La PrEP ? Tout savoir ce truc…

La PrEP définition : Prophylaxie = éviter une infection. Pré-exposition = le traitement doit se prendre avant (et après) un éventuel contact avec le VIH.

En France, environ 7000 personnes sont actuellement sous PrEP, dont 97 % sont des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes.

La PrEP s’adresse à qui ?

La PrEP s’adresse aux personnes qui n’ont pas le VIH . Depuis janvier 2016 en France, le PrEP est un moyen de prévention efficace qui permet de ne pas se faire contaminer par le virus du sida. Une pilule bleue accessible uniquement sur prescription médicale et prise en charge par l’Assurance Maladie, destinée aux personnes n’ayant pas le VIH et n’utilisant pas systématiquement de préservatif alors qu’elles font partie des milieux où le virus circule.

Beaucoup de gens confondent la Prep avec le traitement post-exposition (TPE) dit aussi « traitement d’urgence » qui doit être pris au plus tard dans les 48 heures après un risque de transmission puis tous les jours pendant un mois. Comme tout médicament, la PrEP doit être prescrite par un-e médecin et nécessite un suivi .

La PrEP serait efficace ?

SAN ANSELMO, CA – NOVEMBER 23: A pharmacist pours Truvada pills back into the bottle at Jack’s Pharmacy on November 23, 2010 in San Anselmo, California. A study published by the New England Journal of Medicine showed that men who took the daily antiretroviral pill Truvada significantly reduced their risk of contracting HIV. (Photo Illustration by Justin Sullivan/Getty Images/AFP

La PrEP serait efficace dans près de 100% des cas. À l’heure actuelle, le seul médicament utilisé pour la Prep associe deux antirétroviraux contre le VIH : l’emtricitabine et le ténofovir disoproxil. Ce médicament est commercialisé sous la marque Truvada® et existe désormais en versions génériques. Il est important de souligner que la Prep, tout comme le TPE, ne protège pas d’autres infections sexuellement transmissibles (IST) : gonorrhée, condylomes (liés au pa- pillomavirus), chlamydia, hépatites A/B/C, syphilis, etc. C’est pourquoi la Prep doit être accompagnée d’un suivi renforcé et individualisé en santé sexuelle : dépistages réguliers des IST, tests de grossesse, contraceptions.

La prise d’emtricitabine/ténofovir disoproxil pour réduire le risque de contracter le VIH est généralement bien tolérée. Mais comme la plupart des médicaments, elle peut occasionner des effets indésirables.
Il est possible d’éprouver de légères nausées ou des diarrhées (1 personne sur 10), des maux de tête ou de perdre un peu de poids au début du traitement. Dans les études, ces effets disparaissent en quatre à huit semaines.

Des effets secondaires plus sérieux, liés à des problèmes rénaux ou osseux, sont rares. Au cas où ils se produisent, ils sont réversibles à l’arrêt du traitement. C’est pourquoi une surveillance de la fonction rénale est nécessaire avec la Prep.

Un traitement pris en charge par l’Assurance maladie 

Toute personne prenant la PrEP est suivie médicalement et des dépistages sont réalisés fréquemment. Le médicament et ses génériques sont pris en charge par l’Assurance maladie. Son développement pourrait permettre de réduire le nombre de nouveaux cas de séropositivité. En France, environ 6 000 personnes seraient infectées par le VIH chaque année.

quelques liens pour en savoir beaucoup plus ?

https://www.aides.org/prep

https://sante.lefigaro.fr/article/la-pilule-antisida-confirme-son-efficacite/