Amesty International : IDENTITE SEXUELLE et PERSECUTIONS

amnesty_homo_pIDENTITE SEXUELLE et PERSECUTIONS –

Les éditions francophones d’Amesty International – EFAI –

Aller… et ça recommence ! On a pas finit de lire un truc sur les horreurs de la guerre en se disant que c’est du passé, une époque révolue, qu’on se prends en pleine tête la dure réalité du monde dans lequel on vit !!! Et on se demande pourquoi y a encore des GAY PRIDE ?? Et quelles sont les motivations de ces trans-pédés-gouines battant le pavé parisien chaque début d’été ?? Et pendant ce temps ? On a des gens qui brûlent des Sébastien Nouchet, ou qui tabassent à mort des François Chenu, Jean-Pierre Humblot . Amnesty International possède une cellule qui a la cherge de ressenser et de faire la lumière sur les persécutions dûes à l’orientation sexuelle dans le monde et l’homosexualité n’est pas en reste… bien au contraire ! Souvenez-vous : le 3ème millénaire est arrivé avec la décapitation, le 1er janvier 2000, de 3 homos en Arabie Saoudite ! Qui s’en souvient ? Homosexualité, un crime ??? Tortures, brutalités policières, prisons, traitements médicaux (electrochocs, castrations, etc…), l’homophobie au quotidien revêt dans certains pays pas si éloignés de nos frontières, un habit bien monstrueux.. et qui sait si celle-ci n’est pas à nos portes, près de chez nous, à nous guetter au coin d’une rue de notre quartier ? dans notre propre famille ??

Ce livre (mince 80 pages) est un complément indispensable au rapport annuel publié par Amnesty A lire absolument, ici aussi, pour ne pas dire : je ne savais pas ! Et pourquoi pas, vous elever contre l’intolérence, la bêtise et la cruauté humaine.

.IDENTITE SEXUELLE et PERSECUTIONS – Les éditions francophones d’Amesty International – EFAI –

Le CORAN homophobe ?

Qu’en était-il par le passé ?

Toutes les religions sont basée sur le patriarca et préservent la famille et son héritage (UN enfant sur TRENTE ne serait pas celui du père déclaré ! Source : France Info). Elever un enfant qui n’est pas à soi est insupportable pour bon nombre d’hommes… Les religions patriarcales combattent l’adultères pour ces raisons. Elles combattent également toutes les pratiques sexuelles qui ne produisent pas des enfants (masturbation, homosexualité, sodomie même avec une femme, …).

N’oublions pas, par le passé, les mots d’ordre de chacune des trois grandes religions : il faut peupler la terre et si possible au moyen de fidèles à sa propre religion afin d’anéantir toutes les autres…. Seule sa propre religion est la bonne, toutes les autres sont composées d’infidèles, d’hommes et de femmes à convertir ou à détruire…  De même que l’insécurité (la vraie) règne de par le monde (invasions barbares, etc .. Guerres en tout genre … ) et autres périls (Famines … Pandémies …) menaçaient constamment l’Humanité. Les religions ont contribuer à son évolution à des époques où il était compliquer de canaliser l’Homme et le maintenir sur le droit chemin. Il fallait lui faire terriblement peur (il était habitué à toutes les horreurs, seul un Dieu le pouvait !).

Qu’en est-il aujourd’hui ?

Si on reprend les premiers livres de l’humanité (dont le Lévitique) sur lesquels se basent les trois grandes religions, les chrétiens ouvrent leurs esprits. Les catholiques (Eglise Romaine, Eglise Orthodoxe, …) tentent de le faire malgré un pape conservateur… Pour les juifs et les musulmans, ça semble plus difficile…  Avec le temps et les évolutions de l’humanité tant sur le plan de la legislation (Mise en place de codes (pénal, du travail, de la route, …)) et de punitions (prison, …) ou de la santé (par le passé un enfant sur dix en moyenne arrivait à l’age adulte) et de la nutrition (les méthodes de conservation des aliments) ont fait en sorte que l’Humanité est moins menacée, les Religions peuvent donc s’affranchir de leur rôles de « pères fouettards » pour se consacrer à un rôle plus grattifiant : élever les esprit vers un monde meilleur fait d’amour et de beauté… Malheureusement nous assistons un un revirement à 180° et on assiste à la montée des radicaux-extrêmistes (toutes religions confondues). Certains extrêmistes interdisent même jusqu’au débat .. Ces derniers prêchent cette parole radicales et sans appel qui fait tant de morts de part le monde au nom d’un Dieu belliqueux…  Mais Dieu prône-t-il la haine et la mort de « l’autre » ? Pas si sûr … Les musulmans seraient-ils tous bornés et fermés à toute discussion ? A tout débat ? Encore moins sûr !!

Question :

Doit-on encore appliquer de nos jours, un code vieux de plusieurs millénaires, fait pour protéger une humanité menacée de tous les maux ? Certains tentent d’y répondre ou, du moins, de provoquer un débat très intéressant.

 

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Que dit le Coran de l’homosexualité?

Yves Lafontaine
Fugues, 2002/07/09

L’Islam n’utilise pas le mot homosexuel, mais parle de peuple impie, de Loth et de la dégénérescence. L’homosexualité est plutôt présentée par défaut. Dans le Coran, elle est considérée comme un mal dont il faut se prémunir.

Cela tient en quelques lignes terribles. Ce texte a manifestement pour objet la conservation de l’ordre. Il s’agit de préserver la forme familiale traditionnelle, de reconduire l’ordre ancien et de condamner toutes les transgressions, y compris les formes de conjugalité non conventionnelles. Précisemment, le Coran ignore le lesbianisme, mais stigmatise l’amour entre hommes dans au moins 11 de ses 114 chapitres (sourates).

Cette condamnation, qui laisse cependant place au repentir et au pardon, est ainsi formulée dans la quatrième sourate :

 « Si deux d’entre vous font une infamie, sévissez. S’ils reviennent et s’amendent, laissez-les. »

Les autres sourates commentent les paroles attribuées à Loth, habitant de Sodome et neveu d’Ibrahim (l’Abraham de la Genèse, élevé au rang de prophète dans le Coran). La fin tragique de Sodome, qui disparut sous un déluge de feu et de soufre (en réalité, une éruption volcanique survenue environ 1900 ans avant J.-C.) a été interprétée comme la punition divine, dont le Coran menace les incroyants.

Selon le Coran, le peuple de Sodome aurait inventé l’homosexualité : « Abominations que personne n’a faites avant vous » (sourate 7).

Évidemment, on aurait tort de réduire l’Orient à l’Islam, et l’Islam au Coran. Dans Carnets d’Égypte et Journal du Maroc, André Gide décrit la civilisation arabe comme tolérante vis-à-vis une certaine forme d’homosexualité. Cela dit, l’homosexualité pratiquée en Occident — où les conjoints de même sexe sont de plus en plus reconnus — choque une forte majorité de musulmans.

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L’homosexualité est aujourd’hui acceptée dans la plupart des pays occidentaux. Toutefois, il y a peu de temps, cet acte était considéré comme abominable par la vaste majorité des gens. Depuis l’avènement de l’humanisme séculier (Political Correctness), les choses ont rapidement changées. Les gais sont maintenant célébrés à chaque année dans des défilés de fierté gaie (gay pride). Plusieurs personnes prônent maintenant l’acceptation des gais dans la religion.

Est-il permis pour un croyant musulman d’être homosexuel ?

Voici ce que le Coran nous dit à propos de l’homosexualité :

Le Coran [26:165-166]
Accomplissez-vous l’acte charnel avec les mâles de ce monde ? Et délaissez-vous les épouses que votre Seigneur a créées pour vous ? Mais vous n’êtes que des gens transgresseurs». Ils dirent : «Si tu ne cesses pas, Lot, tu seras certainement du nombre des expulsés». Il dit : «Je déteste vraiment ce que vous faites.  
 
Le Coran [27:54-55]
[Et rappelle-leur] Lot, quand il dit à son peuple : «Vous livrez-vous à la turpitude [I’homosexualité] alors que vous voyez clair». Vous allez aux hommes au lieu de femmes pour assouvir vos désirs ? Vous êtes plutôt un peuple ignorant.  
 
Le Coran [7:80-81]
Et Lot, quand il dit à son peuple : «Vous livrez vous à cette turpitude que nul, parmi les mondes, n’a commise avant vous ? Certes, vous assouvissez vos désirs charnels avec les hommes au lieu des femmes ! Vous êtes bien un peuple outrancier.»  
 
Le Coran [29:28-30]
Et Lot, quand il dit à son peuple : «Vraiment, vous commettez la turpitude où nul dans l’univers ne vous a précédés. Aurez-vous commerce charnel avec des mâles ? Pratiquerez-vous le brigandage ? Commettrez-vous le blâmable dans votre assemblée ? » Mais son peuple ne fit d’autre réponse que : «Fait que le châtiment de Dieu nous vienne, si tu es du nombre des véridiques». Il dit : «Seigneur, donne-moi victoire sur ce peuple de corrupteurs ! »  
 
Le Coran [21:74]
Et Lot ! Nous lui avons apporté la capacité de juger et le savoir, et Nous l’avons sauvé de la cité où se commettaient les vices; ces gens étaient vraiment des gens du mal, des pervers.  
 
Le Coran [54:33-34]
Le peuple de Lot traita de mensonges les avertissements. Nous lâchâmes sur eux un ouragan, excepté la famille de Lot que Nous sauvâmes avant l’aube,  
 
Dieu est clair dans le Coran, Dieu créa Eve pour qu’elle soit la compagne d’Adam et non pour qu’Adam soit son propre compagnon ou qu’Eve soit sa propre compagne!!

 Dieu fait bien les choses et c’est pourquoi il créa Eve pour qu’elle soit la compagne d’Adam et qu’ensemble ils puissent fonder une famille. L’amour d’une mère ne peut se remplacer ni l’amour d’un père. Le couple montre également à l’enfant le lien de complicité et de complémentarité qui existe entre les hommes et les femmes. De plus, les psychologues modernes nous disent que la mère et le père représentent, respectivement, un modèle du sexe opposé pour le jeune garçon et la jeune fille. Quel impact psychologique aura l’absence d’un modèle du sexe opposé sur un enfant ?
L’homosexualité n’est pas permise en Islam (ni dans la religion Juive et Chrétienne). Dieu nous connaît bien et c’est pourquoi Il cite l’histoire de Sodome en exemple pour toute l’humanité. Une société guidée par ses pulsions se dirige vers l’auto-destruction.

Le Coran [6:32]
La présente vie n’est que jeu et amusement. La demeure dans l’au-delà sera meilleure pour ceux qui sont pieux. Eh bien, ne comprenez-vous pas ?

 Propos trouvé sur un forum de FRANCE 5 – Le débat reste ouvert …

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L’HOMOSEXUALITE ET L ISLAM
Texte publié par beurgay.free.fr  

D’abord, avant de parler d’homosexualité, il faut savoir que la vie d’un musulman, croyant et pratiquant, est régie par une minutieuse législation « la Chariâ ».

Ce sont des lois basées sur l’interprétation à la fois de la parole du Dieu, inscrite dans le Coran (livre sacré et divin des musulmans) et de la coutume de son Prophète Mohamed (la Sunna), dont la source principale est les « dits » (Hadith) du Prophète et ses gestes.

On distingue, toutefois, les « Sunnites » qui sont les partisans de la « Sunna » à l’opposé des « Chiites » qui vénèrent plutôt son gendre « Ali ». La question sexuelle n’échappe pas à l’interprétation par ces textes.
Pour aborder la position que prennent les législateurs islamiques

(Oulama= savants=théoligiciens de l’Islam)

vis à vis de l’homosexualité, il est nécessaire de clarifier le regard qu’ils portent sur la sexualité « normale » (hétérosexuelle). Avant tout il faut savoir que toute relation sexuelle doit se faire dans le cadre du lien sacré et divin du mariage. Tout autre acte hors ce cadre est condamnable.

« La fornication » est un péché capital qui peut aller jusqu’à la lapidation des fautifs et fautives. Par contre peu des religions valorisent autant la volupté charnelle que l’Islam. Le plaisir sexuel considéré chez les chrétiens comme un péché originel, devient pour l’islam un don qu’il convient d’accepter, d’en jouir et de s’y avouer corps et âme. (Les exemples ne manquent pas, entre autres, la polygamie, avec des restrictions toutefois, et le mariage de jouissance…)

En même temps cet acte est considéré comme un acte religieux, car dans l’islam l’accouplement ne vise pas seulement la procréation mais il manifeste aussi l’harmonie de l’ordre divin, dont la distinction entre masculin et le féminin et leur complémentarité constituent la base élémentaire. « De toute chose on a fait un couple. Puissiez-vous vous en souvenir » (Extrait du Coran, Sourat 51,Adh-Dhâriyât, verset 49)

Ainsi la chasteté et le célibat sont diabolisés: « Le célibataire est le frère du diable » (Le Prophète Mohamed) Car cela équivaut à s’abstenir de témoigner de sa chair de cette harmonie de la création.

A cet égard l’homosexualité, mais surtout plus précisément « l’efféminat » de certains homosexuels, comme la virilité de la garçonne, sont considérés comme une transgression des frontières entre homme et femme et donc une violation de cette harmonie.

Le Coran aborde l’homosexualité entre autres en condamnant le peuple de Loth (ou loût, peuple de Sodome et Gomorrhe) dans leurs pratiques sexuelles, mais toutefois plus modérément que dans la version biblique.

Ainsi dans la Sourat An-Naml (Les fourmis) versets (54-57) Loût, quand il dit à son peuple: « Vous livrez- vous à la turpitude alors que vous voyez clair ». [54] Vous allez aux hommes au lieu de femmes pour assouvir vos désirs? Vous êtes plutôt un peuple ignorant. » [55]

Puis son peuple n’eut que cette réponse:

« Expulsez de votre cité la famille de Loût! Car ce sont des gens qui affectent la pureté. [56] Nous le sauvâmes ainsi que sa famille, sauf sa femme pour qui Nous avions déterminé qu’elle serait du nombre des exterminés. »[57] 

Ces versets furent révélés au Prophète Mohamed par fragments séparés.

Le terme « Tajhaloun » signifie « ignorer » ce qui atténue, d’après certains auteurs, quelques part, « la flétrissure morale dont sont victimes les homosexuels » et laisse entr’apercevoir que le châtiment qui leur est infligé est dû principalement au fait qu’il ont démenti « un messager de Dieu ».

L’exemple » du peuple de Loth est mentionné àce titre dans plusieurs versets du Coran. Ainsi dans la Sourat(7)d’Al-Arâf (80-82) il figure entre les « exemples » du peuple du « Prophète Salah » et du peuple Madyan et leur « leur frère Chouayb », deux peuples qui ont transgressé les recommandations de leurs Messagers.

Et Loût, quand il dit à son peuple:

« Vous livrez vous à cette turpitude que nul, parmi les mondes, n’ a commise avant vous? [80] Certes, vous assouvissez vos désirs charnels avec les hommes au lieu des femmes! Vous êtes bien un peuple outrancier. » [81]

Et pour toute réponse, son peuple ne fit que dire: « Expulsez- les de votre cité. Ce sont des gens qui veulent se garder purs! » [82] Musrif » en arabe signifie « impie et outrancier » alors que la règle en islam, en général, est la modération.

D’autre part, Le Coran promet aux croyants qu’au paradis ils seront servis par des éphèbes (se dit du très beau jeune homme, à l’origine l’adolescent grec qui faisait son service sportif et civil avant d’entrer dans l’âge adulte « éphébie »).
Les poêtes et les sultans ne cessaient d’invoquer ces promesses pour justifier les relations illicites qu’ils entretenaient . Mais pour la plus part des « Oulamas » il n’y a pas à chercher une interprétation plus profonde que celle mentionnée :

« L’homosexualité est la turpitude des turpitudes »,

la condamnation est donc claire et nette.

Pour la Sunna, la condamnation de la pédérastie est catégorique:

« Lorsque vous trouvez deux hommes accomplissant le péché de Loth, mettez-les à mort, le passif comme l’actif » (le Prophète Mohamed).
…Ce « hadith » ne laisse aucun autre recours aux Sunnites que le rejet des pratiques homosexuelles.
Néanmoins, une telle condamnation aussi lourde que la « fornication » entre deux adultes (homme+femme) adultères ne se prend pas à la légère. Une telle accusation de « fornication » requière le témoignage de quatre musulmans, mâles, majeurs dont l’honorabilité testimoniale est reconnue. Et qui devront attester d’avoir vu l’action de pénétration du membre sexuel du « fornicateur ».
Tout est fait donc pour décourager le témoignage et surtout la calomnie. Ce qui laisse présager que certaines pratiques (Soft) échappent à cette règle extrême.

D’autre part, pour certaines branches de l’islam, c’est l’émission du sperme qui détermine l’acte sexuel plus que la pénétration elle-même car c’est le sperme qui contient les germes de vie et c’est lui qui assure la continuité de cette harmonie de Création.
Toute entreprise de cette source de vie, dans un engendrement hors du cadre du lien sacré du mariage, est sévèrement condamnée. Etant donné que l’acte homosexuel n’est pas susceptible d’engendrer la vie, plusieurs personnes se sont accommodés en quelques sorte de l’homosexualité.
D’ailleurs les pratiques homosexuelles sont moins mal vue que l’adultère chez certaines de ces sociétés.

Au lecteur de ces lignes, il apparaîtrait que ces textes traitent de l’acte sexuel dans tous ces détails mais laissent des marges d’interprétation et d’accommodation plus ou moins larges.
L’homosexualité représente 10% de la population mondiale pour ceux qui ne se cachent plus, Et on peut compter 15 et 17% au total. Certaines coutumes ou religions ou même lois, dans certains pays dont le notre obligent au silence et au secret, mais ne le renions pas ils existent par la nature même si la  » normalité  » créée par l’Homme les rejette : s’ils sont là , c’est qu’Allah l’a permis. Et si Allah a permis qu’ils soient sur la terre auprès de nous tous, je ne pense pas que ce soit pour qu’on ait de la haine pour eux. Allah a voulu que les êtres soient différents, certainement pour nous apprendre à aimer plus que nous-mêmes.
Musulman, croyant…  les mots ne doivent pas séparer les êtres humains.
Sans approfondir les arguments Freudiens, en se penchant sur les sociétés musulmanes on constate que les mâles vivent dans un système dont ils sont les piliers. L’homosexualité reste le seul exutoire pour ceux que leur trop-plein de virilité encombre. Il faut dire que la ségrégation entre les sexes et l’interdiction de tout rapport avant le mariage, ne fait que renforcer cette tendance.
D’autant plus que , comme partout en Méditerranée, seuls sont considérés péjorativement comme homosexuels les partenaires passifs alors que les actifs développent une réputation de virilité débordante qui leur apporte la considération et l’estime des autres parfois.
Ce regard que porte la société sur la virilité provoque des réactions parfois ironiques:
Les partenaires actifs sont obligés d’adopter parfois des comportements dévalorisant vis à vis des passifs qui peuvent aller jusqu’à l’humiliation devant les hétérosexuels. Les qualificatifs d’homosexuels et bisexuels sont ainsi complètement reniés pour éviter tout soupçon de sentimentalisme mettant en cause leur virilité.
Ainsi les relations se résume dans la plupart des cas à des simples rapports d’assouvissement des besoins sexuels. Le tout en cachette, car l’homosexualité est légalement interdite par la loi, mais toutefois tolérée si elle reste discrète. Les sentiments sont ainsi discrédités et révoqués , et donc tout autre cadre de vie en commun, en couple est complètement exclus par la société.

Dans les milieux traditionalistes profondément rattachés à la religion, les passifs sont consid\érés comme des personnes inférieures, immatures, et simples d’esprit .

Tandis que les actifs sont traités de bestiaux et de pervers. Entre le rejet de la religion et celui de la société l’homosexuel arabe préfère rester dans le placard pour éviter ce jugement péjoratif et honteux, son destin est le mariage forcé ou la solitude et la déprime et dans les cas limites le suicide.

Seules les personnes des sphères bien aisées de la société peuvent « affirmer » cette appartenance, mais ils restent cloîtrés dans leurs cercles privés.

Dans le cas des « Beurs », Français d’origine maghrébine généralement, à ce rejet de la famille et des « semblables » se greffe le rejet de la société en tant qu’étranger !! » et le risque accroissant de la maladie.

L’homosexuel « Beur » se trouve ainsi sans « racines » ni « espoirs ». Ces derniers temps cette « Communauté a commencé à s’organiser pour sortir au jour et revendiquer leurs droits à la reconnaissance. Mais si cet appel ne trouve pas d’échos chez les Maghrébins de France, ces homosexuels risquent de se claustrer dans un ghetto comme les autres communautés homosexuelles.

En conclusion, l’homosexualité a connu des périodes moins stressantes que de nos jours. Les sociétés arabo-musulmanes n’ont pas cessé d’accommoder l’application de la « Chariâ » à leur train de vie et leurs aspirations .
L’émergence de temps en temps des courants fondamentalistes qui n’admettent pas ce contexte remet en cause cette évolution. L’homosexualité n’échappe pas à cette règle de balancement entre fermeté et tolérance (néanmoins marginalisée). Elle a existé et elle existera toujours. Mais il faut peut être attendre trés longtemps pour voir une reconnaissance franche des homosexuels dans les pays arabo-musulmans.

Pour replacer le débat dans un autre contexte, il faut je pense bien considérer que les religions – Islam ou christianisme – définissent des normes qui visent à conduire l’individu à la sainteté. Si tous le hommes – voire simplement tous les musulmans ou tous les chrétiens – étaient des saints, on l’aurait remarqué depuis longtemps et l’humanité n’en serait pas où elle en est!!!
Le respect des interdits charnels n’est donc qu’un des aspects de la recherche de la sainteté, il est loin d’être le seul et il n’est probablement pas le plus important. Le propre des péchés liés à cet aspect des choses c’est qu’ils sont mesurables et dénombrables alors que tel n’est pas le cas des recommandations en matière d’amour de son prochain, de charité , voire de simple respect du bien d’autrui, tous domaines où on trouve aisément des arrangements avec sa conscience!!

On me permettra de penser que l’exploitation de la misère des hommes – même conjuguée avec l’assistance à la messe ou le respect de la charia – est infiniment plus condamnable que le fait pour deux hommes de s’aimer en toute liberté entre eux.

(http://beurgay.free.fr/islam.htm)

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Quelques liens pour mieux comprendre …

http://fr.wikipedia.org/wiki/Homosexualit%C3%A9_dans_l’islam

Lire aussi l’article sur la Bible de Jérusalem

Le VATICAN homophobe ?

Le VATICAN homophobe ?

Vatican (Religion) Octobre 2005 :
Vives réactions à l’instruction papale anti-gay

Aime ton prochain
 
On en parle depuis des semaines, depuis le synode des évêques (lire Quotidien de Têtu.com du 10 octobre 2005), mais cette fois, c’est fait. Alors qu’elle devait être officiellement rendue publique la semaine prochaine, l’instruction papale interdisant le sacerdoce aux prêtres gay a été publiée mardi sur le site internet d’une agence catholique contestataire, Adista (lire Quotidien du 23 novembre). Les réactions ont été immédiates.

En France, le magazine catholique réformiste Golias juge ce texte «scandaleux, discriminatoire et insultant». «Le plus grave, dans ce texte, c’est que les homosexuels sont quasiment considérés comme des handicapés, puisqu’il est clairement écrit qu’ils se trouvent »dans une situation qui est un grave obstacle à des relations correctes avec les hommes et les femmes », a affirmé à l’AFP son rédacteur en chef, Christian Terras.

Ce texte va entretenir un climat malsain dans l’Église, on va vers de plus en plus de délations, qui ne pourront être basées que sur des rumeurs ou des jugements discriminatoires.»

En Allemagne, pays d’origine du pape Benoît XVI, de nombreux élus, de droite comme de gauche, ont fustigé l’instruction. «Il est surtout inacceptable que non seulement les homosexuels, mais aussi ceux qui soutiennent le mouvement gay, soient exclus de la prêtrise, souligne le député libéral (droite) Hans-Michael Goldmann, chargé des questions religieuses au sein de son parti, qui précise sur son site internet être lui-même catholique.

Jésus lui-même nous a enseigné par ses actes que Dieu aime et accepte tous les hommes. Le fait que le Vatican revienne sur ce principe de base est effrayant. C’est un signe inquiétant d’une intolérance croissante dans notre société.»

«Lorsque le Vatican exige plus des séminaristes homos que des aspirants prêtres hétéros, c’est de la discrimination, et c’est indéfendable», surenchérit le député Verts Volker Beck, en estimant que «cette directive s’apparente à une diabolisation théologique des homosexuels». «Même l’abstinence ne les sauve pas (de la condamnation de l’Église)», regrette-t-il.

Aux États-Unis, où ont eu lieu de nombreux scandales pédophiles (amalgame, quand tu nous tiens) à l’origine de ce texte, une association de prêtres actifs dans la communauté homosexuelle a elle aussi dénoncé le texte, estimant qu’il conduira à plus de refoulement. Selon Francis DeBernardo, directeur exécutif de l’association New Ways Ministry, le Vatican a «une conception terriblement étroite et ignorante» de ce qu’est l’homosexualité, qui va bien au-delà du simple «désir de se livrer à certains actes sexuels».

L’approche du Vatican conduit à une attitude«méprisante» pour les prêtres et séminaristes gay, estime-t-il. Il note que la directive du Vatican pourrait être perçue comme provocatrice par certains prêtres et séminaristes homosexuels, poussés à «défier cet enseignement en reconnaissant publiquement leur orientation. Et elle encouragera ceux qui travaillent à l’accueil des gays et des lesbiennes à redoubler leurs efforts», ajoute-t-il.

Est-il besoin de rappeler que Le SIDA est toujours une pandémie à travers le monde et que le Vatican s’oppose toujours au port du préservatif ? Quand on sait que l’écrasante majorité des catholiques est en désaccord avec le Pape sur cette question mais également sur le mariage des prêtres, sur l’homosexualité et l’homoparentalité… Pourquoi l’église fait-elle la sourde oreille ?

L’Eglise va -t-elle refaire la même erreur qu’avec Galilée ?

En 1979 et en 1981, le pape Jean-Paul II charge une commission d’étudier la réhabilitation de Galilée. Le 31 octobre 1992 il se prononce en faveur de cette réhabilitation lors de son Discours aux participants à la session plénière de l’Académie pontificale des sciences. Mais à la mort de Jean-Paul II en avril 2005, l’acte de réhabilitation n’était toujours pas prononcé.

En savoir plus

Quand donc l’Eglise comprendra-t-elle le vrai sens des mots : Humilité ; Pardon, Tolérence; Copassion, miséricorde… Qu’a-t-elle fait des paroles du Christ ? voyons ce que dit le site « Le Jour du Seigneur »

L’Église catholique et l’homosexualité

Dans les pays occidentaux, les années 90 ont été marquées par l’instauration de législations accordant une reconnaissance légale aux couples homosexuels. Déjà en vigueur dans quelques pays anglo-saxons, l’adoption d’enfants par des couples homosexuels devrait largement occuper les débats sur la scène publique au cours de cette décennie.

Conformément à sa vision de l’être humain, de la sexualité et du mariage, l’Église catholique fait entendre là sa différence et se trouve, de fait, perçue comme « réactionnaire » par une large frange de l’opinion publique

Quel est le point de vue officiel de l’Église catholique vis-à-vis de l’homosexualité ?

Contrairement aux idées reçues, l’Église catholique ne condamne pas l’homosexualité en tant que telle. Elle reconnaît à la fois son existence et l’incapacité à expliquer sa « genèse ». Dans son approche, l’Église catholique distingue clairement les personnes, les tendances et les actes.

Comme n’importe quel être humain, la personne homosexuelle a droit à la dignité et à la liberté. Les homosexuels « doivent être accueillis avec respect, compassion et délicatesse », écrit l’Église catholique dans son catéchisme officiel. À la lumière des sciences humaines, l’Église souligne également que l’homosexualité n’est pas un « choix », ce qui veut dire qu’elle ne constitue pas un péché ou un vice en soi.

Toutefois, conformément à sa conception de la sexualité et du mariage, elle estime que les actes homosexuels sont « contraires à la loi naturelle » car « ils ferment l’acte sexuel au don de la vie ». L’Église demande donc aux personnes homosexuelles de s’abstenir sexuellement. « Les personnes homosexuelles sont appelées à la chasteté », lit-on dans son catéchisme.

Que dit le catéchisme de l’Église catholique à propos de l’homosexualité ?

Le texte réserve trois paragraphes (les numéros 2357-2358-2359) à cette question, présentés sous le titre « Chasteté et homosexualité ». Extraits :
§ 2357 :  » L’homosexualité désigne les relations entre des hommes ou des femmes qui éprouvent une attirance sexuelle, exclusive ou prédominante, envers des personnes du même sexe. Elle revêt des formes très variables à travers les siècles et les cultures. Sa genèse psychique reste largement inexpliquée. S’appuyant sur la Sainte Écriture, qui les présente comme des dépravations graves, la Tradition a toujours déclaré que « les actes d’homosexualité sont intrinsèquement désordonnés ». Ils sont contraires à la loi naturelle. Ils ferment l’acte sexuel au don de la vie. Ils ne procèdent pas d’une complémentarité affective et sexuelle. Ils ne sauraient recevoir d’approbation en aucun cas.  »

§ 2358 : « Un nombre non négligeable d’hommes et de femmes présente des tendances homosexuelles foncières. Cette propension, objectivement désordonnée, constitue pour la plupart d’entre eux une épreuve. Ils ne choisissent pas leur condition homosexuelle. Ils doivent être accueillis avec respect, compassion et délicatesse. On évitera à leur égard toute marque de discrimination injuste. Ces personnes sont appelées à réaliser la volonté de Dieu dans leur vie, et, si elles sont chrétiennes, à unir au sacrifice de la Croix du Seigneur les difficultés qu’elles peuvent rencontrer du fait de leur condition.  »

§ 2359 : « Les personnes homosexuelles sont appelées à la chasteté. Par les vertus de maîtrise, éducatrices à la liberté intérieure, quelquefois par le soutien d’une amitié désintéressée, par la prière et la grâce sacramentelle, elles peuvent et doivent se rapprocher, graduellement et résolument, de la perfection chrétienne. »
 

L?Église catholique rejette-t-elle les homosexuels qui ne suivraient pas ses principes ?

Dans son approche de l?homosexualité, l?Église catholique met fermement en avant l?accueil et le respect dus aux personnes. En aucune manière, l?orientation sexuelle ne saurait, à elle seule, « résumer » un être humain : il est d?abord enfant de Dieu et, le cas échéant, baptisé.
Par ailleurs, des théologiens moralistes, comme Véronique Margron, « relativisent » – sans l?abolir bien évidemment – la lettre de la loi, en l?occurrence la chasteté pour les homosexuels.

Pour ce faire, ils en appellent à ce que la tradition nomme l?épikie : chacun, en fonction de la connaissance qu?il a de soi, détermine avec humilité ce qu?il peut accomplir ou non de la loi. Celle-ci est vécue non plus comme un couperet mais comme une référence de ses actes, une mesure de sa responsabilité. Il ne s?agit pas de laxisme mais d?adaptation du vécu de la loi à ses propres capacités personnelles et présentes.

Que pense l’Église catholique de la reconnaissance des couples homosexuels ?
Gay Pride à Paris – juin 1999 © C. Simon – Ciric
 
« Une loi inutile et dangereuse », avait estimé la Conférence des évêques de France à propos du Pacs, qui créait un statut juridique accessible aux couples homosexuels. À plusieurs reprises, l’Église catholique a marqué son opposition à l’évolution des législations civiles – essentiellement dans les pays occidentaux – qui ouvrent droit à une reconnaissance.

À ses yeux, ces évolutions sont condamnables, notamment parce qu’elles remettent en cause la famille, cellule de base de la société. Dans la théologie catholique, l’une des deux fins du mariage, outre le bien des époux, est la transmission de la vie, ce qui ne peut être le cas dans une union homosexuelle.
Un couple a reçu la bénédiction dans une église protestante (Suisse)
 
Mais au-delà des principes, l’amour, vécu dans le respect de l’altérité et de la fidélité, entre deux êtres humains – homosexuels ou hétérosexuels – n’est pas en soi condamnable. Le croyant peut même avancer que Dieu aime ceux qui s’aiment.
Localement à l’étranger, plusieurs Églises protestantes procèdent, quant à elles, à des bénédictions de couples homosexuels. Rappelons cependant que dans le protestantisme, le mariage n’est pas un sacrement.
L’Église réformée de France vient d’ouvrir une réflexion sur cette question, ainsi que sur l’accès au pastorat de personnes se revendiquant comme homosexuelles. Résultat en 2005 !

Retrouvez le communiqué sur le site de l’Eglise Réformée de France (ERF)

Pourquoi l’Église s’oppose-t-elle à l’adoption d’enfants par des couples homosexuels ?
Gay Pride à Paris – juin 1999 – © M.Gounot – Ciric 

L’Église considère que c’est le mariage qui fonde la famille (Jean-Paul II a également critiqué l’adoption d’enfants par des couples vivant en union libre) et qu’un enfant a besoin d’un père et d’une mère pour se construire.

Selon sa conception du mariage et de la sexualité « ouverte au don de la vie », l’Église n’accorde donc pas de reconnaissance aux couples homosexuels (voir page précédente).

Enfin, l’Église catholique s’oppose à la propension contemporaine qui, selon elle, met une équivalence entre la « conjugalité » hétérosexuelle et la pratique homosexuelle. Elle estime aussi que deux personnes homosexuelles ne peuvent incarner l’image du père et l’image de la mère.

Par ailleurs, des théologiens moralistes, comme sœur Véronique Margron, mettent également en avant des arguments anthropologiques. La construction de l’être humain se fait, selon eux, sur deux différences fondamentales et incontournables, la différence des sexes et la différence des générations.

Joachim Navarro-Vals © Ciric  
 
 
Un homosexuel peut-il devenir prêtre ?
A priori, la question a été débattue et tranchée par la négative. En France, la pratique officielle est de refuser l?entrée au séminaire des homosexuels. Ces personnes « ne seront pas appelées au ministère ordonné », affirme succinctement le texte des évêques français paru, en 1998, sur La formation des prêtres.

Le 2 mars 2002, Joaquim Navarro-Vals, responsable du service de presse du Vatican, rappelait à nouveau la position officielle : pas d?ordinations d?homosexuels. L?argument est avant tout psycho-pastoral. Fondée sur l?altérité, la relation pastorale avec les fidèles serait perturbée à cause de l?homosexualité. Reste que dans le cheminement et le discernement d?une vocation, l?approche est beaucoup plus complexe, en fonction de l?âge, de la personnalité, de l?expérience, du vécu affectif du « candidat ».

Toutefois, la question de l?homosexualité dans le clergé catholique – comme celle du célibat – vient de ressurgir publiquement, en particulier aux Etats-Unis, dans un contexte qui ne manque pas d?ambiguïté : celui de la pédophilie de certains prêtres et religieux. Ce contexte tend à assimiler l’homosexualité à la pédophilie, une orientation sexuelle à un crime, ce qui est évidemment inadmissible. Restent ce constat et cette prise de conscience : il y aurait une sur-représentation (si l?on se réfère à la moyenne de la population) des homosexuels parmi le clergé catholique. Aux Etats-Unis, certaines études font état de 30 à 50 % d’homosexuels chez les prêtres, en particulier chez les moins de cinquante ans, selon un article paru le 4 mai 2002 dans l?hebdomadaire catholique britannique The Tablet.

Depuis le débat sur l’usage du préservatif comme moyen de lutte contre le sida, y-a-t-il un malentendu entre l’Église catholique et les milieux homosexuels ?

La « querelle du préservatif » demeurera sans doute comme l’une des plus vives controverses du pontificat de Jean-Paul II, cristallisant le conflit entre les milieux homosexuels et le Vatican. En juillet 2000, ce conflit connaissait son point d’orgue lors de la tenue à Rome, en plein Jubilé, de la World Gay Pride, la plus grande manifestation mondiale homosexuelle. Le Vatican avait considéré cela comme une provocation.
Manifestation des homosexuels
à New-York – juin 1990
© B.Cavanagh -Ciric
 

Au cours des années 90, les associations homosexuelles et une large part de la société civile ont violemment reproché au pape et à l’Église catholique, leur attitude concernant l’usage du préservatif comme moyen de lutte contre le sida. Finalement, la « querelle du préservatif » repose surtout sur un malentendu et sur un flottement du positionnement catholique. Jamais Jean-Paul II n’a publiquement condamné l’usage du préservatif. « Le lien sexuel de la chasteté est l’unique façon sûre et vertueuse de mettre fin à la plaie tragique du sida qui a fait tant de jeunes victimes », déclarait-il dans un discours prononcé en 1993 à Kampala en Ouganda.

Conformément donc à sa vision de l’être humain et de la sexualité, le pape n’a pas non plus encouragé l’usage du préservatif ! C’est plutôt ce silence qui, si l’on ose dire, a suscité le « malentendu ». En revanche, de nombreux responsables catholiques ont exprimé, en la matière, des opinions divergentes : certains condamnent explicitement le préservatif, d’autres sont ouverts à son utilisation devant le danger de contamination et de mort.

Face à cette question, des théologiens moralistes en appellent, eux, à « l’éthique de la détresse ». Cela signifie en clair : « A circonstances exceptionnelles, moyens exceptionnels ».

Pour finir, le « Tu ne tueras pas » du Décalogue ne laisse aucune ambiguïté en la matière.

Lire aussi l’article concernant les écritures saintes : La Bible de Jérusalem
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Pour vos recherches, voici une serie de liens. Si certains n’existent plus veuillez nous en informer rapidement, merci de votre aide :

http://www.archiveshomo.info/

http://www.onelittleangel.com/

http://www.hemes.be/esas/mapage/euxaussi/marginal/relihomo.html

http://www.soulfoodministry.org/docs/French/Ni_un_peche.htm

http://www.google.fr/search?q=HOMOSEXUALITE+et+LIVRES+SAINTS&hl=fr&lr=&ie=UTF-8&oe=UTF-8&start=30&sa=N
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Recherche : homosexualité bible

http://www.google.fr/search?q=homosexualit%C3%A9+bible&ie=UTF-8&oe=UTF-8&hl=
fr&btnG=Recherche+Google&meta=lr%3Dlang_fr

http://www.google.fr/search?q=homosexualit%C3%A9+bible&ie=UTF-8&oe=UTF-8&hl=fr&btnG=Recherche+Google&meta=lr%3Dlang_fr

http://www.soulfoodministry.org/docs/French/Homosexualite_Bible.htm

http://www.samizdat.qc.ca/vc/sexe/hs.htm

http://www.lueur.org/textes/dossce/b2homobible.php

http://homophobia.free.fr/bibl.html#1
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Recherche : homosexualité coran

http://www.google.fr/search?hl=fr&ie=UTF-8&oe=UTF-8&q=homosexualit%C3%A9+coran&btnG=Recherche+Google&meta=lr%3Dlang_fr

http://www.google.fr/search?hl=fr&ie=UTF-8&oe=UTF-8&q=que+dit+le+coran+de+l%27homosexualit%C3%A9+%3F&btnG=Recherche+Google&meta=lr%3Dlang_fr

http://www.alterheros.com/francais/dossier/Articles.cfm?InfoID=115

http://www.kelma.org/PAGES/KELMAGHREB/novembre02/homosexualite.htm

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Quelques magazines Gay et Lesbiens :

http://www.tribumove.com

http://www.ladixiememuse.com/

http://www.tetu.com

Christianisme et homophobie ?

Pas rose, le futur du christianisme, selon les personnes interrogées. Mais pas totalement noir. Il y a encore de l’espoir. Toutefois, pour les jeunes, le fonctionnement de l’Église et la pratique religieuse, le stade des clignotants semble déjà dépassé…

Lu sur http://appel-on-line.ibelgique.com

Quand on les interroge sur l’avenir du christianisme, moins de la moitié des sondés (47,5 %) se disent inquiets. Mais ils ne sont que 31 % à être plutôt optimistes. Sans être catastrophique, la situation semble donc au moins préoccupante. Même si une grande différence apparaît entre les sous-populations. Souvent davantage près de la vie active des paroisses, plus pratiquants, les lecteurs de l’Appel sont près de 40 % à être optimistes pour l’avenir du christianisme. Les non-lecteurs, moins proches de la vie des paroisses, sont par contre beaucoup moins positifs : seuls 16 % d’entre eux se disent optimistes.

L’implication des chrétiens dans la société est, elle aussi, envisagée de manière moins noire. Mais cet élément doit être considéré avec prudence, car de nombreux sondés semblent s’être difficilement situés face à cette question qui recueille 36,5 % d’opinions inquiètes pour 32,5 % de personnes ne se prononçant pas et 31 % de réponses optimistes.

Sur trois enjeux précis, par contre, les opinions ne sont plus pessimistes. Plus de 60 % des chrétiens interrogés lors du sondage expriment des craintes face à l’évolution du rapport entre les jeunes et la foi (63 %), au fonctionnement de l’Église (61,5 %) et à la pratique religieuse (60 %). Des chiffres qui, sans friser les 100 % d’opinions négatives, doivent profondément poser question, d’autant qu’ils se manifestent de manière quasiment équivalente chez les lecteurs de l’Appel et auprès des non-lecteurs.

Pour ces trois thèmes, les proportions d’optimistes sont particulièrement faibles : moins de 20 % des personnes interrogées voient de manière positive l’évolution de la pratique religieuse et des rapports entre jeunes et foi. Quant au fonctionnement de l’Église, moins de 15 % des personnes interrogées se disent confiantes à son sujet. Là aussi, avis des « lecteurs » et des « non-lecteurs » se recoupent, sauf pour la pratique religieuse, où les lecteurs de l’Appel interrogés dans le sondage se montrent quelque peu plus optimistes (23 %). Sans doute parce qu’ils incarnent eux-mêmes, davantage que les non-lecteurs, une subsistance de cette pratique.

Des lecteurs plus marqués

À côté de la réponse « statistique » du sondage, les lecteurs qui ont volontairement envoyé leur avis suite à la publication du questionnaire dans le numéro de décembre présentent un profil plus volontaire, démontrant qu’ils entendent être engagés dans la vie de l’Église.

En ce qui concerne l’implication des chrétiens dans la vie de la société, leur réponse est sans commune mesure avec celle du sondage : souvent engagés eux-mêmes, les chrétiens qui ont répondu au questionnaire sont optimistes à 60 %, soit deux fois plus que la moyenne du sondage. Et ils sont à peine moins nombreux (52 %) à voir également de manière positive l’avenir du christianisme en général. Le même optimisme (relatif) touche les rapports entre les jeunes et la foi, que les personnes ayant répondu au questionnaire voient avec optimisme à 28,5 %, soit près de 10 % de plus que dans le sondage. Par contre, ils sont aussi sévères que la moyenne des chrétiens interrogés à propos du fonctionnement de l’Église, et beaucoup plus au sujet de la pratique religieuse.

Ouvrir la morale et décoincer l’éthique

On pouvait s’en douter : le discours officiel de l’Église concernant des problèmes d’éthique ou de morale personnelle n’est, majoritairement, pas soutenu par le peuple chrétien sondé lors de l’enquête. Vieux dossier, le discours officiel concernant de la contraception n’est pas accepté (« pas d’accord », ou « plutôt pas d’accord ») par plus de 80 % des chrétiens interrogés. Les autres sujets délicats que sont l’euthanasie, l’interruption de grossesse et la procréation assistée recueillent plus de 50 % de rejet de la part des personnes interrogées. Mais des minorités importantes (de 25 à 30 %)soutiennent toutefois les points de vue officiels de l’Église sur ces questions. Il y a là, à tout le moins, sujet à débat.

Les chrétiens « non-lecteurs de l’Appel » se montrent plus critiques que la moyenne : 67 % ne partagent pas le discours officiel à propos de l’IVG et 68 % au sujet de l’euthanasie.

En règle générale, pas un chrétien sur trois parmi ceux qui ont été interrogés ne partage le discours officiel sur ces questions éthiques. Chez les « lecteurs de l’Appel », l’attitude doctrinale de l’Église recueille 36 % d’accord ou de « plutôt d’accord » pour l’avortement, et 34 % pour l’euthanasie. Chez les « non-lecteurs », par contre, c’est le point de vue concernant la fécondation in vitro qui réunit le plus d’avis positifs (32 % d’accord ou de « plutôt d’accord »). La position de l’Église à propos de l’avortement n’est « plus ou moins » soutenue que par près de 25 % des non-lecteurs interrogés.

Cette différence témoigne à nouveau de la différence de proximité entre « lecteurs » et « non-lecteurs » par rapport au vécu quotidien de la foi et de la pratique.

Curieusement, on ne retrouve pas le même clivage auprès des personnes ayant répondu à l’enquête publiée dans l’Appel de décembre. Si le point de vue officiel concernant la contraception y est également contesté, ce n’est « que » à 71 %. Le discours de l’Église sur l’IVG et la procréation assistée n’est critiqué « que » par 47,5 % et 45 % des répondants. Enfin, le discours de l’Institution à propos de l’euthanasie est, cette fois, soutenu par 51,5 % des personnes ayant répondu (il n’est contesté que par 38 %).

Ouvrir le fonctionnement de l’Église

Quelles que soient les personnes interrogées, le diagnostic sur le fonctionnement de l’Église est à peu près semblable. Plus de 80 % des sondés s’accordent pour reconnaître que les prêtres catholiques devraient pouvoir se marier et que des hommes mariés devraient pouvoir en devenir prêtre. L’ordination des femmes recueille l’assentiment complet ou partiel (d’accord ou « plutôt d’accord ») de près de 70 % des gens. Ceux-ci sont presque aussi nombreux à souhaiter que des paroisses puissent être dirigées par des laïcs et à estimer qu’une limite d’âge devrait être imposée à la fonction papale. La même limite pour la fonction de prêtre de paroisse est, par contre, largement rejetée (57 % d’opinions opposées).

Ils sont un peu moins de la majorité à estimer que les responsables de l’Église devraient être élus, notamment par les laïcs. Corollaire de ce qui précède, 66,5 % des personnes sondées considèrent qu’il n’y a pas assez de démocratie dans l’Église et 56,5 % croient que les laïcs ne sont pas suffisamment associés à la prise de décision.

Est-ce à dire que l’Esprit oeuvre (ou n’oeuvre pas) dans l’Église ? La question divise davantage : 43 % partagent plutôt qu’il oeuvre. 30 % ne le pensent pas. Il y a donc près de 30 % de personnes qui n’ont pas d’avis sur la question.

Les « non-lecteurs » de l’Appel, suivant moins la vie paroissiale et les questions d’Église au jour le jour, sont légèrement plus critiques sur cette question : 36,5 % d’entre eux, contre 33 % d’abstentions, croient que l’Esprit n’agit pas dans l’Église. Ils estiment aussi moins que la moyenne utile d’imposer une limite d’âge aux fonctions de prêtre, sont moins favorables à voir des laïcs diriger des paroisses et sont plus partagés sur la présence ou l’absence de démocratie dans l’Église (56 % croient qu’il n’y a pas de démocratie, contre 66,5 % pour l’ensemble des personnes interrogées).

A contrario, les lecteurs de l’Appel affichent souvent une attitude un peu plus critique, réclamant davantage de démocratie ou de partage des responsabilités.

Engagés… ma non tropo

Les chrétiens qui ont répondu au questionnaire de l’Appel partagent souvent l’opinion des lecteurs de l’Appel interrogés dans le cadre du sondage, mais avec des positions plus affirmées. Ainsi, davantage encore que les personnes sondées, ils croient que l’esprit est à l’oeuvre dans l’Église. Ils sont aussi plus nombreux à estimer de manière significative (plus de 5 % d’écart) que les responsables d’Église devraient être élus et que les laïcs ne sont pas assez associés aux prises de décision. Mais, alors que 8,5 % à peine des personnes interrogées parmi les lecteurs de l’Appel estimaient qu’il y avait assez de démocratie dans l’Église, les personnes qui ont répondu au questionnaire sont, elles, 14,5 % à partager peu ou prou cette opinion. Ces mêmes personnes sont aussi une majorité relative (48,5 % contre 41,5 %) à estimer qu’il faudrait imposer une limite d’âge aux fonctions de prêtre.

Cet état des lieux établi, les chrétiens seraient-ils prêts à s’engager davantage ? Pas vraiment. Près de 60 % des personnes interrogées ne sont pas d’accord de participer plus activement aux instances de décision ecclésiales. Ce pourcentage est encore plus élevé chez les « non-lecteurs », plus distants de la vie des paroisses et de l’Église, où il atteint 72,5 % de « Non ». Chez les lecteurs, 48 % des sondés ont la même position.

Plus positivement, 41,5 % des chrétiens plutôt actifs seraient prêts à s’engager davantage, et 33 % de l’ensemble des chrétiens interrogés.

Les personnes qui ont répondu au questionnaire paru dans l’Appel sont à 58 % prêtes à s’engager davantage dans les instances ecclésiales. Ce chiffre est équivalent à celui révélé par du sondage chez les abonnés individuels de L’appel.

Soutenir l’Église : plutôt « oui »

Dans plusieurs pays, les prêtres et le culte ne sont pas financés directement par l’État. Parfois, il faut que les fidèles leur apportent directement leurs deniers. Ailleurs, il faut préciser si on souhaite que le fruit de ses impôts soit affecté au financement d’un culte. Si l’on en croit les chrétiens de Wallonie qui ont été sondés, une petite majorité d’entre eux serait prête à consacrer une partie de leurs revenus à cette fin, si l’État ne subvenait plus aux besoins du culte.

Ce sont surtout les chrétiens plus distants de la vie des paroisses et de la pratique qui affichent une réticence à financer le culte (59,5 % de « Non »). Les lecteurs de l’Appel, par contre, y seraient prêts à 63 %. Et ce pourcentage est encore plus élevé chez les personnes ayant répondu au questionnaire publié dans la revue, où il atteint 73 %.

Ces chiffres sont confirmés par les réponses à la question « Si vous pouviez vous-même décider où irait une partie de vos impôts, choisiriez-vous de financer l’Église catholique, un autre culte ou une oeuvre sociale ou caritative ». Dans ces conditions, 56 % des sondés seraient prêts à désigner l’Église catholique, et seulement 16,5 % un autre culte. Mais ils sont 83 % à vouloir que leurs impôts aident une oeuvre sociale ou caritative.

Les personnes ayant répondu au questionnaire publié dans l’Appel sont encore plus engagées en faveur de l’Église, mais sont moins enclines à soutenir le secteur social : 68,5 % d’entre elles sont prêtes à choisir d’attribuer à l’Église une partie de leurs impôts contre 6 % à un autre culte et 59 % « seulement » à une oeuvre sociale ou caritative.

Les convictions engagent, mais faut pas trop le dire !

Les convictions ne concernent pas que l’individu. Qu’elles soient religieuses ou non, elles interagissent avec la vie sociale. 67,5 % des personnes interrogées sont persuadées que leurs convictions influencent leur manière de vivre en société. Mais elles ne sont que 35 % à faire un lien entre ces convictions et les opinions politiques. L’appartenance à une famille politique en fonction de ses croyances semble largement révolue. Chez les lecteurs de l’Appel, généralement plus « engagés », 49,5 % des personnes interrogées estiment toutefois qu’un lien existe entre convictions et opinions politiques. Ce pourcentage atteint même 60,5 % chez les abonnés individuels du magazine. Ceux-ci estiment aussi à 92 % que leurs convictions influencent leur manière de vivre en société. Des chiffres assez proches de ceux recueillis dans les questionnaires renvoyés par les lecteurs : 90 % des personnes qui se sont exprimées en remplissant le formulaire publié dans l’Appel estiment que leurs convictions interagissent avec leur manière de vivre et 62,5 % font un lien entre convictions et opinions politiques.

Ces convictions, près de 90 % des personnes interrogées affirment que leur entourage (collègues de travail, amis, voisins…) en est au courant. Des chiffres qui varient d’à peine quelque pour-cent à la hausse ou à la baisse selon que l’on figure parmi les catégories de catholiques plus ou moins actifs ou davantage convaincus. Même dans une société qui se dit « privatiser » la sphère des convictions, la plupart des gens n’hésitent donc pas à les montrer à leurs proches.

Ce qui ne signifie pas nécessairement que cela soit considéré comme important, ni qu’il faille le faire avec ostentation. Sur l’affirmation « Il est important d’afficher des convictions religieuses », seule une courte moitié des personnes interrogées marque un accord total ou réservé. Et près de 40 % sont plutôt en désaccord. Ces convictions-là ne sont pas de celles que l’on affiche le plus volontiers. Les chrétiens moins engagés sont encore plus clairs sur la question : ils sont 45,5 % à dire qu’il faut plutôt afficher ses convictions… mais sont aussi 44,5 % à penser le contraire. Même les « abonnés individuels » à l’Appel, dont les convictions semblent particulièrement affichées, ne pensent important d’afficher leurs convictions religieuses qu’à 55 %.

Seuls les chrétiens qui ont répondu au questionnaire publié dans le magazine sont plus affirmatifs sur ce point : visiblement très engagés, ils affirment à 61 % qu’il faut afficher ses convictions. Ils sont aussi 87,5 % à penser qu’il est important de dialoguer sur des convictions religieuses, ce qui est sensiblement plus élevé que la moyenne &emdash;déjà importante&emdash; repérée lors du sondage, où plus de 75 % des personnes interrogées étaient d’avis qu’il est « important de dialoguer sur des convictions religieuses ». Sur ce point, les abonnés individuels à l’Appel sont aussi davantage affirmatifs.

Frédéric Antoine

(version « texte » d’une partie du « Grand Angle » publié dans L’appel de mai 2002)

Histoire du RAINBOW FLAG (drapeau ar-en-ciel) emblème de la cause gay et lesbienne

C’est à Gilbert BAKER, un artiste de San Francisco, qu’on doit le drapeau GAY ! Il inventa le rainbow flag dont le symbolisme a été emprunté aux mouvements de droits civiques des hippies et des noirs et les couleurs inspirées d’un classique américain devenu lui aussi un classique gay, le film « The Wizard Of Oz » dans lequel Judy Garland interprète « Over the Rainbow ». Baker , a créé le drapeau comme un symbole qui pourrait être employé année après année.

Le drapeau d’arc-en-ciel est apparu pour le 1ère fois à San Francisco, durant le défilé gai et lesbien de juin 1978. Avec environ 30 volontaires, Baker a teint puis cousu chacune des 8 bandes de ce prototype : un colossal drapeau qui avait à l’origine huit bandes dont chaque couleur représentaient un composant particulier de la communauté gaie :

 original-gay-pride-flag

Drapeau original à 8 Couleurs FLAG

rose pour le sexe,rouge vif pendant la vie,

orange pour la santé,

jaune pour le soleil,

vert pour la nature,

turquoise pour les arts,

l’indigo pour l’harmonie,

et violet pour l’esprit.

 Cette année-là, en raison de la demande extraordinaire du drapeau, Baker a contacté le « San Francisco Paramount Flag Company » pour connaître la possibilité de produire son drapeau en grande série pour l’utiliser dans le défilé de juin 1979. Baker a été étonné d’apprendre qu’en raison de problèmes de production et du fait que le rose n’était pas une couleur aisément réalisable (Baker l’ayant teint lui-même, ce rose n’existait tout simplement dans le commerce !), ses huit couleurs originales ne pourraient pas être employées. Le fait est qu’il teint « à la main » les 8 couleurs originales. Le rose a été enlevé de la palette et le drapeau a été réduit à sept raies où l’indigo sera remplacé par le bleu roi.

gayprideflagLe deuxième changement au drapeau est venu après l’assassinat, en novembre 1978, du commissaire ouvertement gai de San Francisco, Harvey MILK. Apprenant le massacre de Milk, la communauté gay « assomée » décide de manifester sa solidarité dès lendemain de cette tragédie. Le Comité des fiertés de San Francisco choisi d’employer le drapeau de Baker en hommage à MILK. C’est là qu’on décide déliminer la bande turquoise de sorte que les couleurs aient pu être divisées sur l’itinéraire du défilé : trois couleurs d’un côté de la rue, et trois couleurs de l’autre côté.

Après San Francisco, cette nouvelle version du drapeau arc-en-ciel à 6 couleurs a rapidement été adoptée par d’autres villes. Bientôt, on l’a universellement reconnu et accepté comme LE symbole des fiertés et des diversités gaies. Il est identifié officiellement par le congrès international des fabricants de drapeau en tant que tel.

rainbow-flag Pendant la marche des fiertés gaies de New York en 1994 (ci-contre), plus de 10.000 personnes ont portées un drapeau d’arc-en-ciel long de plus 1 mile dans les rues de Manhattan, commémorant le 25ème anniversaire des émeutes de Stonewall.

 En 2004 au festival occidental principal des fiertés, Baker de Gilbert a dévoilé une recréation de son drapeau original de huit-couleur. « Nous avons perdu deux des 8 couleurs originales : le rose et le turquoise. Il est temps, maintenant, de reconstituer la conception originale. D’abord, ainsi il est beaucoup plus beau et plus authentique. Ensuite, quand nous avons perdu le rose, nous avons perdu le symbole pour notre libération sexuelle. Le turquoise disparu honore les Américains indigènes et la magie de la vie. Les deux couleurs sont nécessaires pour embrasser notre histoire. »

À San Francisco, le drapeau d’arc-en-ciel est partout: Il pend aux fenêtres d’appartements dans toute la ville (la concentration la plus visible se trouve notamment dans la zone de Castro), les bars locaux affichent fréquemment le drapeau et des bannières arc-en-ciel sont accrochées sur MARKET Street (avenue principale de San Francisco) tout au long du mois de juin. En visitant la ville, on sent monter en soi un énorme sentiment de fierté à voir ce symbole puissant montré partout avec une telle évidence.

RainbowFlag2Bien que le drapeau arc-en-ciel ait été employé au début comme symbole de fierté seulement à San Francisco, il a est dévenu universel au fil des années. Aujourd’hui, on peut l’ apercevoir fréquemment dans un certain nombre d’autres villes comme — New York, Hollywood occidental et Amsterdam, Paris, Barcelone, mais il n’est pas rare de le voir pendu à la fenêtre d’un balcon dans des villes de provinces françaises. En effet, le drapeau arc-en-ciel nous rappelle que les personnes LGBT font partie d’une communauté composée de personnes variées nous devrions tous être fiers.

 L’emblème gay qui aujourd’hui flotte au-dessus des commerces affichant leur appartenance à la communauté gay, avait à l’origine huit couleurs et les significations suivantes :

 

Aujoud’hui voici les significations du rainbow flag final :

gay_graffiti_banniere_aninee Drapeau définitif à 6 couleurs rouge vif pour la lumière,orange pour la santé,

jaune pour le soleil,

vert pour la Sérénité,

Bleu roi pour l’Art,

violet pour l’Esprit

 

Rainbow_flag_at_FPUU_Arlington

A quand le drapeau LGBT à côté ou sur le même mât que celui de FRANCE ?

Marches LGBT de ses origines à nos jours (dossier)

Marches LGBT : période de 1969 à 1980

Dans le monde, chaque été durant le mois de juin, quantité de villes  organisent leurs marches LGBT « Gay Pride« . Après les Etats-Unis d’Amérique, Paris et d’autres grandes villes de France, la Suisse (Zürich, Genève, Lausanne, Fribourg, Berne, Sion et Neuchâtel), la Belgique, puis d’autres pays européens, ont accueilli les leurs. Berlin, Londres, Rome, Jérusalem, Montréal, etc… Le monde s’y est mis ! A l’inverse, dans d’autres pays européens, d’Afrique ou du Moyen-Orient, elles sont interdites voir violemment réprimées.

Mais qu’est-ce qu’une marche des fiertés LGBT au juste ? Quand, pourquoi et où cela a-t-il commencé ? Voici un gros dossier pour tout savoir dans les moindres détails sur ces Marches des Fiertés LGBT (Lesbian, Gay, Bisexual and Transexueal).

Le temps de la honte

Il est important de revenir sur ces faits pour bien comprendre ce que vivaient au quotidien les homosexuels aux USA, en Europe et dans le bloc de l’EST. Les années 40, 50 et 60 aux Etats-Unis (et dans le monde) sont les pires décennies vécues par les homosexuels qui sont relégués au plus bas niveau des sociétés. Partout dans le monde, l’homosexuel hérite de la condition qui lui est infligée par les nazis et le paragraphe 175 dans les camps de concentrations de la dernière guerre mondiale. Les triangles roses sont la caste la plus basse juste avant les gens du voyage (tziganes). Les nazis classaient les prisonniers suivant une hiérarchie précise et affichées dans tous les camps de concentration. Les membres des castes supérieures avaient tout pouvoir sur celles situées en dessous d’elles. Les castes les plus basses étaient sommes toutes les esclaves et autres souffre-douleurs des castes supérieures. Voici la liste des castes par ordre d’importance :

  • Les prisonniers politiques
  • Criminels de droits communs
  • Immigrants
  • Juifs
  • Homosexuels
  • vagabonds (tziganes)

Nous sommes à New York, fin des années 50 et début des 60’s. Partout dans l’Etat, il est

  • interdit de servir des boissons alcoolisées aux homosexuels,
  • illégal de danser entre hommes,
  • et strictement prohibé de se travestir.

Impensable de nos jours mais à l’époque, c’est ainsi ! Pour les plus jeunes d’entre vous ou ceux des plus anciens parmi vous qui ont la mémoire courte, laissez nous vous rappeler qu’aux States, les séries TV et le cinéma hollywoodien encourageaient allègrement l’homophobie. Un bon homosexuel est un homosexuel mort. Au cinéma et à la télévision, les homosexuels sont présentés comme des être fourbes, malfaisants, comme des ennemis à abattre sans pitié, en toute impunité donc sans crainte de représailles. Pour bien comprendre ce qu’était la propagande homophobe américaine, nous vous conseillons « The Celluloid Closet »  (Le Placard de celluloïd ou L’Œil ouvert au Québec) qui est à l’origine un livre de Vito Russo, publié en 1981, puis dans une version modifiée en 1987 et dont est tiré le film documentaire homonyme de Rob Epstein et Jeffrey Friedman, sorti en 1995. En France, le film est sorti assorti du sous-titre Les Homosexuels (re)vus par Hollywood. Lire ou relire, visionner ou revisionner The Celluloid Closet aidera beaucoup à la compréhension de ce qui va suivre…

STONEWALL INN, Greenwich Village, NYC

C’est dans ce contexte que se déroulent les événements à suivre. Au 53 Christopher Street, au cœur de Greenwich Village, le Stonewall Inn est l’un des seuls bars où les gays peuvent se retrouver, malgré les fréquentes descentes de police. Tenu par trois parrains de la mafia, le Stonewall cible volontairement la clientèle gay, car elle rapporte gros. Plus de 200 personnes se retrouvent le week-end et y avalent des cocktails frelatés. Chaque semaine, « Fat » Tony, le patron, graisse la patte des officiers de police du 6ème district en leur remettant une enveloppe contenant 2000 dollars. Ceux-ci organisent régulièrement des raids au Stonewall…. pour la forme et pour ne pas éveiller de soupçons … Mais après les humiliations d’usage en tout genre et quelques arrestations, ils tolèrent la réouverture du bar. Les clients, quant à eux, habitués aux ratonnades et aux insultes (voir plus…), gardent la tête basse et souffrent en silence. Le temps est à la honte. Les quelques organisations homophiles existantes de l’époque, parmi lesquelles la Mattachine Society, fondée en Californie dans les années 50, prônent la discrétion absolue et oeuvrent en coulisses.

Craig Rodwell, un jeune homme de Chicago, débarque à New York au début des années 60. Immédiatement, il rejoint les rangs de Mattachine. En 1965, il organise la première manifestation homosexuelle devant le Capitole à Washington. Sous l’oeil ahuri de la police et des passants, une trentaine d’intrépides encravatés défilent en silence avec des pancartes réclamant des droits pour les homosexuels. En 1967, Craig ouvre la première librairie gay au monde, le « Oscar Wilde Bookshop » sur Christopher Street, toujours en activité à ce jour.

Année après année, Mattachine répète l’expérience de la manifestation lors de chaque Fête de l’Indépendance à Philadelphie. Mais le désarroi de Craig augmente. Cette poignée de militants à l’allure proprette peut-elle faire bouger les choses? Les revendications homos restaient lettre morte, et ce :

  • même dans le tumulte de la révolution estudiantine,
  • des protestations contre la guerre du Viêt-nam,
  • des revendications noires des Black Panthers,
  • et des premiers pas de la lutte féministe.
  • Les jeunes de la Nouvelle Gauche se refusaient à soutenir la cause gay.

Personne ne souhaitait voir son organisation assililée aux homosexuels, aux pédés .. aux « FAGS » comme on dit en anglais (FAG = FAGGOT, dérivé du nom commun français : fagot,  de ces « fagots » utilisés dans le passé pour confectionner les bûchers sur lesquels finissaient bon nombre d’homosexuels).

Mais il y a pire au sein même de la communauté homosexuelle : Habituée à la fermer tout en rasant les murs, l’écrasante majorité des homosexuels eux-mêmes n’étaient disposés à sortir du placard à aucun prix.

Ceci jusqu’en 1969, année érotique ? Pas sûr … Mais année du changement ? C’est rien de le dire ! Jugez-en plutôt en gardant toujours à l’esprit ces deux dates importantes de l’année 1969…

1969 : abrogation du §175 en Allemagne. Le paragraphe 175 est l’article 175 du Code pénal allemand (Strafgesetzbuch), qui criminalisait l’homosexualité masculine, de 1871 à 1994. C’est au nom de ce paragraphe qu’environ 50 000 personnes ont été poursuivies et pour certaines envoyées dans les camps de concentration sous le Troisième Reich. Ce même paragraphe a également permis, avant 1933 et encore longtemps après la Seconde Guerre mondiale (dans la pratique, jusqu’aux années 1970), de poursuivre les homosexuels devant la justice et de les condamner parfois à des peines de prison. Profitez également pour voir ou revoir Paragraphe 175, film documentaire britannico-germano-américain réalisé par Rob Epstein et Jeffrey Friedman, sorti en 2000.

1969 : émeutes de Stonewall à New York dans la nuit du 27-28 juin 1969.  

Over the Rainbow

C’est donc à New-York que naît véritablement le premier mouvement de contestation gay et nous allons voir comment. Habitué du Stonewall, Craig, comme les autres clients, subissait les humiliations de la police sans broncher. 

Le matin même du 27 juin 1969, on a enterré quelques rues plus haut Judy Garland.

Judy Garland est incontestablement l’idole de tous les gays pour notamment avoir chanté « Over the Rainbow », chanson phare du film « The wizard of Oz » (titre original : The Wonderful Wizard of Oz) est un film musical américain de Victor Fleming sorti en 1939 , adapté du roman pour enfants écrit par Lyman Frank Baum et publié aux États-Unis en 1900.
 

« Over the Rainbow » sera la première chanson symbolique en laquelle chaque homosexuel trouvera l’espoir d’un monde meilleur (de l’autre côté de l’Arc-En-Ciel). Ce titre restera d’ailleurs comme le premier hymne gay de l’histoire homosexuelle. Mais nous n’en sommes pas encore là, loin s’en faut. Tout reste à venir … Le changement est en marche. L’autre côté de l’Arc-En-Ciel montre le bout de son nez…

 

LA descente de trop ?

Voilà qu’en sus de perdre leur star préférée, partie rejoindre son arc-en-ciel, les homos subissent une nouvelle humiliation. Dans la nuit du vendredi 27 juin 1969, sur le coup d’une heure du matin, alors qu’il s’approche du Stonewall, Craig aperçoit un attroupement à l’extérieur du bar. Une nouvelle descente de police est en cours, la deuxième en moins de quinze jours. A l’intérieur, les flics sévissent plus brutalement que d’habitude. Le panier à salade attend devant l’entrée.

Une à une, des drag-queens menottées montent dans le fourgon. Parmi elles, Tammy Novak, 18 ans, une figure emblématique du Stonewall. L’ambiance, cette fois, est électrique.La foule, d’habitude silencieuse, commence à manifester. La colère monte, et quelques enhardis osent des insultes: « Sales flics! Laissez les pédés tranquilles! » Des pièces de monnaie et des bouteilles de bière commencent à voler. Tammy reçoit des coups de matraque alors qu’elle est poussée vers le fourgon. Soudain, elle réplique en envoyant un crochet au policier.

A l’intérieur du fourgon, une autre drag-queen de 18 ans, Martin Boyce, donne un coup de pied dans la porte du van et fait tomber un policier. Deux autres drag-queens s’échappent, mais sont rattrapées et rouées de coups. A partir de ce moment, la foule devient hystérique. « Ordures! » « Putains de flics! » « Gay power! » entend-on hurler. Des briques font éclater la vitrine du bar. Des parcomètres sont arrachés, des poubelles mises à feu. La police, effrayée par la foule, se retranche à l’intérieur du bar. Les gays ont pris le contrôle de la rue. La rage est à son comble. En quelques minutes, les homos s’étaient révoltés.

Les unités anti-émeute ne tardent pas à arriver. Craig Rodwell téléphone immédiatement à la presse, qui dépêche aussitôt des reporters sur place. Les émeutes durent jusque tard dans la nuit. Il y a de nombreux blessés. Vers quatre heures du matin, la police reprend le contrôle de la situation.

Le lendemain, les trois grands quotidiens new-yorkais relatent l’événement. Dès le début de l’après-midi, une foule nombreuse se rassemble à nouveau devant le bar, et les affrontements reprennent de plus belle. Craig a dès le matin rédigé un tract: « Plus de mafia et de flics dans les bars gays! », et par écrit, prédit que les émeutes de la veille vont entrer dans l’Histoire.

Cinq jours et cinq nuits

Pendant cinq jours et cinq nuits, en intermittence, la bataille de rue continue. Dès lors, une frange de gays, Craig Rodwell en tête, cesse d’adopter le profil bas. Mais la majorité des homos ne voit pas ces événements d’un bon oeil – Mattachine en tête, qui fait inscrire sur les murs du Stonewall : « Nous, les homosexuels, demandons à nos gens de rester pacifiques et d’adopter une attitude tranquille dans les rues de Greenwich Village. » Avec des travestis troublant l’ordre public, les stéréotypes étaient renforcés! Pour Mattachine and c°, l’image des homosexuels en prend un coup (Mais combien d’homos pensent encore la même chose en regardant les gay pride d’aujour’dui sur le postes de télévision ?)

Le 4 juillet, après une nouvelle nuit d’émeutes, Craig Rodwell descend à Philadelphie pour la traditionnelle manifestation de la Fête de l’Indépendance organisée par Mattachine.

L’INDEPENDANCE pour les homosexuels ?

Les affrontements de Stonewall avaient donné du courage à certains. Deux femmes se prennent la main. Mais le leader de Mattachine, Frank Kameny, soucieux de l’image irréprochable à donner aux américains bien-pensants, les sépare.

C’en est trop pour Craig.

A ce moment précis, il devient clair dans son esprit qu’une autre ère doit s’ouvrir. Finies les ridicules manifestations silencieuses cautionnant la honte – il est temps de passer à l’action et de se montrer au grand jour! « Christopher Street Liberation Day! » pense-t-il. L’an prochain, il s’agira de commémorer les événements de Stonewall!

1970 : l’autre côté de l’Arc-En-Ciel c’est maintenant !

L’année 1970 sera l’année de première Gay Pride à New York et de la création du Groupe de libération homosexuelle de Genève (GLHOG).

« Come out! »

De retour à New York, Craig se distance de Mattachine, mobilise ses proches, et fonde le « Gay Liberation Front » (GLF). En décembre 1969 est créée une autre association, la Gay Activist Alliance (GAA). Du côté des lesbiennes, quelques tentatives pour monter des associations échouent. Mais les femmes, bien qu’en minorité, sont présentes dans le GLF. En parallèle, Craig met sur pied le comité d’organisation du Christopher Street Liberation Day. Foster Gunnison, un autre activiste, souligne les difficultés du comité à rassembler des gens: « Le problème principal est celui du secret et de la peur, l’incapacité des homosexuels à sortir du placard ».

Mais bien déterminés à faire vivre cette Christopher Street Liberation Day Parade, Craig et Foster font des appels à l’aide financière. Ils ne parviennent à récolter qu’un petit millier de dollars. Ils font faire des affiches – une quinzaine de jeunes gens marchant fièrement dans les rues avec le slogan « Come Out ». Lorsqu’ils demandent finalement l’autorisation de manifester, les autorités exigent des garanties à raison de 1,25 million de dollars, et le chef de la police, Ed Davis, affirme publiquement qu’ « accorder un permis à ces gens serait incommoder les citoyens en permettant un défilé de voleurs et de bandits. » L’American Civil Liberties Union (ACLU), une association frondeuse dans la lutte pour les droits des gays, porte l’affaire au tribunal. Quelques heures seulement avant le début de la manifestation, le dimanche 28 juin 1970, le juge accorde finalement l’autorisation en déclarant les exigences de garantie trop élevées.

Le lieu de ralliement était Washington Place au coin de la Sixième Avenue. Peu avant deux heures de l’après-midi, quelques dizaines de jeunes gens se rassemblent. La nervosité est à son comble. Des centaines de policiers bordent l’avenue. La nouvelle circule que la veille cinq jeunes gays ont été tabassés à coup de batte de base-ball et se sont ensuite fait chasser du commissariat en étant menacés d’être inculpés pour « conduite immorale » s’ils portaient plainte. Personne ne sait si le cri de ralliement va être écouté. Personne ne sait à quoi s’attendre. Les flics ne bougent pas. Quelques insultes fusent, mais rien de plus. Petit à petit, quelques centaines de gays et de lesbiennes se rassemblent sous diverses bannières: « Gay Pride », « Gay is Good ». Et à deux heures et quart, vêtus de leur T-shirts ornés du signe Lambda, morts de peur, mais n’ayant plus rien à perdre, ces garçons et ces filles s’élancent ensemble en brandissant le poing et en criant de toutes leurs entrailles: « GAY POWER! »

1970 – 1ere gay pride à New-York

Au fil du parcours, d’autres homos viennent grossir les rangs des manifestants. Au total, près de deux mille gays et lesbiennes remontent la Sixième Avenue jusqu’à Central Park. A l’arrivée, des larmes de bonheur envahissent les visages de Craig et de ses amis. Ils avaient réussi leur pari. L’euphorie! Unissant leurs forces, ils étaient finalement chacun parvenus à surmonter leurs peurs pour aboutir à cet inimaginable rassemblement sans heurts. Le premier de l’Histoire des gays et des lesbiennes – témoin d’un passé douloureux et espoir incertain d’un avenir meilleur.

En 1970, à New-York et dans 4 autres villes, les gays décident de commémorer le premier anniversaire de la révolte du Stonewall. A l’initiative du GLF dirigé par Craig Rodwell, le 28 juin 1970, 2000 gays remontent la 6ème Avenue entre Waverly Place (Greenwich Village) et Central Park à New York. La manifestation prend le nom de « Christopher Street Liberation Parade » et son slogan officiel est « Come Out ! ». Ils seront 1200 à Los Angeles. Au Canada, Toronto organise son premier Gay Day Picnic et en Europe c’est Londres qui organise la première manifestation gay, à l’initiative du Gay Liberation Front (GLF), mais il ne s’agit pas encore d’une parade ni d’une Gay Pride. Une centaine de personnes y participe

Une étape clé

Les émeutes de Stonewall marquent-elles le début de l’émancipation homo? Pas vraiment. En Europe, dès le XIXème siècle, des pionniers tels que le Suisse de Glaris Heinrich Hössli et l’Allemand Karl Heinrich Ulrichs osent les premiers revendiquer le droit d’aimer une personne de même sexe.

Puis au début de ce siècle, le Berlinois Magnus Hirschfeld, certainement le plus grand activiste gay de tous les temps, lance le Comité Scientifique Humanitaire, puis l’Institut pour la Recherche Sexuelle et contribue au fabuleux mouvement de libération gay dans l’Allemagne de Weimar, avant que la barbarie nazie efface presque toutes les traces de son travail. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, c’est de Zürich que résonnent les revendications homos, notamment à travers la publication « Der Kreis » (Le cercle), la seule revue gay internationale jusqu’en 1967. Dans la mouvance de Mai 68 se créent en France le Front Homosexuel d’Action Révolutionnaire (FHAR), et en Suisse le Groupe de Libération Homosexuelle de Genève (GLHOG). Mais les émeutes de Stonewall marquent à n’en pas douter une étape clé de l’émancipation gay. Elles sont la source et le symbole d’une révolution internationale, et sanctionnent le début de la véritable visibilité, un changement d’attitude radical: à la honte s’est enfin substituée la fierté gay, la gay pride. Et en FRance ? La bonne société pratique le « fais ce que tu veux chez toi de tes fesses mais reste discret, et on te foutra la paix » ! Bref, la France reste laxiste sur ce plan.

Chronologie des Marches des Fiertés LGBT

1971  : 

Londres organise sa deuxième manifestation homosexuelle qui rassemble une centaine de personnes. A Paris, 500 homosexuels se joignent au défilé du 1er mai à Paris, au coté du MLF (Mouvement de Libération de la Femme). Jusqu’en 1978, les gays participeront au défilé du 1er mai. Le FHAR (Front Homosexuel d’Action Révolutionnaire) est créé. Manifestation du FHAR en 1971

Dès le début, ces mouvements se heurtent au conservatisme d’une grande partie des gays eux-même. Beaucoup d’entre-eux estiment que pour se faire un jour accepter, il vaut mieux rester respectables, tranquilles, discrets et surtout ne pas encourager les excès des travestis et autres drag queens qui donnent une mauvaise image des homosexuels (Tiens ? encore !). Mais plus rien ne pourra arrêter les gays décidés à sortir de leur placard. L’anniversaire de cette rébellion des gays sera fêté chaque année depuis lors : c’est la naissance des GayPride dans toutes les capitales du monde occidental. Les gays avaient décidé de ne plus se taire et de se montrer au grand jour. Les marches auraient donc lieu le dernier samedi du moi de juin, samedi le plus proche de la date des émeutes de StoneWall.

1972   :

Alors que les défilés de « Christopher Street Day » (CSD) se multiplient dans les villes américaines, en Europe, c’est à Londres que le GLF (Gay Liberation Front) organise la première véritable marche homosexuelle. 2000 personnes défilent entre Oxford Street et Hyde Park. 1972 : Guy Hockenghem publie « Le désir homosexuel ».

1973  :

La London Pride est organisée par Campaign for Homosexual Equality (CHE). Cette organisation assurera les Gay Pride anglaise jusqu’au début des années 80 mais avec un succès plutôt décroissant. En France, aucune marche spécifiquement gay n’est encore organisée.

1973 : l’American Psychiatric Association ôte l’homosexualité de la liste des maladies mentales.

1977 :

le 25 juin 1977 :  la première GayPride française est organisée à Paris à l’initiative du MLF et le GLH (Groupe de Libération Homosexuelle) qui succède au FHAR depuis 1974. 400 personnes défilent entre la place de la République et la place des Fêtes.

1978 :

Aucune marche spécifiquement gay n’est organisée en France en 1978 et les homos parisiens participent pour la dernière fois à la marche du 1er mai au coté des travailleurs.

De l’autre côté de l’Atlantique, l’Amérique puritaine n’aura de cesse que de s’élever violemment contre cette appropriation des homosexuels, d’une chanson destinée aux enfants américains. Les persécutions et les violences affligées aux homos ont, entre autres, la ferme intention de faire abandonner aux homosexuels l’hymne gay, l’un des symboles de leur identité. C’était sans compter avec l’arrivée du DISCO. En 1978, Over the Rainbow sera remplacé par « I Will Survive » (je survivrai) de Gloria Gaynor. Il le restera quasiment jusqu’en 2000.

juin 1979 :

Après une interruption d’un an, Paris connaît sa deuxième marche homosexuelle (800 personnes) à l’appel du CUARH (Comoité d’Urgence Anti-Répression Homosexuelle). Depuis cette date, elle se déroulera chaque année. Nos voisins belges organisent leur première marche à Anvers et les suisses à Berne (300 personnes). La Gay Pride ne se développe pas qu’en Europe puisque Sydney connait aussi sa première marche.

1979 :

première Gay Pride à Berne, qui rassemble quelques centaines de personnes et 2ème Gay Pride de Paris à Saint Germain

Marches LGBT de 1980 à 2000

1980 :

1000 manifestants défilent à Paris. Bruxelles connait sa première Gay Pride.

1981 :

4 avril 1981  : La Gay Pride parisienne revet pour la première fois une importance considérable, puisqu’elle réunit 10000 manifestants, à l’appel du CUARH. Elle est organisée volontairement avant les élections présidentielles pour faire pression sur les politiques. La gauche soutient le mouvement gay qui demande que la majorité sexuelle soit la même pour les gays que pour les hétéros. En effet, les relations hétérosexuelles étaient à l’époque autorisée à partir de 18 ans, mais il fallait attendre 21 ans pour pouvoir avoir sa première relation homo.

  • François Mitterrand est élu Président de la République en mai,

  • le fichage des homos est interdit en juin,

  • l’homosexualité est retiré de la liste des maladies mentales

  • et en 1982 la majorité sexuelle est fixée à 15 ans pour les hétéros comme pour les homos.

Gay Pride Paris 1981 : 10 000 personnes rassemblées en fin de défilé sur le plateau Beaubourg

1982 :

Le militantisme n’est plus aussi virulent qu’en 1981 et la Gay Pride de Paris ne rassemble plus que 8000 manifestants. C’est le RHIF (Rencontre des Homosexualités en Ile-de-France) qui succèdera au CUARH pour l’organisation de la Gay Pride parisienne de 1982 à 1991. Elle déclinera durant les années 80 pour attendre péniblement certaines années le millier de manifestants (1986). 1982 : création de Dialogai à Genève.

1988 :

Alors que 40 000 personnes manifestent à Londres, la Gay Pride parisienne ne rassemble que 1500 personnes. Le mouvement associatif est démobilisé et la Gay Pride n’est plus qu’une manifestation festive et commerciale.

 1989  :

(1er octobre): le Danemark instaure le partenariat enregistré.

1991 :

Après une année 1990 qui n’avait rassemblé que 1500 personnes à Paris, le collectif « Gay Pride » est créé pour redynamiser la manifestation. Ce collectif réunit les associations, les commerces et la presse. Il est présidé jusqu’en 1999 par Jean-Sébastien Thirard. La Gay and Lesbian Pride parisienne de 1991 réunit près de 6 000 personnes entre Bastille et Richelieu-Drouot, mais il faudra attendre 1993 pour retrouver les 10 000 manifestants de 1981.

1992 :

abrogation des dispositions discriminatoires du code pénal suisse envers les homosexuels. La Gay Pride parisienne rassemble 5 000 personnes sous la pluie.

1993 :

La Suède, la Norvège et l’Islande instaurent le partenariat enregistré. Dépénalisation de l’homosexualité en Russie par décret du président Elstine. SUISSE : Création de Pink Cross, l’antenne gaie suisse. Le Sida et le projet de partenariat (appelé encore le CUC, Contrat d’Union Civile) sont les thèmes abordés par cette Gay Pride de 1993 qui rassemble 10 000 personnes.

1er janvier 93 : l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) ôte l’homosexualité de la liste des maladies mentales.

1994  :

La province se réveille enfin. Une manifestation gay est organisée à Tour pour protester contre l’homophobie du maire de l’époque, Jean Royer. Mais c’est à Rennes et à Marseille qu’ont lieu les premières Gay Pride de province. A Rennes, c’est l’association « Femmes entre elles » qui est à l’origine de cette première manifestation qui a réuni 300 personnes. A Marseille, le CGL (Centre Gay et Lesbien) attire 400 personnes à son défilé. Paris rassemble 30 000 personnes. 

A l’étranger, Le Japon organise sa première marche gay.

1994  :

La province se réveille enfin. Une manifestation gay est organisée à Tour pour protester contre l’homophobie du maire de l’époque, Jean Royer. Mais c’est à Rennes et à Marseille qu’ont lieu les premières Gay Pride de province. A Rennes, c’est l’association « Femmes entre elles » qui est à l’origine de cette première manifestation qui a réuni 300 personnes. A Marseille, le CGL (Centre Gay et Lesbien) attire 400 personnes à son défilé. Paris rassemble 30 000 personnes.

1995 :

Après des succès divers, la Lesbian and Gay Pride de Paris marque un tournant avec 80 000 manifestants de Montparnasse à la Bastille, ce qui la place en première position des manifestations nationales de l’année. Pour la première fois, les médias généralistes nationaux rendent compte de la manifestation parisienne. L’Aquboulevard accueille la soirée de clôture, et malgré ses très grandes capacités, plus de 3000 personnes ne peuvent rentrer faute de place.

Le mouvement s’amplifie en Province : Marseille, Nantes, Rennes, Toulouse et Montpellier organisent leurs Gay Prides. Afin de coordonner l’ensemble de ces manifestations, est créée l’Interpride.

Le drapeau Arc-en-Ciel - Emblème Gay et Lesbien
Le drapeau Arc-en-Ciel – Emblème Gay et Lesbien

1996 :

Près d’une douzaine de marches sont organisées en France. Paris dépasse pour la première fois le seuil symbolique des 100 000 manifestants, puisqu’ils seront 120 000. Malheureusement, la soirée officielle organisée à Bercy est un désastre financier pour l’association Lesbian and Gay Pride de Paris qui enregistre une perte de un million de francs (152 000 euros). Il est décidé la création d’une société, la SOFIGED, pour le financement de la marche, l’association lesbian and gay Pride de Paris ne conservant que le coté militant et politique de la manisfestation.
Marseille rassemble 2000 manifestants, Lyon (2000 pers), Lille (1500 pers), Cannes (350 pers), Aix-en-Provence (100 pers) et Bordeaux organisent leur première Gay Pride. Rennes, Nantes, Montpellier et Toulouse renouvellent aussi l’expérience de l’année passée.

 1997 :

Paris accueille l’Europride qui attire 250 000 personnes. 9 villes de province organisent des marches : Cannes, Bordeaux, Lille, Lyon, Marseille, Montpellier, Nantes, Rennes et Toulouse. Nancy organise en février un carnaval gay qui ne réunira qu’une trentaine de personnes. Strasbourg organise « les journées de la fierté gaie et lesbienne ». 1997: première Gay Pride en Suisse Romande à Genève.

1998 :

L’affluence de Paris retombe à 120 000 personnes. Bordeaux, Cannes, Lille, Lyon, Marseille, Montpellier, Nantes, Rennes, Toulouse renouvellent leurs marches. Nancy tente une seconde fois un carnaval gay qui ne verra pas plus d’affluence que l’année précédente. L’idée sera abandonnée. Strasbourg organise à nouveau ses journées de la fierté gaie et lesbienne durant 5 jours avec manifestation sur la Place Kléber.

A l’étranger, Tel Aviv organise sa première marche (1500 pers), Stockholm accueille l’Europride et New-York attire 300 000 manifestants. 1998 (novembre): dépôt d’une initiative parlementaire au Conseil national pour l’introduction d’un partenariat enregistré.

1999 :

Paris retrouve les 250 000 manifestants en plein débat sur le pacs qui sera adopté en octobre. Réussite pour l’affluence et pour le combat politique, malheureusement pas pour les finances de l’association Lesbian and Gay Pride de Paris qui est dissoute après 3 ans de déficit. C’est désormais la société Sofiged qui prend en main la destinée de la marche et qui acquiert les droits sur les marques déposées et gère la communication et les aspects financiers. Une nouvelle association est créée pour l’aspect politique et militant : la Lesbian et Gay Pride d’Ile-de-France, qui deviendra en 2001 l’Inter-association lesbienne, gaie, bi et trans.

 1999 voit la création de la Fédération des Lesbian and Gay Prides de Province, qui deviendra la CIF (Coordination Interpride France), chargée de coordonner les manifestations de région et de créer une charte des organisateurs de Gay Pride.

1999 (3 juillet) : 30ème anniversaire des émeutes de Stonewall: Gay Pride à Fribourg (25’000 personnes). 27 septembre : Le Conseil national accepte l’idée d’une loi sur le partenariat entre personnes de même sexe.
France: le PACS (Pacte d’action civile de solidarité) est adopté par l’Assemble nationale, conférant des droits limités aux couples homosexuels (octobre).

Marches LGBT de 2001 à aujourd’hui …

2000 :

La Suisse refuse d’accorder des permis de séjours aux partenaires homosexuels étrangers (décision du Tribunal fédéral 25 août). Les Pays-Bas accordent le droit au mariage et à l’adoption aux couples homosexuels (14 septembre).

2001 :

Record d’affluence sans précédent à Paris : 500 000 personnes participent à la Marche des Fiertés Lesbiennes, Gaies, Bi et Trans, nouveau nom de la marche qui introduit l’expression LGBT en France, sous l’oeil de toutes les caméras des toutes les télés nationales françaises (et même un grand nombre étrangères !). Caen inaugure sa marche avec comme slogan « une loi contre l’homophobie et la lesbophobie », Nice et Poitiers abandonnent la leur.

2001:

Le canton de Genève adpote la loi sur le partenariat, devenant le premier canton suisse à accorder des droits limités aux couples de même sexe.

2002 :

Pour la deuxième année consécutive, 500 000 personnes défilent à Paris. Reims avec 800 personnes (avec le concours de quatres association dont la naissante « Homosphère » de Troyes dans l’Aube) et Strasbourg organisent leurs premières marches, ce qui porte à 15 le nombre de villes françaises organisant une gay pride. Un record pour l’Europe.

2002:

Les Pays-Bas accordent le droit au mariage et à l’adoption aux couples homosexuels. Assassinat du leader politique hollandais ouvertement gay Pim Fortuyn. L’Europride de Cologne rassemble plus d’un million de personnes. Suisse: le Conseil fédéral propose une loi sur le partenariat enregistré au niveau national.

2003 :

Pour sa première gay pride, Metz attire un millier de manifestants dans les rues du centre ville. Reims réédite sa marche des fiertés LGBT (700). Paris enregistre un nouveau record avec 700 000 manifestants, 90 organisations syndicales, politiques et associatives et une vingtaine de commerces LGBT.

2004 :

16 Gay Prides sont organisées en France. Par ordre d’affluence : Paris (700 000 manifestants), Marseille (7000), Montpellier (6500), Lyon (6000), Lille (4000), Strasbourg (3000), Bordeaux (3000), Metz (1500), Nantes (1500), Biarritz (1200), Toulouse (1000), Rennes (650), Reims (350), Rouen (350) et Grenoble (200). Une Gay Pride rassemble aussi 500 personnes à Saint Denis de la Réunion.

Conclusion :

Désormais, sous la bannière ar-en-ciel, nous ne sommes plus seuls
Désormais, sous la bannière arc-en-ciel, nous ne sommes plus seuls

Dès 1971, on assiste aux premières Gay Pride en Europe, à Londres et à Paris. En Suisse, la première Gay Pride rassemble 300 homos à Berne en 1979. Après Zürich il y a quelques années, le phénomène gagne la Suisse Romande: près de 2’000 personnes défilent dans les rues de Genève en 1997, puis le double l’année suivante à Lausanne. Puis c’est au tour de Fribourg d’accueillir la grande messe homo, qui rassemble plus de 15’000 personnes. Enfin Berne, la capitale, avant que le mouvement ne gagne le Valais en 2001 en suscitant une grande controverse, puis les rives du Lac de Neuchâtel en 2002, pour aller en 2003 investir la capitale jurassienne Delémont.

Oui, les moeurs changent. Le message de fierté fait des adeptes. Trente ans après les émeutes de Stonewall, on célèbre la Gay Pride dans plus de cent cinquante villes dans le monde. Les pays scandinaves ont déjà adopté le partenariat enregistré depuis une dizaine d’années. Récemment, la France a voté le PACS et l’Allemagne a fait pareil. Même la Suisse semble disposée à octroyer l’égalité des droits aux couples homosexuels. Mais si une relative acceptation se profile sur le papier, il n’en va pas de même dans la vie quotidienne, une fois sorti de certains milieux urbains. La problématique de fond n’a pas changé: l’homophobie a de solides racines, et la majorité des gays et des lesbiennes continue de vivre recluse dans le placard de la honte et de la peur, au travail, en famille, à l’école, et dans la rue. Puisse la Gay Pride, avec un message politiquement fort, accroître encore la visibilité et la fierté, en proposant le respect des diverses formes de l’amour.

Anecdotes

Over the Rainbow interprétée par Judy Garland (Dorothy) est coupée au montage car certains décisionnaires estiment que « ça ralentit le film » ou qu’une star de la MGM chantant dans une basse-cour « ça manque de dignité ». Mais la chanson est finalement réintégrée et on connait son succès interplanétaire encore aujourd’hui.

 Lien et sources :


J’ai rassemblé tout ce qu’on peut trouver d’interssant sur le sujet sur l’Internet en piochant dans les sites proposés ci-dessous :

Lambda Education Histoire de la Gay Pride
Lambda Education Chronologie
Collectif LGBT de Lorraine
Belgian Lesbian & Gay Pride
Les Flamands Roses
(asso de Lille)
Wikipédia – L’encyclopédie libre et gratuite

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