. A Rennes, c’est l’association « Femmes entre elles » qui est à l’origine de cette première manifestation qui a réuni 300 personnes. A Marseille, le CGL (Centre Gay et Lesbien) attire 400 personnes à son défilé. Paris rassemble 30 000 personnes. 

A l’étranger, Le Japon organise sa première marche gay.

1994  :

La province se réveille enfin. Une manifestation gay est organisée à Tour pour protester contre l’homophobie du maire de l’époque, Jean Royer. Mais c’est à Rennes et à Marseille qu’ont lieu les premières Gay Pride de province. A Rennes, c’est l’association « Femmes entre elles » qui est à l’origine de cette première manifestation qui a réuni 300 personnes. A Marseille, le CGL (Centre Gay et Lesbien) attire 400 personnes à son défilé. Paris rassemble 30 000 personnes.

1995 :

Après des succès divers, la Lesbian and Gay Pride de Paris marque un tournant avec 80 000 manifestants de Montparnasse à la Bastille, ce qui la place en première position des manifestations nationales de l’année. Pour la première fois, les médias généralistes nationaux rendent compte de la manifestation parisienne. L’Aquboulevard accueille la soirée de clôture, et malgré ses très grandes capacités, plus de 3000 personnes ne peuvent rentrer faute de place.

Le mouvement s’amplifie en Province : Marseille, Nantes, Rennes, Toulouse et Montpellier organisent leurs Gay Prides. Afin de coordonner l’ensemble de ces manifestations, est créée l’Interpride.

Le drapeau Arc-en-Ciel - Emblème Gay et Lesbien
Le drapeau Arc-en-Ciel – Emblème Gay et Lesbien

1996 :

Près d’une douzaine de marches sont organisées en France. Paris dépasse pour la première fois le seuil symbolique des 100 000 manifestants, puisqu’ils seront 120 000. Malheureusement, la soirée officielle organisée à Bercy est un désastre financier pour l’association Lesbian and Gay Pride de Paris qui enregistre une perte de un million de francs (152 000 euros). Il est décidé la création d’une société, la SOFIGED, pour le financement de la marche, l’association lesbian and gay Pride de Paris ne conservant que le coté militant et politique de la manisfestation.
Marseille rassemble 2000 manifestants, Lyon (2000 pers), Lille (1500 pers), Cannes (350 pers), Aix-en-Provence (100 pers) et Bordeaux organisent leur première Gay Pride. Rennes, Nantes, Montpellier et Toulouse renouvellent aussi l’expérience de l’année passée.

 1997 :

Paris accueille l’Europride qui attire 250 000 personnes. 9 villes de province organisent des marches : Cannes, Bordeaux, Lille, Lyon, Marseille, Montpellier, Nantes, Rennes et Toulouse. Nancy organise en février un carnaval gay qui ne réunira qu’une trentaine de personnes. Strasbourg organise « les journées de la fierté gaie et lesbienne ». 1997: première Gay Pride en Suisse Romande à Genève.

1998 :

L’affluence de Paris retombe à 120 000 personnes. Bordeaux, Cannes, Lille, Lyon, Marseille, Montpellier, Nantes, Rennes, Toulouse renouvellent leurs marches. Nancy tente une seconde fois un carnaval gay qui ne verra pas plus d’affluence que l’année précédente. L’idée sera abandonnée. Strasbourg organise à nouveau ses journées de la fierté gaie et lesbienne durant 5 jours avec manifestation sur la Place Kléber.

A l’étranger, Tel Aviv organise sa première marche (1500 pers), Stockholm accueille l’Europride et New-York attire 300 000 manifestants. 1998 (novembre): dépôt d’une initiative parlementaire au Conseil national pour l’introduction d’un partenariat enregistré.

1999 :

Paris retrouve les 250 000 manifestants en plein débat sur le pacs qui sera adopté en octobre. Réussite pour l’affluence et pour le combat politique, malheureusement pas pour les finances de l’association Lesbian and Gay Pride de Paris qui est dissoute après 3 ans de déficit. C’est désormais la société Sofiged qui prend en main la destinée de la marche et qui acquiert les droits sur les marques déposées et gère la communication et les aspects financiers. Une nouvelle association est créée pour l’aspect politique et militant : la Lesbian et Gay Pride d’Ile-de-France, qui deviendra en 2001 l’Inter-association lesbienne, gaie, bi et trans.

 1999 voit la création de la Fédération des Lesbian and Gay Prides de Province, qui deviendra la CIF (Coordination Interpride France), chargée de coordonner les manifestations de région et de créer une charte des organisateurs de Gay Pride.

1999 (3 juillet) : 30ème anniversaire des émeutes de Stonewall: Gay Pride à Fribourg (25’000 personnes). 27 septembre : Le Conseil national accepte l’idée d’une loi sur le partenariat entre personnes de même sexe.
France: le PACS (Pacte d’action civile de solidarité) est adopté par l’Assemble nationale, conférant des droits limités aux couples homosexuels (octobre).

Marches LGBT de 2001 à aujourd’hui …

2000 :

La Suisse refuse d’accorder des permis de séjours aux partenaires homosexuels étrangers (décision du Tribunal fédéral 25 août). Les Pays-Bas accordent le droit au mariage et à l’adoption aux couples homosexuels (14 septembre).

2001 :

Record d’affluence sans précédent à Paris : 500 000 personnes participent à la Marche des Fiertés Lesbiennes, Gaies, Bi et Trans, nouveau nom de la marche qui introduit l’expression LGBT en France, sous l’oeil de toutes les caméras des toutes les télés nationales françaises (et même un grand nombre étrangères !). Caen inaugure sa marche avec comme slogan « une loi contre l’homophobie et la lesbophobie », Nice et Poitiers abandonnent la leur.

2001:

Le canton de Genève adpote la loi sur le partenariat, devenant le premier canton suisse à accorder des droits limités aux couples de même sexe.

2002 :

Pour la deuxième année consécutive, 500 000 personnes défilent à Paris. Reims avec 800 personnes (avec le concours de quatres association dont la naissante « Homosphère » de Troyes dans l’Aube) et Strasbourg organisent leurs premières marches, ce qui porte à 15 le nombre de villes françaises organisant une gay pride. Un record pour l’Europe.

2002:

Les Pays-Bas accordent le droit au mariage et à l’adoption aux couples homosexuels. Assassinat du leader politique hollandais ouvertement gay Pim Fortuyn. L’Europride de Cologne rassemble plus d’un million de personnes. Suisse: le Conseil fédéral propose une loi sur le partenariat enregistré au niveau national.

2003 :

Pour sa première gay pride, Metz attire un millier de manifestants dans les rues du centre ville. Reims réédite sa marche des fiertés LGBT (700). Paris enregistre un nouveau record avec 700 000 manifestants, 90 organisations syndicales, politiques et associatives et une vingtaine de commerces LGBT.

2004 :

16 Gay Prides sont organisées en France. Par ordre d’affluence : Paris (700 000 manifestants), Marseille (7000), Montpellier (6500), Lyon (6000), Lille (4000), Strasbourg (3000), Bordeaux (3000), Metz (1500), Nantes (1500), Biarritz (1200), Toulouse (1000), Rennes (650), Reims (350), Rouen (350) et Grenoble (200). Une Gay Pride rassemble aussi 500 personnes à Saint Denis de la Réunion.

Conclusion :

Désormais, sous la bannière ar-en-ciel, nous ne sommes plus seuls
Désormais, sous la bannière arc-en-ciel, nous ne sommes plus seuls

Dès 1971, on assiste aux premières Gay Pride en Europe, à Londres et à Paris. En Suisse, la première Gay Pride rassemble 300 homos à Berne en 1979. Après Zürich il y a quelques années, le phénomène gagne la Suisse Romande: près de 2’000 personnes défilent dans les rues de Genève en 1997, puis le double l’année suivante à Lausanne. Puis c’est au tour de Fribourg d’accueillir la grande messe homo, qui rassemble plus de 15’000 personnes. Enfin Berne, la capitale, avant que le mouvement ne gagne le Valais en 2001 en suscitant une grande controverse, puis les rives du Lac de Neuchâtel en 2002, pour aller en 2003 investir la capitale jurassienne Delémont.

Oui, les moeurs changent. Le message de fierté fait des adeptes. Trente ans après les émeutes de Stonewall, on célèbre la Gay Pride dans plus de cent cinquante villes dans le monde. Les pays scandinaves ont déjà adopté le partenariat enregistré depuis une dizaine d’années. Récemment, la France a voté le PACS et l’Allemagne a fait pareil. Même la Suisse semble disposée à octroyer l’égalité des droits aux couples homosexuels. Mais si une relative acceptation se profile sur le papier, il n’en va pas de même dans la vie quotidienne, une fois sorti de certains milieux urbains. La problématique de fond n’a pas changé: l’homophobie a de solides racines, et la majorité des gays et des lesbiennes continue de vivre recluse dans le placard de la honte et de la peur, au travail, en famille, à l’école, et dans la rue. Puisse la Gay Pride, avec un message politiquement fort, accroître encore la visibilité et la fierté, en proposant le respect des diverses formes de l’amour.

Anecdotes

Over the Rainbow interprétée par Judy Garland (Dorothy) est coupée au montage car certains décisionnaires estiment que « ça ralentit le film » ou qu’une star de la MGM chantant dans une basse-cour « ça manque de dignité ». Mais la chanson est finalement réintégrée et on connait son succès interplanétaire encore aujourd’hui.

 Lien et sources :


J’ai rassemblé tout ce qu’on peut trouver d’interssant sur le sujet sur l’Internet en piochant dans les sites proposés ci-dessous :

Lambda Education Histoire de la Gay Pride
Lambda Education Chronologie
Collectif LGBT de Lorraine
Belgian Lesbian & Gay Pride
Les Flamands Roses
(asso de Lille)
Wikipédia – L’encyclopédie libre et gratuite

Et pour finir, bonus : quelques photos de plus..
Et pour finir, bonus : quelques photos de plus..

Marche 2006, à PARIS
Marche 2006, à PARIS

Un autre dossier raconte l'hitoire du RAINBOW FLAG, ne manquez pas de le lire ...
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Les soeurs de la perpétuelle indulgence prêche la bonne parole : Le VIH court toujours : protégez-vous !
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Gay Pride 2009 - Paris
Gay Pride 2009 – Paris

Gay Pride Paris : Bertrand DELANOË et Lisa MINELLI
Gay Pride Paris : Bertrand DELANOË et Lisa MINELLI

Retrouver ces vidéo sur dailymotion :

 

Pride 2021 à TROYES

Le samedi 5 juin à 15h sur la place de l’hôtel de ville s’est déroulée la première Pride organisée dans l’Aube. Cette nouvelle manifestation est à l’initiative du Collectif d’Antihomophobe de Troyes en Action (CATA). Le mot d’ordre :

Joie, bienveillance, couleurs et fiertés !
Mais pensée et combat pour les victimes de violences lgbtphobes

Le départ était fixé à 15h place de la mairie. 

Le cortège est passer devant les halles puis fit un arrêt devant le théâtre occupé pour un petit concert.

la marche reprit ensuite sur le boulevard Gambetta ou un temps fut consacré aux thérapies de conversion, avec

  • un  moment de silence pour les victimes.
  • Un autre temps d’hommage fut dédié aux victimes du sida.

Les manifestants passèrent ensuite devant la gare et redescendirent rue Emile Zola pour rejoindre la mairie.

Vous fûtes nombreux à participer à cette première, rendez-vous l’année prochaine …

Le pape favorable à l’union civile des homosexuels

Ca bouge chez les chrétien catholique. Depuis le temps qu’on attendait ça vec beaucoup d’intérêt, cette religion fait (enfin!) preuve d’ouverture d’esprit et affirme désormais sa volonté de modernisme.

Cependant, on imagine quelques grincements de dents chez certains cathos intégristes mais ils devront faire avec ! Le pape étant le porte parole de Dieu, il représente l’autorité suprême des chrétiens catholiques. Les choses avancent pour les cathos citoyens français d’un pays laïque.

Mais faisons un tout petit tour pour voir ce que nous en dit la presse française :

Lu dans l’EXPRESS : afp.com/Filippo MONTEFORTE

« Les personnes homosexuelles ont le droit d’être en famille. Ce sont des enfants de Dieu, elles ont le droit à une famille », a-t-il déclaré dans un documentaire présenté à la Fête du cinéma de Rome.

C’est un changement radical par rapport à ses prédécesseurs. Le pape François a défendu mercredi très explicitement le droit des couples gays, « enfants de Dieu », de vivre au sein d’une « union civile ». « Les personnes homosexuelles ont le droit d’être en famille. Ce sont des enfants de Dieu, elles ont le droit à une famille », a déclaré le souverain pontife argentin, dans un documentaire présenté mercredi à la Fête du cinéma de Rome. « Ce qu’il faut, c’est une loi d’union civile, elles ont le droit à être couvertes légalement. J’ai défendu cela », a-t-il souligné dans ce documentaire intitulé Francesco et réalisé par Evgeny Afineevsky. 

* * * * * * * * * * * *

Lu sur FRANCE INFO.fr

Le pape François défend la création d’une « union civile » pour les couples homosexuels, dans un documentaire.

Le pape argentin s’est exprimé sur ce sujet dans un documentaire du réalisateur Evgeny Afineevsky, présenté à la Fête du cinéma de Rome, mercredi 21 octobre.

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Il reste opposé au mariage pour les couples gays

Ses déclarations en espagnol font suite, dans le film, au témoignage d’un homosexuel, père de trois enfants, qui lui a demandé dans une lettre s’ils devaient fréquenter l’église.

Depuis son élection comme pape, François avait déjà évoqué, sans rejet, la notion d’union civile pour les personnes de même sexe. Dans le documentaire, il plaide toutefois avec une force inédite pour ce modèle légal. Le souverain pontife reste néanmoins fermement opposé au mariage pour les couples homosexuels, ce type d’union devant nécessairement se faire, selon lui, entre un homme et une femme.

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Lu sur le site de France 24.fr

Dans un documentaire, le Pape François se dit en faveur d’une union civile pour les homosexuels

Dans un documentaire qui lui est consacré, le pape François soutient la création d’une union civile pour les couples de même sexe. Si le souverain pontife a souvent fait preuve d’ouverture sur les couples homosexuels, en affirmant régulièrement qu’ils devaient être bien accueillis au sein de l’Église catholique, il reste toutefois fermement opposé au « mariage » gay qui doit se faire nécessairement entre un homme et une femme.

Si le souverain pontife a souvent fait preuve d’ouverture sur les couples homosexuels, il n’avait jamais exprimé aussi clairement son soutien à l’union de deux personnes du même sexe. Dans un documentaire projeté en avant-première mercredi au Festival international du film de Rome, le pape François affirme être favorable à l’union civile pour les couples homosexuels.

« Les personnes homosexuelles ont le droit d’être en famille. Ce sont des enfants de Dieu, elles ont le droit à une famille », a déclaré le souverain pontife argentin, dans un documentaire présenté mercredi à la Fête du cinéma de Rome.  

« Ce qu’il faut c’est une loi d’union civile, elles ont le droit à être couvertes légalement. J’ai défendu cela », a-t-il souligné dans ce documentaire intitulé « Francesco » et réalisé par Evgeny Afineevsky.

Le tour du monde du sexe : les Papous Sambia buveurs de sperme

Pour devenir un féroce guerrier, le jeune garçon Sambia doit se méfier des femmes et boire le sperme de ses aînés.

Par Frédéric Lewino Publié le 09/08/2017 à 11:10 | Le Point.fr | Guerriers Sambias

Comment transformer un jeune garçon tétant le sein de sa mère en homme accompli ? En lui inculquant la peur des femmes et en lui faisant boire du « lait masculin », autrement dit du sperme au cours d’une très longue initiation à connotation homosexuelle.

Dans les années 1970, l’anthropologue américain Gilbert Herdt a séjourné longuement chez les Sambias vivant d’agriculture et de chasse, en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Il raconte que l’initiation des jeunes garçons débute entre six et dix ans quand ils sont séparés de leur mère pour vivre ensemble dans une maison commune.

Cette séparation est marquée par une cérémonie de sept jours au cours de laquelle tous les jeunes garçons concernés doivent affronter 18 rituels, certains relevant carrément du supplice. Les hommes de la tribu les entraînent très loin du village pour rejoindre le terrain d’initiation. Pour commencer, chaque garçon est mené près d’un cours d’eau où un guerrier lui fiche un bâton pointu dans les narines pour le faire saigner abondamment. Pendant ce temps, les autres adultes entonnent des chants guerriers. Si un môme effrayé tente de s’échapper, il est traité avec encore plus de cruauté.

Saigner pour se purifier

Il est maintenant temps de passer à la cérémonie dite le « manger du pénis ». Selon les Sambias, la seule façon pour un garçon de perdre sa part de féminité et de devenir viril, c’est de boire du sperme. Le donneur est un « bachelier », c’est-à-dire un jeune guerrier qui est sur le point d’achever sa propre initiation. Souvent, c’est un oncle du jeune garçon. La fellation s’effectue dans les fourrés et peut se reproduire à plusieurs reprises durant la cérémonie.

Quelques mois plus tard, cette cérémonie se répète, mais avec la nécessité de boire le plus de sperme possible, toujours histoire de devenir le plus valeureux des guerriers. Lors de la puberté des apprentis guerriers, une troisième cérémonie fait d’eux des bacheliers. De buveurs de spermes, ils deviennent des donateurs. Ils sont sévèrement battus et fouettés pour s’endurcir. Le sang doit pisser à flots, du nez, en signe de purification de toute contamination féminine. Enfin, les bacheliers doivent capturer une femme ennemie, et tuer un guerrier étranger après lui avoir fait avaler sa propre semence.

Une odeur à éviter absolument

Cette étape franchie avec succès, le jeune guerrier a le droit d’épouser une jeune fille, mais celle-ci doit être tout juste pubère. Et pas question de lui faire l’amour aussitôt. Durant les premières années du mariage, le seul acte sexuel permis est la fellation avec la croyance que la semence favorisera la production de lait de l’épouse après ses futurs accouchements. Quand, enfin, le jeune homme a l’autorisation d’introduire son sexe à l’endroit que la nature a prévu, il devra néanmoins se garder absolument de sentir l’odeur génitale de son épouse. Ce qui l’oblige à n’introduire que l’extrémité de son pénis dans le vagin de celle-ci, sous peine de tomber malade. De même, doit-il boucher son nez avec des feuilles de menthe. Alors, ne parlons pas d’amours anales… Avant de faire l’amour, le guerrier ne doit pas oublier de demander une fellation à sa femme toujours pour que son sperme se transforme en lait maternel. Très important, enfin, à chaque menstruation de sa partenaire, le mari doit se faire saigner du nez pour ne pas être pollué par le sang menstruel.

Dani tribesmen in ceremonial adornment, Grand Valley, Papua, Indonesia Perhaps the oldest continuous farming society in the world, the Dani are an extremely successful agricultural people. They have resisted pressure to accept modern dress, instead wearing distinctive penis gourds, boars tusks and elaborate feathered headdresses. They are famous for their ritual warfare, but I despite their ferocious appearance I found them to be some of the most pleasant people I have ever photographed.

Le jeune Sambia devient un guerrier à part entière quand il devient père pour la première fois. Le problème, c’est qu’il ne doit plus fréquenter son épouse jusqu’au sevrage de l’enfant, vers trois-quatre ans.

La peur des femmes

Entre 20 % et 30 % des tribus de Papouasie-Nouvelle-Guinée pratiquaient autrefois cette initiation des jeunes guerriers avec le sperme. Par fellation et même par sodomie. L’aimable donateur est parfois appelé le « père-anus ». Certaines tribus pensent même qu’un jeune garçon ne peut émettre sa première semence qu’après avoir été inséminé oralement ou analement.

photo GettyImages

Dans toutes ces tribus, dès son plus jeune âge, les garçons sont élevés dans la peur des femmes. Certains ethnologues pensent qu’il faut y voir un lien avec le fait que les époux sont en général bien plus vieux que leurs conjointes. Craignant que celles-ci les trompent avec des jeunes gens vigoureux pour assouvir leurs besoins sexuels, ils auraient donc mis en place cette stratégie de la peur.

Aujourd’hui, sous l’influence des missionnaires, cette belle tradition du sperme virilisant a quasiment disparu. Elle ne se maintient plus que parmi de rares populations isolées.

La vie en couple

Quand on demande aux personnes vivant seule ce qu’elles pensent de la vie de couple, dans leurs réponses on se retrouve à la Samaritaine :  on trouve de tout et pour cause, chaque personne est unique et sa vision des choses peut s’approcher de celle d’autres mais il y aura toujours la petite différence qui sera caractéristique d’une personne donnée.

Donc voici les quatre questions que j’ai posée invariablement à des personnes hétéro ou LGBT.

  1. Ta conception d’un couple c’est quoi ?
  2. Qu’est-ce que tu attends de la vie de couple?
  3. Qu’est-ce que tu ne veux pas ?
  4. Pour toi, quelles sont les raisons qui te poussent à te mettre en couple?

Jetés comme ça pêlemêle, voici les réponses les plus exprimées :

  • Faire des choses à deux même les choses les plus simples
  • Avoir des projets communs
  • Une complicité de tous les instants
  • Deux personnes qui s’aiment et ayant les mêmes valeurs dans le couple
  • Savoir évoluer dans le temps en même temps.
  • Être protégé et protéger
  • Être en osmose
  • Avoir une vie équilibrée
  • Fonder un foyer
  • Faire en sorte que notre couple fonctionne
  • Que ma moitié soit mon ami, mon amant, mon confident
  • Aimer et se sentir aimé
  • Me sentir en sécurité
  • Rire avec lui de tout et n’importe quoi
  • Trouver du soutien dans des sales moments, et inversement
  • Accompagner l’autre dans son cheminement, l’aider à accomplir ses projets,
  • J’attends d’être écouté, mais je dois écouter aussi mon partenaire,
  • Être soutenue et le soutenir
  • Le voir s’épanouir, lui donner les moyens de son épanouissement
  • le rendre heureux d’un rien
  • Veiller sur l’autre.
  • Se donner mutuellement l’exclusivité ce qui n’a rien à voir avec la possessivité
  • Être là pour les bons moments mais aussi dans les moments difficiles
  • C’est avoir des problèmes à 2 que tu n’aurais jamais eu tous seul
  • Parler et échanger sur choses de la vie,
  • Dialoguer tout en respectant les différences de point de vue de l’autre
  • Partage de façon naturelle et positive sans obligations
  • Donner et recevoir de la tendresse
  • Avoir ou faire du sexe en parfaite osmose
  • Qu’il soit attentif et attentionné comme je lui serai tout aussi attentif et attentionné.
  • Ne se voir que pour les meilleurs moments, profiter
  • Être avec la bonne personne pour passer sa vie
  • Être en phase sur tout (quotidien et sexe) sinon ça ne marche pas
  • Alors confiance en tout lieu en tout point. Ne pas se poser de questions toxiques. Se dire que l’autre t’aime et si par hasard il dérape se convaincre du peu d’importance de la chose.
  • Se baser sur ce pourquoi on est ensemble. Par exemple des valeurs morales communes ce qui est primordial.

Ce que tu ne veux plus …

  • Je ne veux plus être fliqué, surveillé
  • Ne pas être dominé ni dominer l’autre, être sur le même niveau d’égalité pour tout ce qui construit le couple
  • Se faire humilier et rabaisser car notre moitié n’a pas confiance en elle
  • Être un trio et non un duo
  • Subir ses problèmes personnels (alcool, drogue, ..) je suis là pour l’aider à s’en sortir pas pour subir ses sautes d’humeur ou sa violence.
  • Ne pas être gênée quand on fait des sorties (famille ou amis)
  • Se sentir seul(e)
  • Me sentir oppressée ou harcelée moralement
  • Qu’il pète un plomb pour rien
  • Être en couple cela induit une exclusivité. Je suis sa priorité et il ou elle est ma priorité
  • Me sentir agresser
  • je ne plus être enfermé dans une vie que je veux pas où je ne me sens pas bien. Dans une vie qu’il a choisie pour nous deux mais qui ne me convient pas
  • Je ne veux pas revivre la même expérience qu’avec mon ex :  être malheureux avec lui et lui qui ne le voit pas ou fait comme si et résister en espérant que sa s’arrange
  • Faire à bouffer et ce n’est jamais bon, lui faire ses lessives et son repassage et ce n’est jamais assez bien pour lui. 
  • Ne plus être libre de voir mes amis, de sortir sans avoir une scène…
  • Ne pas avoir de jardin secret. Ne pas le voir fouiller et me fliquer, en trouvant et utilisant tous mes mots de passe
  • Avoir un mec qui rentre souvent tard de réunion et apprendre par des langues de pu** sur le net qu’il s’est fait baiser sur des parkings par des routiers.
  • Plus jamais ça : quand tu rentres ça te fait la gueule, quand tu pars au boulot ça t’engueule. je veux plus d’un colérique.
  • Le voir sur son ordinateur toute la journée car il joue toute la journée sur son pc aux jeux vidéos et me laisser tout le boulot à la maison.
  • Être esclave d’un type qui est jaloux comme tout
  • je veux plus vivre avec un menteur et un hypocrite.

Un mot revient souvent pour ne pas dire toujours « Respect ». Il partage la même marche du podium avec le mot « partage ». Ces mots sont présents dans toutes les réponses.  Mais (oui purée y a un « mais »), en ce qui concerne le partage, ce dernier est à géométrie variable. Mais quel que soit le modèle retenu par les membres du couple, aucun effort ne doit être fait pour parvenir à construire le modèle choisi puisque c’est exactement ce que veulent chacun des deux partenaires. 

Définitions du couple :

  • Personnes unies par le mariage, liées par un pacs ou vivant en concubinage : Un couple uni.
  • Couple au sens de vie en couple, lors du recensement de la population : « Une personne vit en couple si, âgée de 14 ans ou plus, elle répond oui à la question « vivez-vous en couple ? ». Cette question, introduite dans le bulletin de recensement depuis 2004, n’impose aucune condition concernant l’état matrimonial légal ou le conjoint (celui-ci peut vivre ou non dans le même logement, être ou non de sexe différent…). »
  • Couple, au sens des enquêtes auprès des ménages : Un couple est composé de deux personnes de 15 ans ou plus, habitant le même logement et déclarant actuellement être en couple, quel que soit leur état matrimonial légal (qu’ils soient donc mariés ou non).
  • Couple au sein d’un ménage (recensement de la population) : « le couple au sein d’un ménage correspond à un ensemble formés de deux personnes de 18 ans ou plus sauf exception, qui partagent la même résidence principale et qui répondent à au moins l’un des critères suivants : ils déclarent tous les deux vivre en couple ou être mariés, pacsés ou en union libre. Les couples ainsi constitués à partir des réponses au questionnaire du recensement sont des couples de fait. Cette définition est utilisée dans certaines exploitations statistiques du recensement pour étudier la composition des familles au sein d’un logement, et notamment des familles avec enfant(s) ».

La monogamie

du grec monos, un seul, et gamos, mariage, est chez les humains un régime juridique n’autorisant à un homme de n’épouser par mariage qu’une seule femme et pour une femme qu’un seul homme. Par opposition, on parle de polygamie.

La polygamie ou polyamour 

La polygamie ou polyamour (de l’anglais polyamory), ou pluriamour, est une orientation et une éthique des relations amoureuses où les partenaires sont en relation amoureuse avec plus d’une personne, avec le consentement éclairé de toutes les personnes concernées. Ces relations sont souvent confondues avec l’adultère, l’infidélité, la polygamie ou le libertinage. Ces relations sont basées sur la liberté sentimentale et sexuelle, l’égalité et l’honnêteté entre partenaires, le respect des choix individuels et de l’autonomie de chacun, le consentement mutuel.

Le terme « polyamoureux / polyamoureuse » (ou « poly ») désigne les personnes adhérant à cette éthique — qu’elles soient ou non présentement engagées avec plusieurs partenaires — ainsi que les relations et les couples basés sur ces principes. Ces « relations polyamoureuses » peuvent prendre des formes très diverses, le polyamour prônant la négociation par les partenaires des modalités de la relation.

Classer les schémas amoureux ?

Nous allons les classer par niveaux de catégories sur une échelle qui en comptera 5

Niveau 1

Chacun chez soi, pas de vie commune, juste une relation régulière et suivie pour du sexe, uniquement du sexe et peut-être un verre de temps en temps dans un bar de la ville, ou une sortie au ciné éventuellement. Aucun compte à rendre. Liberté totale. Hors de question de laisser la clé de son appart au partenaire … A ce niveau là on ne sait si on peut parler de sex-friends ou de couple …

Niveau 2

Chacun chez soi, pas de vie commune, juste une relation régulière et suivie pour du sexe avec quelques options supplémentaires, celle de passer quelques soirées (et nuits) l’un chez l’autre quand ça nous chante, de passer les week-ends ou les vacances ensemble. Chacun garde ses habitudes et son style de vie. Tout est et restera cloisonné : L’un ou l’autre est libre d’aller et venir où bon lui semble, de voir qui il veut (membre de la famille, simples amis, ou plan cul) et rien ne l’oblige à partager avec l’autre son tissu social. Mais pas de compte à rendre sur le ou les jardin(s) secret(s). Il est toutefois possible de laisser la clé de son appart au partenaire …

Niveau 3

Là on peut dire que le schéma est identique au niveau deux et, pour ne pas être seul, on y ajoute la vie commune en supplément.  Le niveau 3 se différencie du niveau 2 par le fait qu’on habite ensemble, on vit ensemble, on dort ensemble toutes les nuits. Cependant, comme pour le niveau 2, il ne doit être imposée aucune contrainte.  Chacun garde ses habitudes et son style de vie. Tout est et restera cloisonné : L’un ou l’autre est libre d’aller et venir où bon lui semble, de voir qui il veut (membre de la famille, simples amis, ou plan cul) et rien ne l’oblige à partager avec l’autre son tissu social. Être entièrement libre de tout sans aucun compte à rendre. Côté sexe, même si c’est pas trop encouragé, on peut se permettre l’un et l’autre (à la condition expresse qu’aucun des deux ne soit jaloux) quelques escapades de temps à autres tant que ça reste occasionnel. Tout doit être dit au partenaire et à chaque instant il conserve son droit de veto ! Chacun fait fait c’qu’il lui plaît, plaît… 

Niveau 4

OK pour la vie commune et on est dans le partage total au sein duquel il n’existe plus aucun cloisonnement familial (l’un et l’autre rencontre tous les membres de la famille du partenaire), il connait tous ses amis et même tout ou partie des collègues de boulot. Un compte courant commun est ouvert.  On peut même investir dans de gros projets (envisager le mariage ou plus simplement un PaCS, l’achat d’une maison,  etc…). Côté sexe, l’exclusivité sera de mise. aucune escapade ne sera tolérée. Des règles sont mises en œuvre et chacun se doit de les respecter sans les transgresser.  Dans le cas contraire les choses se passeront mal, ce serait pris comme une trahison.

Niveau 5

Exclusivité sinon rien, y compris TOUT partager, le bon et le mauvais sans restriction soit,  partager à deux des problèmes qu’on aurait jamais eu seul. On essaie de passer le maximum de temps ensemble. On partage tout avec l’autre et la réciproque est vraie aussi. Aucun effort ne doit être fait pour y arriver puisque c’est exactement ce que veulent chacun des deux partenaires. Aucun écart sexuel, aucune infidélité ne sera tolérée. Si c’est le cas, ses valises sont prêtes dans la demie heure qui suit !

Destination Couple-Land

Nous sommes d’accords ? Quel que soit le modèle retenu par les membres du couple, aucun effort ne doit être fait pour  parvenir à construire sur le modèle choisi puisque c’est exactement ce que veulent chacun des deux partenaires.  Le modèle devra convenir aux deux partenaires. S’il ne convient qu’à l’un deux alors le couple part dans le mur et le tout est voué à l’échec. Imaginons, une situation donnée qui ne colle pas avec les aspirations de chacun :

  • Disons que « A » n’aime pas courir le gueux. « A » aime avoir une vie simple auprès de « B » et le reste ne l’intéresse absolument pas !
  • En revanche, « B » aime avoir un amant en supplément de « A », quand ce n’est pas plusieurs. Cela induit que « B » devra s’absenter durant les week-end pour aller auprès de « C » (qui, soit dit en passant, se classera dans la catégorie de niveau 1
  • « B » n’est finalement jamais seul. Ce dernier vit auprès de « A » toute la semaine et part tous les week-end retrouver « C » son amant  avec lequel il partagera d’autres choses telles que les repas entre amis les soirées conviviales, les soirées sexe et bien sûr les nuits câlines,
  • En résumé, « A » devra partager « B » avec « C ». Bien que « A » en soit affecté, ce dernier devra se contenter de week-end en solitaire tout en attendant que « B » veuille bien lui revenir. « B » est plutôt satisfait de sa vie de couple. Mais qu’en est-il de « A »… Même par amour, que gagne « A » dans ce schéma qui ne lui va pas du tout ?

C’est pourquoi, envisager une vie de couple c’est comme préparer un voyage à l’étranger avec son partenaire. 

  • La première des évidences est d’être certains que les deux ont envie d’aller au même endroit ! 
  • Partir pour le même pays, y visiter les mêmes villes.
  • Puis, au sein de ces villes, s’assurer que l’on ait envie d’y voir les mêmes choses serait un gros plus. Cela dit rien n’empêche d’avoir envie de visiter des choses différentes et dans ce cas, il est préférable de s’assurer que l’autre est partant pour ça sinon, il faut s’organiser pour que, pendant que l’un visite un musée, l’autre ait le loisirs d’en visiter un autre…

Si on reprend point par point cette exemple on peut donc faire aisément un parallèle avec la vie de couple.

Billet pour une même destination

La première des évidences est d’être certains que les deux ont envie d’aller au même endroit ! En effet, les deux partenaires ont-il envie de s’investir à fond dans une vie de couple ? L’un des deux ne se contenterait-il pas tout simplement d’une vie ami-amant ? Chacun ayant son appartement et les deux se retrouvent dans la semaine pour passer des soirées ensemble ainsi que quelques-uns (ou tous les) week-end et même pourquoi pas les vacances ensemble.

Si l’un d’eux n’est pas dans le même trip, il est inutile de continuer dans cette voie, sinon, cela revient à dire que les deux partenaires se retrouvent dans le même aéroport mais pour prendre deux vols différents … ça n’a pas de sens.

Partir pour le même pays y visiter les mêmes villes.

Un fois que l’on est d’accord sur le principe de la vie commune, est-on prêt à abandonner son appartement et ses affaires pour intégrer celui du partenaire ? Préfère-t-on se débarrasser de nos appartements respectifs mais garder les meubles ? Oui encore plus radical : tout bazarder pour recommencer une nouvelle vie à zéro ?

Puis, au sein de ces villes, a-t-on envie de visiter les mêmes choses ?

Chacun des deux partenaires a ses propres goûts, ses propres envies, ses propres centres d’intérêts. Certains sont communs au deux, d’autres pas. A-t-on envie de les faire partager à l’autre ? A-t-on envie de découvrir ceux de l’autre ? Si non qu’est-on prêt à faire pour laisser l’autre jouir de ses passions ? Est-ce que ça nous coûte de laisser l’autre nous quitter pour sa passion ? Si ça nous coûte (cher) alors on parle de concessions sinon tout va bien. Faire des concessions peut peser sur un couple à la longue.

Dans tous les cas, envisager une vie de couple suppose de revoir sa propre vie. Ça impose de prendre de grandes décisions avec de lourds investissements personnels. Cela engage nos responsabilités l’un envers l’autre. Démarrer une vie de couple n’est pas une chose anodine, c’est une étape importante dans la vie de chacun. Ça fait peur à beaucoup d’homosexuels et pourtant, regarde-t-ils du côté hétéros ? Où en serait le monde si les hétéros hésitaient de la sorte ? Entre homos, il ne s’agit que de vie commune, avec une maison ou un appart éventuel à la clé. Entre hétéros il est question d’enfants ! Faire des enfants est encore plus lourd en termes de responsabilités.

Bien sûr que les couples hétéros divorcent.

Mais pas tous ! Y en a qui tiennent non ? Et puis même s’ils divorcent, est-ce une raison pour s’arrêter de vivre et de ne pas vouloir vivre en couple ? Le monde serait mort depuis longtemps si les hétéros pensaient comme beaucoup d’homos. La vie de couple vaut la peine d’être vécue. S’endormir chaque soir auprès de celui qu’on aime, enlacés, n’a pas de prix… Et que dire de se réveiller auprès de lui, de voir son sourire comme premier spectacle du matin, de prendre le petit déjeuner ensemble avant de commencer une journée dure au milieu d’une jungle humaine impitoyable ? Et que dire du fait de pouvoir vieillir auprès de celui qu’on aime ? De pouvoir s’occuper de lui quand tout merde pour lui ? et réciproquement ? Y a-t-il quelque chose de plus précieux que d’avoir la chance de partager sa vie avec celui qui nous va parfaitement ??

Ne penser qu’à lui. Tout lui donner pour mieux tout recevoir de lui. Compter sur lui…

Ok on a tous nos amis mais ils ont leurs vies à mener ! Ils ne peuvent être présents dans nos vies 24/24h 7/7jours… Eux aussi ont leurs affaires à mener, leurs soucis à résoudre, leurs quotidiens à remplir.

Quand ils nous quittent après une super bonne soirée, ils partent vers leur quotidien et nous restons seuls face au nôtre. Les soirs de certaines déprimes, a-t-on envie de les emmerder avec notre spleen ? Et eux ? pensent-ils à nous ? Quand on est cloué au lit avec 39°, a-t-on envie de les appeler pour qu’ils nous prépare un dîner chaud tant on est incapable de se lever ? Et eux où sont-ils ? Les amis c’est une force dans nos vies mais ce n’est pas tout. Ils sont souvent absents (inconsciemment) pendant que nous déprimons seuls devant nos solitudes…

Au contraire, que dire du bonheur de partager au quotidien les tout petits plaisirs de la vie avec l’homme que l’on aime ? Que dire du plaisir de partager nos sentiments sur un film à la sortie due la salle de ciné, devant un verre, dans un café de la ville ? Que dire de la joie de se retrouver devant un paysage somptueux au centre d’un pays fabuleux à ses côtés pour partager avec lui nos émotions ?

Mince y a pas photo les gars.

Vous avez trouvé l’homme de votre vie ? Merde foncez ! On a qu’une seule vie. Ne la vivez pas au travers du regard des autres !

Ils seront où ces gens qui vous aurons gâché votre vie au soir de celle-ci ? Qu’en auront-ils à faire devant votre constat d’échecs parce que vous avez passé vos jours à vous soucier du « qu’en dira-t-on ? ». Quand aurez vous compris que votre vie vous appartient, que vous ne devez laisser personne d’autre en prendre les rennes, que vous devez la vivre pleinement sans vous soucier de ce qu’en pense votre voisin, votre famille, ou même vos amis. Tous ces gens vivent la leur, vivez la vôtre. Faites en sorte de n’avoir jamais à dire « purée, si j’avais su, si j’avais été moins con… ». Des regrets ? bof ! Mais des remords ! jamais ! Ne rien regretter sera déjà pas si mal non ?

Conclusion :

Et pour terminer je vous renvoie à la dernières séquence du film de 1994, réalisé par Stephan Elliott : « Priscilla, folle du désert » où Hugo Weaving (Mitzi) dit Terence Stamp (Bernadette/Ralph) Tu es sûr ? et la réponse de Bernadette : « tu n’en sais rien tant qu’on a pas essayé…. »

La PrEP ? Tout savoir ce truc…

La PrEP définition : Prophylaxie = éviter une infection. Pré-exposition = le traitement doit se prendre avant (et après) un éventuel contact avec le VIH.

En France, environ 7000 personnes sont actuellement sous PrEP, dont 97 % sont des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes.

La PrEP s’adresse à qui ?

La PrEP s’adresse aux personnes qui n’ont pas le VIH . Depuis janvier 2016 en France, le PrEP est un moyen de prévention efficace qui permet de ne pas se faire contaminer par le virus du sida. Une pilule bleue accessible uniquement sur prescription médicale et prise en charge par l’Assurance Maladie, destinée aux personnes n’ayant pas le VIH et n’utilisant pas systématiquement de préservatif alors qu’elles font partie des milieux où le virus circule.

Beaucoup de gens confondent la Prep avec le traitement post-exposition (TPE) dit aussi « traitement d’urgence » qui doit être pris au plus tard dans les 48 heures après un risque de transmission puis tous les jours pendant un mois. Comme tout médicament, la PrEP doit être prescrite par un-e médecin et nécessite un suivi .

La PrEP serait efficace ?

SAN ANSELMO, CA – NOVEMBER 23: A pharmacist pours Truvada pills back into the bottle at Jack’s Pharmacy on November 23, 2010 in San Anselmo, California. A study published by the New England Journal of Medicine showed that men who took the daily antiretroviral pill Truvada significantly reduced their risk of contracting HIV. (Photo Illustration by Justin Sullivan/Getty Images/AFP

La PrEP serait efficace dans près de 100% des cas. À l’heure actuelle, le seul médicament utilisé pour la Prep associe deux antirétroviraux contre le VIH : l’emtricitabine et le ténofovir disoproxil. Ce médicament est commercialisé sous la marque Truvada® et existe désormais en versions génériques. Il est important de souligner que la Prep, tout comme le TPE, ne protège pas d’autres infections sexuellement transmissibles (IST) : gonorrhée, condylomes (liés au pa- pillomavirus), chlamydia, hépatites A/B/C, syphilis, etc. C’est pourquoi la Prep doit être accompagnée d’un suivi renforcé et individualisé en santé sexuelle : dépistages réguliers des IST, tests de grossesse, contraceptions.

La prise d’emtricitabine/ténofovir disoproxil pour réduire le risque de contracter le VIH est généralement bien tolérée. Mais comme la plupart des médicaments, elle peut occasionner des effets indésirables.
Il est possible d’éprouver de légères nausées ou des diarrhées (1 personne sur 10), des maux de tête ou de perdre un peu de poids au début du traitement. Dans les études, ces effets disparaissent en quatre à huit semaines.

Des effets secondaires plus sérieux, liés à des problèmes rénaux ou osseux, sont rares. Au cas où ils se produisent, ils sont réversibles à l’arrêt du traitement. C’est pourquoi une surveillance de la fonction rénale est nécessaire avec la Prep.

Un traitement pris en charge par l’Assurance maladie 

Toute personne prenant la PrEP est suivie médicalement et des dépistages sont réalisés fréquemment. Le médicament et ses génériques sont pris en charge par l’Assurance maladie. Son développement pourrait permettre de réduire le nombre de nouveaux cas de séropositivité. En France, environ 6 000 personnes seraient infectées par le VIH chaque année.

quelques liens pour en savoir beaucoup plus ?

https://www.aides.org/prep

https://sante.lefigaro.fr/article/la-pilule-antisida-confirme-son-efficacite/

Drague Gay : Avant, y avait la vraie vie !

Certains vont penser : « Ahhhh, mais j’ai affaire au Stéphane Bern de l’histoire des pénis » Oui, je sais, c’est un peu tautologique. Il est vrai que bien avant Grindr, bien avant internet, bien avant le Minitel même, il y avait la vraie vie !

Déjà, les gays sont une véritable minorité en soit et si en plus on aime les hommes noirs par exemple, là on peut dire que c’est mal barré pour nous. Si on en juge par des études sérieuses menées aux Etats-Unis, trouver l’âme sœur est à la base une sacrée galère : Regardons les chiffres: 14% de la population américaine s’identifie comme afro-américaine noire ou multiraciale, 4% s’identifient comme bisexuels, 2,2% des hommes s’identifient comme homosexuels et 4,6% des hommes et des femmes noirs s’identifient comme LGBTQ + . Les Afro-Américains et la communauté LGBTQ + sont tous deux des populations minoritaires aux États-Unis. Si vous parlez spécifiquement des hommes noirs gais, c’est encore plus un groupe minoritaire. Wikipedia lien pour en savoir plus

Des études montrent que ces chiffres augmentent, mais, jusqu’à ce que nous voyions une augmentation spectaculaire, sortir avec des célibataires noirs homosexuels, c’est toujours comme chercher une aiguille dans une botte de foin. Les applications et les sites de rencontre noirs (Gay Black) peuvent aider les célibataires homosexuels à trouver quelqu’un qui correspond à leur style de vie, mais il vous faudra beaucoup de volonté et de patience…

Alors comment se rencontraient les homosexuels dans la vraie vie ?

Et bien dans les bars, bien sûr, clandestins parfois, des événements comme des bals et puis les lieux en plein air !

Imagine : il fallait sortir de chez soi pour aller non pas en Über ni en calèche mais en voiture faire des dizaines de kilomètres, retrouver un endroit qu’on aurait vu une fois, ou, dont on aurait entendu parler sous le manteau de zibeline et dont on n’est même pas sûr qu’il se trouve bien là, et puis… Et puis ? Éventuellement rencontrer quelqu’un qui aurait eu le même courage même s’il ne plait pas forcément mais bon…

A Paris, forcément ça a toujours été un peu plus facile : depuis le 18è siècle en effet, les jardins des Tuileries ont toujours été un haut lieu de drague gay, et aussi ,pendant longtemps, de la prostitution homosexuelle.

Les jardins des Tuileries

Alors mettons nos chaussures de foot à talons et partons à la rencontre des ombres qui hantent les labyrinthes des jardins du Louvre en ayant l’impression d’être Alice au pays des pervers. Ah ça, vous en verrez des lapins pressés, des gros chats qui fument, et même des reines de cœur. Dis donc, à l’époque, c’était tellement bondé on se serait cru dans les toilettes d’un concert de Mylène Farmer (là où tout se passe, comme chacun sait).
Ce qui est génial dans ce genre d’endroit, avec la lumière un peu tamisée, c’est que tout le monde porte l’uniforme de la nuit : il n’y a pas de nationalités, pas de statut social, pas de métier. Juste des langues. C’est « Juste une question de feeling » ..

Ça déambule, ça se frôle, les regards se croisent, les mains cherchent les braguettes. Magiques ? Ca dépend de quel point vue on se place. C’est vraiment la Samaritaine : on peut tout y trouver ! Ou une auberge espagnole, on y amène ce qu’on veut, et on y trouve à peu près tout : des super moments sexuels ou une super discussion philosophique avec les lumières du Louvre en arrière plan, échanger juste un baiser, ou plein d’IST. C’est le la boîte à bonbons de la baise ; On sait jamais sur quel chocolat on va tomber, on espère juste que ce ne sera pas celui qui va nous écœurer. Pour ça, il y a les rats en été qui se faufilent encore plus vite que les petits cochons, et la boue par temps de pluie qui laisse des preuves sur le bas de pantalons.

Et en province ?

Vous pourriez presque faire un copié/collé de ce que vous venez de lire en occultant le décor bien sûr. En province on trouve les mêmes styles de gens (les duchesses sophistiquées, pleines aux as, assommantes avec leurs « je passe mes vacances à Myconos » y sont heureusement beaucoup moins nombreuses)…

Bon y a aussi ceux qui squattent leur voiture, qui n’en descendent jamais et dont on se demande bien ce qu’ils viennent faire là ! Souvent même ils ont le nez sur leurs écrans de smartphone et … bah justement, ….et ? Rien !

Et puis il y a ceux qui tournent et tournent et tournent et tournent encore et encore à pieds dans les sentiers ( ceux-là sont les randonneurs ) ou pire en voiture d’un parking à l’autre (je vous raconte pas le budget carburant) pour finir par s’en aller sans avoir rien fait, …

Il y a les piliers, ceux qui squattent adossé à un arbre, un mur, un parapet peu importe et qui restent là coûte que coûte de peur que ce sur quoi ils sont adossés ne supporte pas leur absence et ne finissent par tomber.

La nuit, surtout les nuits sans la clarté de la lune, y a les « lucioles rouges ». Ce sont les fumeurs qu’on repère partout où il fait sombre au moyen des braises de leurs cigarettes. Ceux-là attirent les autres mais ce n’est pas pour autant qu’ils vous accorderont leurs faveurs.

Moi ? Non pouah !! Je traîne pas sur les lieux de drague

On sera charitables concernant les « Sainte-Nitouches du Grand Couvent de la Piété Mondaine » qui claironnent à qui veut l’entendre qu’elles sont sérieuses, elle !!! Mais oui ma brav’dame, pour rien au monde, elles ne fréquentent ce genre d’endroit car, pour l’AmoOouur de Dieu, elles ne sont pas de celles qui couchent le premier soir.. On y reviendra un peu quand même sur ces Sainte-Nitouches

Quoi que beaucoup en disent, il n’y a jamais à avoir honte d’avoir du désir et de vouloir l’exprimer. Ni peur des gens : si on y va, d’autres comme nous y vont aussi. La preuve, même moi j’y suis allé : bon, difficile d’y croiser beaucoup de Drag Queen en goguette, à moins qu’elles ne soient en civil… Tous ne sont pas non plus forcément des bêtes assoiffées d’orgie. Et puis au hasard d’un écart dans un fourré, vous pourriez bien voire la Grande Donneuse de Leçons qui fréquentent les dîners en ville. Mais si …. vous savez bien … la « Sainte-Nitouche du Grand Couvent de la Piété Mondaine » en train de se faire laminer dans tous les sens sans aucun scrupule. Mais et vous ? C’est peut-être, vous-même, ce que vous cherchez… Non ?

Comme beaucoup de seniors, j’ai quelques souvenirs de ma jeunesse passée, que la pudeur m’empêche de raconter ici … NONNNN, je déconne. Faites juste attention à vous : prenez vos capotes et/ou ta Prep, pas d’objets de valeur, dites oui si vous avez envie, non si ça ne vous intéresse pas, et puis, envoyez la ronde ! Envoyez l’orchestre !

Attention quand même à ne pas vous faire surprendre le pantalon en bas des jambes, lors d’un contrôle de police !

Histoire de Camille, Travestie occasionnelle…

Avant-propos

Je me présente, Camille, travestie occasionnelle. Avant de commencer à me lire et pour bien comprendre mes propos, mes motivations et des tas d’autres choses je pense qu’il est souhaitable de fournir quelques informations aux lecteurs et lectrices sur les travestis.

Oui, il existe avec l’avènement du net, plusieurs tendances et style de travestis :

  • Vous avez les travesties qui vivent 24/24.
  • Vous avez les travesties occasionnelles comme moi qui expriment leur féminité totale en fonction de leur possibilité.
  • Vous avez travesties qui ne le sont juste pour du sexe avec les hommes.
  • Vous avez travestis qui n’en sont pas du tout car ils portent dessous ou plus de madame et sans aucun entretien de soi (poils, barbe, moustache ou tenue trop petite pour eux). Ces personnes devraient plus se dire comme étant : « homme-en-lingerie-femme ».

Ces précisions sont à l’attention de nos amis lecteurs et lectrices pour leur expliquer les tendances qu’ils peuvent rencontrer ou côtoyer sur des sites. Souvent j’ai remarqué que les personnes avaient du mal parfois à s’y retrouver. Je ne parle pas dans cette information sur la vénalité de certaines personnes qui se retrouve partout et sur tous les sites.

 Le principal dans toute cette démarche du travestissement et d’assumer son choix pour réussir à être soi-même et bien dans son corps, y compris face aux critiques ou aux sarcasmes. Oui, travestis est aussi avoir des envies des désirs de plaisir de jeux c’est être comme toute personne humaine. La chose la plus importante est le respecter des personnes tant les femmes les hommes les bis le 3ème genre.

On retiendra surtout ceci : La liberté individuelle est une des bases de la société.

Voici l’Histoire de Camille, Travestie occasionnelle…

Etant jeune, j’aimais, en cachette, mettre les habits de ma  grande sœur . Puis vint le moment où je deviens adulte et autonome. Je redécouvre mon désir féminin ancré en moi vers l’age de 24 ans. A ce moment la, je vivais avec une femme , je profitai de ses absences pour m’habiller en femme. Début trentaine une période où je suis revenue célibataire.

Camille souhaitant rester anonyme (elle est mariée à une femme qui ne sait rien de son secret) aucune des photos ici ne représentera nous belle travestie. Cela étant dit nous remercions chaleureusement les propriétaires des photos de nous autoriser à les utiliser ici, dans le cas contraire faites-le nous savoir et nous les supprimerons sans problème..

Là, j’entame mes premiers achats perso de dessous féminins. Ce fut des bas porte-jarretelles, un string, une mini jupe. Peu de temps après, achat de chaussures , je choisis des escarpins talons de 5 cm.

Je commençais l’apprentissage de marcher avec ces escarpins. La démarche, pour être féminine, demande d’observer les femmes avec chaussures à talons. Je remarquais qu’une belle démarche est celle où les jambes restent proches l’une de l’autre avec une allonge courte et le corps droit.

Pourquoi commencer avec talons de 5 cm ? Faire les choses dans l’ordre et commencer par faire simple en augmentant peu à peu les difficultés : Prendre une bonne habitude et acquérir une certaine aisance avec des talons de 5 cm est plus aisées que de commencer par des talons de 10 cm. Cela écarte les risques de se tordre les pieds, de ne pas acquérir l’équilibre et de n’avoir pas la bonne posture avec les talons.

Quelques mois plus tard, lors d’une soirée entre amis, je rencontrai une femme « LYDIE » de 8 ans mon aînée et divorcée. Nous avons fini la soirée et le w.e ensemble chez elle. Ce dimanche fut un moment important et magique car chez elle, les placards étaient remplis de fringues très variées allant du style BCBG à très osées. Elle remarqua mon intérêt, non dissimulé, pour les tenues sexy. Lydie me demanda après que avoir déjeuné et fait nos toilettes de choisir les dessous et dessus qu’elle devrait porter.

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Cette proposition m’enchanta, je m’empressai de fouiller dans ses tiroirs en adoptant l’attitude de la personne qui n’arrive pas  choisir, mais en fait, je voulais surtout tout découvrir le contenu de ses tiroirs. j’optai pour un soutien gorge, un porte-jarretelle dentelle et string noir/rouge, des bas fins noir. Pendant qu’elle mettait ses dessous, je fouillais dans ses placards pour compléter sa  tenue du jour. Je remarquais un beau chemisier beige que je choisis complété d’une jupe mi cuisse cuir bordeaux. Pour accompagner cet ensemble je lui suggérai les escarpins noires ouvert talons 10 cm qui, je pensais, lui irait bien.

Un élément allait changer ma journée de ce dimanche . Lors de cette agréable recherche, je bandais et elle avait remarqué mon enthousiasme et l’effet à la vue et au contact de sa lingerie. Lydie me fit la remarque que j’étais excitée en touchant ses bas, ses culottes, etc.. je ne pu nier l’évidence et là, elle m’annonça qu’elle allait m’habiller en femme sexy. Je rougis, je reconnus, j’aimais mettre des vêtements de femme. Cela lui a tellement plu que nous nous sommes embrassées longuement mais, elle refusa  à cet instant que je la touche. Elle décida très vite ce que je devais porter en tenant compte de ma taille en comparaison à la sienne. Lydie faisait du 37 ou 38 et 36 en chaussures alors que moi j’étais plutôt dans la taille 40 en fringue et en chaussures.

Pour les dessous, elle pris un corset, un string, des bas couture gris. Pour le dessus et pour finir la tenue elle trouva une robe portefeuille courte. Là commença un moment de vie géniale. Débarrassée de mon peignoir, nue devant Lydie, elle ajusta le corset sur mon corps et je me suis mise à bander fort ce qui l’amusa beaucoup. Le corset ajusté elle m’enfila les bas tout en me provocant avec caresses furtives petit bisous sur mon sexe  sur mon corps. Elle mit le string comme je bandais elle m’allongea sur le bord du lit me suça jusqu’à l’explosion de mon désir. Ce fut la 1 ère fois qu’une femme avait mon sperme en bouche. Elle me redressa nous avons échangé le baiser du sperme. Lydie alla chercher un gant humide et froid pour bien essuyer mon sexe moins vigoureux. Intérieurement j’étais toujours excitée d’être en femme. Elle monta le string une fois mis elle m’ordonna me mettre sur le ventre et elle me donna une fessée comme punition d’avoir joui. Je découvris, ce jour là,  que j’adorai une certaine forme de fessée. Par la suite je les appelais « la fessée coquine ».

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Elle prit ensuite la robe sans manche et la mis de telle façon qu’elle laisserait voir le haut de mes cuisses quand je marcherai. Sans chaussures ni perruque j’étais seulement un homme en femme avec quelques poils. Mais elle modifia l’apparence de mon visage en me maquillant et en nouant une écharpe autour de ma tête. Quand je me vis dans la glace je me suis trouvée belle. Nous avons tout le dimanche déambulé et pris du plaisir sans retenue et à la fin de la journée je me sentais bien dans ce corps de femme et de soumise. Lydie en me démaquillant, m’annonça qu’elle m’achèterait une perruque et des vêtements. Moi, je décidais de m’offrir des bottes avec des talons de 10 cm. Enfin, nos avons convenu qu’elle m’épilerait. Il était facile pour elle de me fournir des tenues féminines étant commerçante de vêtements pour femme.

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Nous nous fixâmes un rendez-vous chez elle pour le vendredi suivant où je restai jusqu’au dimanche soir. En arrivant chez elle , elle désigne la sdb pour  je me douche puis que je me présente nue devant elle au salon. Je remarque tout un attirail pour l’épilation et j’en bande. Elle sourit. Elle me prend en bouche juste pour m’exciter et jouer avec mon désir. Lydie organise sur la moquette un espace pour l’épilation. Elle étale un drap et me positionne au début debout. Pour mes jambes elle commence par passe d’abord un rasoir afin de raccourcir les poils puis me fini à la cire. Pour entretenir le caractère « jeux sexuels », tout en m’épilant, elle me lèche les testicules et le sexe…

Crédit photos : Femmes Spectacles
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Puis elle m’allongea et fit de même sur le torse. Lydie étant à genoux ou à quatre pattes, j’en profite pour glisser mes mains sous sa jupe et remarque qu’elle ne porte pas de culotte. Une fois mon torse terminé, elle me saute au cou pour un baiser d’enfer et nous forniquons jusqu’à plus soif. Je devais, tout le week end, être son mâle doublé de sa femelle docile qui la comblait. Le samedi matin, elle décréta d’épiler partie intime entièrement. Ma sensation, avec son toucher ses coquineries sa douceur, m’ont submergé de plaisir. Après ce long moment de transformation de mon corps, il ne restait plus que les bras légèrement poilu. Après réflexion, j’ai préféré ne pas les épiler. Retour sous la douche et les séances d’habillage / maquillage continuèrent pour notre plus grand plaisir pour la journée entière.

Crédit photo : https://www.pinterest.at/
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Elle me donna sg, pj, string, bas, jupe moulante noire , chemisier nylon bleu, puis je mis mes escarpins. Au moment où elle allait me maquiller, elle me donna un sac. Dedans se trouvait une perruque blonde mi longue. Elle positionna la perruque et commença la séance de maquillage. Une fois ceci fait, elle ajouta un collier de perles puis un bracelet et m’emmena devant le miroir. Ma surprise fut à la fois énorme et fantastique. J’étais une femme ! J’ai pris Lydie dans mes bras pour un baiser passion, sensuel, doux et chaud.

Ce week-end fut de ceux de ceux qu’on n’oublie jamais, qui restent à jamais gravé en soi et de ceux dont on se souvient jusqu’à son dernier souffle tant il marque une vie.

Mon aventure avec Lydie dura 2 années durant lesquelles j’appris à être une femme. Je devins femme ET femelle aux côté d’une femme extraordinaire. Malheureusement, cette aventure fantastique se termina de façons tragique. Lydie a eu un accident voiture qui la laissa handicapée moteur pour le restant de sa vie.

Après cet événement brutal, j’entamais une période où j’étouffais au fond de moi mon moi féminin.

Ceci dura une bonne année, avant que le désir de me travestir ne repris le dessus. Je me décidai à composer ma garde-robe complétée de tout le nécessaire pour me féminiser. Je commençai par les dessous et l’achat d’une robe et de 2 jupes, dont 1 minijupe, je continuai les achats avec une perruque , faux seins en silicone, maquillage , bijoux et chaussures. L’ensemble des achats fut étalé sur  mois environ, ceci représente un investissement financier conséquent. Je redécouvris le plaisir de m’habiller en femme et je m’investissais dans la maîtrise du maquillage et de l’épilation. Être travesti est l’expression de sa féminité intérieur d’où l’importance d’avoir un corps lisse, excepté les bras.

L’Heure du choix

Quelques mois plus tard, je rencontrai une femme avec qui je me mariai mais, au sein de cette nouvelle histoire qui commençait, Camille ne fut pas acceptée par ma femme. Je devais choisir : Devais-je supprimer définitivement Camille ? Aurais-je la force de tuer Camille en moi ? Ou allais-je continuer de me travestir, en cachette de ma femme? Cela pris quelques mois de réflexion…

Pour entreprendre une telle démarche, je devais définir mon fonctionnement total et rigoureux pour, au fil du temps, conserver mon moi féminin actif, dans cette aventure qui s’ouvrait devant moi, j’eus la chance d’avoir acquérir une maison qui facilita la tache organisationnelle, Une fois tous les détails de fonctionnement réglés, je me mis en quête de dialogue avec copine trav ou femme ou homme par le biais de sites,

Pendant quelques années, j’avais des w-e de libre qui me permit de faire de belles rencontres.

Après une période enrichissante de contacts, un échange avec une amie trav parisienne « Gaelle » se conclu par un rdv d’un w-e, Nous avions la même taille pour les habits et les chaussures, elle me proposa de me fournir tenue pour ce w-e, Elle vit en trav tous les jours en dehors de ses heures de travail ce qui a eu pour conséquence que sa famille ne veut plus la voir,

J’arrivai chez elle le samedi matin, Gaelle m’ouvrit je fus subjuguée par sa beauté féminine le style très raffiné, Nous avons partagé un café avant de passer à ma transformation, Elle me laissa choisir la tenue en me demandant simplement d’avoir une note sexy dans mon choix, Ce que je fis en prenant une guêpière bleu/noire, bas bleu couture string noire minijupe évasée noire chemisier blanc manche courtes avec cuissardes talons 12 cm et perruque mi longue blonde foncée,

Une fois en tenue, vint le moment du maquillage qu’elle me fit avec aisance et maîtrise dans le choix des couleurs, Elle fit des photos et nous avons profité amplement de ce plaisir ce désir pour échanger et vivre instant de sexualité fort et féérique, CE fut ma première sodo et j’ai découvert j’adorai me sentir prise comme une union de deux êtres passionnés par la relation féminisée de notre envie de jouissance commune, Ce w-e fut une alternance de jeux de rôles qui nous combla et créa entre nous un lien réel physique qui a duré longtemps, épisodiquement et qui aujourd’hui se poursuit par dialogue car nous avons gardé un lien amitié secrété,

Après, je gagnai en assurance car grâce à Gaelle, je me sentais plus rassurée sur mon moi féminin,

Une autre fois, je fus invitée chez une autre amie trav sur Versailles « Julie », Nous avions discuté pendant plusieurs mois avant et je souhaitai un jour sortir en trav accompagnée par des copines 3éme genre ou femme, Elle proposa d’organiser cette sortie un samedi après-midi et aller dans magasin parisien, Nous avons fixé une date et je lui soumis l’idée d’invité mon amie Gaelle à cette sortie ce qu’elle accepta volontiers,

L’ère arriva et je me rendis au domicile de Julie ma réaction fut surprenante au moment où je la découvris devant moi, je devins toute timide et je rougis. Elle le remarqua et souris, Dès la porte fermée, elle m’ordonna dans l’entrée de me mettre nue et elle rangea mes habits d’hom dans un placard et m’emmena dans la Salle de bain pour je me féminise avec mes habits amenés, Je sortis habillée mais non maquillée comme elle le souhaitait, elle trouva ma tenue un peu trop stricte, je portais un chemisier fushia manches longues et une jupe mi cuisse peu moulante et escarpins talons 8 cm,  Elle entrepris la séance maquillage bijoux et on essaya un imper léger pour rejoindre Gaelle chez elle, Je dois vous dire que ce Week end il faisait doux et beau, idéale pour une première sortie en femme,

L’ a-m nous arrivons au domicile de Gaelle et ce fut embrassade et je remarqua que Julie était sous le charme de Gaelle, elles me firent changer de jupes et je dus enfiler une minijupe en simili cuir noire évasée, j’hésitai à sortir ainsi mais elles-mêmes portaient tenues assez courte  elle finirent par me convaincre d’y aller, mes premiers pas furent sur le trottoir au pied de son immeuble , de ressentir une douce sensation de mon plaisir de femelle, toute l’a-m nous déambulions dans les grands magasins HABITA  GALERIE LAFAYETTE etc.,, Je voyais des regards d’hommes et de femmes et j’en étais fière, Une vendeuse m’appela madame et là, je souris mais trop surprise pour lui répondre, Nous avons terminé cette sortie d’environ 6 heures en ville à l’appart de Gaelle, J’étais tellement contente heureuse de cette sortie que je leur sautais au cou en disant merci à tout va et là je me lâchai pour transformer mes bisous en baisers d’amour, Elles me le rendirent joliment avec ardeur plaisir douceur caresses et tout ce plaisir sexuel fut marqué dans mon esprit pour toujours, Nous nous sommes réveillées,  enlacées et avec le sourire  le désir, Puis le départ vers l’appart de Julie est arrivé, Nous sommes rentrées en tenue de femme chez elle et je me changea pour retourner à la gare, Sur le parcours du retour je me remémorai mon w-e et j’en déduisis , j’étais une travesti chanceuse.

Camille en découverte

Mon chemin de travestis se poursuivit au gré de mes instants de liberté. Je gagnai en assurance et mon plaisir de féminité devenait plus fort et plus magique. Je traversais une période où je fus Camille juste pour mon propre plaisir de féminité, avoir cette sensation de bienêtre quand je m’habille et je me regarde après devant la glace.

Je retrouvais souvent mes contacts sur le net et au bout de 3 mois, je dialoguai régulièrement avec un couple très sympa.

Comme nous étions proche les uns des autres nous avons fixé un rdv un a-m de semaine e me rendis chez eux me prépara dans la sdb j’allais enfiler ma minijupe quand madame entra ferma la porte et m’embrassa avec chaleur et énergie. J’avoue ma surprise n’étant pas prête et le baiser finit elle me dit que son hom venait d’être appelé pour son boulot. Elle finit de m’habiller elle participa au maquillage et nous nous sommes dirigées vers le canapé. Cette femme avait beaucoup de charme savait montrer sa sensualité et son autorité. Elle avait une aisance et une envie débordante de découvrir le sexe avec une travestis et l’a-m se déroula très bien. J’appris des subtilités que seules les femmes possèdent en elles. Avant mon départ une autre date fut fixée et je partis dans un état d’esprit d’émerveillement. Je venais de découvrir que j’étais très sensible au plaisir charnel et à une douce forme de soumission soft.

Le jour du rdv arriva, je me préparai seule et le couple m’attendais sur leur terrasse ou monsieur s’occupait du barbecue. Nous allions agrémentés cet instant avec en plus du plaisir de la chair le plaisir de la table. Nous avons pris l’apéritif au champagne et madame me demanda de m’asseoir sur les genoux de son homme. Très vite Mr me pelota et entrepris une découverte totale de mon corps en ouvrant chemisier et en faisant glisser ma minijupe moulante. Ce fut un apéro de mise en bouche naturelle photographiée par Mme. Après que Mr eut sa jouissance de plaisir, nous sommes passés à table Mr en chemise d’été et slip, Mme en tenue fem domina et moi uniquement vêtue de mes dessous. Tout ce rdv a été luxure et partage de douce joie commune.

Ils me proposèrent de participer à une soirée libertine qu’il s’organiserait un W-e chez eux avec un autre couple et une amie.  Je réservai ma réponse car leur proposition me faisait un peu peur. Ils fixèrent une date limite pour je me décide ou pas et j’acceptais ce deal. Entre temps j’en parlai à une amie travestie qui était ma confidente ma guide elle m’encouragea à dire oui ce que je fis. Parler de cette soirée libertine demanderait beaucoup de mots et de temps, tellement ce vécu fut splendide inédit et très enrichissant dans toute la puissance du plaisir sexuelle et humain. Cette soirée m’apporta en plus un autre cadeau qui fut une amie femme de 32 ans avec qui je suis restée proche et complice, même après toutes ces années.

L’amitié est un lien indestructible quand il est entretenu et partagé.

Il y eut autre rdv avec ce couple et ma nouvelle amie car un lien secret était tissé par notre approche commune des valeurs du secret, du plaisir, de la vie privée de tous et toutes. Mais un jour, Madame eu une promotion professionnelle qui obligeait le couple à déménager. Au départ elle avait postulé sur ce poste en pensant, d’après sa hiérarchie, qu’elle obtiendrait sa promotion dans le département. Malheureusement, le couperet tombait et le poste se trouvait en Charente. Ce couple parfait m’a apporté une découverte dans le plaisir sexuel, cette nouveauté enrichit mon moi féminin. 

l’ « Histoire de Camille, Travesti occasionnelle… » est un texte écrit par Camille, un (une ?) travesti qui a souhaité partager avec vous son expérience dans ce domaine. Elle s’adresse surtout à ceux qui ressentent la même chose et qui pensent être détraqués ou simplement seul(e) au monde avec ce secret. Voilà, un grand merci à Camille qui, bien sûr, va continuer, ici, à nous faire partager son amour de se travestir et d’être une femme pour l’homme qui l’a comprendra, sans la juger…

Crédit photos : Femmes Spectacles

De nos jours beaucoup d’hommes ont recours à l’épilation qu’elle qu’en soit la raison (Besoins pour pratiquer un sport particulier, volonté de la compagne (ou du compagnon), ou simplement parce que la personne elle-même ne supporte pas ses poils.) Cependant avec le manque de masculinité ressenti chez une catégorie de femmes, la tendance revient à une certaine virilité chez l’homme et avec elle, la présence de poils sur le corps des hommes. Finalement, à chacun ses délires tant que tous se retrouve avec lui-même et s’épanouit en osmose avec son partenaire…

Smartphones : Applications de drague géolocalisables

Il existe pléthore d’applications sur les smartphones : de quoi s’y perdre parfois… Toutes les applications sont téléchargeables sur Androïd et IOS mais certaines d’entre elles n’ont pas de site internet.

Quand on installe un certain nombre de ces applications, on s’aperçoit qu’un grand nombre d’utilisateurs font de même : on les retrouve sur bon nombre d’entre elles. Ces applications sont également le terrain de jeu de beaucoup d’arnaqueurs et autres escrocs qui y crée de nombreux « faux profils » pour hameçonner le quidam en mal d’amour et/ou de sexe. Mais elles sont indispensables à qui est isolé géographiquement ou socialement et qui souhaite une rencontre d’une nuit ou d’une vie.

Limitez le nombre d’applications installées sur votre smartphone

Ces applications sont extrêmement gourmandes en énergie.

Quelques exemples :

  • Elle utilisent Internet pour vérifier si on est contacté,
  • et également pour envoyer et recevoir les notifications.
  • Elles utilisent également le signal GPS pour nous géolocaliser et déterminer notre éloignement des uns des autres.

C’est dire ! plus on en installe et plus la batterie de votre téléphone sera sollicitée. Mieux vaut savoir ce qu’on installe et pour quoi. Nous allons donc faire un petit point sur leurs différences et un code couleur vous aidera à reconnaître celles qui vous intéressent.

Trop peu d’utilisateurs : risque de ne rien trouver à proximité de chez soi quand on habite la province dans depuis les villes moyennes jusque la campagne profonde.

Beaucoup d’utilisateurs : aucun risque de ne rien trouver à proximité de chez soi même si on habite la province dans depuis les villes moyennes jusque la campagne profonde.

Site réservé aux seniors entre eux et aux jeunes qui les aiment. En général les seniors ne dédaignent pas les jeunots

Site où la moyenne d’age et de moins de 35 ans. En général les seniors qui s’y inscrivent y sont comme des OVNI. Ils sont souvent mal acceptés et parfois se font insultés

Ces sites sont spécialisés dans l’écart d’age. En fait les jeunes qui s’inscrivent recherche des daddys qui les prendraient en charge. On les appelle les Sugar-Daddys

Les hommes qui s’inscrivent sur ces sites sont des gens poilus à très poilus ou des gens dodus à très dodus. On y trouve aussi des gens plus mince qui aiment le poils ou les chubby

Ce type de sites est réservé au personnes fétichistes …Elles aiment sentir les odeurs de mâles, lecher les pieds, porter du cuir ou des uniformes, etc ..)

Tous les goûts étant dans la nature, certaines personnes sont très attirées par des gens de couleurs et inversement ces derniers attirés par des blancs. Sur ces sites tout le monde y trouve son compte (apparemment).

Tous les goûts sont dans la nature, puisqu’on vous le dit ! Site réservé aux personnes ayant des pratiques fétiches comme l’uro, etc ..

Quelques règles à observer

  1. En choisissant méticuleusement celles qui seront installées suivant vos goûts, vos attirances, vos pratiques sexuelles, vos préférences et autres critères physiques, vous augmentez vos chances de trouver votre partenaire idéal.
  2. Renseignez votre profil : soyez honnête en créant un profil le plus complet possible. OK beaucoup vous contacteront sans le lire mais un profil correctement renseigné vous évitera la perte de temps occasionnée par un discours trop souvent répété…
  3. Publiez votre photo, avec ou sans visage du reste ! De grâce ! Il faut le savoir, parler à un anonyme en gave pas mal et puis une photo sur un profil le crédibilise…
  4. Renseignez aussi votre recherche, vos envies. Tous les sites possèdent leurs moteurs de recherches. Un profil bien renseigné ressortira d’une façon plus ciblée lorsqu’un utilisateur effectuera sa recherche…

Tour d’horizon des applications

Ci-après quelques exemples d’applications les plus connues et ainsi les plus utilisées. Plus elles le seront et plus vous avez de chances de rencontrer autour de vous, ou, du moins, des personnes localisées à moins de 100 kms de chez vous.

Tchatche : provocateur de rencontres depuis plus de 20 ans, est un site proposant un tchat anonyme, gratuit et sans inscription. Le site vous propose de faire des rencontres avec des célibataires près de chez toi ! OK sur le site on y trouve aussi des gars en couples mais à la base l’application est réservée aux célibataires. A noter que le serveur abrite la même application estampillée NRJ : sur le Chat NRJ vous dialoguerez gratuitement avec les membres de la communauté NRJ …

  • Tinder : peut-être l’application la plus fréquentée

Tinder a changé la rencontre dans nos sociétés prudes. Cette fois, c’est simple : on aime, on swipe à droite, on n’aime pas on repousse à gauche. De fait, après avoir localisé la masse de nos cibles possibles, il ne reste plus qu’à choisir en fonction du prénom, de l’âge, des quelques photos , etc… Si tu es célibataire, TindEr est l’application qui te conviendra car chaque utilisateur de Tinder est noté en fonction de sa désirabilité. Sean Rad nous explique : «Ce n’est pas une simple mesure de la beauté. Il ne s’agit pas juste de calculer le nombre de personnes qui ont swipé à droite sur vos photos. C’est un système très complexe pour évaluer la désirabilité d’un profil. Nous avons mis deux mois et demi à construire cet algorithme car un grand nombre de facteurs sont pris en compte.» On se pose alors des questions : À quel moment de notre inscription Tinder nous prévient que l’application vire à la compétition? Comment est calculée notre cote, au départ? Où se trouve notre intérêt, en tant qu’utilisateur, dans ce système de fonctionnement ? Pourquoi n’avons-nous pas accès à cette note? OK mais finalement on s’en fiche pas vrai ? Tout ce qu’on veut c’est … Un bon plan pour la vie non ?

Grindr L’application de rencontre la plus connue et la plus populaire auprès des homosexuels, bisexuels, transgenre et queer est incontestablement Grindr. Attention si tu cherches l’amour, Grindr est toutefois réputé pour être utilisé par des hommes qui ne cherchent que des coups d’un soir… Récemment, l’application a fait polémique dans les médias pour avoir laissé des entreprises tierces accéder aux données privées de ses utilisateurs, dont leur statut VIH. Mais une fois le bad buzz retombé, l’affaire n’a pas eu de réel impact sur le nombre d’utilisateurs.

Fondé en 2011, Hornet compte actuellement plus de 25 millions d’utilisateurs LGBTQ+. Pour beaucoup, Hornet est une version améliorée de Grindr. Le principe est un peu le même, car l’app t’affiche les profils des utilisateurs qui se situent proche de toi, en fonction de ta géolocalisation.

A la façon de Badoo, le site de rencontre gay Planet Romeo a accouché de sa version mobile. Encore une fois, rien d’innovant, les applications se suivent et se ressemblent, il suffit de choisir celle ou celles qui nous conviennent. Drôle et ludique, on peut envoyer des smileys-compliments plus ou moins distingués. On vous laisse en juger par vous-même…

Grindr peut se vanter d’être “le plus grand réseau mondial de rencontres pour hommes gays”, mais SCRUFF est, lui aussi, très connu. L’application de rencontre existe depuis 2010 et compte 12 millions d’utilisateurs dans le monde. Scruff est plus populaire chez les hommes un peu plus âgés. Malheureusement il est parfait pour les très très grandes villes mais en province c’est un peu le désert sur cette application à moins que les kilomètres ne vous fassent pas abandonner vos recherches…

Le site Bearwww (prononcez bère (bear) qui veut dire ours et non bire (beer) qui veut dire bière en anglais) a été créé à  l’intention des ours de la communauté poilue à hyper poilue gay, ainsi que de leurs admirateurs. Ce site s’adresse aux hommes gay, ainsi qu’aux couples d’hommes et aux bisexuels. L’inscription sur Bearwww est gratuite et modérée. Le site est en accès total la nuit avec accès réduits à certaines fonctionnalités la journée. Une fois le profil approuvé par le webmaster, il est possible de dialoguer online et de consulter les photos des autres usagers. En plus du service de rencontre Bearwww propose des infos sida, un guide des bars, discothèques et restaurants accueillant la communauté bear gay, mais également des adresses de boutiques et d’associations, ainsi qu’un calendrier des événements de la scène bear homo. C’est à notre humble avis la meilleure application pour qui aime les gars musclés (ou ronds) , poilus, barbus, etc, partout en France !

Rejoignez plus de 3,8 millions d’hommes sur l’application Daddyhunt, l’application de réseautage social mobile à la croissance la plus rapide pour tout ce qui concerne les daddy’s (hommes mûrs de plus de 40ans). La communauté Daddyhunt est pour les daddy’s gays, bi et curieux et les gars qui aiment les mecs mûrs parce qu’ils savent que #ExperienceMatters  à l’intérieur et à l’extérieur de la chambre.

Le site EuroWoof, concurrent de Bearwww s’annonce comme étant 100% BEAR, muscle bear, daddy bear, chubby profils avec photos de profils (and more) … C’est sûrement une très bonne applications pour qui habite Paris ou de très très grande ville mais un peu beaucoup galère quand on habite la province profonde.

Beuronline.com est le premier site spécialisé sur les gays des cités et ciblant les gens qui les aiment. Ici, tu pourras rencontrer des lascars gays, des métisses et des mecs qui seront tout sauf fragile. Beuronline est le site de rencontre black-blanc-beur.

Kelma (« Parole » en arabe) est avant tout une association regroupant des homosexuels originaires du Maghreb et créée en 1997 par le journaliste Fouad Ziraoui. Elle a pour objet social la visibilité des homosexuels d’origine maghrébine et la lutte contre « l’ostracisme et l’isolement dont ils souffrent. Kelma, Centre gai et lesbien. 3, rue Keller 75011. Sur Kelma Chat pas question de cramer ta CB pour rencontrer et chatter avec des pures beaux gosses gay Black ou Beur.Le chat pour Homo Kelma chat est 100% gratuit et ne nécessite pas de sortir ta CB pour t’inscrire.Le Chat Gay Kelma est réellement gratuit, deux secondes suffissent pour te créer un compte et commencer à chatter avec les milliers de profils homosexuels blacks ou rebeus. Mais aussi des lesbiennes arabes et black. Bien sûr on y trouve une majorité de blanc et beaucoup moins de blacks ou de rebeus qui, bien qu’ils soient gay, sont frileux à se montrer sur Internet…

BiggerCity

Tous les goûts sont dans la nature. Vous êtes un peu rond, costaud et vraiment grassouillet ? Ce n’est pas grave et souvenez-vous de la réplique de Zézette dans « le père Noël est une ordure » : Chaque pot a son couvercle ! BiggerCity rassemble la plus grande communauté en ligne d’hommes grassouillets ou pas qui aiment les hommes gais potelés.

Tous les goûts sont dans la nature le retour. Voici l’application de rencontres gay cuir et fétiche aux pratiques extrêmes : BDSM, Exhib, Dressage de chiens (on parle de l’homme là pas des animaux), Sperme, Uro, CBT, Electro, Médical, Uniformes, Latex, Lycra, Bondage, Dominantion, Punition, SM … Ici aussi, tous ne pratiques pas et se content de fantasmer Car beaucoup ne sont là que parce que les inscrits sont des gens délurés …

Tous les goûts sont dans la nature nous avons dit ? Et bien même les gens adeptes de douches dorées ont leurs applications et … ça marche ! Ne faites pas la grimace et je ne veux pas vous entendre dire « Beurk ! » avant d’avoir visité cette application ! Croyez-moi, il y a du monde là-dessus et tous ne pratiquent pas l’uro. Beaucoup ne sont là que parce que les inscrits sont des gens délurés et motivés et surtout à des années lumières des Saintes-Nitouches hypocrites qu’ont retrouve finalement se faisant retourner dans tous les sens dans les buissons des lieux de dragues glauques.

Gaydar

Le « gaydar », contraction des mots gay et radar, désigne le pouvoir qu’ont les homosexuels à se repérer entre eux dans une meute hétérosexuelle. Le terme convient donc parfaitement pour une application de ce genre. D’une simplicité enfantine, vous pourrez découvrir les hommes qui se cachent autour de vous et même ailleurs grâce à la recherche par adresse !

  • Surge

C’est une des petites dernières arrivées sur le marché : Surge. Le principe est simple et volontairement pompé sur celui de Tindr ; des profils vous sont proposés, à gauche on jette, à droite on like. S’il y a match, on dialogue. Aussi, il vous sera possible d’échanger des vidéos visibles durant un temps limité… comme Snapchat quoi ! Surge ou comment plagier intelligemment deux applications célèbres… Pas de site internet seulement téléchargeable sur Androïd et IOS

Sur Mon Gars, quand un garçon vous plaît vous pouvez lui envoyer un « flash », remplir votre caddie avec les « rencontres éclair » ou tout simplement aller lui parler. Même si l’application est gratuite, on est vite limité et l’option payante devient nécessaire pour continuer une conversation par exemple. Dommage !

Maleforce est application plutôt pour mâles virils. Nouveautés, sur votre profil vous pouvez afficher une vidéo et même laisser un message vocal pour vous présenter ou juste pour exhiber la sensualité de votre voix. Pratique pour ne pas avoir de mauvaises surprises.

Je cite Cybermen mais j’aurais pu citer GayMec ou d’autres… car un tas d’applications utilisent les mêmes serveurs pour mutualiser et ainsi centraliser un max d’utilisateurs au même endroit tout en limitant les frais de fonctionnement. Pour nous, c’est tout bon puisque bon nombre de gens finissent sur ces applications. Chacune d’elle aura son propre habillage Web mais derrière ça on aura les mêmes services payant ou pas d’ailleurs … Citons au-delà de Cyberman, GayMec (gratuit) ou GayTrip (ce dernier et total payant !) et Etnik qui cible les black/blanc/beur.

  • Sugar Daddy Dating

Le terme « sugar daddy » (« papa gâteau ») est un anglicisme argotique utilisé pour désigner une relation dans laquelle un homme offre de l’argent et/ou des biens à une femme bien plus jeune que lui. Celle-ci est parfois désignée par l’expression « sugar baby ». Qu’est-ce qu’un Sugar Daddy ?
Des hommes et des femmes à succèes savent ce qu’ils veulent. Ils sont entraînés et apprécient un partenaire attirant à leur côté. L’argent n’est pas un problème, donc ils sont généreux quand il s’agit de soutenir un Sugar Baby. Qu’est-ce qu’un Sugar Baby ? Des gens attirants recherchant les choses plus fines de la vie. Ils apprécient les voyages exotiques et les cadeaux. Les Sugar Babies vivront un mode de vie luxueux et rencontreront régulièrement des personnes riches.

Et d’autres encore que nous n’avons pas testé mais nous le ferons c’est promis ! Revenez souvent pour lire nos appréciations…

  • Grindr
  • Grizzly
  • GayRoyal
  • Gayvox
  • GayXchange

Et enfin un OVNI dans le monde des applications smartphones :

Happn repose sur un concept simple : permettre aux gens qui se croisent dans la rue, dans le métro ou à la boulangerie de se rencontrer. Ces Français espèrent tirer leur épingle du jeu sur le marché déjà saturé des applications de rencontre. Mais ATTENTION, ce serait trop beau ! Pour découvrir qui vous a liké il vous faudra passer à la caisse !! 30€ pour un mois ! Bon et bien vous voici prévenus avant de l’installer …

Les applications de drague se mettent régulièrement à jour mais, la plupart du temps, on a du mal à voir ce qui a réellement changé. 

GAY GRAFFITI : Une web-radio ?

Salut à tous,

Nous sommes en train d’expérimenter une web-radio. Elle sera bientôt disponible en cliquant sur un lien :

Vous pouvez vous connecter depuis n’importe quel radio ayant une connexion INTERNET (un autoradio, un tuner de salon, etc …)

Pour l’instant elle n’est qu’au stade d’expérimentation. N’hésitez pas à me dire comment vous la recevez (son clair ? Voix audible ?)

Pour l’écouter vous avez besoin d’un playeur de type VLC. Le fichier « listen.pls » sera enregistré sur votre téléphone ou sur votre disque dur. Pour écouter ensuite la web-radio il suffira de cliquer sur le fichier qui se connectera automatiquement.

PaCS ou Mariage ?

PaCS ou Mariage, les époux et partenaires s’engagent

  • à une vie commune.
  • s’apporter une aide matérielle et une assistance réciproque en cas de difficultés.
  • Seul le mariage impose un devoir de fidélité.

Ces similitudes et différences sont présentées de manière exhaustive dans la fiche 2 de la circulaire du 10 mai 2017 intitulée « Tableau des effets comparés du mariage et du pacte civil de solidarité ».

Le pacte civil de solidarité est un type d’union, formalisé par un contrat, entre deux personnes majeures de même sexe ou de sexe différent, distinct du mariage sur plusieurs aspects.



Article du code civil lus lors des mariages

Article 212 : Les époux se doivent mutuellement respect, fidélité, secours, assistance.

Article 213 : Les époux assurent ensemble la direction morale et matérielle de la famille. Ils pourvoient à l’éducation des enfants et préparent leur avenir.

Article 214 : Si les conventions matrimoniales ne règlent pas la contribution des époux aux charges du mariage, ils y contribuent à proportion de leurs facultés respectives.
Si l’un des époux ne remplit pas ses obligations, il peut y être contraint par l’autre dans les formes prévues au code de procédure civile.

Article 215 : Les époux s’obligent mutuellement à une communauté de vie.
La résidence de la famille est au lieu qu’ils choisissent d’un commun accord.
Les époux ne peuvent l’un sans l’autre disposer des droits par lesquels est assuré le logement de la famille, ni des meubles meublants dont il est garni. Celui des deux qui n’a pas donné son consentement à l’acte peut en demander l’annulation : l’action en nullité lui est ouverte dans l’année à partir du jour où il a eu connaissance de l’acte, sans pouvoir jamais être intentée plus d’un an après que le régime matrimonial s’est dissous.

Infos mises à jour le 22 Nov 2009 à partir du site legifrance.gouv.fr

Les documents sont téléchargeables sur le site de LEGIFRANCE.GOUV.FR

http://www.justice.gouv.fr/art_pix/Pacs_ou_Mariage_171002_V6.pdf

http://www.justice.gouv.fr/art_pix/Fiche_1_JUSC1711700C.pdf

J.O n° 265 du 16 novembre 1999 page 16959 – LOI no 99-944 du 15 novembre 1999 relative au pacte civil de solidarité (1) – NOR: JUSX9803236L

L’Assemblée nationale et le Sénat ont délibéré,

L’Assemblée nationale a adopté,

Vu la décision du Conseil constitutionnel no 99-419 DC en date du 9 novembre 1999 ;

Le Président de la République promulgue la loi dont la teneur suit :

Article 1er

Le livre Ier du code civil est complété par un titre XII ainsi rédigé :

« TITRE XII

« DU PACTE CIVIL DE SOLIDARITE

ET DU CONCUBINAGE

« Chapitre Ier

« Du pacte civil de solidarité

« Art. 515-1. – Un pacte civil de solidarité est un contrat conclu par deux personnes physiques majeures, de sexe différent ou de même sexe, pour organiser leur vie commune.

« Art. 515-2. – A peine de nullité, il ne peut y avoir de pacte civil de solidarité :

« 1o Entre ascendant et descendant en ligne directe, entre alliés en ligne directe et entre collatéraux jusqu’au troisième degré inclus ;

« 2o Entre deux personnes dont l’une au moins est engagée dans les liens du mariage ;

« 3o Entre deux personnes dont l’une au moins est déjà liée par un pacte civil de solidarité.

« Art. 515-3. – Deux personnes qui concluent un pacte civil de solidarité en font la déclaration conjointe au greffe du tribunal d’instance dans le ressort duquel elles fixent leur résidence commune.

« A peine d’irrecevabilité, elles produisent au greffier la convention passée entre elles en double original et joignent les pièces d’état civil permettant d’établir la validité de l’acte au regard de l’article 515-2 ainsi qu’un certificat du greffe du tribunal d’instance de leur lieu de naissance ou, en cas de naissance à l’étranger, du greffe du tribunal de grande instance de Paris, attestant qu’elles ne sont pas déjà liées par un pacte civil de solidarité.

« Après production de l’ensemble des pièces, le greffier inscrit cette déclaration sur un registre.

« Le greffier vise et date les deux exemplaires originaux de la convention et les restitue à chaque partenaire.

« Il fait porter mention de la déclaration sur un registre tenu au greffe du tribunal d’instance du lieu de naissance de chaque partenaire ou, en cas de naissance à l’étranger, au greffe du tribunal de grande instance de Paris.

« L’inscription sur le registre du lieu de résidence confère date certaine au pacte civil de solidarité et le rend opposable aux tiers.

« Toute modification du pacte fait l’objet d’une déclaration conjointe inscrite au greffe du tribunal d’instance qui a reçu l’acte initial, à laquelle est joint, à peine d’irrecevabilité et en double original, l’acte portant modification de la convention. Les formalités prévues au quatrième alinéa sont applicables.

« A l’étranger, l’inscription de la déclaration conjointe d’un pacte liant deux partenaires dont l’un au moins est de nationalité française et les formalités prévues aux deuxième et quatrième alinéas sont assurées par les agents diplomatiques et consulaires français ainsi que celles requises en cas de modification du pacte.

« Art. 515-4. – Les partenaires liés par un pacte civil de solidarité s’apportent une aide mutuelle et matérielle. Les modalités de cette aide sont fixées par le pacte.

« Les partenaires sont tenus solidairement à l’égard des tiers des dettes contractées par l’un d’eux pour les besoins de la vie courante et pour les dépenses relatives au logement commun.

« Art. 515-5. – Les partenaires d’un pacte civil de solidarité indiquent, dans la convention visée au deuxième alinéa de l’article 515-3, s’ils entendent soumettre au régime de l’indivision les meubles meublants dont ils feraient l’acquisition à titre onéreux postérieurement à la conclusion du pacte. A défaut, ces meubles sont présumés indivis par moitié. Il en est de même lorsque la date d’acquisition de ces biens ne peut être établie.

« Les autres biens dont les partenaires deviennent propriétaires à titre onéreux postérieurement à la conclusion du pacte sont présumés indivis par moitié si l’acte d’acquisition ou de souscription n’en dispose autrement.

« Art. 515-6. – Les dispositions de l’article 832 sont applicables entre partenaires d’un pacte civil de solidarité en cas de dissolution de celui-ci, à l’exception de celles relatives à tout ou partie d’une exploitation agricole, ainsi qu’à une quote-part indivise ou aux parts sociales de cette exploitation.

« Art. 515-7. – Lorsque les partenaires décident d’un commun accord de mettre fin au pacte civil de solidarité, ils remettent une déclaration conjointe écrite au greffe du tribunal d’instance dans le ressort duquel l’un d’entre eux au moins a sa résidence. Le greffier inscrit cette déclaration sur un registre et en assure la conservation.

« Lorsque l’un des partenaires décide de mettre fin au pacte civil de solidarité, il signifie à l’autre sa décision et adresse copie de cette signification au greffe du tribunal d’instance qui a reçu l’acte initial.

« Lorsque l’un des partenaires met fin au pacte civil de solidarité en se mariant, il en informe l’autre par voie de signification et adresse copies de celle-ci et de son acte de naissance, sur lequel est portée mention du mariage, au greffe du tribunal d’instance qui a reçu l’acte initial.

« Lorsque le pacte civil de solidarité prend fin par le décès de l’un au moins des partenaires, le survivant ou tout intéressé adresse copie de l’acte de décès au greffe du tribunal d’instance qui a reçu l’acte initial.

« Le greffier, qui reçoit la déclaration ou les actes prévus aux alinéas précédents, porte ou fait porter mention de la fin du pacte en marge de l’acte initial. Il fait également procéder à l’inscription de cette mention en marge du registre prévu au cinquième alinéa de l’article 515-3.

« A l’étranger, la réception, l’inscription et la conservation de la déclaration ou des actes prévus aux quatre premiers alinéas sont assurées par les agents diplomatiques et consulaires français, qui procèdent ou font procéder également aux mentions prévues à l’alinéa précédent.

« Le pacte civil de solidarité prend fin, selon le cas :

« 1o Dès la mention en marge de l’acte initial de la déclaration conjointe prévue au premier alinéa ;

« 2o Trois mois après la signification délivrée en application du deuxième alinéa, sous réserve qu’une copie en ait été portée à la connaissance du greffier du tribunal désigné à cet alinéa ;

« 3o A la date du mariage ou du décès de l’un des partenaires.

« Les partenaires procèdent eux-mêmes à la liquidation des droits et obligations résultant pour eux du pacte civil de solidarité. A défaut d’accord, le juge statue sur les conséquences patrimoniales de la rupture, sans préjudice de la réparation du dommage éventuellement subi. »

Article 2

Après l’article 506 du code civil, il est inséré un article 506-1 ainsi rédigé :

« Art. 506-1. – Les majeurs placés sous tutelle ne peuvent conclure un pacte civil de solidarité.

« Lorsque au cours d’un pacte civil de solidarité l’un des partenaires est placé sous tutelle, le tuteur autorisé par le conseil de famille ou, à défaut, le juge des tutelles peut mettre fin au pacte selon les modalités prévues au premier ou au deuxième alinéa de l’article 515-7.

« Lorsque l’initiative de rompre le pacte est prise par l’autre partenaire, la signification mentionnée aux deuxième et troisième alinéas du même article est adressée au tuteur. »

Article 3

Le titre XII du livre Ier du code civil est complété par un chapitre II ainsi rédigé :

« Chapitre II

« Du concubinage

« Art. 515-8. – Le concubinage est une union de fait, caractérisée par une vie commune présentant un caractère de stabilité et de continuité, entre deux personnes, de sexe différent ou de même sexe, qui vivent en couple. »

Article 4

I. – Le 1 de l’article 6 du code général des impôts est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Les partenaires liés par un pacte civil de solidarité défini à l’article 515-1 du code civil font l’objet, pour les revenus visés au premier alinéa, d’une imposition commune à compter de l’imposition des revenus de l’année du troisième anniversaire de l’enregistrement du pacte. L’imposition est établie à leurs deux noms, séparés par le mot : « ou ». »

II. – Après le 6 de l’article 6 du code général des impôts, il est inséré un 7 ainsi rédigé :

« 7. Chacun des partenaires liés par un pacte civil de solidarité est personnellement imposable pour les revenus dont il a disposé l’année au cours de laquelle le pacte a pris fin dans les conditions prévues à l’article 515-7 du code civil.

« Lorsque les deux partenaires liés par un pacte civil de solidarité et soumis à imposition commune contractent mariage, les dispositions du 5 ne s’appliquent pas.

« En cas de décès de l’un des partenaires liés par un pacte civil de solidarité et soumis à imposition commune, le survivant est personnellement imposable pour la période postérieure au décès. »

III. – Les règles d’imposition et d’assiette, autres que celles mentionnées au dernier alinéa du 1 et au 7 de l’article 6 du code général des impôts, les règles de liquidation et de paiement de l’impôt sur le revenu et des impôts directs locaux ainsi que celles concernant la souscription des déclarations et le contrôle des mêmes impôts prévues par le code général des impôts et le livre des procédures fiscales pour les contribuables mentionnés au deuxième alinéa du 1 de l’article 6 du code général des impôts s’appliquent aux partenaires liés par un pacte civil de solidarité qui font l’objet d’une imposition commune.

Article 5

I. – Il est inséré, dans le code général des impôts, un article 777 bis ainsi rédigé :

« Art. 777 bis. – La part nette taxable revenant au partenaire lié au donateur ou au testateur par un pacte civil de solidarité défini à l’article 515-1 du code civil est soumise à un taux de 40 % pour la fraction n’excédant pas 100 000 F et à un taux de 50 % pour le surplus.

« Ces taux ne s’appliquent aux donations que si, à la date du fait générateur des droits, les partenaires sont liés depuis au moins deux ans par un pacte civil de solidarité. »

II. – A l’article 780 du code général des impôts, les mots : « article 777 » sont remplacés par les mots : « articles 777, 777 bis ».

III. – L’article 779 du code général des impôts est complété par un III ainsi rédigé :

« III. – Pour la perception des droits de mutation à titre gratuit, il est effectué un abattement de 300 000 F sur la part du partenaire lié au donateur ou au testateur par un pacte civil de solidarité défini à l’article 515-1 du code civil. Pour les mutations à titre gratuit entre vifs consenties par actes passés à compter du 1er janvier 2000 et pour les successions ouvertes à compter de cette date, le montant de l’abattement est de 375 000 F.

« Cet abattement ne s’applique aux donations que si, à la date du fait générateur des droits, les partenaires sont liés depuis au moins deux ans par un pacte civil de solidarité. »

Article 6

I. – Après le quatrième aliéna de l’article 885-A du code général des impôts, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Les partenaires liés par un pacte civil de solidarité défini par l’article 515-1 du code civil font l’objet d’une imposition commune. »

II. – Au II de l’article 885 W du code général des impôts, après les mots : « Les époux », sont insérés les mots : « et les partenaires liés par un pacte civil de solidarité défini par l’article 515-1 du code civil ».

III. – A l’article 1723 ter-00 B du code général des impôts, après les mots : « Les époux », sont insérés les mots : « et les partenaires liés par un pacte civil de solidarité défini par l’article 515-1 du code civil ».

Article 7

Le premier alinéa de l’article L. 161-14 du code de la sécurité sociale est complété par une phrase ainsi rédigée :

« Il en est de même de la personne liée à un assuré social par un pacte civil de solidarité lorsqu’elle ne peut bénéficier de la qualité d’assuré social à un autre titre. »

Article 8

Les dispositions des articles L. 223-7, L. 226-1, quatrième alinéa, et L. 784-1 du code du travail sont applicables aux partenaires liés par un pacte civil de solidarité.

Article 9

Le dernier alinéa de l’article L. 361-4 du code de la sécurité sociale est ainsi rédigé :

« Si aucune priorité n’est invoquée dans un délai déterminé, le capital est attribué au conjoint survivant non séparé de droit ou de fait, au partenaire auquel le défunt était lié par un pacte civil de solidarité ou à défaut aux descendants et, dans le cas où le de cujus ne laisse ni conjoint survivant, ni partenaire d’un pacte civil de solidarité, ni descendants, aux ascendants. »

Article 10

Le deuxième alinéa de l’article L. 523-2 du code de la sécurité sociale est ainsi rédigé :

« Lorsque le père ou la mère titulaire du droit à l’allocation de soutien familial se marie, conclut un pacte civil de solidarité ou vit en concubinage, cette prestation cesse d’être due. »

Article 11

Le deuxième alinéa (1o) de l’article L. 356-3 du code de la sécurité sociale est ainsi rédigé :

« 1o Se remarie, conclut un pacte civil de solidarité ou vit en concubinage ; ».

Article 12

La conclusion d’un pacte civil de solidarité constitue l’un des éléments d’appréciation des liens personnels en France, au sens du 7o de l’article 12 bis de l’ordonnance no 45-2658 du 2 novembre 1945 relative aux conditions d’entrée et de séjour des étrangers en France, pour l’obtention d’un titre de séjour.

Article 13

I. – Dans la deuxième phrase du quatrième alinéa de l’article 60 de la loi no 84-16 du 11 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique de l’Etat, après les mots : « raisons professionnelles, », sont insérés les mots : « aux fonctionnaires séparés pour des raisons professionnelles du partenaire avec lequel ils sont liés par un pacte civil de solidarité ».

II. – Dans l’article 62 de la loi no 84-16 du 11 janvier 1984 précitée, après les mots : « raisons professionnelles », sont insérés les mots : « , les fonctionnaires séparés pour des raisons professionnelles du partenaire avec lequel ils sont liés par un pacte civil de solidarité ».

III. – Dans les premier et deuxième alinéas de l’article 54 de la loi no 84-53 du 26 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique territoriale, après les mots : « raisons professionnelles », sont insérés les mots : « , les fonctionnaires séparés pour des raisons professionnelles du partenaire avec lequel ils sont liés par un pacte civil de solidarité ».

IV. – Dans l’article 38 de la loi no 86-33 du 9 janvier 1986 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique hospitalière, après les mots : « raisons professionnelles », sont insérés les mots : « , les fonctionnaires séparés pour des raisons professionnelles du partenaire avec lequel ils sont liés par un pacte civil de solidarité ».

Article 14

I. – Après le troisième alinéa de l’article 14 de la loi no 89-462 du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs et portant modification de la loi no 86-1290 du 23 décembre 1986, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« – au profit du partenaire lié au locataire par un pacte civil de solidarité ; ».

II. – Après le septième alinéa du même article 14, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« – au partenaire lié au locataire par un pacte civil de solidarité ; ».

III. – Dans la deuxième phrase du premier alinéa du I de l’article 15 de la même loi, après les mots : « bailleur, son conjoint, », sont insérés les mots : « le partenaire auquel il est lié par un pacte civil de solidarité enregistré à la date du congé, ».

IV. – Dans la deuxième phrase du premier alinéa du I du même article 15, après les mots : « ceux de son conjoint », le mot : « ou » est remplacé par les mots : « , de son partenaire ou de son ».
Article 15

Les conditions d’application de la présente loi sont fixées par décrets en Conseil d’Etat.

Le décret relatif aux conditions dans lesquelles sont traitées et conservées les informations relatives à la formation, la modification et la dissolution du pacte civil de solidarité est pris après avis de la Commission nationale de l’informatique et des libertés.

La présente loi sera exécutée comme loi de l’Etat. 

Fait à Paris, le 15 novembre 1999.

Par le Président de la République : Jacques Chirac

Le Premier ministre, Lionel Jospin

La ministre de l’emploi et de la solidarité, Martine Aubry

Le garde des sceaux, ministre de la justice, Elisabeth Guigou

Le ministre de l’intérieur, Jean-Pierre Chevènement

Le ministre des affaires étrangères, Hubert Védrine

Le ministre de l’économie, des finances et de l’industrie, Christian Sautter

Le ministre de l’équipement, des transports et du logement, Jean-Claude Gayssot

Le ministre de la fonction publique, de la réforme de l’Etat et de la décentralisation, Emile Zuccarelli


(1) Loi no 99-944. – Travaux préparatoires :

Assemblée nationale :

Propositions de loi nos 1118, 1119, 1120, 1121 et 1122 ;

Rapport de M. Jean-Pierre Michel, au nom de la commission des lois, no 1138 ;

Avis de M. Patrick Bloche, au nom de la commission des affaires culturelles, no 1143 ;

Discussion les 3, 7, 8 novembre, 1er, 2 et 3 décembre 1998 et adoption le 9 décembre 1998.

Sénat :

Proposition de loi no 108 (1998-1999) ;

Rapport de M. Patrice Gélard, au nom de la commission des lois, no 258 (1998-1999) ;

Avis de M. Philippe Marini, au nom de la commission des finances, no 261 (1998-1999) ;

Discussion les 17 et 18 mars 1999 et adoption le 23 mars 1999.

Assemblée nationale :

Proposition de loi, modifiée par le Sénat, no 1479 ;

Rapport de M. Jean-Pierre Michel, au nom de la commission des lois, no 1482 ;

Avis de M. Patrick Bloche, au nom de la commission des affaires culturelles, no 1483 ;

Discussion les 30, 31 mars et 1er avril 1999 et adoption le 7 avril 1999.

Sénat :

Proposition de loi, adoptée par l’Assemblée nationale en deuxième lecture, no 310 (1998-1999) ;

Rapport de M. Patrice Gélard, au nom de la commission des lois, no 335 (1998-1999) ;

Discussion et rejet le 11 mai 1999.

Assemblée nationale :

Rapport de M. Jean-Pierre Michel, au nom de la commission mixte paritaire, no 1601.

Sénat :

Rapport de M. Patrice Gélard, au nom de la commission mixte paritaire, no 361 (1998-1999).

Assemblée nationale :

Proposition de loi, rejetée par le Sénat en deuxième lecture, no 1587 ;

Rapport de M. Jean-Pierre Michel, au nom de la commission des lois, no 1639 ;

Avis de M. Patrick Bloche, au nom de la commission des affaires culturelles, no 1674 ;

Discussion les 8 et 9 juin 1999 et adoption le 15 juin 1999.

Sénat :

Proposition de loi, adoptée par l’Assemblée nationale en nouvelle lecture, no 429 (1998-1999) ;

Rapport de M. Patrice Gélard, au nom de la commission des lois, no 450 (1998-1999) ;

Discussion et rejet le 30 juin 1999.

Assemblée nationale :

Proposition de loi, rejetée par le Sénat en nouvelle lecture, no 1773 ;

Rapport de M. Jean-Pierre Michel, au nom de la commission des lois, no 1828 ;

Discussion le 12 octobre 1999 et adoption le 13 octobre 1999.

Conseil constitutionnel :

Décision no 99-419 DC du 9 novembre 1999 publiée au Journal officiel de ce jour.

Le site de l’assemblée nationale avec le texte intégral http://www.legifrance.gouv.fr/
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Les compte rendus (texte intégral) des discussions à l’assemblée Nationale : vacarme.eu.org