Dossier Spécial Protection Contre les MST et IST

Désolé si cette page peut choquer quelques personnes (telle n’est pas notre intention) mais : Il faut se protéger en toutes circonstances. Une fois que l’on a dit cela, on a tout dit et pourtant la réalité est tout autre !.

  • Qu’on soit gay, bi ou hétéro
  • Quel que soit le statut sérologique de son partenaire
  • Quelles que soient les pratiques sexuelles

il est important de se protéger, tant pour éviter une contamination par le VIH que d’éviter d’éventuelles infections sexuellement transmissibles (MST).

Au travers d’un dossier « Spécial Protection Contre les MST et IST » Nous allons tenter de répondre à vos questions et ainsi vous aider à rester « clean » le plus longtemps possible.

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Le dossier complet sur les MST / IST

Pour accéder aux pages cliuez sur les liens ci-dessous :

Prévention (6) – Les Morpions (ou poux pubiens ou encore Phtirius pubis)

ATTENTION : Bien que ce ne soit pas notre intention, cette page est illustrée de photos qui peuvent choquer les âmes sensibles ! Dans ce cas, veuillez ne pas continuer… Sinon, vous devez prendre cette page pour ce qu’elle est : de l’information afin de vous aider à vous protéger des IST !!

La terminologie de « maladies sexuellement transmissibles » (MST) étant impropre, on préfère actuellement le terme « d’infections sexuellement transmissibles » (IST). En effet un certain nombre de ces infections ne sont pas, à proprement parler, des maladies. Vous rencontrerez donc, dans les médias (et ici), de plus en plus cette nouvelle abréviation IST à la place de MST.

Les infections sexuellement transmissibles se définissent comme des infections pouvant se transmettre au cours des rapports sexuels. Il faut noter que certaines de ces infections ne sont pas exclusivement sexuellement transmissibles. Les poux de pubis (communément appelés Morpions) entrent donc dans cette catégorie.. 

NOM
SYMPTOMES
MODES DE TRANSMISSION
DIAGNOSTIC
La  pédiculose pubienne
Les morpions (ou poux pubiens ou encore Phtirius pubis) sont des poux colonisant les poils sexuels.
Les poux pubiens s’accrochent aux poils sexuels grâce à leurs pattes aux larges griffes. Ils ont besoin chaleur, d’une certaines humidité et gros poils pour pouvoir s’accrocher ce qui explique les pils publiens.
Avoir des morpions n’est pas synonyme de crasse !
Comment les repère-t-on ? Ils ressemblent à une sorte de grain de beauté accompagné de deux plus petits de chaque côté – Aidez-vous d’une loupe au besoin.
par voie sexuelle
Par auto inspection (voir ci-dessous) ou avec l’aide d’un médecin.
– Cela gratte au niveau du pubis, voire jusqu’à l’anus.
– des rougeurs ou des petites peaux là où cela  démange.
– On peut ressentir des petites piqûres.
– ça trottine dans les poils, ou que ça chatouille…
–  Ont trouve des petites particules noirâtres dans le slip (les crottes de morpions !)
– On observe comme des petites pellicules à la base ou le long des poils (ce sont les lentes, les oeufs de morpions)

Comment repérer le morpion ?

Le morpion ressemble à un petit grain de beauté plaqué sur la peau mais à ceci près que ce grain de beauté (le corps de l’animal) est accompagné de deux autres plus petits (ses pattes et ses griffes) de chaque côté (voir ci-dessous). Au besoin, aidez-vous d’une loupe ! Une fois qu’on les a repéré, croyez-moi, vous saurez les repérer par la suite.

On ne peut les éliminer en se grattant : le morpion s’accroche à votre peau grâce à ses griffes (ou pinces) puissantes. Une pince à épiler peut éventuellement le déloger. Un bain prolongé les noit mais il n’élimine pas les lentes (leurs œufs) qui sont solidement collés aux poils pubiens. Seul un produit de type « Spray-Pax » en vennait à bout accompagné d’un passage de vos poils au peigne très fin !! Attention, ces produits ayant une date de « consommation » très limitée, un grand nombre de pharmacie ne les ont pas en stock. Il semble même qu ce produit ne soi plus disponible à la vente.

Enfin, ne lésinez pas sur le traitement de votre lingerie ainsi que celui de votre litterie sinon, vous êtes bons pour tout recommencer !

Le morpion vu au microscope (ci-dessous) :

Comment s’en débarraser ?

– Acheter en pharmacie un spray anti poux du pubis (genre « SprayPax » mais ce dernier est désormais indisponible à la vente) ou anti-poux (moins cher). Un seul traitement suffit en général à condition de ne pas lésiner sur l’étendue à traiter (toutes les parties velues avoisinantes), et de bien l’appliquer dans tous les recoins.

– Utiliser un peigne pour éliminer les lentes !

– Acheter un produit anti-poux en spray puis traiter toute ta literie et les sous-vêtements.

– Le rasage total n’évite pas le traitement. En effet les lentes sont souvent à la base du poils, votre lingerie et/ou et la literie peut être infectée..

En savoir + :Guide des vaccinations 2006, disponible sur www.sante.gouv.fr. rubrique vaccinations.Calendrier vaccinai 2006» et «Santé des voyageurs et recommandations sanitaires 2006», disponibles sur www.invs.sante.fr à la rubrique BEH.Conseils du ministère des Affaires étrangères aux voyageurs et coordonnées des centres spéàalisés de vaccination internationale sur www.diplomatie.gouv.frSida Infa Service: 0800 840 800 (7jl7, 24h/24) appel gratuit. Depuis l’étranger, appelez le 00 33155251353 (appel payant).Toutes les adresses des centres de dépistage et des brochures d’info sont disponibles sur www.sida-info-service.org Les modes d’emploi des préservatifs féminins et masculins sont à télécharger sur www.inpes.sante.fr Le dépliant «VIH/sida: et si j’ai pris un risque ? Le traitement d’urgence», est disponible sur www.aides.org Également disponible dans les comités Aides,la brochure intitulée «Ha rd safer se» » sur les risques des pratiques hard et sado-maso entre hommes.
Prévention (4) – IST : Infection Sexuellement Transmissibles

ATTENTION : Bien que ce ne soit pas notre intention, cette page est illustrée de photos qui peuvent choquer les âmes sensibles ! Dans ce cas, veuillez ne pas continuer… Sinon, vous devez prendre cette page pour ce qu’elle est : de l’information afin de vous aider à vous protéger des IST !!

La terminologie de « maladies sexuellement transmissibles » (MST) étant impropre, on préfère actuellement le terme « d’infections sexuellement transmissibles » (IST). En effet un certain nombre de ces infections ne sont pas, à proprement parler, des maladies. Vous rencontrerez donc, dans les médias, de plus en plus cette nouvelle abréviation IST à la place de MST.

Les infections sexuellement transmissibles se définissent comme des infections pouvant se transmettre au cours des rapports sexuels. Il faut noter que certaines de ces infections ne sont pas exclusivement sexuellement transmissibles. Une mycose vaginale, le VIH (virus du Sida), le virus de l’hépatite B ou de l’hépatite C, par exemple, peuvent survenir chez une femme ou un homme qui n’ont jamais eu de rapports sexuels.

Les MTS sont des maladies que tu peux contracter principalement suite à des relations sexuelles. On les appelle aussi ITS (Infections Transmissibles Sexuellement) lorsqu’on englobe le VIH. En effet, les ITS sont des bactéries (comme la Gonorrhée, la Chlamydia et la Syphilis) des parasites (comme la Gale et les Morpions) ou des virus (comme le VIH / sida, l’Herpès, l’Hépatite A, l’Hépatite B, l’Hépatite C et les Condylomes).

Elles sont en forte augmentation depuis l’an 2000. Plus particulièrement, il y a eu dernièrement une recrudescence des cas de chlamydia et de gonhorrée. Selon la santé publique, le nombre de cas de syphilis en 2002 triple par rapport à 2001 ce qui démontre des signes de relâchement de la prévention notamment dans la communauté homosexuelle.

En savoir + :Guide des vaccinations 2006, disponible sur www.sante.gouv.fr. rubrique vaccinations.Calendrier vaccinai 2006» et «Santé des voyageurs et recommandations sanitaires 2006», disponibles sur www.invs.sante.fr à la rubrique BEH.Conseils du ministère des Affaires étrangères aux voyageurs et coordonnées des centres spéàalisés de vaccination internationale sur www.diplomatie.gouv.fr

 

Sida Infa Service: 0800 840 800 (7jl7, 24h/24) appel gratuit. Depuis l’étranger, appelez le 00 33155251353 (appel payant).

Toutes les adresses des centres de dépistage et des brochures d’info sont disponibles sur www.sida-info-service.org

Les modes d’emploi des préservatifs féminins et masculins sont à télécharger sur www.inpes.sante.fr

Le dépliant «VIH/sida: et si j’ai pris un risque ? Le traitement d’urgence», est disponible sur www.aides.org

Également disponible dans les comités Aides,la brochure intitulée «Ha rd safer se» » sur les risques des pratiques hard et sado-maso entre hommes.

LISTE NOIRE des MST – Signes, dépistage, traitements :

NOM
SYMPTOMES
MODES DE TRANSMISSION
DIAGNOSTIC
Blennorragie (chaude pisse)
 
 
     
(attention si vous n’êtes pas médecin, laissez le vôtre faire son diagnostic)
écoulement de pus de la verge, brulures en urinant,
pertes vaginales inhabituelles
par voie sexuelle
prélèvement génital
Chlamydia
 
 
souvent pas de symptômes

écoulement anormal,

pertes vaginales

par voie sexuelle
prélèvement local et cervical
Hépatite B
 
 
souvent pas de signes

fatigue, fièvre

par voie sexuelle

par voie sanguine

par voie materno fœtale

prise de sang
Herpès génital
douleurs,
brûlures,
plaies et petites cloques sur le pénis ou la vulve
par contact sexuel entre les muqueuses même sans pénétration ( contact bouche sexe et bouche anus)

par contact direct avec les lésions

prélèvement local et dans certains cas prise de sang
LGV (Lympho Granulomatose Vénérienne) ou Maladie de Nicolas Favre
 
 
 
chancre indolore sur le gland, la vulve et le vagin

brulures en urinant

douleurs et fièvre

par contact sexuel

par l’échange d’objets contaminés (parfois objets de toilette)

prélèvement local
Papillomavirus                             (condylomes, crêtes de coq)
 
 
 
 
excroissances ressemblant à des verrues sur :
les zones génitales,
anales
et même buccales
par voie sexuelle

par contact d’une muqueuse avec une zone du corps infectée (condylomes). Le préservatif ne suffit pas : le simple contact du pénis infecté contre l’entrée de l’anus suffit !!!

examen médical et frottis vaginal
Syphillis
 
 
 
petite plaie ou chancre au niveau génital, anal, buccal
                  ganglions

éruption, tâches rosées

par contact sexuel entre les muqueuses même sans pénétration : contact bouche sexe et bouche anus (sucer et/ou se faire sucer est aussi contaminant que la pénétration sans préservatif). Par le baiser également si présence d’un chancre au niveau buccal.
prise de sang
VIH/Sida
 
 
 
le plus souvent pas de symptôme
parfois syndrome grippal
par voie sexuelle

par voie sanguine

par voie materno fœtale

prise de sang

Prévention (2) – Le traitement postexposition

Un traitement postexposition est une trithérapie souvent mal connue : elle permet de réduire les risques de contamination. Attention : Il ne s’agit pas d’une « pilule du lendemain ».

Le traitement postexposition, d’une durée de quatre semaines, est une trithérapie qui peut être administrée dans les 48 heures après une prise de risque pour prévenir les risques de transmission du VIH. En raison de l’impossibilité de faire des essais, il est impossible de connaître son efficacité exacte. Mais l’expérience démontre que lorsque le traitement est bien suivi, peu de cas de séroconversion sont répertoriés. Même si elle ne dure qu’un mois, une trithérapie n’est jamais anodine. Le traitement est remboursé intégralement par la Sécurité sociale. En revanche, les examens liés à son suivi peuvent ne pas l’être.

OÙ CONSULTER EN URGENCE ?

Vous devez vous rendre au plus tard dans les 48 heures après la prise de risque dans un hôpital. Si celui-ci possède un centre de dépistage anonyme et gratuit, il faut vous y adresser. Si ce n’est pas le cas ou si vous venez consulter la nuit, un médecin des urgences doit pouvoir être en mesure de répondre à vos attentes. De nombreux témoignages ont néanmoins montré que ces derniers présentaient parfois des carences en prophylaxie postexposition au VIH. Si le médecin qui vous reçoit semble un peu dépassé, rappelez-lui qu’il a toujours la possibilité d’appeler un médecin référent ou demandez à voir quelqu’un d’autre. Dans le cadre de relations sexuelles, les experts recommandent un traitement en cas de rapport anal ou vaginal sans préservatif (ou en cas de rupture de celui-ci), ou fellation avec éjaculation lorsque l’un des deux partenaires est séropositif. Si le patient dit «source» (celui qui a peut-être transmis le virus à l’autre) n’est pas séropositif ou s’il ne le dit pas, le traitement n’est recommandé que s’il présente un profil « à risque », c’est-à-dire qu’il est multipartenaire.

SOUTENIR SON PARTENAIRE

En tant que séropositif, votre rôle peut être primordial si votre partenaire doit suivre un TPE. Si votre partenaire ne çonnaît pas l’existence du TPE ou si sa connaissance en est limitée, vous pouvez l’informer, le rassurer et éventuellement l’accompagner à l’hôpital. Si le traitement est administré, vous pouvez – même si rien ne vous y oblige – insister auprès de votre partenaire pour qu’il prenne bien son traitement et répondre à ses questions notamment en ce qui concerne les éventuels effets secondaires. .
Le TPE ne sert à rien si une observation stricte n’est pas suivie. Enfin, et surtout, votre séropositivité constitue un élément d’appréciation important dans l’attribution ou non d’un TPE.

Tout savoir sur les infections sexuellement transmissibles :

Aujourd’hui, on parle plutôt d’infections sexuellement transmissibles (IST) que de maladies sexuellement transmissibles (MST), car la plupart d’entre elles se développent dans l’organisme sans donner de symptômes ou de signes visibles. Ainsi, sans avoir l’impression d’être malade, on peut être atteint d’une IST. Les IST sont en pleine recrudescence, à cause d’un relâchement des comportements préventifs, en premier lieu la baisse de l’usage systématique du préservatif. Le fait d’avoir une IST augmente considérablement le risque de transmission du virus du sida et peut aggraver l’état immunitaire des séropositifs.

COMMENT SE PROTÉGER DES IST ?

Le meilleur moyen de se protéger, c’est d’utiliser le préservatif. Pour la pénétration, il faut l’associer à un gel lubrifiant à base d’eau (Attention : l’utilisation de vaseline, rend le préservatif porreux !). Pour la fellation, il faut également mettre une capote, car de nombreuses IST se transmettent par cette pratique, surtout s’il y a éjaculation dans la bouche pour le VIH et même sans éjaculation dans la bouche pour la syphilis et l’hépatite B.

POURQUOI ET OÙ SE FAIRE DÉPISTER ?

Le seul moyen de savoir si l’on est atteint ou non d’une IST est de se faire dépister. Il est primordial de le faire le plus rapidement possible pour pouvoir suivre un traitement dans les délais les plus brefs. En effet, même si la plupart des IST (sauf le VIH) se soignent et se guérissent facilement, des complications peuvent survenir si l’on attend trop avant de commencer un traitement

En savoir + :Sida Info Service: 0 800 840 800, 7j/7, 24h/24.

 

Toutes les adresses des centres de dépistage et des brochures d’info sont disponibles sur www.sida-info-service.org

Les modes d’emploi des préservatifs féminins et masculins sont à télécharger sur www.inpes.sante.fr

Le dépliant «VIH/sida: et si j’ai pris un risque ? Le traitement d’urgence», est disponible sur www.aides.org

Également disponible dans les comités Aides,la brochure intitulée «Ha rd safer se» » sur les risques des pratiques hard et sado-maso entre hommes.